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Thème : Mario Sandoval

La France autorise l’extradition de Sandoval, ex-policier de la junte argentine

RFI

Nos fidèles lecteurs se souviendront de Mario Sandoval qui avait porté plainte contre le Grand Soir (et d’autres médias) pour diffamation suite à plusieurs articles publiés en 2008 (voir ici et ici). Et toc. - LGS

Le gouvernement français a autorisé l'extradition vers l'Argentine de l'ex-policier franco-argentin Mario Sandoval, mis en cause dans la disparition d'un étudiant pendant la dictature. Après un long bras de fer judiciaire, le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre de la Justice Nicole Belloubet ont signé le décret autorisant l'extradition de l'ancien fonctionnaire Mario Sandoval, exilé en France après la chute de la junte. L'ex-policier, dont la justice argentine réclame l'extradition depuis 2012 pour son implication présumée dans l'enlèvement et la disparition d'un étudiant en octobre 1976, a formé un recours devant le Conseil d'Etat, selon les avocats. « Après la phase judiciaire, c’est la phase administrative qui prend le relais par le décret signé par le Premier ministre et le Garde des Sceaux. Le décret a été pris, monsieur Sandoval fait un recours devant le Conseil d’Etat pour contester ce décret », explique maître Jérôme Rousseau, avocat de Mario Sandoval qui précise que si « ce (...) Lire la suite »

Extradition de Mario Sandoval :Avis Favorable du Tribunal de Paris le 28 mai 2014

CALPA
Nos fidèles lecteurs se souviendront que le Grand Soir (son webmaster, plus précisément) - en compagnie de plusieurs autres médias commerciaux et alternatifs - avait fait l'objet d'une plainte pour diffamation suite à cet article de mai 2008, en ce qui nous concerne. Après plusieurs convocations devant la PJ de Paris et le tribunal d'Auxerre, le plaignant a finalement été débouté. Puis nous avons reçu un courrier électronique (format PDF) de menaces/insultes, rédigée en espagnol et apparemment signé par M. Sandoval en personne (sans que en ayons eu la confirmation), où il clamait son innocence et affirmait qu'il n'avait fait que son devoir en sauvant l'Argentine de l'enfer gauchiste et qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Peu de temps après, l'Argentine émettait une demande d'extradition. Voici une mise à jour de l'affaire. Long marathon judiciaire pour obtenir l’extradition de Mario Sandoval : La Chambre d’Instruction de la cour d’appel de Paris a rendu un avis favorable le 28 mai 2014 pour (...) Lire la suite »

De l’ ESMA à la Cour de Nicolas Sarkozy

Pagina 12 (Argentine)

Un mandat d’arrêt international a été délivré contre Mario Alfredo "churrasco" Sandoval pour crimes contre l’humanité.

L'ex officier de la Coordination Fédérale qui s'est établi à Paris et a continué à conspirer en tant que conseiller dans le domaine de la défense et de la sécurité du gouvernement français est recherché par Interpol. Le juge Torres a demandé son arrestation dans le cadre de la question de l'ESMA. Nora Veiras Mario Alfredo Sandoval, ex officier de la Coordination Fédérale durant la dictature, a su se recycler sur le plan international. Accueilli comme Conseiller sur les questions de Sécurité et de Défense dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, il devait être convaincu que son passé en Argentine ne le poursuivrait pas. Il n'en fut pas ainsi : le juge Fédéral Sergio Torres a fini par demander à Interpol un mandat d'arrêt international contre Sandoval, accusé de « tortures, privation illégale de liberté aggravée, et de tortures sous la contrainte ayant entraîné la mort » afin de demander son extradition. Pablo Yadarola, secrétaire de Torres, a dit à Pagina 12 que parmi les témoignages de survivants de la (...) Lire la suite »
Procès d’Auxerre contre LGS et autres médias : le plaignant débouté

Le Franco-argentin qui accusait plusieurs médias de diffamation débouté.

AFP | 16-02-12

« Le tribunal correctionnel d’Auxerre a débouté jeudi le Franco-argentin qui accusait de diffamation ou de complicité de diffamation plusieurs médias français à la suite de la publication en 2008 d’informations sur son rôle supposé sous la dictature argentine.

Considérant qu'il y avait prescription et donc extinction de l'action publique, le tribunal a jugé irrecevable la constitution de partie civile de Mario Alfredo Sandoval. Sont également déboutés les prévenus ayant demandé des dommages et intérêts. Le 12 janvier, plusieurs médias, dont France info et Marianne [ et aussi Le Grand Soir et d'autres. Note du GS], ont comparu à Auxerre devant la justice pour cette affaire, mais l'audience au fond avait été renvoyée pour des questions de procédure. Elle n'aura donc finalement pas lieu. En 2008, le site français El Correo (www.elcorreo.eu.org), destiné à la diaspora latino-américaine, a publié la traduction d'un article paru dans un journal argentin concernant les activités sous la dictature militaire argentine (1976-1983) de Mario Alfredo Sandoval. Plusieurs autres médias, dont France info et Marianne, avaient ensuite repris l'information en dénonçant le rôle actif de M. Sandoval sous la dictature de la junte militaire argentine durant laquelle environ (...) Lire la suite »
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Interpol, la Farc et Chavez : L’ordinateur de Gauche et l’ordinateur de Droite

Romain MIGUS

Le 1er mars 2008, 10 bombes GBU 12 Paveway de 227 kilos chacune explosaient en pleine jungle équatorienne rasant toute la végétation aux alentours et laissant des cratères de 2.40 mètres de diamètre et 1.80 mètres de profondeur. (1) La Colombie venait de violer la souveraineté de l’Equateur et d’assassiner Raul Reyes, le principal négociateur pour la libération d’Ingrid Bétancourt et des autres otages retenus par la guérilla.

Au sol, les combattants de la FARC et des étudiants de l'Université de Mexico ne résistèrent pas à un bombardement d'une telle ampleur. En revanche, gisait au beau milieu des cratères, un ordinateur indestructible qui contient, selon Bogota, des informations cruciales sur les alliances régionales. Cet ordinateur dont la marque n'est malheureusement pas connue, c'est l'ordinateur de Raul Reyes. C'est l'ordinateur de gauche. Rappelons avant d'aller plus loin que les relations avec la FARC sont tout ce qu'il y a de plus normales pour les voisins de la Colombie. L'ancien vice président vénézuélien, José Vicente Rangel, rappelait il y a peu, qu'avant l'arrivée de Chavez au pouvoir, un responsable des FARC disposait d'un bureau au Ministère des Affaires Etrangères vénézuélien, notamment pour traiter des dommages collatéraux du conflit colombien au Venezuela. Imaginez qu'une armée de 15.000 hommes en guerre contre le pouvoir suisse stationne prés du lac Léman. Il y a fort à parier que le gouvernement (...) Lire la suite »
L’ex-expert en répression qui conseille Sarkozy en « intelligence économique » est lié aux paramilitaires de Colombie.

Un talent argentin au service du gouvernement français.

Nora VEIRAS

Mario Sandoval a fait ses classes dans la sinistre Coordination Fédérale puis s’est « internationalisé » en tant qu’« expert ». Il s’est fait des amis au sein de la droite armée de Colombie, dans les services de renseignement ainsi que parmi les universitaires français.

A presque 55 ans, on a un peu oublié les raisons qui lui ont valu le surnom de « Churrasco » (grillade). C'était un beau gosse ? un « churro » comme on disait dans le temps ?, déclare quelqu'un qui n'a rien oublié de Mario Alfredo Sandoval, professeur de sciences politiques installé à Paris et membre du Conseil de Défense du Président français Nicolas Sarkozy. Le brillant CV contient des passages obscurs : dans les années soixante-dix, diplômé de l'École de Police Ramón Falcón, il a exercé au sein de la Coordination Fédérale sous le commandement d'experts en répression tels que Evaristo Basteiro, chef du centre clandestin qui fonctionnait dans ce service. Il a su offrir aussi « ses services » à la Marine. Notre homme accumule les titres et se vante de ses contacts en Colombie : c'est ainsi qu'il est parvenu à devenir membre de la délégation française qui participe aux négociations pour la libération d'Ingrid Bétancourt. Bien entendu, on ne l'a pas placé en première ligne puisque ses « amis » se trouvent du (...) Lire la suite »