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Thème : Mauritanie

Droit de réponse : Mr Philippe SERVOZ, est ce que vous nous méconnaissez, ou voudriez- vous nous faire du mal ?

Colonel (e/r) El Boukhary Mohamed Mouemel
Je viens de lire le papier de Philippe SERVOZ, intitulé « Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz prépare-t-il un hold-up constitutionnel ? », paru dans « Le Grand Soir » et repris par CRIDEM. En tant que mauritanien très concerné, du fait notamment de mes fonctions à la tête du COTES (Centre Oum Tounsi pour les Etudes Stratégiques), par tout ce qui touche de près ou de loin à la sécurité de mon pays, à son image de marque et à ses intérêts, du moment comme stratégiques, je n'ai pas pu résister à l'envie de réagir à cet article. C’est pourquoi je demande au journal « Le Grand Soir » et au site CRIDEM de bien vouloir publier le présent droit de réponse dans les mêmes conditions de publication que l’article de Mr Philippe SERVOZ. * * * Votre question, Mr Philippe SERVOZ, est relativement claire. La réponse devait l’être également : un « oui », un « non », un « oui/mais », un « je ne sais pas », un j’attends de voir », etc. Mais rien de tout cela ! Au lieu de nous confirmer, preuves à l'appui, que le président (...) Lire la suite »

Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz prépare-t-il un hold-up constitutionnel ?

Philippe SERVOZ
Supprimer le Sénat. Si le débat est un vieux serpent de mer en France, d'autres pays ne s'embarrassent pas des mêmes précautions. A l'image de la Mauritanie, ce pays d'Afrique de l'Ouest dont les électeurs ont voté, le 6 août dernier, pour la suppression de la Chambre haute du parlement. Un referendum proposé par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, selon qui le Sénat mauritanien était « inutile et coûteux », où le « oui » a remporté 85% des suffrages exprimés. Il s'agit donc d'un véritable plébiscite pour le potentat local, arrivé au pouvoir en 2008 à la faveur d'un énième coup d'Etat – la Mauritanie n'a jamais connu de transition politique pacifique depuis son indépendance, en 1960. Et ce même si à peine un peu plus de la moitié des électeurs (54%) se sont rendus aux urnes. L'opposition dénonce la répression L'opposition à Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait appelé au boycott du referendum, a une toute autre lecture du scrutin d'août dernier. La victoire du président va renforcer ses pouvoirs, la suppression (...) Lire la suite »

Mohamed Cheikh Ould M’Kheitir, condamné à mort pour blasphème

Nicola QUATRANO

Le 24 décembre 2014, en fin de soirée, la Cour Criminelle de Nouadhibou (la deuxième ville de la Mauritanie) a condamné à mort pour blasphème Mohamed Cheikh Ould Mohamed Ould M'kheitir, un comptable de 29 ans, fils d'un fonctionnaire de la préfecture de cette ville.

Préambule La Mauritanie est une république islamique où est en vigueur la charia (loi islamique), mais les verdicts extrêmes, comme la peine de mort ou de flagellation, ne sont plus exécutés depuis près de trois décennies. Au cours des dernières années, plusieurs personnes ont été condamnées à mort, surtout pour des homicides ou actes de terrorisme. La dernière exécution capitale, cependant, remonte à 1987, selon Amnesty International. L'accusé, Mohamed Ould Mohamed Cheikh Ould M'kheitir, avait plaidé non coupable le mardi 23 Décembre 2014 à l'ouverture du procès, le premier de son genre dans ce pays de près de quatre millions d'habitants. En détention depuis le 2 Janvier, celui-ci a été accusé d'un écrit dénoncé comme blasphématoire et outrageux à l'encontre du prophète Mahomet. Accusation que celui-ci a rejetée, après avoir expliqué que son intention était de ne pas critiquer le Prophète, mais seulement de défendre une composante sociale « mal considérée et discriminée », la caste des forgerons (« maalemines (...) Lire la suite »
Persistence de l’esclavage en Mauritanie

Vous avez dit abolition de l’esclavage… Depuis quand ?

Robert BIBEAU

Alors que François Hollande, a commémoré l’abolition de l’esclavage, rappelant que le préjudice ne pourra jamais être réparé, quelques jours auparavant 1100 esclaves salariés modernes trouvaient la mort suite à l’effondrement d’un immeuble au Bengladesh dans lequel ils travaillaient sans relâche, à coup de cravache, payés misérablement, afin que les riches puissent vendre pour quelques euros, des habits « à la dernière mode ».

L’esclavage survit à son abolition Le 10 mai 2013 Radio-France-Culture commémorait à sa façon la journée internationale de l’abolition de l’esclavage pourtant encore bien présent sur tous les continents (1). « L'esclavage existe bel et bien en Mauritanie ». C’est par ces mots, exprimés durant la Convention de mai 2012, que Messaoud Ould Boulkheir, président du Parlement, répondait aux Mauritaniens qui réfutaient l'existence d'un tel crime contre l’humanité sur les terres mauritaniennes. Des travaux réalisés par les associations mauritaniennes de défense des Droits de l'Homme, ont affirmé la réalité de l'esclavage. ». Dernier État à interdire l’esclavage, en 1981 la République de Mauritanie a soi-disant aboli les pratiques esclavagistes. Depuis 2007, la loi considère l'esclavage comme un crime passible de 10 ans de prison. Auparavant, le décret colonial français de 1905 le réprimait également, mais aucune sanction n'ayant jamais été appliquée, l’esclavage sévit et les pouvoirs politique, judiciaire et (...) Lire la suite »

Le Qatar derrière l’attentat contre le président mauritanien !

Divers
Selon des sources mauritaniennes et algériennes, la tentative d'assassinat perpétrée contre le chef de l'État mauritanien aurait été commanditée par l'émirat du Qatar, Hamad Ben Khalifa al-Thani. Actuellement soigné à l'hôpital militaire Percy à Clamart, la vie du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, est hors de danger. Il a été blessé par balles samedi dernier, par un élément de sa garde présidentielle. C'est du moins ce qu'a affirmé le correspondant d'Al-Jazeera, samedi 13 octobre, à peine trente minutes après l'attentat ! On avait aussi parlé d'une patrouille militaire qui aurait attaqué le cortège présidentiel à Tweila, une localité à 40 km de Nouakchott. On avait également, selon un responsable sécuritaire mauritanien (AFP, 13 octobre), que c'est un automobiliste qui a directement visé le président mauritanien. Enfin, dernière version officielle du gouvernement mauritanien, par la voix du ministre de la Communication, Hamdi Ould Mahjoub, il s'agirait « d'un tir par erreur de l'armée, l'unité (...) Lire la suite »