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Thème : McDonald’s

Unhappy meal : Florence traduite en justice par McDo

Lecteur
La firme étasunienne de fast-food McDonald’s réclame des dommages et intérêts à la capitale toscane suite au refus de la ville de donner son feu vert à la construction d’un restaurant sur la célèbre Piazza del Duomo (place du Dôme). La municipalité de Florence a refusé de donner son feu vert à la construction d’un restaurant McDonald’s sur la célèbre Piazza del Duomo, à côté d’une cathédrale vieille de plusieurs siècles. En réponse, l'entreprise a déposé un recours auprès du Tribunal administratif de la ville, lit-on dans le Wall Street Journal. L’histoire a commencé au printemps 2015, lorsque McDonald's a déclaré souhaiter ouvrir un nouveau restaurant florentin, sur la place de la cathédrale. Le projet d'ouverture d’un McDonald’s, ce symbole de la globalisation, en plein centre de Florence, classé patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, a été vertement critiquée par l'opposition italienne et les Florentins eux-mêmes. Cette place de la ville est un lieu stratégiquement parfait pour les restaurants, étant (...) Lire la suite »

Evasion fiscale : le système des franchises de McDonald’s décortiqué

PI.M.

McDonald’s, Starbucks ou KFC sont passées maîtres dans l’art de l’évasion fiscale. Si le système McDo est aujourd’hui mis en lumière, cette fuite des bénéfices basée sur les franchises concerne les grandes chaines de la restauration.

McD Europe Franchising Sarl, installée au Luxembourg, ne compte que 13 salariés. En quatre ans, elle a pourtant brassé plus de 3,7 milliards d’euros et n’a payé que 16 millions d’euros d’impôts, au Luxembourg. Ce qui constitue un manque à gagner de plus d’un milliard d’euros pour les pays voisins. Cette entreprise détient la propriété de la marque McDonald’s. Qui veut ouvrir un restaurant Mc Do quelque part en Europe, doit payer, au nom de la propriété intellectuelle, jusqu’à 24 % de son chiffre d’affaires tous les ans à cette filiale Luxembourgeoise (4 % pour les frais publicitaires et jusqu’à 20 % sous forme de commission d’exploitation). En échange et en répondant à un cahier des charges strict, le restaurant pourra utiliser les noms, logos et les produits Mc Do. Il faut ajouter à cela le plus souvent un loyer, puisque si le géant possède les murs, le restaurant reste géré sur le principe de la franchise. Résultat, les restaurants sont déficitaires, tous les gains remontent au siège au titre du droit (...) Lire la suite »

La « McDonaldisation » est l’essence-même du capitalisme

Capitaine Martin

Née en 1937 dans une baraque à hot-dogs, la société McDonald’s est devenue la plus grande chaîne de restauration rapide. Présente aux quatre coins du globe, son développement planétaire est déterminé par l’incroyable impulsion que cette marque parvient à avoir grâce à une publicité aussi trompeuse qu’omniprésente. Un clown, un logo simple et accrocheur, une nourriture pas chère, une atmosphère empreinte de gentillesse et de simplicité. De quoi donner à McDonald’s l’apparence d’une entreprise proprette. Mais la réalité est tout autre.

Elle représente dans son ensemble le symbole du système dans lequel nous vivons : le capitalisme. Un système basé sur la production de masse, rendue possible par la libre circulation des marchandises et alimentée par une consommation frénétique à des fins essentiellement lucratives. Ce marché international est un des architectes de la mondialisation économique qui, lentement et subtilement, poursuit son œuvre d’annihilation des différences naturelles et culturelles. La nature dans son ensemble est la principale victime de ce monstre-marché : déforestation, abatage de masse des animaux et exploitation de l’homme. Des hectares et des hectares de forêts sont coupés chaque année, privant ainsi la terre de ses poumons pour faire place à des troupeaux d’animaux de boucherie et à des cultures de soja festinées aux industries de viande. Les conséquences pour les animaux sont dévastatrices : certains sont extirpés de leur habitat traditionnel pendant que d’autres sont condamnés à vivre dans des élevages (...) Lire la suite »

Venezuela : Le vice-ministère du bonheur suprême, Coca-Cola et la « Happy Meal » de McDonald’s (Aporrea)

Luigino Bracci

Pour les chavistes et pour les gens de gauche il est normal de se moquer du nom choisi pour le nouvel vice-ministère pour le bonheur suprême. Il est normal car nous sommes des vénézuéliens, nous sommes des déconneurs, nous critiquons beaucoup, et il était tout simplement inévitable qu’on se moque d’un nom si pittoresque. Maduro lui-même a dû choisir le nom et penser qu’il allait être charrié.

Comment obtenir un certificat que détermine si l’on est suprêmement heureux ? Faudra-t-il payer un gestionnaire ? Faudra-t-il corrompre quelqu’un ? Faudra-t-il regarder du Stand-Up Comedy pendant des heures ? Peut-être pas. J’ai beaucoup d’amis qui sont gagas avec leurs enfants qui viennent de naître ; j’imagine que leurs enfants sont en quelque sorte leurs gestionnaires de ce certificat. Ou encore la petite copine d’un jeune amoureux, ou la maman qui manque à quelqu’un qui ne l’a pas vu pendant des mois. Ou alors des petits gestes, comme aider une personne âgée ou voir que le travail que l’on a fait bénévolement a permis d’améliorer la vie de beaucoup de personnes. Nous sommes tous des « gestionnaires » de ce vice-ministère, dans la mesure où nous contribuons à améliorer cette société… autrement dit, [dans la mesure où nous contribuons] à que nous soyons plus heureux. Mais vous savez ce qu’est vraiment triste ? Voir à un escualido [1] se moquer du nouvel vice-ministère, en disant que le gouvernement à l’air (...) Lire la suite »

Fast-foods : la mobilisation fait tache d’huile…

Flora CARPENTIER

Le 29 août dernier, des milliers de travailleurs des fast-foods se sont mis en grève dans 58 villes des États-Unis, affectant un millier de restaurants de plusieurs chaînes comme McDonald’s, Wendy’s, Burger King, Taco Bell, Domino’s Pizza, Subway et d’autres.

Au centre de leurs revendications, ils luttent pour des augmentations salariales et le droit à se syndiquer. Les premiers mouvements de protestation avaient eu lieu en novembre 2012 à New York, mobilisant environ 200 grévistes. A l’époque, le licenciement d’un gréviste avait déjà provoqué la colère et poussé l’employeur à faire marche arrière. En juillet dernier, plus de 2000 travailleurs se sont mobilisés dans 7 villes, avant que la vague de protestation ne fasse tache d’huile et ne s’étende sur tout le territoire. Plusieurs restaurants ont été contraints à fermer ce jour-là, certains même faisant l’objet d’occupations par leurs salariés. Dans la rue, la population s’est montrée solidaire, rejoignant les cortèges de grévistes. Alors que l’industrie de la restauration rapide réalise des centaines de milliards de profits chaque année, ses 2,5 à 3 millions d’employés ont des conditions de travail extrêmement précaires, avec un salaire minimum fédéral fixé depuis 2009 à 7,25 dollars de l’heure (5,70€), et des (...) Lire la suite »