« Nous sommes prêts à nous asseoir à la table, sur un pied d’égalité, pour discuter avec les États-Unis de toutes les questions qu’ils souhaitent aborder. »
Même en plein développement du Plan Condor exécuté par les dictatures du Cône Sud, on n’a pas vu l’irruption de policiers cagoulés à la chasse d’un réfugié politique dans un siège diplomatique comme celui du Mexique à Quito. L’objectif a été atteint et le gouvernement de Daniel Noboa a arrêté l’ancien vice-président Jorge Glas. Condamnation presque unanime en Amérique latine.
Depuis un an, 806 médecins cubains membres des célèbres brigades Henry Reeve médecins cubains procurent des soins médicaux « dans les régions les plus reculées » du Mexique, occupant « des postes laissés vacants pendant des années » par les praticiens locaux.
Les ministres des affaires étrangères d’Amérique latine et de la Caraïbe ont reconnu le rôle que le Mexique a joué au niveau international pour promouvoir de meilleurs outils pour la région afin de faire face à la pandémie de Covid-19.
La diplomatie mexicaine réagit face aux Etats-Unis dans le cadre de la bataille diplomatique autour de la Banque interaméricaine de développement. L’élection du nouveau président de cette banque de développement -fondée en 1959 dans le but de réduire la pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes- doit se tenir les 12 et 13 septembre prochains. Mais alors que ce poste est traditionnellement réservé à une personnalité latino-américaine, Donald Trump a décidé de présenter son propre candidat : Mauricio Claver-Carone. Né en Floride, ce conseiller de la Maison blanche pour l’Amérique latine est un farouche partisan de l’embargo contre Cuba et de la méthode forte pour venir à bout du gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela. Dans cette tribune publiée dans le quotidien espagnol El País, le Sous-secrétaire d'État pour l'Amérique latine et les Caraïbes du ministère des affaires étrangères du Mexique, Maximiliano Reyes Zúñiga, revient sur l'importance de ne pas "politiser" la banque de développement, une des principales sources de financement de la région.
Les oligarques du Mexique et les partis politiques de l’establishment se sont unis dans une alliance secrète pour tenter de renverser le président de gauche López Obrador, avec l’aide des médias, de Washington et de Wall Street. Des documents ayant fait l’objet d’une fuite révèlent leur stratégie sournoise.
En moins de 48 heures, le Mexique a dû faire face à la dégradation –par l’agence Standards & Poor’s– de la note de sa dette souveraine suivie de celle de ses deux principales entreprises publiques, liées au secteur énergétique. La banque d’investissement JP Morgan prévoit une chute de 7% du PIB mexicain pour l’année 2020. Le président Lopez Obrador a assuré qu'il ne demanderait aucun crédit au FMI.