Les ministres des affaires étrangères d’Amérique latine et de la Caraïbe ont reconnu le rôle que le Mexique a joué au niveau international pour promouvoir de meilleurs outils pour la région afin de faire face à la pandémie de Covid-19.
La diplomatie mexicaine réagit face aux Etats-Unis dans le cadre de la bataille diplomatique autour de la Banque interaméricaine de développement. L’élection du nouveau président de cette banque de développement -fondée en 1959 dans le but de réduire la pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes- doit se tenir les 12 et 13 septembre prochains. Mais alors que ce poste est traditionnellement réservé à une personnalité latino-américaine, Donald Trump a décidé de présenter son propre candidat : Mauricio Claver-Carone. Né en Floride, ce conseiller de la Maison blanche pour l’Amérique latine est un farouche partisan de l’embargo contre Cuba et de la méthode forte pour venir à bout du gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela. Dans cette tribune publiée dans le quotidien espagnol El País, le Sous-secrétaire d'État pour l'Amérique latine et les Caraïbes du ministère des affaires étrangères du Mexique, Maximiliano Reyes Zúñiga, revient sur l'importance de ne pas "politiser" la banque de développement, une des principales sources de financement de la région.
Les oligarques du Mexique et les partis politiques de l’establishment se sont unis dans une alliance secrète pour tenter de renverser le président de gauche López Obrador, avec l’aide des médias, de Washington et de Wall Street. Des documents ayant fait l’objet d’une fuite révèlent leur stratégie sournoise.
En moins de 48 heures, le Mexique a dû faire face à la dégradation –par l’agence Standards & Poor’s– de la note de sa dette souveraine suivie de celle de ses deux principales entreprises publiques, liées au secteur énergétique. La banque d’investissement JP Morgan prévoit une chute de 7% du PIB mexicain pour l’année 2020. Le président Lopez Obrador a assuré qu'il ne demanderait aucun crédit au FMI.
Le Coronavirus a fini par déferler sur l’Amérique Latine. Malgré les recommandations de l’OMS, la façon dont les gouvernements affrontent la pandémie varie d’un pays à l’autre, et fait ressortir les options idéologiques qui fracturent le continent. Différentes réponses sanitaires sont apportées pour lutter contre la même pandémie.
Le premier président progressiste de l’histoire moderne du Mexique a hérité d’une conjoncture désastreuse du point de vue sécuritaire. Après 12 ans d’une stratégie de « guerre contre les cartels » qui a enlisé le pays dans un drame humanitaire sans précédent, il peine à freiner la courbe de la violence. Responsables et complices de cette situation, la droite et les États-Unis en profitent pour critiquer et faire pression sur le gouvernement.
Actualité oblige, cet épisode d’histoire ne sera pas la troisième partie du dossier sur la guerre civile espagnole (voir la partie 1 sur l’avant-guerre ; et la partie 2 sur la guerre civile) qui devait être consacrée aux Brigades internationales. Toutefois il s’intègre parfaitement dans ce travail car il sera question du rôle du Mexique dans ce conflit.
Le Groupe de Puebla est un forum politique et académique fondé en juillet 2019 à Puebla (Mexique) et composé de personnalités ainsi que d’universitaires provenant de divers mouvements progressistes latino-américains.