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Thème : Mexique

Le traité Canada-États-Unis-Mexique enrayé par le carburant

Maryse Laurence LEWIS
Désaccords au sujet de l'énergie Les États-Unis ne signent jamais d'entente qui ne leur soit pas préférablement favorable. Les autres signataires sont donc contraints de ratifier des clauses nuisibles. Cet état de fait ne titillait pas l'ancien Président mexicain, Enrique Peña Nieto. Celui-ci accepta l'installation d'entreprises privées étasuniennes sur le territoire. Dans des conditions telles que le nouveau dirigeant conteste, actuellement, la validité des accords, et demande l'avis de la population, concernant un possible jugement pour corruption envers Peña Nieto. Les réactions de Justin Trudeau et de Joseph Robinette Biden n'ont pas tardées. Dans ce texte, je vous invite à prospecter les commentaires et reproches, jaillissant de ces dirigeants, face au Président Lopez Obrador. ¹ Premièrement On l'accuse de retarder la transition énergétique, en voulant protéger la compagnie nationale Pemex, productrice de pétrole, au lieu de miser sur les énergies renouvelables : ● L'entente permettait (...) Lire la suite »

Mexique : Ingérence étasunienne

Katu ARKONADA
Ces derniers mois, Andrés Manuel López Obrador a critiqué les États-Unis pour leur ingérence dans les affaires intérieures du pays, en raison du financement qu’ils accordent à plusieurs groupes de la « société civile » tout en participant activement au martèlement politique et médiatique contre le Gouvernement de López Obrador. L’une de ces organisations est Mexicains Contre la Corruption, dirigée jusqu’à récemment par le junior Claudio X. González, dont la famille est propriétaire de Kimberly-Clark au Mexique, et qui a financé la plate-forme d’opposition “ Oui pour le Mexique ”. Les dénonciations de López Obrador ne sont qu’un preuve des nombreux échafaudages déployés au Mexique par le Gouvernement étasunien contre ce pays, et qui incluent également d’autres pays de la région. Mais si nous connaissons l’histoire de l’ingérence des élites politiques, économiques et médiatiques au Mexique, il y a beaucoup d’ignorance concernant la façon dont l’argent arrive des États-Unis pour l’opération de martèlement contre le (...) Lire la suite »

Le Mexique est réélu à l’unanimité à la présidence de Celac

La Jornada

Les ministres des affaires étrangères d’Amérique latine et de la Caraïbe ont reconnu le rôle que le Mexique a joué au niveau international pour promouvoir de meilleurs outils pour la région afin de faire face à la pandémie de Covid-19.

C'est pourquoi les représentants des nations qui composent la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) ont réélu le Mexique pour occuper la présidence pro tempore de l’organisme, pendant une année supplémentaire. La 20e réunion des ministres des affaires étrangères du CELAC, dirigée par le ministre mexicain des affaires étrangères, Marcelo Ebrard Casaubón, s'est tenue [le 24 septembre dernier], dans le cadre de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies. À l'initiative du Paraguay, avec le soutien de l'Argentine, de l'Équateur, de la République dominicaine et de l'Uruguay, il a été convenu à l'unanimité que le Mexique conserverait la présidence pro tempore pour 2021. Cette action permettra de donner une continuité aux projets contenus dans le plan de travail actuel et d'établir un nouveau plan pour l'année suivante, a indiqué le Ministère des affaires étrangères mexicain dans un communiqué. Au cours de la session, qui s'est tenue virtuellement, le rôle que le Mexique a (...) Lire la suite »

Banque interaméricaine de développement : « Ne transformons pas la BID en BAD » (El País)

Maximiliano Reyes Zúñiga

La diplomatie mexicaine réagit face aux Etats-Unis dans le cadre de la bataille diplomatique autour de la Banque interaméricaine de développement. L’élection du nouveau président de cette banque de développement -fondée en 1959 dans le but de réduire la pauvreté en Amérique latine et dans les Caraïbes- doit se tenir les 12 et 13 septembre prochains. Mais alors que ce poste est traditionnellement réservé à une personnalité latino-américaine, Donald Trump a décidé de présenter son propre candidat : Mauricio Claver-Carone. Né en Floride, ce conseiller de la Maison blanche pour l’Amérique latine est un farouche partisan de l’embargo contre Cuba et de la méthode forte pour venir à bout du gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela. Dans cette tribune publiée dans le quotidien espagnol El País, le Sous-secrétaire d'État pour l'Amérique latine et les Caraïbes du ministère des affaires étrangères du Mexique, Maximiliano Reyes Zúñiga, revient sur l'importance de ne pas "politiser" la banque de développement, une des principales sources de financement de la région.

"L'interprétation de notre réalité en utilisant les schémas des autres ne fait que contribuer à nous rendre de plus en plus inconnus, de moins en moins libres, de plus en plus solitaires" Gabriel Garcia Marquez. La solitude de l'Amérique latine (1982) Il est essentiel d'éviter de politiser la Banque interaméricaine de développement qui est, et doit continuer d’être, le bras financier et technique de la région. En juin dernier, l'administration Trump a créé la surprise avec la nomination de Mauricio Claver-Carone pour diriger la Banque interaméricaine de développement (BID). Les États-Unis ont ainsi enfreint la règle non écrite selon laquelle la Banque doit être dirigée par un latino-américain. Ils ont confronté notre région à un dilemme et ont ajouté un facteur de division, menaçant de briser des consensus durement acquis. La BID trouve son origine dans la première conférence panaméricaine de 1890 et s'est concrétisée en 1959 sous l'impulsion du président américain de l'époque, Dwight D. Eisenhower. Dès (...) Lire la suite »

Mexique : des documents divulgués révèlent un complot de l’oligarchie visant à renverser le président (The Gray Zone)

Ben NORTON

Les oligarques du Mexique et les partis politiques de l’establishment se sont unis dans une alliance secrète pour tenter de renverser le président de gauche López Obrador, avec l’aide des médias, de Washington et de Wall Street. Des documents ayant fait l’objet d’une fuite révèlent leur stratégie sournoise.

Certaines des forces les plus puissantes du Mexique s'unissent dans une campagne pour tenter de renverser le premier président de gauche du pays depuis des décennies, Andrés Manuel López Obrador. Et ils ont apparemment des soutiens à Washington et à Wall Street. Connu populairement sous le nom d'AMLO, le leader mexicain est un nationaliste progressiste qui a fait campagne sur la promesse de "mettre fin à la nuit noire du néolibéralisme". Il a depuis mis en œuvre une vision révolutionnaire qu'il appelle la "Quatrième transformation", promettant de lutter contre la pauvreté, la corruption et la violence liée à la drogue - et il s'est de plus en plus heurté aux élites riches de sa nation. M. López Obrador a également remis en question le consensus en matière de politique étrangère des États-Unis. Son gouvernement a donné refuge au président socialiste élu de Bolivie, Evo Morales, et aux membres du parti politique d'Evo qui ont été exilés après un coup d'État militaire soutenu par l'administration Trump. (...) Lire la suite »
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Mexique : les plans nationalistes d’AMLO bientôt à la merci du Covid-19 ?

Luis Alberto REYGADA

En moins de 48 heures, le Mexique a dû faire face à la dégradation –par l’agence Standards & Poor’s– de la note de sa dette souveraine suivie de celle de ses deux principales entreprises publiques, liées au secteur énergétique. La banque d’investissement JP Morgan prévoit une chute de 7% du PIB mexicain pour l’année 2020. Le président Lopez Obrador a assuré qu'il ne demanderait aucun crédit au FMI.

JP Morgan annonce que la récession sera "profonde" au Mexique. L’impact de la pandémie de coronavirus sur les prévisions économiques a poussé la banque d'investissement à revoir complètement ses prévisions de croissance pour l’année passant d'une hausse du PIB de 1,8 % à une contraction de 7 %, soit un choc encore plus fort encore que celui causé par la dernière crise financière internationale (-6,6 % en 2009). Selon la firme basée à New-York, la phase d'infection massive qui s’annonce aura de dures conséquences sur l'économie informelle –un secteur qui emploie 56 % de la population mexicaine– entraînant un effondrement de 35,5 % de l’économie du pays au cours du second trimestre. Le pays subira aussi de plein fouet la chute de l’activité des Etats-Unis, son principal partenaire commercial. Par ailleurs, les cours du pétrole lourd produit au Mexique ont plongé la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis 2002 avec un prix de référence à 12,92 dollars. Le Maya atteignait les 55,15 dollars par baril il y (...) Lire la suite »
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Une même pandémie, plusieurs réponses sanitaires

La lutte contre le Covid-19 en Amérique Latine

Romain MIGUS

Le Coronavirus a fini par déferler sur l’Amérique Latine. Malgré les recommandations de l’OMS, la façon dont les gouvernements affrontent la pandémie varie d’un pays à l’autre, et fait ressortir les options idéologiques qui fracturent le continent. Différentes réponses sanitaires sont apportées pour lutter contre la même pandémie.

Pour analyser ces politiques publiques, nous sommes avec : Eduardo MENESES, activiste social, en direct d'Équateur Benjamin FERNÁNDEZ, enseignant, journaliste, en direct du Mexique Marco TERUGGI, journaliste, en direct du Venezuela (NOTE : Le 28 mars 2020, quelques heures après notre interview, le président du Mexique, Andres Manuel LÓPEZ OBRADOR a invité les mexicains à rester chez eux) Lire la suite »

Mexique : Lopez Obrador face au défi de la violence

Luis Alberto REYGADA

Le premier président progressiste de l’histoire moderne du Mexique a hérité d’une conjoncture désastreuse du point de vue sécuritaire. Après 12 ans d’une stratégie de « guerre contre les cartels » qui a enlisé le pays dans un drame humanitaire sans précédent, il peine à freiner la courbe de la violence. Responsables et complices de cette situation, la droite et les États-Unis en profitent pour critiquer et faire pression sur le gouvernement.

Le premier président progressiste de l’histoire moderne du Mexique a hérité d’une situation désastreuse du point de vue sécuritaire. Après 12 ans d’une stratégie de « guerre contre les cartels » qui a enlisé le pays dans un drame humanitaire sans précédent, il peine à freiner la courbe de la violence. L’Amérique latine est la région la plus violente du monde. Alors qu’elle ne réunit que 8 % de la population mondiale, elle concentre à elle seule plus de 30 % des homicides commis à travers la planète. Une « épidémie », selon les termes de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, qui peut s’expliquer par divers facteurs : crime organisé, armes à feu, taux d’impunité, niveaux des inégalités... À ces funestes ingrédients le Mexique en a rajouté un autre qui n’a fait qu’empirer les choses. Élu en 2006 dans des circonstances plus que douteuses, le président Felipe Calderón (Parti action nationale, droite) s’est empressé d’éclipser son manque de légitimité en endossant l’uniforme de commandant en chef des (...) Lire la suite »

Un peu d’histoire n° 12 : le rôle du Mexique pendant la guerre civile espagnole

Les Nouvelles Libres

Actualité oblige, cet épisode d’histoire ne sera pas la troisième partie du dossier sur la guerre civile espagnole (voir la partie 1 sur l’avant-guerre ; et la partie 2 sur la guerre civile) qui devait être consacrée aux Brigades internationales. Toutefois il s’intègre parfaitement dans ce travail car il sera question du rôle du Mexique dans ce conflit.

Suite au coup d’Etat dont a été victime Evo Morales, le gouvernement mexicain lui a offert l’asile politique, à lui, ainsi qu’à son vice-président. Décision salvatrice car quelques heures à peine après avoir démissionné Evo Morales était visé par un mandat d’arrêt dans son pays. Son crime ? Sans doute avoir multiplié par trois le PIB par habitant de la Bolivie, d’avoir diminué l’extrême-pauvreté de 38% à 15%, d’avoir nationalisé les ressources naturelles et minières du pays, et d’avoir développé une multitude de programme sociaux. Mais cet acte du gouvernement mexicain n’est, en réalité pas une surprise pour quiconque connaît l’histoire de la solidarité dont fait preuve ce pays. En effet, lors de la guerre civile espagnole, le Mexique fut l’un des seuls pays à venir en aide à la République espagnol (avec l’URSS). Dès 1931, et la proclamation de la Seconde République espagnole, les deux pays se rapprochent. Il est assez logique donc que le Mexique adopte une position pro-républicaine, lorsque éclate la Guerre civile. (...) Lire la suite »

Le Grupo de Puebla dénonce le coup d’État en Bolivie

Groupe de Puebla

Le Groupe de Puebla est un forum politique et académique fondé en juillet 2019 à Puebla (Mexique) et composé de personnalités ainsi que d’universitaires provenant de divers mouvements progressistes latino-américains.

Communiqué du 10 novembre 2019 Une fois de plus, la Constitution et l'état de droit ont été violés en Bolivie avec l'interruption d'un mandat constitutionnel. Les événements graves de ces derniers jours sont ensuite montés en intensité. Des forces de l'opposition ont déclenché des mobilisations politiques accompagnées d'actes de violence, d'humiliation des autorités démocratiquement élues, d'invasions, de pillages et d'incendies de maisons, d'enlèvements et de menaces de familles, tout cela dans le but de perpétrer un coup d'État et obtenir la démission forcée du président Evo Morales ainsi que de son vice-président Álvaro García-Linera, tous deux légalement et démocratiquement élus. Toutes les initiatives de dialogue et de négociation proposées par le gouvernement du président Evo Morales ont été rejetées. Les recommandations de l'OEA concernant de nouvelles élections ont été acceptées par le Président Morales et adressées au Parlement bolivien, y compris la recommandation d'un renouvellement complet des (...) Lire la suite »
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