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Thème : Roger Waters

Roger Waters du Pink Floyd : "Pourquoi la perversité morale de la position des États-Unis à Gaza est stupéfiante"

oumma.com

Il est de cette trempe d’artistes, peu nombreux, qui ne craignent pas de troquer leur habit de lumière contre celui d’artistes maudits, Roger Waters, le bassiste de légende du cultissimes Pink Floyd, porte son attachement à la Palestine à la boutonnière et ne perd pas une occasion de briser l’omerta qui muselle la saine critique d’Israël, mais aussi de son plus généreux mécène, les Etats-Unis.

Dans sa diatribe intitulée "Pourquoi la perversité morale de la position des Etats-Unis à Gaza est stupéfiante", son ode à l’enclave palestinienne a les accents de l’indignation contre un génocide insoutenable qui a bénéficié, une fois de plus, une fois de trop, de l’odieuse complicité de Washington. Face à l’horreur indicible du massacre de masse des Gazaouis, Roger Waters a néanmoins trouvé une source inestimable de jubilation : les liaisons dangereuses qui font des Etats-Unis le premier partenaire et comparse des criminels de guerre israéliens ont été exposées au grand jour comme jamais auparavant, quant à l’argument imparable, "le droit d'Israël à se défendre", derrière lequel Obama, comme Bush avant lui, s’est abrité pour cautionner l’innommable, il n’est plus audible. Ce véritable "mantra ad nauseam", tel que le décrit Roger Waters dans un article qui fustige l’insupportable duplicité américaine, ne tient effectivement plus, comme n’est plus recevable l’accusation, facile et utile, d’antisémitisme pour (...) Lire la suite »

Roger Waters et le cochon de la discorde

Marie OTTAVI

En tournée, le cofondateur de Pink Floyd fait voler une baudruche en forme de porc marquée notamment de l’étoile de David. Accusé d’antisémitisme, il se défend mais ne lâche rien.

Les esprits s’échauffent et la polémique enfle dans l’entourage de Roger Waters, cofondateur du Pink Floyd. Rappel des faits : en concert à Werchter, en Belgique, le 20 juillet, le musicien laisse planer au-dessus du public un ballon en forme de porc, noir et marqué de différents symboles politiques et religieux dont l’étoile de David. La présence du symbole juif sur ce cochon géant, et la mise en scène guerrière de The Wall live ont choqué dans la communauté juive. Le rabbin Abraham Cooper, du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles, a accusé Roger Waters d'utiliser une image qui rappelle celle du « porc avec un habit de Juif [...] un classique antisémite de la caricature médiévale ». Il ajoute que sa scénographie était, selon lui, une « exposition grotesque de la haine des juifs ». Roger Waters a répondu début août via une lettre ouverte postée sur sa page Facebook. Une lettre sans excuses mais avec une explication détaillée de ses idées politiques. Le musicien anglais, qui fêtera dans un mois ses 70 ans, (...) Lire la suite »

Roger Waters, figure emblématique des Pink Floyd, appelle au boycott d’Israël

oumma.com

Porté à la boutonnière, son attachement indéfectible à la Palestine aurait pu devenir un hymne à la résistance s’égrenant sur sa guitare au rythme de mots qui résonnent. Roger Waters, le bassiste de légende et membre fondateur des Pink Floyd, est de cette trempe d’artistes qui ne craignent pas de troquer leur habit de lumière contre celui d’artistes maudits...

Sur la scène publique de l'appel au Boycott d'Israël et de la condamnation de son impérialisme inassouvi, illégal mais impuni, les stars, auréolées de gloire, ne se bousculent pas au portillon pour décrocher le premier rôle, préférant, en l'occurrence, l'ombre à la lumière. Ce n'est pas le cas de Roger Waters, qui a choisi de s'exposer sous ces feux de la rampe-là , depuis son séjour électrochoc en Cisjordanie en 2006, au cours duquel sa prise de conscience a trouvé un exutoire : peindre, sur le mur de la honte, l'inscription « Nous n'avons pas besoin d'un contrôle de la pensée », extraite du célébrissime titre des Pink Floyd « Another brick in the Wall (part 2) ». Dès lors, Roger Waters n'a eu de cesse de briser la chape de plomb du silence, rejoignant les rangs du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions), dont il est l'un des plus fervents avocats. Membre du Tribunal Russell sur la Palestine, qui a récemment recommandé aux Nations unies de réinstaurer le Comité spécial contre l'apartheid (...) Lire la suite »