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Thème : Syriza

Syriza (déchue de son nom) offre des orchidées à Miss Merkel

UNITÉ POPULAIRE

Les 14 aéroports périphériques privatisés : une mine d’or pour la société allemande Fraport selon le Handelsblatt – des profits de plus de 100 millions d’euros en quelques mois.

Sous le titre « La Grèce devient une source de revenus [pour l’Allemagne] », le journal économique Handelsblatt évoque les superprofits qu’apportent à la société Fraport les 14 aéroports concédés à celle-ci dans le cadre d’un accord de type colonial. Le journal souligne que les profits ont dépassé les prévisions les plus optimistes des experts : Fraport Greece a rapporté au groupe 180 millions d’euros et au cours des 9 premiers mois de 2017 on a noté une augmentation de 13,7% des recettes du groupe qui se montent à 2,23 milliards d’euros. Selon un communiqué du groupe, dans le secteur des activités extérieures dont fait partie l’exploitation des 14 aéroports de Grèce, les recettes ont augmenté de 51,2% et se sont montées à 631 millions d’euros – et ce surtout justement grâce aux aéroports grecs dont les recettes ont augmenté de 181,4 millions d’euros. Malgré des coûts en hausse, les revenus avant prélèvement fiscal de ce secteur de Fraport ont augmenté de 77,8 et ont atteint 280,1 millions d’euros. Plus (...) Lire la suite »
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Dans la zone euro, il n’y a pas de place pour la démocratie et pour une alternative de progrès social.

La Gauche et l’Euro : où est le problème ?

Jérôme ROOS

Beaucoup plus que de regagner le pouvoir gouvernemental pour sortir de l’euro, le défi pour la gauche grecque est de construire le pouvoir social susceptible d’appuyer une rupture radicale.

Maintenant qu’Alexis Tsipras a démissionné, que SYRIZA a éclaté et que le premier gouvernement de gauche radicale en Europe a été mis à genoux en moins de six mois, vient le temps de la réflexion. Quels enseignements pouvons-nous tirer des expériences de ces six derniers mois ? Et comment se présente la lutte aujourd’hui ? La première leçon, et la plus évidente, c’est qu’à l’intérieur de la zone euro, il n’y a pas de place pour la démocratie, et encore moins pour une alternative de progrès social. Bien entendu, ceci était clair bien avant que SYRIZA n’arrive au pouvoir, mais il y avait encore beaucoup de membres des partis de la gauche européenne — dont surtout Tsipras et son entourage — qui paraissaient se réfugier dans la croyance naïve que l’union monétaire pourrait d’une façon ou d’une autre être rendue un peu plus humaine. L’échec dramatique de la stratégie de négociation de Tsipras a démontré de façon limpide que ce n’étaient, malheureusement, que chimères. La nature anti-démocratique et antisociale de (...) Lire la suite »

Sur la situation en Grèce et le rôle antipopulaire de Syriza

Yorgos MARINOS

Lundi 13 juillet le gouvernement SYRIZA-ANEL avec le soutien de tous les partis bourgeois s'est mis d'accord lors du sommet de la zone euro sur un paquet très dur de mesures antipopulaires, en réalité un 3ème mémorandum, qui abat les droits ouvriers-populaires qui n'étaient pas encore supprimés.

Mercredi 15 juillet le gouvernement, qui brandissait le slogan “la gauche pour la première fois”, a fait voter au Parlement, avec le soutien des partis bourgeois ND, PASOK et POTAMI, l'accord conclu au sommet ainsi que la première vague de mesures du 3ème mémorandum qui charge le peuple avec de nouvelles mesures fiscales très dures et qui supprime des droits de retraite. Le KKE a voter contre l'accord et a soumis une proposition de vote par appel nominal lors de laquelle 32 cadres du SYRIZA ont voté NON, 6 n'ont pas pris part au vote et un s'est abstenu, en disant que “nous votons contre le nouveau mémorandum, mais ... nous soutenons de tout notre cœur le gouvernement qui l'a conclu”. L'expérience de ces 5 mois de vie du gouvernement SYRIZA démontre qu'il ne voulait et il ne pouvait pas préparer le peuple à une confrontation avec les memoranda et les monopoles, grecs et européens, exactement parce qu'il n'avait pas d'orientation de résistance et de confrontation. Au contraire, il a trompé le (...) Lire la suite »

GRECE : "Si un accord est signé, c’est grâce au courage d’Alexis Tsipras"

Pierre Laurent
Un accord de compromis a été trouvé ce matin par les chefs d'Etats de la Zone euro. Cet accord écarte le scenario du « Grexit » et l'asphyxie financière de la Grèce, voulus par Wolfgang Schaeuble et Angela Merkel, qui jusqu'à la dernière minute ont tenté la mise sous tutelle intégrale de la Grèce, la négation de sa souveraineté, sa soumission aux puissances financières, sa vente à la découpe. Si un accord est signé, c'est grâce au courage du Premier Ministre grec. Pour la première fois, un chef de gouvernement a osé affronter les puissances dominantes qui pensent que tout leur est permis en Europe. Le soutien de son peuple n'a cessé de grandir depuis janvier pour cette raison. Je me réjouis que la France ait joué un rôle positif à ses côtés. Certaines des concessions faites ont étés imposées à la dernière minute. N'oublions pas que ce fut sous la menace et après 2 semaines de fermeture des banques. Le gouvernement grec a fait un choix responsable, celui de permettre avant tout la stabilité financière durable du (...) Lire la suite »
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Un beau jour s’est levé dans le ciel de la Grèce et de toute l’Europe

COMMUNIQUE DE SYRIZA PARIS : NOUS DISONS NON AU CHANTAGE ET AUX ULTIMATUMS

Syriza Paris

Un beau jour s’est levé dans le ciel de la Grèce et de toute l’Europe

Le Premier Ministre grec, Alexis Tsipras, a invité le peuple à décider souverainement de son avenir, par un référendum organisé le 5 juillet.

Il ne s’agit pas d’une histoire entre la Grèce et l’Europe, mais de deux visions de l’Europe.

La notre : celle de la démocratie et de la solidarité, La leur : celle du refus de la justice sociale et du développement, qui piétine la démocratie, qui s’attaque à la protection des plus vulnérables, qui s’oppose à la taxation des riches et ignore les besoins écologiques Le gouvernement grec a livré un rude combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes avec comme intention d’aboutir à un accord viable et mutuellement bénéfique avec ses partenaires. Après cinq mois de négociations, les institutions en sont venues à poser un ultimatum qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de l’économie grecque et la protection des conditions sociales. La troïka a bien décidée : le model unique néolibéral doit continuer en Grèce, comme dans tous les pays européens. Tolérance zéro à la Démocratie. Cinq mois de chantages de la part de la Troïka , cinq ans de crise humanitaire, économique et financière, cinq ans de soumission aux diktats des créanciers, ça SUFFIT. La dernière proposition des (...) Lire la suite »

Le courage d’Achille, la ruse d’Ulysse

Jacques SAPIR
Les dernières péripéties dans la négociation entre le gouvernement grec et ses créanciers mettent en lumière les contre-sens de beaucoup des commentateurs. Ils partent du principe que le gouvernement grec « ne peut que céder » ou « va immanquablement céder » et considèrent chaque des concessions tactiques faites par le gouvernement grec comme une « preuve » de sa future capitulation, qu’ils la regrettent ou qu’ils l’appellent de leurs vœux. De ce point de vue, il y a une étrange et malsaine synergie entre les plus réactionnaires des commentateurs et d’autres qui veulent se faire passer pour des « radicaux » et qui oublient sciemment de prendre en compte la complexité de la lutte conduite par le gouvernement grec. Ce dernier se bat avec le courage d’Achille et la ruse d’Ulysse. Disons déjà qu’aujourd’hui tous ceux qui avaient annoncé la « capitulation » du gouvernement grec ont eu tort. Il faut comprendre pourquoi. Le point de vue du gouvernement grec En fait, le gouvernement grec bien fait des concessions (...) Lire la suite »

Syriza, Podemos… Restructuration ou annulation de la dette illégitime ?

Jérôme DUVAL, Maud BAILLY

Ce samedi 28 mars 2015, au Forum social mondial de Tunis, le CADTM organisait un atelier intitulé « Syriza, Podemos… Restructuration ou annulation de la dette illégitime ? » et qui comptait sur la participation d’Éric Toussaint, porte parole du CADTM international, ainsi que des eurodéputés Miguel Urban Crespo de Podemos en Espagne, Marie-Christine Vergiat du Front de Gauche en France et Helmut Scholz de Die Linke en Allemagne.

Éric Toussaint : Restructurations de dette : de l’Allemagne de 1953 à la Grèce d’aujourd’hui Des restructurations au bénéfices des créanciers... Eric Toussaint a avant tout précisé la signification de la restructuration de dette à travers différents exemples historiques. Entre 1950 et 2010, se sont succédées pas moins de 600 restructurations de dettes publiques. Seules quelques unes ont été favorables aux pays endettés et cela s’est produit à chaque fois dans des circonstances exceptionnelles. ... contrairement à l’accord de Londres de 1953, favorable à l’Allemagne de l’Ouest Afin d’illustrer ces rares cas, Eric Toussaint a mentionné l’exemple de l’Allemagne occidentale à la sortie de la seconde guerre mondiale. L’accord historique sur la dette allemande signé à Londres en 1953 a permis aux vainqueurs de la guerre d’octroyer une réduction drastique de la dette de plus de 60 % et d’accorder dans l’immédiat un moratoire de 5 ans. Qui plus est, n’ont pas été prises en considération les dettes qui auraient dû (...) Lire la suite »

La Grèce et moi.

Mauris DWAABALA

Ah ! les chantres de « la sortie de l'euro et de l'UE » ne manquent pas d'air au sujet de la Grèce.

Savoir si « sortir de l'euro et de l'UE » serait se couper de l'Europe ou non, leur dernière peau de banane, n'est vraiment pas la question. SYRIZA n'a pas dans son programme « sortir de l'euro et de l'UE » et n'a pas été portée aux commandes par les Grecs pour cela. Le KKE a peut-être ces objectifs, mais il a fait 5% et rien ne porte à croire qu'il prépare avec eux une ascension fulgurante comme celle de SYRIZA. De plus, avec ce score, s'il n'y avait pas SYRIZA, non seulement il ne couperait pas la Grèce de l'Europe, mais il l'enfoncerait encore davantage en la laissant aux mains des libéraux. D'où la conclusion : ne pas agir comme le fait SYRIZA, c'est se couper non pas de l'Europe, mais de son propre peuple, lui ôter la possibilité de se défendre, et là-dessus il n'y a aucun doute. De façon plus générale, une bataille est engagée, l'issue en est incertaine, elle a déjà apporté certains éclaircissements sur ce que valent l'organisation de l'UE, l'Allemagne et les gouvernements réactionnaires qui (...) Lire la suite »

Communiqué de SYRIZA pour la Journée mondiale contre le racisme

SYRIZA
De l’exploitation indicible des travailleurs agricoles à Manolada jusqu’au récent crime à Chalandritsa, des déportations illégales de réfugiés aux frontières jusqu’au camps de détention d’ Amygdaleza, et des arrestations de masse fondées sur la couleur de la peau jusqu’à l’exclusion des immigrés sans-papiers des hôpitaux et des écoles, le racisme, celui des institutions et celui de la société, est révélé tous les jours, depuis des années, comme ce qu’il est : non pas une tendance spontanée de la société, renforcée pendant les années de la crise, mais comme une « technique » de l’exercice du pouvoir : une idéologie et une politique qui capitalisent les préjugés et les inégalités dans le but d’appliquer des exclusions sociales, prétendant finalement de définir quelles vies humaines valent la peine d’être protégées et quelles vies humaines ne valent pas la peine d’être sauvées. Sur cette tendance s’appuie partout en Europe l’extrême droite montante, laquelle, bien qu’elle « parle » contre l’austérité, elle « investit » dans (...) Lire la suite »

La bataille de la Gauche atteint déjà un seuil limite. Un pas en arrière serait désastreux

Panaglotis LAFAZANIS

Interview avec le ministre de la Restructuration de la production, de l’Environnement et de l’Energie Panagiotis Lafazanis dans le journal du dimanche ‘’La Presse Libre’’ (15/3) donnée à Dimitri Gatsios.

Voici la version intégrale : Question : En octobre dernier, vous avez déclaré que le gouvernement SYRIZA « va supprimer le mémorandum et ses lois en vigueur dans une nuit et par un acte législatif, avec la même façon qu’on nous les a brutalement imposés ». Qu’est-ce qui s’est passé Monsieur le ministre et on a oublié cette déclaration ? Vous pensez que la dure réalité était plus forte que la volonté du parti avant les élections ou que le gouvernement a reculé devant les prêteurs en ce qui concerne plusieurs de ses engagements ? Réponse : Je n’ai jamais déclaré que nous allions supprimer le mémorandum dans une nuit, sauf dans les cas ou on a mal interprété ce que j’ai parfois dit. Personnellement, j’avais toujours souligné que les mémorandums et ses lois en vigueur devraient être abrogées par un gouvernement où SYRIZA y participerait et non avec « un coup de force » en l’espace d’une nuit, comme les lois votées et adoptées par les gouvernements mémorandaires, mais avec des procédures parlementaires normales, avec (...) Lire la suite »
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