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Thème : Torture

Julian Assange testé positif au COVID-19

Thomas SCRIPPS

Julian Assange a contracté le COVID-19. Il a reçu le résultat du test samedi, le jour où plusieurs milliers de personnes ont formé une chaîne humaine autour du Parlement de Londres pour protester contre sa persécution.

Sa femme, Stella, a déclaré à la presse : « Je suis évidemment inquiète pour lui et les prochains jours seront cruciaux pour son état de santé général. Il est maintenant enfermé dans sa cellule 24 heures sur 24. » Elle a déclaré qu’Assange s’était senti malade toute la semaine et avait développé de la fièvre et de la toux vendredi. L’infection d’Assange confirme les avertissements répétés des professionnels de la santé et de son équipe juridique selon lesquels sa santé et sa vie sont mises en danger par son emprisonnement injustifié. Elle doit donner une urgence renouvelée à la demande de sa libération immédiate. Quelques mois à peine avant la pandémie, plus de 100 médecins ont signé une lettre ouverte au gouvernement britannique avertissant que la vie d’Assange était en danger alors qu’il était détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni. Lorsque le COVID-19 a commencé à se propager rapidement dans toute la Grande-Bretagne, l’un des principaux signataires, le Dr Stephen Frost, a déclaré au World (...) Lire la suite »

Maltraitance animale : un amendement anti-L214 adopté par la commission des finances

Jérôme HENRIQUES

Mercredi 05 octobre, un amendement déposé par les Républicains et adopté en commission des finances (lors de l'examen du projet de budget 2023) par la majorité présidentielle, les Républicains et le Rassemblement National, s'en prend directement à la liberté d'informer. Ainsi, prévoit-il de priver de réduction d'impôt les dons aux "aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion sur les propriétés privées agricoles et établissements industriels." Un moyen de faire taire les lanceurs d'alerte de la cause animale, en tapant directement au portefeuille.

Dans le collimateur, l'association L214, comme l'explique l'auteur du texte lui-même, le député LR Marc Le Fur : "Jusqu’ici les associations antispécistes de type L214 qui encouragent des activistes extrémistes à enfreindre toutes les lois sur la propriété en fracturant les entrées des élevages pouvaient bénéficier d’une déduction d’impôts ... Si en séance, les députés confirment le vote de la commission des finances, la loi ne permettra plus à ces associations de bénéficier de cet avantage fiscal si elles continuent à encourager ce type d’action". La volonté de museler le mouvement animaliste n'est pas nouvelle. Ces dernières années, on a notamment pu le voir à travers la "cellule Demeter", créée en 2019 grâce à l'action conjointe du ministère de l’intérieur et de la FNSEA, ou encore, par la mission d'information parlementaire (suivie d'une proposition de loi) sur les "entraves et obstructions opposées à l'exercice de certaines activités légales", conduite en 2021 sous l'égide du député LR Xavier Breton. Reste (...) Lire la suite »

Diana, torturée et battue à l’âge de 74 ans pendant trois heures par le Service de sécurité d’Ukraine (SBU)

Laurent BRAYARD
Dans la triste litanie des martyrs du Donbass, voici l’histoire de Diana Prokofevna Nikiforova, une habitante de la région de Liman, née en 1941. Comme l’immense majorité des populations des environs, elle avait participé au référendum de mai 2014, qui organisé dans tout le Donbass avait rencontré une immense ferveur populaire. La question était simple, la proclamation de la République Populaire de Donetsk et la séparation de l’Ukraine devenue folle après la révolution étasunienne du Maïdan. Elle n’aurait jamais pensé que les choses allaient prendre la tournure que l’on connaît, l’envoi par Kiev de troupes et de bataillons de représailles, les assassinats, les massacres et la guerre. Née durant la Seconde Guerre mondiale en pleine occupation de l’Allemagne nazie, cette enfant du Donbass revivait plus de 70 ans après les mêmes événements. Sa détermination à vouloir être Russe, elle qui avait connu l’âge d’or de l’URSS ne fut toutefois pas entamée, même pas après qu’elle fut arrêtée par la police politique du (...) Lire la suite »

Voici la façon dont la CIA a mené des expériences secrètes avec du LSD sur des citoyens étasuniens non volontaires

Anastasia SAFRONOVA
Après la Seconde Guerre mondiale, la possibilité de prendre le contrôle de l’esprit d’une personne est devenue l’un des principaux objectifs des services de renseignement. Au milieu de jeux d’espionnage sans fin, la capacité de faire dire à quelqu’un toute la vérité lors d’un interrogatoire, ou d’effacer la personnalité d’un sujet pour en imposer une autre – peut-être, une personnalité contrôlée – est devenue assez attrayante pour les services secrets. En 1979, John Marks, ancien fonctionnaire du département d’État des EU, a publié un livre intitulé The Search for the "Manchurian Candidate" (La recherche du « candidat mandchou »), qui portait sur les expériences de manipulation mentale de la CIA et se fondait sur des documents de l’agence publiés dans le cadre de la loi sur la liberté d’information. L'expression « Candidat Mandchou » est née du titre d’un roman de Richard Condon, publié pour la première fois en 1959, qui raconte l’histoire d’un soldat étasunien ayant subi un lavage de cerveau et transformé en (...) Lire la suite »

Dans l’affaire Ali Aarrass, la palme d’or de l’hypocrisie va à .... Didier Reynders. La consternation après le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme

Luk VERVAET

Le 30 septembre 2021, après quatre ans de procédure, la Cour européenne des droits de l'homme a rendu sa décision dans l’affaire Ali Aarrass contre l’État belge (Reynders). Il s’agissait « de savoir si l’État belge avait l’obligation positive de lui accorder son assistance consulaire pour empêcher le risque de mauvais traitement durant son incarcération au Maroc ». Dans sa décision, la Cour a choisi le camp de Didier Reynders, ancien ministre des affaires étrangères belge, devenu entretemps le commissaire européen à la Justice « avec pour mission les Droits fondamentaux et la défense de l’État de droit ».

Le commissaire Reynders a réussi à convaincre la Cour de son infatigable soutien à Ali Aarrass. Dans sa décision la Cour déclare que « les autorités belges ne sont pas restées passives ou indifférentes. Au contraire, elles ont, en pratique, à plusieurs reprises et notamment après l’ordonnance du président du tribunal de première instance de Bruxelles du 3 février 2014, effectué des démarches auprès des autorités marocaines, soit sur une base diplomatique soit pour des motifs humanitaires, pour faire évoluer la situation du requérant ». Ainsi, le mensonge d'état a gagné Tout au long de ces douze ans, aussi bien Reynders que son prédécesseur Steven Vanackere, ont refusé et refusé encore de lever le petit doigt pour protéger Ali Aarrass. Ni pour s’opposer à son extradition. Ni pour empêcher sa torture. Ni pour s’indigner sur sa torture. Ni pour critiquer son procès inique. Ni pour s’opposer à ses conditions de détention inhumaines, contraires aux Règles Nelson Mandela, qui définissent les conditions de détention à (...) Lire la suite »

Appel international à empêcher la destruction des tombes des victimes du massacre de 1988

Hamid ENAYAT

La théocratie iranienne a l'intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l'humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Amnesty International avait appelé auparavant « les autorités iraniennes à mettre un terme immédiatement à la destruction de centaines de tombes et de fosses communes ne portant aucun nom à Khavaran, au sud de Téhéran, afin que soit préservé le site et qu’une enquête médico-légale puisse être diligentée dans le cadre d’une enquête approfondie, indépendante et impartiale, trop longtemps attendue, sur les exécutions de masse qui ont commencé en 1988 et dont on parle communément en Iran comme du « massacre des prisons ». Détruire les tombes des martyrs du massacre de 1988 pour éliminer les preuves de ce crime contre l'humanité est une pratique bien connue du régime clérical. Il a déjà détruit des sépultures des victimes des exécutions des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses autres villes, comme Ahwaz, Tabriz et Machad. En Iran, des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988. En cachant la vérité sur le sort de ces (...) Lire la suite »
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Torture à l’australienne : Un nouveau pays secret (New Matilda)

Lissa JOHNSON

Il s’avère qu’il est étonnamment facile de tolérer la torture de ses citoyens lorsqu’on est un pays qui en a l’habitude. Le docteur Lissa Johnson s’exprime sur le silence du gouvernement australien à l’égard de Julian Assange.

En tant que citoyen australien, Julian Assange a établi un certain nombre de premières pour l'Australie. Il a été le premier à créer une plateforme médiatique cryptée Dropbox permettant aux lanceurs d'alerte de partager anonymement des masses d'informations dans l'intérêt public, une pratique désormais adoptée par les médias du monde entier. Il est peut-être le premier éditeur au monde dont les articles sont exacts à 100 %. Bien sûr, il n'est pas le premier Australien à remporter le prix Walkley de la meilleure contribution au journalisme, mais il est le premier lauréat de ce prix dont le journalisme primé lui fait risquer de passer 175 ans dans les prisons américaines. Cette première remarquable fait de lui le premier journaliste australien à être poursuivi comme espion par le gouvernement américain. En fait, il est le premier journaliste à avoir été poursuivi comme espion par le gouvernement américain, en vertu de la loi sur l'espionnage de 1917. Si les poursuites engagées contre Assange aboutissent, (...) Lire la suite »

Iran : exécution d’un autre lutteur après cinq ans de détention

Hamid ENAYAT

Malgré de nombreuses protestations et demandes nationales et internationales, à l’aube de ce 25 janvier, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a exécuté un autre lutteur iranien, Mehdi Ali Hosseini, à la prison de Dezfoul(Au sud de l'iran)

Agé de 30 ans, Mehdi Ali Hosseini était emprisonné depuis 2016. Il s’agit du deuxième lutteur iranien à être pendu par le régime clérical ces derniers mois. Auparavant, le héros national, Navid Afkari, avait été cruellement exécuté le 12 septembre 2020 pour avoir participé aux manifestations d'août 2018 à Chiraz, malgré les protestations internationales pour empêcher son exécution. Le prisonnier d'opinion de nouveau condamné après 20 ans de détention Saïd Sangar, 47 ans, est l’un des militants politiques iraniens les plus longtemps incarcérés. Il a de nouveau été condamné à 11 mois de prison à Oroumieh après avoir déjà purgé plus de 20 ans de prison pour son soutien à l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK). Saïd Sangar, 47 ans, originaire de Piranshahr est l’un des militants politiques iraniens les plus longtemps incarcérés. Il a de nouveau été condamné à 11 mois de prison à Oroumieh après avoir déjà purgé plus de 20 ans de prison. Emprisonné depuis août 2000, Sangar a été interrogé et torturé (...) Lire la suite »
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Une cause est perdue dès lors qu’elle se défend par la torture

Smail HADJ ALI
Octobre 1988. Une cause est perdue dès lors qu’elle se défend par la torture (1). Le titre de cet article est aussi celui d’un livre qui reste à éditer. À son origine, un texte rédigé pour la réédition en octobre 2018 du livre Octobre ils parlent, dirigé par S.A. Semiane, qui, malgré tous ses efforts, ne pourra pas le rééditer. Ce titre fut aussi l’exergue anonyme des déclarations du Comité national contre la torture de 1988 à 1993. Pour marquer la commémoration d’octobre 88, nous avons choisi de présenter deux aspects très abrégés de ce travail : Le Comité national contre la torture et L’invariance de l’univers tortionnaire. S’il est difficile de relater les pages sombres de l’histoire de notre pays indépendant, doit-on, pour autant, laisser le puits avec son couvercle ? Au-delà de l’impérative obligation de ne jamais se satisfaire de l’état du monde, il y a celle de combattre l’amnésie. Bien avant la question de ses origines, ou une herméneutique de ses aspects cachés, Octobre 88 fut d’abord le moment et le (...) Lire la suite »

L’histoire secrète de Fort Detrick,

Stephen KINZER

Aujourd’hui, c’est un laboratoire de pointe. Dans les années 1950 et 1960, il a été le centre des expériences les plus sombres du gouvernement des États-Unis. En 1954, un médecin de prison au Kentucky a isolé sept détenus noirs et leur a administré des doses « doubles, triples et quadruples » de LSD pendant 77 jours d’affilée. Personne ne sait ce qu’il est advenu des victimes. Elles sont peut-être mortes sans savoir qu’elles faisaient partie du programme très secret de la CIA visant à développer des moyens de contrôler les esprits – un programme élaboré à partir d’une base militaire peu connue au passé sombre, Fort Detrick.

L’expansion des banlieues a englouti Fort Detrick, une base militaire située à 80 km de Washington, dans la ville de Frederick, dans le Maryland. Il y a 73 ans, cependant, lorsque l’armée a choisi Detrick pour développer ses plans super-secrets de guerre bactériologique, la zone autour de la base était bien différente. En fait, elle a été choisie pour son isolement. La raison en est que Detrick, toujours florissante aujourd’hui en tant que base principale de l’armée pour la recherche biologique et comprenant maintenant près de 600 bâtiments sur 13 000 acres, a été pendant des années le centre nerveux de l’empire caché de la CIA pour les armes chimiques et le contrôle des esprits. Detrick est aujourd’hui un des laboratoires de pointe pour la recherche sur les toxines et les antitoxines, le lieu où sont développées des défenses contre tous les fléaux, du champignon tueur de cultures à l’Ebola. Son rôle de leader dans ce domaine est largement reconnu. Pendant des décennies, cependant, une grande partie de ce (...) Lire la suite »
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