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Auteur : Philippe BELAIR

Guadeloupe : Chronique sociale... Le combat continu !

Philippe BELAIR

En février 2022, nous faisions une revue de la situation sociale en Guadeloupe sous le titre "Guadeloupe : Chronique d'une actualité sociale vue de l'intérieur !" où nous faisions état des événements sociaux de l'époque. Une année s'est épuisée et ces événements n'ont guère changé mais la lutte et la témérité militante sont toujours et encore présentes envers et contre toute attente de l'oligarchie locale et nationale.

Octobre 2022 : "De quoi FIONA est-elle vraiment le nom !" FIONA est le nom du dernier phénomène cyclonique passée sur la Guadeloupe en Septembre 2022. Nous n'avons eu de cesse, depuis tantôt, d'interpeller les autorités politiques et sanitaires sur le caractère archipélagique mais, aussi, sur la dimension multirisque de la Guadeloupe. Notre organisation syndicale, en conséquence de quoi, s'interroge souvent sur des décisions technocratiques et idéologiques qui démontrent, de manière récurrente, qu'il y a un fossé entre la prospective politique et le factuel, le terrain. Nous avons eu à subir des décisions complètement hors sol pour le COVID mais, en fait et en Guadeloupe, cette pratique existait déjà depuis fort longtemps pour les phénomènes naturels. Rappelons-nous l'époque où l'alerte graduée et bien calée dans le temps permettait à tous de vaquer et de préparer l'arrivée d'un cyclone. Nos grands-parents, eux, n'avaient droit qu'à un avertissement de dernière minute au son d'un tambourin. et à (...) Lire la suite »

Guadeloupe : Chronique d’une actualité sociale vue de l’intérieur !

Philippe BELAIR

Sur le plan National, bien loin de la réalité insulaire de la Guadeloupe, beaucoup de médias se sont empressés de reprendre à l’unisson des informations filtrées par le gouvernement, l’ARS, la Préfecture et même le procureur de Pointe-à-Pitre. La dernière prouesse revient à « Libération » qui, sans aucune vérification d’usage allant dans le sens de l’objectivité que l’on exige du travail journalistique, présente le collectif des organisations en lutte de Guadeloupe comme étant un ramassis de comploteurs pro-gangs sur des bases douteuses. Il est clair que, tout comme dans la prétendue lutte contre les « fake-news » (« contre-vérités » en bon Français), les chiens de garde s’appliquent à défendre le système qui les nourrit. Par conséquent, il est de meilleur aloi, ici, de faire saillir un point de vue de l’intérieur au travers d’une chronique hebdomadaire, réalisée sur les deux derniers mois, d’une des organisations syndicales partie prenante à seule fin de se faire une idée plus précise des faits.

10 Janvier : L’alibi du Bamou ! « Quand le taureau refuse de franchir une clôture, il prétend avoir les cornes trop longues ! » (A tout mauvais gré prétexte est bon) affirme un vieux et bien connu proverbe créole. Ici, le bovidé est souvent qualifié de bamou en référence aux zébus venus des iles hispanophones que l’on faisait avancer en criant « vamos » mais, de manière plus générale, le bamou peut-être soit un rustre soit un béni-oui oui. L’un ou l’autre, quand le bamou refuse d’entendre raison il faut faire montre d’un rapport de force important pour le convaincre à franchir des limites qu’il s’est mis en tête. Le capitalisme mondial est en pleine nouvelle crise après avoir cru se servir de la Chine, cette dernière semble bien lui avoir donné des cornes très longues. La seule manière de s’en sortir est de tenter de prendre une avance technologique, plus précisément biotechnologique, quitte à instaurer une tyrannie au prétexte d’une crise sanitaire tout en finançant cette biotechnologie – aux mains de (...) Lire la suite »

Guadeloupe : La dose de trop… !

Philippe BELAIR

« Celui qui aime tuer doit aimer mourir ! » Proverbe créole. Depuis le mois de janvier 2020, au moment même où les chinois avertissaient le monde de la dangerosité du virus du COVID, le gouvernement était encore « rassuriste » au point de qualifier la pandémie de simple grippette. Depuis, sont passés des mois d’erreurs et de décisions incohérentes aboutissant à des scandales et à la mise en danger permanente des citoyens et des soignants. Les rares scientifiques ou intellectuels qui ont eu la lucidité de s’interroger, voire de critiquer, ont connu le bannissement social.

La dernière trouvaille magique de nos apprentis sorciers dirigeants est l’essai clinique à base d’ARN messager ou à vecteur viral – nouvelles biotechnologies ultra rentables financièrement mais nous plongeant dans l’inconnu sanitaire - que l’on nous a présenté comme étant la solution ultime à plus de 90% dès le début, puis à moins de 50% jusqu’à advenir juste une « protection des formes graves » et finalement mutant en obligation absolue pour les soignants et, de manière à peine voilée, habilement « conseillé » à tout un chacun. Le problème est que, voulant aller trop vite pour imposer cette « nouvelle technologie vaccinale », les autorités de tous les pays occidentaux ont commis l’erreur d’interdire à la médecine de faire ce qu’elle sait faire depuis toujours, soigner. Nous faisons face à une véritable gestion idéologique tant sur le choix économique de la réponse thérapeutique que sur le choix des contraintes de mise en place pour faire passer la pilule. En Guadeloupe, la situation est bien plus complexe et noble (...) Lire la suite »
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Saint-Martin : L’ouragan populaire... deux ans après.

Philippe BELAIR

En septembre 2017, l'ile de Saint-Martin connaissaient une catastrophe suite au passage de l'ouragan Irma. Nous avions, dans un article "Tout vas très bien Madame Irma... Le capitalisme, Jupiter et la propagande feront le reste !", analyser les raisons profondes des conséquences de la catastrophe et de sa gestion en faisant le parallèle avec la gestion des autres pays voisins de la Caraïbe, singulièrement Cuba.

Il était clair que cette gestion, par ce gouvernement ultralibéral, allait dans le sens de faire de cette catastrophe naturelle une aubaine "économique" en y donnant une réponse mercantile. Nous passerons sur le rapatriement rocambolesque et exclusive des français de France sous l'œil ébahi des Français de Saint-Martin qui n'en revenaient pas, première faute politique qui constituait de facto les éléments d'une gestion colonialiste. Là où le colonialisme exulte, le capitalisme règne en maître et la suite, deux ans plus-tard, donne encore raison à l'analyse Marxiste-Lénine qui reste d'une actualité implacable. Sauf que contrairement à ce que l'on pourrait croire, le colonialisme n'est pas à Paris mais à Bruxelles, Paris n'étant qu'un bouclier trompe-l'œil même si le comportement Parisien demeure nostalgique. Aujourd'hui, l'Ile est en feu et ce depuis quelques jours, des barricades sont montés de partout par la population qui se sent lésée par les politiques "publiques" qui ont suivies. Rappelons que, (...) Lire la suite »

Centre commercial MILENIS (Guadeloupe) : Près de 60 jours de grève et des travailleurs toujours au combat !

Philippe BELAIR

Depuis le 22 Novembre 2018, les travailleurs de l'enseigne CARREFOUR Milénis, appartenant au groupe DESPOINTES (l'une des fortunes de l'ile aux cotés du groupe HAYOT avec qui il partage l'exclusivité de l'import-export) ont déclenché un mouvement de grève salutaire et exemplaire pour tous les salariés de l'ile.

En effet, le groupe se targue d'avoir eu à subir un redressement de la sécurité sociale sur la base (sic) des "avantages" en nature qui ont été concédés à ces travailleurs et qui constituent des conquis sociaux gagnés par la négociation, et non par le "dialogue social", de la manière la plus légale qui soit comme cela se fait depuis l'après-guerre. La grève fait suite à une provocation de la direction, profitant des ordonnances Macron pour négocier un nouvel accord d’entreprise revenant sur nombre d’avantages acquis, en particulier sur certaines primes (ancienneté, transports, vacances, prime Bino obtenue après le LKP en 2009). Une sacrée saisie de 1 600 à 2 000 euros par an par salarié. Deux questions demeurent toujours sans réponses :  Pourquoi la sécurité sociale s'attaque-t-elle au salaire différé et ne s'attaque-t-elle pas à la masse de dettes sociales qui, selon le propre Directeur de cette noble institution, coulerait l'économie de la Guadeloupe si elle devait être recouvrée ?  Pourquoi le groupe (...) Lire la suite »

Ces rideaux jaunes qui veulent clore la pièce de théâtre !

Philippe BELAIR

" ... Et comment l'esclave de l'avarice ou de l'ambition, par exemple, pourrait-il immoler son idole à la Patrie ? ". Maximilien de Robespierre La subite apparition des gilets jaunes sur la place publique a surpris plus d'un, ceux qui avaient fini de croire au grand soir et ceux qui s'évertuent - depuis près de quatre décennies - à nous faire croire à la fin de l'histoire. Pourtant, comme disait si bien le camarade Lénine, " les faits sont têtus !" en dépit de l'étouffoir médiatique. Nos bons professeurs d'ordre nouveau, voulant démarxiser la société, prétendent combattre la radicalité - sous-entendu l'extrémisme (mais un retour à l'Homme selon Marx) et ne voilà-t-il pas qu'un de leur ministre estime qu'il leur faille plus de radicalité, l'injonction paradoxale n'est pas loin.

La crise sociale que nous vivons, en France, est l'expression totale de l'histoire des luttes populaires et l'apocalypse, au sens propre et figuré, des prétentions de l'idéologie néolibérale, en fait néocapitalisme, qui risquent de conduire l'humanité entière à sa perte si les peuples et les travailleurs ne se décident pas, ensemble, à y mettre un terme. Les tenants du néocapitalisme se sont érigé en experts en tout, même en comment chacun doit conduire son intimité, tout en niant la parole et le bon sens populaire. Leur crachat leur reviens et ils s'en offusquent. La principale lumière qui scintille, dans la masse de fumée médiatique, est la peur des tenants du système face à un phénomène qu'ils en était arrivés à croire définitivement impossible : la rébellion populaire. Ce peuple, travailleurs - artisans - chômeurs - retraités - jeunes - femmes, était reclus dans la frustration et la précarisation à coup d'injures subliminales des chiens de gardes du système, un véritable populicide, comme le dit si bien (...) Lire la suite »

L’espoir du papayer mâle

Philippe BELAIR
“ Le temps révèle tout : c’est un bavard qui parle sans être interrogé. " Confucius Dans la tradition Antillaise, le papayer mâle est symbole d'espoir vain – le papayer étant une plante dioïque dont le fruit est prisé comme aliment et médicament – certains prétendent que l'arbre mâle fructifierait aussi selon que l'on serait à son chevet quoi qu'il en coûte au veilleur. Cette même vanité se retrouve gravée dans le marbre de l'idéologie néolibérale. Depuis tantôt presque quarante années, et surtout depuis la honteuse trahison du sieur "Gorby" sans contrat écrit, nous avons une meute d'"experts", ces fous du Dieu Argent, qui veillent à nous inculquer la religion cette économie qui ne jure que par le refus de la dépense pour tous au nom de l'impératif enrichissement des "entreprises", qui seraient à leurs yeux les seules garantes de l'emploi pour tous quoiqu'il en coûte aux travailleurs. Ainsi, serait-il normal que des milliards produits sur le sol national aillent ailleurs, de préférence en lieu sûr et sans (...) Lire la suite »

A propos de l’incendie au CHU de la Guadeloupe

Philippe BELAIR
Le mardi 28 novembre 2017, vers 14h30, un incendie s'est déclaré dans un local technique du CHU de la Guadeloupe. Cet incendie, singulier parce que évoluant en se consumant tout en dégageant une fumée toxique rendant difficile l'intervention des sapeurs-pompiers et devenant progressivement dangereux pour l'ensemble des services, a fini par être maitrisé vers 22h00. Entre temps et en conséquence, ordre a été donné par les autorités d'appliquer un plan blanc "inversé" pour répondre à la nécessité d'évacuer l'ensemble des patients et du personnel pour les orienter vers d'autres sites sanitaires de proximité mais aussi vers le CHU de Martinique. La FSAS-CGTG tient à souligner l'engagement et l'efficacité de l'ensemble du personnel du CHU qui n'a pas démérité dans la gestion de la crise, en étant présent l'après-midi et toute la nuit afin de s'assurer de la mise en sécurité et à la continuité des soins des patients. La FSAS-CGTG tient aussi à féliciter les sapeurs-pompiers du SDIS de Guadeloupe qui ont (...) Lire la suite »

Aux abois, les chiens de garde se font gardiens des loups !

Philippe BELAIR

Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et, dans ce clair-obscur, surgissent les monstres.
Antonio GRAMSCI

A entendre les analystes des médias de la place, grands par la fortune de leur propriétaires mais si petits par la pertinence de leur cause, Macron aurait tout gagné sur les syndicats qui n'auraient rien compris aux "réformettes sans envergures" de la loi travail et des ordonnances. Ils exultent de ce que la rue "s'essoufflerait" sous la puissance de l'intelligence de Jupiter. Ils vont jusqu'à se dissimuler dans une chambre d'hôtel, comme des agents de la FBI, avec des "spécialistes" du comptage électronique dont les chiffres se rapprochent, et on s'en douterai, bizarrement de ceux de la police. Rappelons-nous qu'un de ces grands analystes devant les Dieux de la propagande avait, toute honte bue, presque éjaculé de satisfaction lorsque des barbares déguisés en révolutionnaires ont lâchement violé et assassiné un putatif "dictateur", au nom des Droits de l'Homme Droits de la mondialisation, pour semer la pagaille, au nom des Droits des Multinationales, dans un pays qui se voulait être le phare de (...) Lire la suite »

UBU néolibéral...Encore plus nu après Maria.

Philippe BELAIR
"Toute spéculation mercantile que je fais aux dépens de la vie de mon semblable n'est point un trafic, c'est un brigandage et un fratricide." - Maximilien de Robespierre Dans un premier article ( "Tout vas très bien Madame IRMA...), le passage de l'ouragan IRMA sur Saint-Martin était l'occasion de pointer la responsabilité systémique de l'idéologie néolibérale. Ici, et après le passage de l'ouragan MARIA sur la Guadeloupe, c'est l'occasion de poursuivre le constat en mettant l'accent sur la duperie et le cynisme de ce système. Le terme est encore plus à propos lorsque l'on sait qu'il a été utilisé par le pape du néolibéralisme Français devenu, pour le malheur du peuple, Président de tous les Français grâce à une minorité convaincue de la charge négative des mots qui expliquent leurs maux, les chiens de garde veillant bien à cela. Il est vraiment temps de faire un strict bilan de cette idéologie qui ne dit pas son nom au point de faire croire que c'était la fin des idéologies. Un bilan qui repose sur des (...) Lire la suite »
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