RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Paul CAMELINAT

Le virus est-il vraiment notre principal ennemi ?

Paul CAMELINAT

Après des mois de mobilisation, des gilets jaunes d’abord, puis d’un mouvement social plus traditionnel, il règne en France un étrange consensus. La guerre contre le Coronavirus n’en reste pourtant pas moins la continuation de la politique par d’autres moyens, comme disait Clausewitz, celle d’un gouvernement s’étant spécialisé dans la casse sociale.

La honteuse sortie du préfet Lallement [1] en est la splendide illustration. Le président Macron ne s'est pas trompé dans le choix des mots. Si la lutte contre le Covid-19 n'a rien d'une guerre, la peur suscitée par des interventions télévisées anxiogènes, et par des mesures dignes d'une invasion du territoire national, a permis d'obtenir l'assentiment général de la population. Mis en cage comme de la volaille, sur le modèle chinois que l'on décriait tant, le peuple français se tient enfin à carreau. Mais le virus est-il vraiment notre principal ennemi ? Une jeunesse sacrifiée Ce fléau, qui fut un temps présenté comme une grosse grippe, cause maintenant une grande peur. Pourtant, le taux de mortalité a été à plusieurs reprises revu à la baisse par différentes études, sur la base de la prise en compte de l'important nombre d'infectés asymptomatiques [2]. Pour les générations les plus jeunes, le risque est faible. Ce sont les plus âgés, et les hommes, qui sont les plus vulnérables. Ainsi l'âge moyen des (...) Lire la suite »

Syrie : intox habituelle au journal Le Monde

Paul CAMELINAT

"En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir." Général de Gaulle.

Surfant comme à mon habitude sur LeMonde.fr, je ne peux passer à côté de la la vidéo de Benjamin Barthe "comprendre la rébellion syrienne en 5 minutes". Cette vidéo ne contient que désinformation de bout en bout. Outre le fait qu'islamisme et démocratie sont évidemment incompatibles (qu'est-ce qu'un "islamiste modéré" ?) les faits évoqués sont honteusement faux. Je retranscris : La première force en présence, ce sont les nationalistes. Ces brigades sont situées dans la banlieue de Damas, la Ghouta, ainsi qu'à Deraa sur la frontière avec la Jordanie. Leurs membres : des anciens officiers d'Assad marqués par le nationalisme arabe. Ils ont déserté et veulent la démocratie pour leur pays. Seules deux d'entre elles ont une ampleur nationale et elles constituent l'ossature de l'Armée syrienne libre, l'ASL. Il s'agit Ahfad al-Rassoul, "les petit-fils du Prophète" et de Jabhat Ahrar Souria, le "front des hommes libres de la Syrie." Qui les finance ? D'abord l'Arabie saoudite qui leur livre des armes à travers (...) Lire la suite »

Les trotskistes et le Front de gauche

Paul CAMELINAT

Alors que Philippe Poutou et Nathalie Arthaud sont en très mauvaise posture dans les sondages, le Front de gauche s’appuie sur une réelle dynamique et se pose en alternative au vote libéral. L’isolement du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et de Lutte ouvrière (LO) est difficilement compréhensible. Le point de vue suivant propose de mettre en perspective le rapport d’une certaine tradition trotskiste à la tactique des fronts. Il est issu d’une courte discussion avec un militant de Lutte ouvrière.

Il y a bien longtemps que nous n'avions pas vu les deux mouvances trotskistes françaises créditées d'un score si bas à l'élection présidentielle. Il faut toutefois se méfier, le sort se joue toujours à peu de choses près. Et surtout, ne leur lançons pas la pierre. Admirons plutôt le romantisme lyrique dont témoignent les "irréductibles" de la classe ouvrière - de Neuilly ou d'ailleurs -. N'est-ce pas quelque peu cocasse de constater qu'alors même que le Front de gauche réunissait 120 000 sympathisants et militants à la Bastille, le trotskiste reste quant à lui droit dans ses bottes, toujours là , impassible face à l'histoire et fier de la mission qui lui est dévolue. Le Front de gauche, il ne touche pas à ça. On lui tend la main, il la refuse dignement. Il a toujours quelque chose de plus à ajouter, une fracture à faire saillir. Bien sûr, la plupart du temps, on n'entend pas grand chose à cette étrange dialectique. Le Front de gauche n'a pas de revendications fondamentalement différentes. Il représente (...) Lire la suite »
50