Des canons à neige contre la crise climatique ? Depuis un an, une majorité de régions françaises sont gérées par des élus Les Républicains. Quelles conséquences en matière d’écologie ? Des fédérations de chasse largement subventionnées au détriment des associations de protection de l’environnement, la route privilégiée par rapport au rail, l’agriculture paysanne et biologique sabrée, des millions d’euros pour acheter des canons à neige... Basta ! s’est penché sur les nouvelles orientations budgétaires de ces régions, laboratoires de la droite française.
Christian Foilleret, faucheur volontaire d’OGM, attendait impatiemment le concert de soutien qui devait se tenir le 11 avril, sur une ferme de la commune de Saint-Maurice-sur-Dargoire (2250 habitants), dans le Rhône.
Face à l’ampleur des inégalités générées par le capitalisme débridé, face à l’urgence écologique que représente le dérèglement climatique, « tout peut changer », assure Naomi Klein dans son nouveau livre. A condition de ne pas « céder au désespoir », car « trop de vies sont en jeu », et de « se battre pour construire un système économique plus juste ». L’essayiste et militante altermondialiste canadienne est connue pour ses ouvrages critiques du capitalisme : No Logo dénonçait la tyrannie des marques, La stratégie du choc décryptait la brutalité des réformes néo-libérales. Elle pointe désormais l’impunité totale dont bénéficient les grandes entreprises pétrolières et gazières qui font peser une menace mortelle sur la planète. Entretien.
La lettre recommandée de la mairie de Lodève, dans l’Hérault, est arrivée le 3 mars chez Mariano Pusceddu. Elle signifie à ce paysan bio qu’il encourt une exclusion de quatre semaines du marché de Lodève s’il affiche à nouveau des t-shirts de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) sur son stand de fruits et légumes.
Aider les chercheurs à cataloguer des semences, et se retrouver ensuite privé du droit de les planter : c’est la menace qui pèse sur les paysans français. Des entreprises privées nouent des partenariats avec des instituts de recherche publique pour collecter des graines dans les champs des éleveurs et des cultivateurs.
En Isère, la construction d’un village touristique artificiel « Center Parcs » par le groupe Pierre et Vacances, en plein coeur d’une zone humide, suscite une opposition croissante. Malgré les avis négatifs des experts et les recours judiciaires, le défrichage de la forêt s’accélère sur fond de millions d’euros d’aides publiques, de niche fiscale et de création d’emplois largement subventionnée. Comme à Notre-Dame-des-Landes ou à Sivens, les opposants sont révoltés par le simulacre de démocratie. Alors qu’une nouvelle « zone à défendre » vient de s’implanter pour freiner le chantier, les élus socialistes se divisent.