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Auteur : Albert ETTINGER

Victor Hugo : « J’espère qu’un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra son butin à la Chine spoliée ».

Une bande de « chercheurs » sinophobes accuse deux prestigieux musées français de complaisance envers la Chine

Albert ETTINGER

Dans une tribune du journal Le Monde (1), 27 « chercheurs » sinophobes ont diffamé deux des grands musées nationaux français, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac et le musée Guimet. Ils les accusent de courber l’échine « devant Pékin » en « effaçant le mot ‘Tibet’ de leurs collections ».

Les 27 apprentis maccarthystes se sont dits étonnés « de la suppression, dans le catalogue des objets tibétains, du nom "Tibet" au profit de l’appellation chinoise "région autonome du Xizang". » Et d’expliquer que, à leurs yeux, cette « modification n’est que l’application d’une loi en vigueur depuis 2023 en République populaire de Chine et montre bien la volonté que le Tibet [...] doit être rayé des cartes et des consciences, au présent comme au passé ». Car selon eux, « la terminologie employée » au sein des deux musées reflèterait « les desiderata de Pékin en matière de réécriture de l’histoire et d’effacement programmé des peuples non han », cela « jusqu’à en perdre aujourd’hui leur propre ethnonyme et celui de leur territoire ancestral. » On est en plein délire. Mais chacun se ridiculise comme il peut. Nos « chercheurs » sinophobes y réussissent à merveille en étalant aux yeux du monde non seulement leur obsession et leur haine pathologique de la Chine populaire, mais en (…) Lire la suite »
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L’« US Resolve Tibet Act » et la visite de Nancy Pelosi à Dharamsala : des provocations étatsuniennes de plus en plus folles

Albert ETTINGER

Le 12 juin, la Chambre des représentants des États-Unis a voté un projet de loi appelé « Resolve Tibet Act ». Une délégation étasunienne, dirigée par Nancy Pelosi et le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, le Républicain Michael McCaul, s’est ensuite rendue en Inde pour remettre une copie du texte au dalaï-lama. Après Hong Kong, le Xinjiang, Taïwan et la Mer de Chine du Sud, les États-Unis viennent donc de ressortir la « question du Tibet » de leur boîte à outils de propagande contre la Chine, et ils vont plus loin que jamais dans la provocation.

Le "Promoting a Resolution to the Tibet-China Dispute Act" (1) – c’est son appellation officielle – est une de ces “ lois ” à portée universelle dont les États-Unis ont fait leur spécialité. Car il n’y a que le “ God’s own country ” (le pays des dieux) qui s’arroge le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de n’importe quel pays au monde et de sanctionner des citoyens, des entreprises et des gouvernements étrangers sous prétexte qu’ils auraient violé une loi étasunienne. Du point de vue du droit international qui est bâti autour du principe de la souveraineté des États, de la non-ingérence et de l’inviolabilité des frontières, la nouvelle “ loi ” qui demande à la Chine de négocier avec le dalaï-lama et son pseudo-gouvernement en exil financé par Washington est donc complètement illégale. Il s’agit en plus d’une sinistre farce qui restera sans conséquences sur le terrain. Tout cela n’est que du vent qui ne servira qu’à produire quelques articles mensongers dans les (…) Lire la suite »

Une avalanche de « Me Too » au sein d’organisations antichinoises financées par Washington

Albert ETTINGER

« Le monde des droits de l'homme a un problème de harcèlement sexuel » est le titre d’un article (1) publié le 12 mai par NOTUS (2), un nouveau site journalistique américain en ligne. L’article se réfère aux témoignages de dix-neuf femmes qui ont travaillé au sein de la nébuleuse d’ONG antichinoises.

Ces 19 femmes engagées dans des ONG qui se consacrent officiellement à la « défense des droits humains » ont révélé « une culture dans laquelle les hommes puissants peuvent s'en tirer sans conséquences quand ils adoptent un comportement non professionnel et parfois même prédateur », écrit Haley Byrd Wilt, l’autrice de l’article. Une culture qui, de plus, pratique l’omerta et le chantage : « Les personnes qui travaillent dans ce secteur sont fortement incitées à garder le silence sur les fautes commises : La défense des droits de l'homme est un petit monde, et presque toutes les personnes interrogées par NOTUS dans le cadre de ce rapport ont dit craindre de nuire à leur carrière - et aux causes auxquelles elles croient - en parlant ouvertement de ce sujet. » Lors des entretiens avec NOTUS, des femmes ont raconté avoir été « agressées, tripotées et invitées à avoir des relations sexuelles alors qu'elles essayaient de faire leur travail. Certaines ont déclaré que des collègues et (…) Lire la suite »

Les sanctions occidentales contre la Chine violent aussi bien le droit international que les droits de l’homme des habitants du Xinjiang

Albert ETTINGER

Les sanctions unilatérales contre la Chine sapent les normes fondamentales du droit (comme la présomption d'innocence) et violent les droits de l'homme, y compris ceux des Ouïghours. C'est ce que constate le rapporteur spécial de l'ONU, Alena Douhan, dans un communiqué publié le 17 mai 2024.(1)

Mme Alena Douhan (2) vient de passer 12 jours en Chine, dont la plupart au Xinjiang, pour étudier « l'impact des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme ». Au cours de sa visite, l'experte des Nations unies a rencontré des représentants d'institutions gouvernementales nationales et locales, d'organisations non gouvernementales, d'associations, d'acteurs humanitaires, d'entités des Nations unies, d'universités, d'entreprises, ainsi que de la communauté diplomatique. Outre la capitale Pékin, elle s'est également rendue à Urumqi, Shihezi, Changji, Hotan et Shenzhen. Elle confirme que les sanctions imposées à la Chine - principalement par les États-Unis, mais aussi par d'autres États occidentaux – sous le couvert de la protection des « droits de l'homme » constituent non seulement des mesures coercitives unilatérales illégales, mais qu’elles sont extrêmement préjudiciables aux personnes qu’elles affirment cyniquement « protéger ». En fait, elles (…) Lire la suite »

Voyage au pays des Zhuang, la plus grande minorité ethnique de Chine

Albert ETTINGER

En Occident, tout le monde a entendu parler des Tibétains et des Ouïghours. Pour des raisons de géopolitique, la propagande antichinoise s’est focalisée sur ces deux minorités ethniques chinoises. Pourtant, avec leurs plus ou moins respectivement sept et douze millions, elles ne constituent nullement les « minorités nationales » les plus nombreuses de ce pays multiethnique qui en reconnaît officiellement 55.

C’est le peuple zhuang qui est la plus grande minorité ethnique en République populaire de Chine. Sa population de plus de 16 millions est comparable à celle des Pays-Bas ou du Cambodge ; elle dépasse ainsi largement le nombre des habitants de la Belgique, de la Grèce, du Portugal ou de la Suède. (Image) Modèle réduit d’une maison traditionnelle des Zhuang au Musée anthropologique du Guangxi (photo : A. Ettinger) Une multitude d’ethnies La plupart des Zhuang vivent dans les régions montagneuses de la Région autonome zhuang du Guangxi, dans le sud de la Chine, l’une des cinq régions autonomes de la Chine. La région autonome a été créée en 1958 dans le but de répondre aux aspirations locales. Elle a pour particularité de compter de nombreuses ethnies. À côté des Zhuang et des Han, il y a les Yao, les Miao, les Dong, les Mulao, les Maonan, les Hui, les Jing, les Yi, les Shui et les Gelao. Les minorités ethniques représentent environ 38 % des 57 millions de personnes vivant dans (…) Lire la suite »

Une visite en Chine sous le signe de la transition écologique

Albert ETTINGER

En décembre 2023, j’ai fait partie d’un groupe de la gauche européenne invité en Chine pour un voyage d’information et d’échanges. Nous avons entre autres eu l’occasion de nous informer plus en détail sur la politique de la transition écologique mise en œuvre par la Chine, sur ses efforts et ses succès, et nous avons surtout pu voir quelques-uns des progrès réalisés de nos propres yeux.

L’objectif déclaré : une économie verte, à faible émission de carbone et circulaire. Le président chinois Xi Jinping souligne à bon escient que le « développement économique ne doit pas se faire au prix de l'écologie » et que « les eaux limpides et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables ». Dans la Résolution du XXe Congrès du Parti communiste chinois publiée le 22 octobre 2022, on a pu lire ce passage remarquable : « Il faut promouvoir le développement vert et la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature. La nature est la source de toutes nos richesses : il faut graver dans notre esprit cette idée, agir en conséquence, et planifier le développement en prenant en compte la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature. Nous devons procéder à une protection intégrale et à un aménagement systématique de l'environnement comprenant les montagnes, les rivières, les forêts, les champs, les lacs, les steppes et les déserts de sable, et coordonner les (…) Lire la suite »
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Qui sont les ennemis des Tibétains, des Ouïghours et de tout le peuple chinois ? (Troisième partie et fin)

Albert ETTINGER

Les amis d’un peuple sont ceux qui soutiennent ses efforts pour améliorer ses conditions de vie et son combat pour assurer un avenir en paix et en sécurité à ses enfants. Les ennemis d’un peuple, en revanche, sont ceux qui attisent les conflits en son sein pour semer la discorde, la haine, le terrorisme et la guerre civile qui est la pire de toutes les guerres.

On connaît la chanson Quand Gulbahar Haitiwaji, la « victime » du « goulag chinois » se plaint : « on n’a pas le droit de parler notre langue et de pratiquer nos traditions » 1), on pourrait d’abord être enclin à partager ses griefs, puisque beaucoup de minorités dans le monde se voient privées de ces droits, et elles méritent toute notre sympathie. Seulement voilà, les complaintes des exilé(e)s ouïghour(e)s concernant leur langue et leur culture n’ont aucun fondement objectif. Ce sont de purs mensonges. Pour preuve, on n’a qu’à regarder les nombreuses vidéos sur Internet qui montrent que la langue ouïghoure n’est pas interdite, mais pratiquée normalement, à côté du mandarin, même par des reporters de la télé chinoise qui n’ont aucun problème à interviewer des interlocuteurs dans la langue ouïghoure. La « sinisation » de cette minorité ethnique est un mythe, aussi bien en ce qui concerne sa langue que par rapport à sa culture spécifique. 2) Tout comme « l’éradication de leur (…) Lire la suite »
L’incroyable évolution des témoignages bidonnés...

Qui sont les ennemis des Tibétains, des Ouïghours et de tout le peuple chinois ? (Deuxième partie)

Albert ETTINGER

Les amis d’un peuple sont ceux qui sympathisent avec ses efforts visant à se forger un avenir meilleur et qui soutiennent son combat pour assurer une vie en paix et en sécurité à ses enfants. Les ennemis d’un peuple sont ceux qui, prétendument pour son propre bien, lui infligent des sanctions afin de l’appauvrir, de l’affamer, de le priver de soins médicaux. Ceux qui veulent lui imposer leur volonté et leur propre système de « valeurs ».

Les musulmans du Xinjiang réduits au silence et les victimes ignorées... dans nos médias ! Le nom de Nijat Muhtar vous est-il familier ? Non ? Mais peut-être avez-vous entendu parler de Mamatreyim Narsirdin ? Non plus ? Alors, qu’en est-il d’Elijan Anayat, de Zulhayat Ismayil ou de Muhtram Sherip ? Encore des noms qui ne vous disent strictement rien ? Ils auraient pourtant très bien pu (ou dû ?) apparaître dans nos médias, et les personnes qui portent ces noms auraient pu (ou dû ?) y avoir droit à la parole. Car dans une conférence de presse à laquelle ont assisté, le 11 janvier 2021 à Pékin, bon nombre de médias internationaux 1), ces personnes ont fourni des informations détaillées sur la situation au Xinjiang, leur terre natale, ou raconté leurs expériences personnelles. Mais jamais, en aucun cas, nos médias ne songeraient à leur donner la parole. Bien qu’il ne se passe pratiquement pas un jour sans que ces médias parlent de la situation au Xinjiang telle que l’opinion (…) Lire la suite »

Qui sont les ennemis des Tibétains, des Ouïghours et de tout le peuple chinois ? (Première partie)

Albert ETTINGER

Les amis d’un peuple sont ceux qui voient d’un bon œil ses progrès matériels et culturels et qui applaudissent à l’amélioration de ses conditions de vie. Les amis d’un peuple sont ceux qui sympathisent avec ses efforts visant à se forger un avenir meilleur et qui soutiennent son combat pour assurer une vie en paix et en sécurité à ses enfants. Les ennemis d’un peuple, en revanche, sont ceux qui attisent les conflits en son sein pour semer la discorde, la haine, le désordre, le terrorisme. Les ennemis d’un peuple sont ceux qui lui envient ses succès et ses progrès, qui voudraient qu’il reste enchaîné aux structures sociales archaïques et aux préjugés. Ce sont ceux qui, prétendument pour son propre bien, lui infligent des sanctions afin de l’appauvrir, de l’affamer, de le priver de soins médicaux. Ce sont ceux qui veulent lui imposer leur volonté et leur propre système de « valeurs ».

https://www.laroutedelasoie-edition...https://www.larRoutedelasoie-editio... Amitiés funestes et sollicitudes suspectes Après les « Amis du Tibet » qui n’ont de l’amitié que pour le clan de l’ancien dieu-roi à la solde des États-Unis et dénigrent le Tibet moderne, après les « Amis de la Syrie » qui ont aidé les terroristes takfiris à mettre ce pays à feu et à sang et qui continuent de paupériser et d’affamer les Syriens par une guerre économique appelée « sanctions », voici maintenant qu’apparaissent des « amis des Ouïghours » du même acabit. Des « amis » qui crient au « génocide », à l’ « ethnocide » et au « travail forcé » pour justifier l’appel au boycott de tout ce que produit la région autonome ouïghoure du Xinjiang. On fait semblant de vouloir « aider » un peuple alors qu’en réalité, on cherche à le priver de ses moyens d’existence. Le but, c’est d’affaiblir la Chine en s’attaquant au Xinjiang, cette région d’une importance cruciale dans le cadre de son gigantesque projet (…) Lire la suite »

Washington voudrait s’immiscer dans le choix d’un quinzième dalaï-lama

Albert ETTINGER

Le « gouvernement tibétain en exil » et ses patrons à Washington s’inquiètent. L’âge avancé et la santé de plus en plus fragile du quatorzième dalaï-lama leur font craindre la disparition plus ou moins imminente de cette figure emblématique du séparatisme tibétain. Qui sera en mesure de la remplacer et de servir ses maîtres américains avec le même empressement ? En tout cas, les États-Unis semblent vouloir s’immiscer dans le choix d’un nouveau dalaï-lama, tandis qu’ils contestent les droits souverains de la Chine dans cette affaire.

Le « chef » du « gouvernement tibétain » en exil s’appelle Lobsang Sangay. À part son nom, le personnage n’a rien de tibétain. Né à Darjeeling, en Inde, il n’a jamais mis les pieds au Tibet. Wikipédia dit d’ailleurs à son propos : « Expert en droit international et en démocratie [sic !], formé à l'université Harvard aux États-Unis, Sangay détient la citoyenneté américaine. » (1) Un Étasunien à la tête du « gouvernement tibétain en exil » Ce citoyen des EU vient d’affirmer dans une interview que « la Chine ne peut pas interférer » dans le choix du prochain dalaï-lama (2), et son « gouvernement en exil » vient de déclarer que l’État chinois n’a pas le droit de « contrôler le processus de reconnaissance et l’authentification des réincarnations » (3) en Chine. Si la Chine n’a pas ce droit, alors à qui pourrait-il revenir ? Certainement pas au « gouvernement tibétain en exil » ou... à Washington ! En tant qu’« expert du droit international », M. Sangay sait bien que son « (…) Lire la suite »