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Auteur : Salim LAMRANI

Victoire de Maduro : « Seuls Washington et ses alliés s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien »

Salim LAMRANI

Après le succès de l’assemblée constituante vénézuélienne et la réussite du parti chaviste aux dernières municipales, Nicolas Maduro a remporté la présidentielle. Pour l’universitaire Salim Lamrani, « on ne peut lui nier sa légitimité démocratique ».

RT France : L'élection présidentielle au Vénézuela va-t-elle changer quelque chose ? Salim Lamrani : Cette élection présidentielle est la preuve que le Venezuela est une démocratie qui fonctionne normalement, même si les médias occidentaux s’échinent à présenter ce pays comme un régime autoritaire. Il en ressort logiquement une image caricaturale de la révolution bolivarienne, bien éloignée de la réalité. Depuis l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, il y a eu près de 20 processus électoraux dans le pays. Le problème du Venezuela n’est pas Nicolas Maduro. Le problème est que ce pays subit le joug d’une opposition putschiste et antidémocratique qui refuse systématiquement le suffrage populaire dès lors qu’il lui est défavorable. Le peuple vénézuélien mérite une opposition digne de ce nom car une opposition constructive et respectueuse de la volonté du peuple est nécessaire à la vie politique. RT France : Cette élection pourrait-elle marquer un changement de place du Venezuela sur la scène internationale ? Après sa (...) Lire la suite »

Cinq questions/réponses sur les élections présidentielles à Cuba

Salim LAMRANI
1. Qui est le nouveau Président cubain et comment a-t-il été élu ? Il s’agit de Miguel Díaz-Canel, né le 20 avril 1960, soit un an après l’avènement de la Révolution cubaine, et il est âgé de 58 ans. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, il a enseigné à l’Université central de Las Villas à partir de 1985. En 1994, il est élu Premier secrétaire du Comité provincial du Parti communiste de la province de Villa Clara. Il y acquière rapidement une réputation de cadre modeste, travailleur et intègre. Dix années plus tard, en 2003, il occupe la même fonction dans la province d’Holguín. Son bilan positif et la reconnaissance des habitants de la région lui permettent d’intégrer également le Bureau politique du Parti communiste cubain en 2003. De 2009 à 2012, il occupe la fonction de Ministre de l’Enseignement supérieur. En 2012, il fait son entrée au Conseil des Ministres au poste de Vice-président en charge de l’éducation, la science, le sport et la culture. En 2013, il est élu par le Parlement cubain Premier (...) Lire la suite »
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50 vérités sur Ernesto « Che » Guevara

Salim LAMRANI

Le « guérillero héroïque » cubano-argentin perdure dans la mémoire collective comme symbole de résistance à l’oppression.

1. Ernesto Guevara est né le 14 juin 1928 à Rosario, en Argentine, au sein d’une famille de cinq enfants. Ses parents Ernesto Guevara Lynch et Celia de la Serna font partie de la classe aisée et aristocratique. 2. A l’âge de deux ans, le jeune Ernesto souffre de sa première crise d’asthme, maladie qui l’accompagnera toute sa vie et qui forgera sa volonté à toute épreuve. Sa famille déménage à Córdoba puis à Alta Gracia où le climat est plus propice. Guevara y passera 17 ans de sa vie, jusqu’en 1947. 3. Lecteur avide, Guevara dévore livre après livre dès son plus jeune âge et se passionne pour la philosophie, notamment sociale. 4. En 1948, il commence une carrière de médicine à l’Université de Buenos Aires. Il obtiendra son diplôme en 1953. 5. En 1950, Guevara réalise son premier voyage à moto dans le nord de l’Argentine et visite les régions les plus pauvres du pays. Il parcoure au total 4 500 kilomètres et est marqué par la misère qui frappe son peuple. A ce sujet, il écrit : « Je ne me nourris pas des (...) Lire la suite »

Cuba, la France, les Etats-Unis, et la question des droits de l’homme

Salim LAMRANI
Introduction La question des droits de l’homme à Cuba a toujours suscité de très nombreuses controverses en Occident. Les médias se sont toujours montrés unanimes pour stigmatiser les autorités de La Havane, les accusant notamment de perpétrer des violations massives des droits fondamentaux de leurs concitoyens. Les classes politiques – à quelques exceptions près – ne sont pas en reste et pointent régulièrement du doigt l’île de la Caraïbe à ce sujet. Une constante est notable : l’opposition cubaine occupe l’espace médiatique en Europe, aux Etats-Unis et plus généralement à travers le monde et, dans le même temps, le point de vue des autorités cubaines sur ces questions cruciales est systématiquement passé sous silence. Pourtant, il est relativement simple de se forger une opinion sur la situation des droits de l’homme à Cuba et à travers la planète. Amnesty International, organisation fondée en 1961, publie chaque année un rapport sur la situation des droits humains au niveau mondial. Ainsi, pour obtenir (...) Lire la suite »

Les sanctions économiques, principal obstacle au développement de Cuba

Salim LAMRANI
Introduction Malgré l’établissement d’un dialogue historique avec La Havane le 17 décembre 2014 et en dépit de la visite officielle du Président Barack Obama dans l’île en mars 2016, Washington continue d’appliquer des sanctions économiques contre la population cubaine, suscitant l’incompréhension auprès de la communauté internationale. Etablies en 1960 en pleine guerre froide, elles perdurent plus d’un demi-siècle plus tard, occasionnant d’importantes difficultés pour l’économie cubaine et infligeant des souffrances inutiles aux catégories les plus vulnérables de la population. Leur coût élevé et leur portée extraterritoriale motivent le rejet unanime de communauté internationale. Pourtant, la résolution de ce conflit asymétrique dépend du pouvoir exécutif étasunien qui dispose des prérogatives nécessaires pour démanteler une grande partie du réseau de sanctions imposées à l’île. Coût des sanctions économiques Le 13 septembre 2016, Barack Obama a de nouveau renouvelé pour un an la Loi de commerce avec l’ennemi, (...) Lire la suite »

L’ouvrage Fidel Castro, héros des déshérités victime des sanctions économiques contre Cuba

Salim LAMRANI
L’ouvrage Fidel Castro, héros des déshérités est paru en août 2016 en France aux éditions Estrella à l’occasion du 90ème anniversaire du leader de la Révolution cubaine. Préfacé par Ignacio Ramonet, il dresse un portrait de la personnalité latino-américaine la plus importante du XXe siècle en insistant sur les trois facettes qui caractérisent le fils spirituel de José Martí, héros national cubain. Ainsi, Fidel Castro est tout d’abord l’architecte de la souveraineté nationale qui a réalisé le rêve de tous les Cubains d’une patrie indépendante et qui a redonné sa dignité au peuple de l’île. Il est ensuite le réformateur social qui a pris fait et cause pour les humbles et les humiliés en créant une des sociétés les moins injustes du Tiers-Monde. Il est enfin l’internationaliste qui a tendu une main généreuse aux peuples nécessiteux et qui a placé la solidarité et l’intégration au centre de la politique étrangère de Cuba [1]. L’Association québécoise des amis de Cuba (AQAC) a souhaité commander une dizaine d’exemplaires (...) Lire la suite »

Washington et la crise migratoire cubaine

Salim LAMRANI

Depuis près d’un mois, des milliers de Cubains qui souhaitent se rendre vers les Etats-Unis, dont la législation favorise l’émigration en provenance de l’île, se trouvent bloqués au Costa Rica.

Près de 6 000 Cubains, candidats à l’émigration vers les Etats-Unis, se trouvent coincés au Costa Rica, sans possibilités de poursuivre leur voyage vers le Nord. Après s’être rendus en Equateur, seul pays d’Amérique latine à ne pas exiger de visa aux Cubains, ils ont entrepris un long périple à travers le continent pour se rendre principalement à Miami. Mais leur chemin s’est arrêté au Costa Rica. En effet, les pays d’Amérique centrale, du Nicaragua au Mexique, refusent de laisser passer les migrants, cibles des réseaux criminels, et exigent une réponse politique de Washington, principal responsable de cette situation [1]. En effet, les Cubains qui entrent illégalement aux Etats-Unis sont accueillis les bras ouverts, alors que les clandestins des autres nations sont immédiatement arrêtés et expulsés vers le pays d’origine. Cette spécificité est due à la volonté historique des Etats-Unis d’utiliser la problématique migratoire comme arme pour ébranler la Révolution cubaine [2]. Dès 1959, les Etats-Unis ont (...) Lire la suite »

Cuba. Petit rappel sur l’état de siège économique le plus long de l’histoire

Salim LAMRANI

Alors que François Hollande entame lundi une visite historique à Cuba, Salim Lamrani, docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines et spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis explique pourquoi les sanctions économiques des États-Unis constituent le principal obstacle au développement de Cuba.

Les premières sanctions économiques ont été imposées à Cuba en 1960 par l’administration républicaine de Dwight D. Eisenhower, officiellement en raison du processus de nationalisations entrepris par le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. En 1962, le gouvernement démocrate de John F. Kennedy a appliqué des sanctions économiques totales contre l’île. L’impact a été terrible. Les Etats-Unis ont en effet toujours constitué le marché naturel de Cuba. En 1959, 73% des exportations se faisaient vers le voisin du Nord et 70% des importations provenaient de ce territoire. Désormais, Cuba ne peut rien importer ou exporter aux Etats-Unis. Depuis 2000, suite aux pressions du lobby agricole étasunien qui cherchait de nouveaux marchés pour ses excédents, La Havane est autorisée à acheter certaines matières premières alimentaires, à des conditions draconiennes. La rhétorique diplomatique pour justifier le durcissement de cet état de siège économique a évoluée au fil des ans. Entre 1960 et 1990, les Etats-Unis (...) Lire la suite »

Conversations avec Manuel Zelaya, Président du Honduras (Al Mayadeen)

Salim LAMRANI
José Manuel Zelaya Rosales est né le 20 septembre 1952 dans la ville hondurienne de Catacamas, dans le département d’Olancho. En 1970, il s’implique dans la vie politique et devient membre du Parti Libéral du Honduras. Il occupe alors la fonction de conseiller départemental. En 1985, Zelaya est élu député et occupe successivement plusieurs fonctions au sein du Congrès national, telles que la présidence de la commission des ressources naturelles et la commission du Pétrole. Il devient également secrétaire du bureau exécutif du Parlement. En 1994, il est nommé par le Président Carlos Roberto Reina directeur du Fond hondurien pour l’investissement social. Quelques années plus tard, en 1999, Zelaya devient conseiller du Président Carlos Roberto Flores Facussé. En tant que candidat du Parti Libéral, Zelaya est élu Président de la République du Honduras en 2005 et triomphe de son adversaire Porfirio Lobo Sosa du Parti National. Il assume ses fonctions le 27 janvier 2006. Dès le premier jour de sa présidence, (...) Lire la suite »

25 vérités sur le dissident cubain Manuel Cuesta Morúa

Salim LAMRANI

L’opposant cubain participe au Sommet des Amériques les 10 et 11 avril 2015 au Panama et portera la parole de Washington, son principal soutien.

1 - Né en 1962, Manuel Cuesta Morúa est un opposant cubain, fondateur, entre autres, du Parti « Arc progressiste de Cuba ». Il est également le coordinateur de la Plateforme « Nuevo País », qui regroupe une partie de la dissidence. 2 - Favorable à un changement de système à Cuba, Cuesta Morúa, qui a pourtant milité au sein de l’Union de la jeunesse communiste (UJC), est un farouche détracteur du gouvernement et publie régulièrement des chroniques acerbes sur le site Cubanet. Celui-ci reçoit des subventions de l’Agence internationale étasunienne pour le développement (USAID), elle-même financée par le Département d’Etat des Etats-Unis. 3 - Les activités d’opposition de Cuesta Morúa sont financées par la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, NED). La NED a été créée par l’ancien président étasunien Ronald Reagan en 1983, à une époque où la violence militaire avait pris le pas sur la diplomatie traditionnelle dans l’approche des affaires internationales. Grâce à sa puissante (...) Lire la suite »
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