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Auteur : Fabio LO VERSO

Cent quarante milliards de dollars pour éviter la récession. Mondialisation sadomaso.

Fabio LO VERSO
Christine Lagarde, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, 7 août 2007. Photo postée sur Bulle Immobilière par Maxime. Le Courrier, mardi 22 Janvier 2008. Cent quarante milliards de dollars pour éviter la récession. C'est le prix de l'angoisse étasunienne. George W. Bush a présenté, vendredi dernier, cette gigantesque mesure budgétaire, solde de tout compte pour sa gestion myope. Son plan consiste à alléger la fiscalité sur les revenus et les investissements, mais il omet d'indiquer quels secteurs feraient les frais du manque à gagner pour l'Etat fédéral. Or l'économie a parfois horreur du vide. Le temps d'un week-end, la planète financière a cédé à la panique. Les bourses ont fortement décroché, hier, d'un bout à l'autre du globe. Les investisseurs ont enfin cessé de nier la réalité : le retournement de la conjoncture ne se limitera pas aux Etats-Unis. On parle désormais sans pudeur de krach mondial. Le découplage de la crise entre le géant américain et les pays émergents était un leurre (...) Lire la suite »

Crise mondiale : les banques, le brut et... l’emploi.

Fabio LO VERSO
Sarkozy entouré de Bush père et fils Le Courrier, lundi 7 Janvier 2008. L'année 2008 commence avec un nouveau souci : l'économie du travail est en recul dans les pays industrialisés. Aux Etats-Unis, en décembre 2007, le rythme de création d'emplois a été le plus faible depuis l'invasion de l'Irak, en 2003, et l'éclatement de la bulle internet, trois ans auparavant. En Europe et au Japon, il a stagné tout au long de l'année dernière. La crise des subprimes, ces crédits immobiliers à haut risque accordés aux ménages les moins solvables, n'est pas étrangère à ce ralentissement. Ses effets se sont fait singulièrement sentir au cours du dernier trimestre 2007. Le Monde rappelle, dans son édition de dimanche, que l'emploi avait jusque-là été « épargné ». Mais il était inévitable que les travailleurs paient les pots cassés. Chaque crise mondiale se solde à l'arrivée par un rétrécissement des acquis des salariés. Les soubresauts économiques et financiers modifient subrepticement la réalité de l'emploi. Deux (...) Lire la suite »