Auteur Maxence STAQUET

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La « pensée » d’Alain Soral : Révolution ou réaction ? (4/4)

Maxence STAQUET
Le grand complot Pour Soral, le rôle des masses devrait donc se limiter à soutenir de nouvelles élites plus vertueuses et plus solides face à la « Banque, [contre] l’Empire. Leur triomphe [des grands hommes] passant toujours et nécessairement par l’appui, la constitution de réseaux ». D’où les intrigues et les complots qui, à la mesure du renforcement de la cohésion et de l’influence de ceux-ci, donnent la victoire. Ils sont « la condition sine qua non de toute prise de pouvoir… [53] » (…)

La « pensée » d’Alain Soral : Révolution ou réaction ? (3/4)

Maxence STAQUET
Du bon impérialisme « Notre intérêt, désormais solidaire de celui de l’Allemagne, n’étant pas non plus de rembourser une deuxième fois " via l’ONU " 80 % du coût de la guerre du Golfe aux Américains, pour nous avoir fait perdre tous nos marchés dans la Péninsule arabique. D’autant plus que le but ultime de cette nouvelle guerre impérialiste est de contrer la suprématie économique européenne, par la mainmise sur ses futures sources d’approvisionnement en énergies fossiles [32]. » (…)

La « pensée » d’Alain Soral : Révolution ou réaction ? (2/4)

Maxence STAQUET
Les grandes constantes de la « pensée Soral » Essayons maintenant de déceler ce qui est constant dans ses écrits, ce sur quoi il insiste. Voyons ce qui se cache derrière la rhétorique droite des valeurs, gauche du travail. Il n’y a pas de danger fasciste aujourd’hui en France Mais il doit pour cela pratiquer un double discours sur le danger de la montée du FN et dénoncer tous ceux qui veulent maintenir le cordon sanitaire. « En fait, pour qu’il y ait fascisme, il faut qu’il y ait (…)

La « pensée » d’Alain Soral : Révolution ou réaction ? (1/4)

Maxence STAQUET
Alain Soral est un essayiste français proche du FN, sans en être membre. Il soutient la candidature de Marine Le Pen pour la campagne présidentielle. Son dernier livre s’est vendu à 28 000 exemplaires, ce qui constitue un succès modéré. Ses lecteurs sont des jeunes et beaucoup sont d’origine immigrée. Il suffit pour s’en convaincre d’aller voir les commentaires sur ses sites [1]. Soral tente de rallier aux idées d’extrême droite un public qui ne lui est traditionnellement pas attaché : de (…)