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Auteur : Gérard MILLER

A bon entendeur, salut !

Gérard MILLER
Je viens de lire l'article de Victor Dedaj, "Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l'occident", où vous me prenez à partie à plusieurs reprises à partir d'une citation de ma pomme sortie de son contexte : "Comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels ?" — cf. l'émission "On n'est pas couché" à laquelle j'ai participé récemment. Dans le genre manipulation, c’est un modèle, cet article ! C’est bien sûr un fait que Cuba est loin d'avoir toujours été irréprochable dans la façon d’aborder l’homosexualité (cf. tel discours homophobe de Castro qu’il a lui-même regretté par la suite) et il y a eu, pendant un long temps, une façon absolument condamnable de traiter à Cuba les homosexuels parce qu’homosexuels. Et c’est un fait aussi que — comment dire ? — d’immenses « progrès » ont été accomplis sur ce plan (comme sur d’autres) à Cuba. Mais ce n'était pas du tout l’objet de mon propos à ONPC — l’auteur de l’article a-t-il seulement regardé le passage en question. Tout en acceptant (...) Lire la suite »
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Est-il encore permis de voter à gauche quand on est de gauche ?

Gérard MILLER

Ainsi donc, parmi d’autres hommes de gauche insoupçonnables, Patrick Braouezec, ancien député-maire communiste, "mesurant les conséquences dramatiques d’un second tour droite-extrême droite", vient d’annoncer dans Le Monde daté du 8 mars, qu’il votera pour Emmanuel Macron dès le premier tour.

Et ceci après avoir commencé par ces mots : "Chacun connaît mes convictions et mes engagements". Je l'avoue : les bras m'en tombent ! Jusque là, l'élection présidentielle permettait d'appliquer un principe simple, que d'aucuns avaient résumé par une formule : "Au premier tour on choisit, au second on élimine". Sous-entendu : si le candidat qu'on pense être le meilleur n'est pas qualifié au terme du premier tour, on peut éventuellement voter au second pour celui qui semble un moindre mal, mais après avoir commencé en tout cas par voter "selon ses convictions et ses engagements". Comme beaucoup à gauche, c'est ainsi que pour ma part j'ai toujours procédé, soutenant au premier tour le candidat de mon choix (Marie-Georges Buffet, Jean-Luc Mélenchon...) et votant au second pour le socialiste arrivé en tête (Ségolène Royal, François Hollande...). Or voilà que cette conception démocratique du vote est désormais caduque pour un certain nombre d'électeurs de gauche, et qu'il leur parait nécessaire d'en soutenir (...) Lire la suite »
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