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85 commentaires

A bon entendeur, salut !

Je viens de lire l’article de Victor Dedaj, "Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’occident", où vous me prenez à partie à plusieurs reprises à partir d’une citation de ma pomme sortie de son contexte : "Comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels ?" — cf. l’émission "On n’est pas couché" à laquelle j’ai participé récemment. Dans le genre manipulation, c’est un modèle, cet article !

C’est bien sûr un fait que Cuba est loin d’avoir toujours été irréprochable dans la façon d’aborder l’homosexualité (cf. tel discours homophobe de Castro qu’il a lui-même regretté par la suite) et il y a eu, pendant un long temps, une façon absolument condamnable de traiter à Cuba les homosexuels parce qu’homosexuels. Et c’est un fait aussi que — comment dire ? — d’immenses « progrès » ont été accomplis sur ce plan (comme sur d’autres) à Cuba.

Mais ce n’était pas du tout l’objet de mon propos à ONPC — l’auteur de l’article a-t-il seulement regardé le passage en question.

Tout en acceptant d’avance qu’on puisse critiquer, à tel ou tel moment de l’histoire de Cuba, tel ou tel aspect de sa politique, mon propos était... de défendre Cuba contre les attaques incessantes de ses détracteurs ! C’est ce que j’ai dit ensuite explicitement, quand j’ai évoqué par exemple la santé ou l’éducation, et il faut être obtus ou de très mauvaise foi pour me ranger moi aussi dans le sac desdits détracteurs...

Mais bon, ainsi va la télévision et les commentaires confus ou malveillants qu’elle génère.

Coup de pied de l’âne, l’auteur de l’article évoque in fine l’émission que je viens de faire pour le Média (dont je suis l’un des co-fondateurs) avec Maurice Lemoine sur le Venezuela, émission où on peut entendre un tout autre son de cloche que celui des medias mainstream : « Gérard Miller se rattrape un peu, mais voyons voir le jour où il abordera Cuba... » Mais qu’est-ce que c’est que ce ton de petit juge me demandant de montrer patte blanche pour être pardonné !

J’ai souvent « abordé » Cuba, merci, et chaque fois que je parle de Cuba, avec mes copains de Cuba Si comme avec les adversaires de la révolution cubaine (cf. la dernière émission à laquelle j’ai participé chez Ardisson à propos de l’exposition parisienne sur le Che), je dis la même chose : ma sympathie pour Cuba.

Alors, que ce soit clair : j’emmerde — et pas qu’un peu ! — ceux qui, tronquant mes propos, viennent aujourd’hui me catéchiser.

Gérard MILLER

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COMMENTAIRES  

16/02/2018 00:42 par Opposum

Monsieur Miller semble avoir des problèmes de logique élémentaire. Il admet que la citation est bien de lui, que les discriminations à l’endroit des homosexuels sont bien du passé et que Cuba a fait d’énormes progrès (pourquoi, d’ailleurs, l’usage de guillemets ? Y a-t-il progrès ou non ? Ou a-t-il un meilleur mot à proposer ?) à ce sujet, mais qu’il a utilisé cet exemple pour défendre Cuba et qu’il faut recontextualiser son propos. Soit, l’argument est recevable et évident. Ce qui l’est moins, c’est de donner l’impression (comme Viktor Dedaj l’a souligné) que les discriminations à l’encontre des homosexuels sont encore d’actualité. Ce n’est pas défendre Cuba, là.

PS : au cas où l’auteur nous lirait, donnez-nous le moment exact où vous vous exprimez, de sorte que nous n’ayons pas à perdre notre temps (si précieux) à regarder cette émission (si médiocre).

16/02/2018 05:30 par depassage

Alors, que ce soit clair : j’emmerde — et pas qu’un peu ! — ceux qui, tronquant mes propos, viennent aujourd’hui me catéchiser.

Les êtres humains ne sont pas des ordinateurs. ils ne tronquent rien ils pensent et réagissent selon leur compréhension des choses passant par des filtres de différents ordres, émotionnels, idéologiques et bien d’autres. C’est la raison pour laquelle, on use de la courtoisie pour faciliter les échanges.
Avec un "j’emmerde -et pas qu’un peu !", c’est monter sur l’arbre à palabres et chier sur ceux qui y tiennent assemblée.

16/02/2018 07:13 par François

Le ton employé en dit long. C’est typique de la gauche obtue tellement sûre de ses valeurs qu’elle reagit de façon ultra epidermique à toute critique. Je vais me désabonner de la chaîne youtube le Media, il n’y a rien de bon à en espérer avec ce pauvre petit c. à sa tête. Il représente une gauche ultra caviardisée. Qui rien de bon.

16/02/2018 08:02 par bob

super François, ça c’est de l’analyse constructive et non épidermique ...

16/02/2018 08:49 par MD 29

Voilà, ça c’est fait. Balle au centre. Temps perdu. Bla bla. Tristesse un peu colère.

Si on pouvait éviter ce genre de "débat" mesquin et sans intérêt, ça ferait tellement de bien aux idées que nous mettons en avant !

16/02/2018 09:00 par Alain Canavese

Emission ONPC dans laquelle Gérard Miller s’exprime à propos de Cuba : https://youtu.be/Hc-9IQS8qfo

Pour aller vite, entre 28ème et 30ème minute.
On y comprend que d’après GM les problèmes sur l’homosexualité seraient toujours présents, mais relatifs au regard des progrès par ailleurs accomplis.
Sa défense laisse donc un sentiment mitigé, comme pour quelqu’un de bonne foi, vexé d’une remontrance objective, estimée par lui imméritée.

16/02/2018 09:28 par Palamède Singouin

Puis je tenter une médiation ?

Fidel c’est très clairement expliqué dans la "Biographie à 2 voix" (2007) avec Ignacio Ramonet sur l’affaire des "camps de concentration" pour homosexuels.

Il reconnait qu’il existe traditionnellement à Cuba une forte hostilité envers les homosexuels, particulièrement dans l’institution militaire. Ce qui fait que les homosexuels n’étaient pas appelés au service militaire. Après la révolution la dispense a été maintenue, mais les homosexuels en âge d’effectuer le service militaire ont été astreint à un service civil dans des camps de travail. Castro précise que les analphabètes étaient soumis au même régime. J’ignore quelle est la situation actuelle ; Victor Dedaj pourra certainement éclaircir ce point.

Notons au passage que dans cet ouvrage, Fidel tient parfois des propos que l’on peut critiquer, soit sur la peine de mort (abolie de facto, à l’heure actuelle), ou porte des jugements étonnamment favorables sur un Fraga Iribarne ou un J.F. Kennedy.

Ce que semble vouloir dire Miller (je n’ai pas écouté son intervention dans ONPC), c’est qu’il faut critiquer Cuba quand elle est critiquable, sans pour autant condamner en bloc la révolution. Est ce vraiment scandaleux ?

Ceci dit Miller aurait pu s’épargner sa dernière phrase et s’expliquer plus clairement et calmement.

16/02/2018 09:43 par BQ

Ah merde ! C’est moi où le ton est monté d’un cran ? C’est raté alors le RDV Dedaj-Miller, por ahora.

Bon déjà G.Miller merci pour votre réponse ! Il faut bien reconnaître que votre intervention chez ONPC est très claire, percutante et pertinente. Une vraie bouffée d’air dans une émission souvent étouffante pour les invités et le public. Bon j’avoue m’être étouffé (comme d’habitude) avec la vacuité angotienne, désolé. Cela dit, l’article de Viktor n’est pas agressif et constate que Cuba se prend des scuds injustes même des plus progressistes. Certes, il vous prend une phrase en exemple mais n’allez pas en faire un casus belli ! Allez au delà de la personne, je vous suggère humblement de le lire et de l’écouter sur Cuba, nous en ferons de même sur vous...vous jugerez, nous jugerons. Dans le respect. Comme avec Maurice Lemoine, émission géniale.

Bref, injustes car 1) dans chaque pays du monde, des gens et des dirigeants ont persécuté des homosexuels, et, 2) Cuba a fait davantage que l’immense majorité des pays du monde, compte tenu de la situation interne. Par conséquent, il n’est pas juste de s’ériger "en petit juge" par un 2 poids, 2 mesures jugeant un petit pays agressé dont tous les articles et déclarations depuis des décennies sont à charge, sur un thème qui, de plus, est une tarte à la crème dans les médias.

Vous dites qu’il y a eu troncature de vos propos. Soit, les voici retranscrits sur Cuba (émission ONPC) :
 GM : Je vais aller dans votre sens [à Ruquier]. C’est comme quand on critique Cuba. Evidemment il y a mille choses...
 Ruquier interrompt pour dire que des invitées du plateau sont d’origine cubaine.
 GM : Si je peux juste terminer sur Cuba en disant que Comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels ? Comment ne pas critiquer Cuba ? Mais dans le même temps comment ne pas savoir ce qu’il y avait avant Cuba ou que les médicaments sont incroyablement à des prix bas, que les gens.... COUPÉ par Ruquier : On les [les invités] laisse parler.
 > Commentaire perso : Honnêtement, je comprends ce qu’a dit Gérard Miller : il devait résumer en 5 secondes, haletant, rapide, sous stress, pourquoi on peut critiquer Cuba mais si et seulement si on fait aussi le bilan des victoires sociales. Il en fait même une liste rapide avant d’être coupé (et la tête de GM légèrement dépitée de ne pas avoir pu la finir est à mettre à son crédit). Et là je rejoins Miller car au final ce n’est pas différent de ce que fait Salim Lamrani quand ils commençaient certaines de ses conférences : (de mémoire) "Ne comptez pas sur moi pour vous dire qu’à Cuba, il n’y a pas de violations de droits de l’homme...mais lorsque l’on compare avec les pays de l’UE ou du continent, le constat est sans appel...". La gestion du temps des médias mainstream a fait le boulot de ne pas lui permettre de mieux expliquer.

Cela dit, la phrase en question reste maladroite et fausse car au présent ce n’est pas vrai : il n’y a pas de persécutions contre les homosexuels à Cuba (en tant que politique d’Etat s’entend, au contraire). Merci d’avoir corrigé en évoquant le passé de Cuba faisant en filigrane référence aux UMAP, à des parties de discours de Fidel Castro du début de la Révolution (je me souviens notamment du discours de 1963 évoquant à un moment les attitudes "elvispresliennes", les "pantalons trop courts" et les "shows féminoides", dans un contexte de manque d’appétence de certains pour le travail collectif utile à la société, si ma mémoire ne me fait défaut...) et non le présent.

Merci pour l’article et effectivement aucun pays dans le Monde n’a été irréprochable avec les homosexuels, peu ont corrigé et énormément avancé depuis le haut, au vu de leur contexte de départ : c’est le cas de Cuba. A bon entendeur, à bientôt !

16/02/2018 10:05 par Assimbonanga

Et allez ! Pendant qu’on s’étripe entre gens du même bord, les ministres sont pépères peinards pour passer en trombe leur gentilles réformes efficaces et bienveillantes. Allez les gens retroussez les babines et mordez-vous la cuisse. Vachement indispensable.

16/02/2018 10:08 par Georges SPORRI

Pour que le projet " Le Media " fonctionne et soit utile il faut un très grand pluralisme , des pros de chez pro , des débats contradictoires , des reportages dans le style " Taxi " ou " Moi, je " et des provocations assez violentes pour obliger les "agents du système" à riposter ... Gérard Miller m’énerve beaucoup plus lorsqu’il dit que les patrons "créent des emplois" ... Mais prouver le contraire est difficile surtout si on veut convaincre le grand public !

16/02/2018 10:13 par Assimbonanga

Ce n’est pas tant qu’il faille "critiquer Cuba quand elle est critiquable", c’est juste que dans la conversation et pris au piège dans le consensus général et les tabous généralement imposés, il est fort difficile d’être péremptoire sur Cuba. Sinon on passe pour un dictateur soviétique stalinien d’une autre époque, totalement discrédité. C’est comme ça ! C’est l’état actuel de la pensée collective et on ne peut pas renverser la table brutalement au risque d’être catalogué à jamais. Il faut donc user de détours, d’hypocrisie, de concessions même si l’on n’y croit pas. Je le regrette bien mais si c’était pas vrai, les télé inviteraient Maurice Lemoine, Victor Dedaj et toute la bande LGS. Non ?
Tiens au fait, hier France 3 diffusait un feuilleton anglais (Alcyon hôtel, un truc comme ça) qui rappelait que l’homosexualité y était punie de mort (années 1940).

16/02/2018 10:15 par Jetaimalbert

Monsier Miller, voici le relevé de vos propos :
« Je voulais juste terminer sur Cuba ; comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels, comment ne pas critiquer Cuba. Mais dans le même temps, comment ne pas savoir ce qu’il y avait avant Cuba (sic) ou de savoir qu’on est dans un pays ou les médicaments sont incroyablement à des prix bas, que les gens sont incroyablement … » [ interruption de Laurent Ruquier]

Vous parlez donc bien de la situation actuelle, et/ou récente, en accréditant qu’il y aurait des ’persécutions d’homosexuels" étatisées, et liées, en contrebalançant avec la situation de la medecine et des médicaments, et la phrase n’est pas sortie de son contexte, dans la mesure ou c’est vous qui lançait le sujet de Cuba.
Vous ne finissez pas votre argumentaire, mais, comme l’a montré victor Dédaj, ce que vous dites est faux en premier lieu, et qu’il s’agit bien ici d’une perception biaisée, fluctuante selon la géographie d’actes homophobes.

J’ajoute, en clin d’oeil, que mettre en parallèle "agression homophobe et bon marché des médicaments" a un effet comique que vous ne desiriez pas :
 Ah, Cuba agresse ses Homos, mais les soigne à peu de frais ..
Vous avez été mauvais et brouillon, V.Dedaj le remarque et en tire un article très intéressant qui ne vous concerne pas seulement, il n’y a pas de catéchèse la dedans.
Comme on dit en anglais "it’s on you"

16/02/2018 10:16 par chb

Et toc.
Un gars qui passe à la télé ne peut pas être parfait, mais ce prescripteur-ci a du chien. Et il s’avère largement moins pire que les ennemis classiques ! Peut-être même que cela lui plaît d’être surveillé de près, quand les reproches qui lui sont faits relèvent finalement du véniel (on écartera la mauvaise foi). Sans rancune ?

16/02/2018 10:44 par Buffaud

Il y aura toujours des gens qui ne comprennent pas que l’on puisse exprimer une pensée nuancée … à ceux qui passent leur temps à répandre une propagande systématique contre les pays et mouvements progressistes à travers le monde on ne peut opposer uniquement des idolâtres béats et sans aucun sens critique, ce qui s’avère toujours contre productif car interdisant tout débat réel. Bravo à vous Gérard Miller, continuez et ne vous inquiétez pas des éternels insatisfaits qui pour la plupart passe leur temps à ne rien faire avancer.

16/02/2018 11:20 par Triaire

Castro s’est trouvé devant un peuple peu éduqué, crevant de faim, il a paré au plus pressé, c’est explicite dans son livre avec Ramonet.Enfin, pourquoi tant d’aigreur ?
Partout dans le monde, l’homosexualité a été maltraitée ; chez nous, mes amis homos étaient tabassés dans les locaux policiers .
Enfin, il faut du temps pour faire évoluer les mentalités, Castro a permis qu’elles évoluent .L’Amérique du sud, maltraitée depuis toujours par les Occidentaux est encore très religieuse, ça s’explique mais à la faveur des régimes chavistes et alliés, les choses changent .
Aux USA, rien ne change ! Parlons un peu de ceux la et laissons Cuba tranquille !

16/02/2018 11:35 par Assimbonanga

Alcyon hôtel : en Grande-Bretagne, à Londres plus précisément. (Je note sur Wikipedia une dure répression de l’homosexualité en Angleterre dans les années 50. )

16/02/2018 12:05 par Maxime Vivas

Ce que semble vouloir dire Miller (je n’ai pas écouté son intervention dans ONPC), c’est qu’il faut critiquer Cuba quand elle est critiquable, sans pour autant condamner en bloc la révolution. Est ce vraiment scandaleux ?

Vous auriez dû l’écouter parce ce que ce qu’il vous semble qu’il a dit n’est pas ce qu’il a dit. La critique de Cuba quand c’est nécessaire, les Cubains sont les premiers à la faire, y compris les dirigeants. Donc, pas de posture du genre : "Je soutiens Cuba, mais moi, moi, moi, je sais être objectif".
Gérard Miller n’est certes pas un adversaire de Cuba. Sur ce coup là, il s’est trompé et je crois à sa bonne foi, à une lacune. Le problème surgit ensuite dans la négation et l’agressivité envers ceux qui, tels des chiens prétendant regarder un évêque (cf. billet de Théophraste), ont l’audace d’émettre des remarques qui les situeraient indûment à son niveau, sur ce sujet précis.
Mais la vérité est que LGS est plus pointu que bien de journalistes sur Cuba et qu’on gagne à le lire.

16/02/2018 12:48 par François

Bob, je ne vois pas ce que mon analyse a d’épidémique. Je me suis déjà plusieurs fois exprimé sur miller en détail et en argumentant précisément. Cette reaction agressive alors que VD l’a interpelé cordialement est la goutte d’eau, je trouve de toute façon ce média très creux, j’ai insisté 2 semaines mais je rend l’éponge.
Est-ce constructif ? Non. C’est constructif la réponse de miller ?

16/02/2018 12:59 par adel

Je comprends rien à ces chamailleries. Pour un psy je trouve miller très agressif pour une citation hors contexte. Il aurait gagné à être plus pédagogue et moins suffisant surtout si il est d’accord sur le fond de l’article, il défend plus sa personne que ses idées un bien triste sire. Un petit conseil gg au lieu de regarder la paille dans l’oeil de ton voisin...

16/02/2018 13:18 par Rico

Chez Giscard y a du lard
Chez Dassault y a du veau
Chez Macron du pognon
et chez nous y a des clous
les zonards se bagarres... les richards sont peinards...!
quand le frère bat son frère.... le patron dans en rond...!
les coyottes vont au bal... et ma soeur elle bat l’beurre...!

16/02/2018 13:53 par Toff de Aix

En même temps faut arrêter de s’illusionner : si M. Miller parlait en des termes très fermes et sans équivoque, de son amour inconditionnel pour l’île, ses habitants et son "regime" (non je déconne.. Pour son gouvernement progressiste), nul doute qu’il ne serait plus invité dans ces émissions de m#rde (et je reste très poli et mesuré), et que ses propos auraient été coupés au montage.

Il ne faut RIEN attendre de ces émissions, sauf de la polémique et de la division (c’est bon pour l’audience).
Hélas mille fois hélas, M. Miller comme M. Dedaj (pour qui j’ai la plus grande estime ceci dit) ne l’ont manifestement pas vu venir. C’est bien dommage, mais avançons camarades !

16/02/2018 15:13 par Roger

Nous avons tellement d’autres personnes à critiquer que G.Miller !
Je préfère réserver mon énergie contre nos vrais et dangereux ennemis qui sont intensément à la manœuvre en ce moment.

16/02/2018 16:34 par Autrement

Sur le sujet, voir le film merveilleusement conçu et interprété : Fraise et Chocolat (Fresa y chocolate), film hispano-mexicano-cubain réalisé par Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío, sorti en 1993.

16/02/2018 16:57 par Max Stirner

Qui est ce Gérard MILLER ?

16/02/2018 18:33 par tchoo

Cher Gérard Miller plus que les propos tenus sur Cuba J’ai compris que c’était plutôt la démarche que
L’auteur dénonçait : la consession qui vous à semblé obligatoire de faire pour être entendu sur le reste.
Voilà Cher Gérard C’est raté. Les concessions avec ces gens là desservent

16/02/2018 18:47 par Palamède Singouin

MD 29 a dit

Voilà, ça c’est fait. Balle au centre. Temps perdu. Bla bla. Tristesse un peu colère.
Si on pouvait éviter ce genre de "débat" mesquin et sans intérêt, ça ferait tellement de bien aux idées que nous mettons en avant !

Roger a dit

Nous avons tellement d’autres personnes à critiquer que G.Miller !
Je préfère réserver mon énergie contre nos vrais et dangereux ennemis qui sont intensément à la manœuvre en ce moment.

Asibomanga a dit

Et allez ! Pendant qu’on s’étripe entre gens du même bord, les ministres sont pépères peinards pour passer en trombe leur gentilles réformes efficaces et bienveillantes. Allez les gens retroussez les babines et mordez-vous la cuisse. Vachement indispensable.

Je n’ai plus rien à ajouter sauf que depuis l’apparition de LeMédia ce n’est déjà pas la première fois que ce genre de polémique apparaît sur LGS. Elles étaient jusqu’ici cantonnées aux commentaires. Celle-ci commence au niveau des permanents des 2 sites. Ne me dites pas que je vais me retrouver sur Bellaciao d’il y a quelques temps ?

16/02/2018 19:07 par arrighi

"Comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels"
Cette phrase qui "condamne" Cuba est présenté comme un fait d’ actualité . Ce point n’est pas reconnu et c’est dommage pourtant l’article en question n ’a fait qu’apporter un éclairage nécessaire pour contrer les mensonges , les déformations et autres affirmations sorties de leur contexte et sans respect de la chronologie quand aux évolutions sur de tels thémes à l’échelle nationale comme mondiale . A mon avis un propos aussi caricatural a été extorqué par Mr Ruquier qui n’en est pas à son coup d’essai ...Et la volonté de ce dernier était bien que l’on retienne ce propos même si la suite pouvait atténuer cette impression que les médiacrates amplifient en permanence concernant Cuba. Un peu de critique n’a jamais nuit il manque souvent les arguments et les éclairages dans les émissions mainstream . Qui peut regretter que l’article nous fournisse un éclairage plus politique et contextualisé ? Peut être aurait il suffit de reconnaitre que le piège tendu avait peut être réussi ...?

16/02/2018 19:53 par V. Dedaj
M. Miller,

Vous avez réagi comme si vous étiez le sujet de l’article incriminé. Disons qu’il me trottait dans la tête depuis un certain temps et que vous en avez été le déclencheur. Sinon, je l’aurais intitulé "Comment Cuba révèle toute la médiocrité d’un Gérard Miller", vous comprenez ? Que vous n’ayez pas été le meilleur exemple pour illustrer mon propos, je veux bien l’admettre.

Mais je ne crois pas avoir tronqué votre propos. Vous le dites vous-même : vous avez été coupé. Ce n’est pas moi qui vous ai coupé. (Moi, je vous aurais laissé parler). Mais c’est moi que vous "emmerdez - et pas qu’un peu". Est-ce que vous diriez la même chose à ceux qui vous ont coupé la parole ? Quelque chose me dit que non. J’ai vaguement l’impression que vous "transférez" votre frustration du moment sur moi.

Et si je me suis trompé sur mon choix pour illustrer mon propos, je crois que vous vous êtes trompé en retour en tentant de m’impressionner avec votre solidarité avec Cuba. N’en parlons plus et appelons-ça un rendez-vous manqué.

Vous avez aussi mal pris la présentation de votre émission avec Maurice Lemoine (excellente émission, excellent Maurice Lemoine, et un excellent Gérard Miller qui a fait ce qu’on attend d’un journaliste). Sur Cuba, oui, "on vous attend", car c’est là que vous pourrez réellement faire la "différence" et prendre cette longueur d’avance sur les médias mainstream que nous espérons et attendons. Ce sera, à mes humbles yeux, la ligne dont, une fois franchie, vous ne pourrez jamais revenir et qui vous vaudra - sauf coup de théâtre - mon estime définitif et indéfectible. Non pas parce que vous diriez du bien (ou pas) de Cuba, mais parce que vous seriez celui qui osera ENFIN aborder - à l’exception du Grand Soir et de quelques autres - le thème de l’éléphant dans le salon.

Quant à vos interventions en défense de Cuba à la télé, je regrette de les avoir loupées. Mais, rappelez-vous, je n’ai pas de télé.

Cordialement,

V. Dedaj

16/02/2018 22:05 par irae

6/02/2018 à 10:05 par Assimbonanga
Et allez ! Pendant qu’on s’étripe entre gens du même bord, les ministres sont pépères peinards pour passer en trombe leur gentilles réformes efficaces et bienveillantes.

Alors là total respect !

16/02/2018 22:45 par eris

Bonsoir,
Vous savez quoi Messieurs Miller et Dedaj,vous devriez faire un truc ;
Faites donc une publication à destination des cubains concernant les conditions de vie des français,du nombre de sdf,des travailleurs pauvres,des conditions de travail et ainsi de suite,ainsi vous ferez oeuvre de solidarité avec le peuple cubain en l’informant de ce que peux être les conditions de vie des français dans un système globalisé où le marché fait les lois...
Alors saurez vous critiquable ? ou enviable ?saurez vous crédible ?

16/02/2018 23:01 par Feufollet

In fine,
Ce n’est l’intégration du mode LGBTQ dans une société, qui fait preuve de son développement
humain, de son émancipation sociale. Je n’ai aucun souhait pour Cuba de devenir un modèle du genre.
En dehors du débat de personnes ici, je questionne la pertinence du sujet.
La gauche postmoderniste a fait sien ce combat étranger au socialisme marxiste (grands mots)
L’identité sexuel, c’est comme l’identité religieuse
Personne ne vous oblige à montrer votre cul ni à étaler vos croyances mystiques.
Alors, je voudrais dire, si vous avez des soucis avec votre identité sexuelle
Allez chez un psy si nécessaire, mais ne polluez pas le débat politique avec ça
Vous imposez le débat LGBTQ à des gens,
Qui, bien souvent, vivent d’autres urgences, plus vitales.

16/02/2018 23:02 par Joel31

Quel que soit le pays totalitaire de droite...ou de gauche, il ne mérite aucune compassion et ce sur n’importe quel sujet. (point !).Vive la démocratie ...et la liberté de la presse !
Encore aujourd’hui :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/02/16/le-pouvoir-cubain-envoie-sa-police-politique-aux-avocats-independants_5257877_3222.html

16/02/2018 23:22 par legrandsoir

Yo ! Paranagua ! Le journaliste capable de publier le "compte-rendu" d’une réunion à la Havane alors qu’il se trouve à Rio de Janeiro ? Avant lui, il y avait B. Delagrange - grosse pointure en matière de fake news.
Avant lui, Marcel Niedergang - autre pointure. Les responsables de la rubrique Amérique latine au Monde sont triés sur le volet.

17/02/2018 02:59 par Made in Québec

« […] c’est comme quand on critique, voyez je vais même dans votre sens, quand on critique Cuba, évidemment qu’y a mille choses […]si je peux terminer juste sur Cuba, en disant que, comment ne pas critiquer Cuba lorsque y a des persécutions contre les homosexuels ? Comment ne pas critiquer Cuba, mais dans le même temps comment ne pas savoir ce qu’il y avait avant Cuba […] » — Gérard Miller

C’est en partie votre réponse à ce torchon de propagande du Paris Match affirmant que le Venezuela est un « pays qui laisse mourir de faim ses enfants » ? Ça ressemble à s’y méprendre à du blablatage de politiciens qui tournent en rond sans jamais répondre directement à une question ou dans le cas qui nous intéresse, sans expliciter les tenants et aboutissants de ce délire abjecte de "l’allumette parisienne" contre le Venezuela.

Alors, pourquoi Cuba, parce qu’ils sont également vilipendés dans les médias de masse ? C’est louable de vouloir vous faire le défenseur de la veuve et de l’orphelin, encore faut-il le faire sans donner des munitions à "l’ennemi" comme utiliser le présent plutôt que le passé en mettant de l’avant la « persécutions contre les homosexuels » qu’il y aurait eu, jadis, dans un passé lointain, à Cuba. Et tant qu’à faire dans le hors sujet, vous auriez pu y opposer ce fait cubain des temps anciens aux États-Terroristes-Unis d’Amérique où, non seulement il y a aussi eu « persécutions contre les homosexuels », mais où encore aujourd’hui, dans certains états de cette dictature capitalo-militaro-impérialiste, il n’est pas recommandé d’afficher trop ouvertement son homosexualité sans risquer de se faire tabasser sauvagement, voir même de se faire tirer si en plus vous avez la malchance de ne pas avoir la "bonne" couleur de peau !

De toute façon, donner « un autre son de cloche » sur des sujets que vous maîtrisez mal, mais surtout, le crier sur les toits merdiatiques alors que vous semblez avoir quelques difficultés à contrecarrer la propagande qu’ils éructent sur ces « Sujets qui Fâchent », à quoi bon ? À quoi bon vouloir en faire la promotion dans ces mêmes médias dont vous affirmez vouloir donner un autre son de cloche et dont vous savez pertinemment que vos positions seront attaquées de toute part et que, quand bien même vous voudriez élaborer, argumenter et contre-argumenter, vous n’en auriez pas l’opportunité puisque le format de ce genre d’émission ne s’y prête pas ? À l’ère de l’internet où l’information circule à vitesse grand V, si vous faites du bon boulot, le bouche à oreille devrait largement suffire sans devoir vous pressetituer dans ce genre d’émission de divertissement et d’affaire publique, non ? Si Le Media s’est frayé un chemin jusqu’à mes vielles oreilles québécoises sans télévision, sans téléphone portable, sans radio, sans fessebook et compagnie, c’est bien parce que le bouche à oreille internet a fait son oeuvre ? Mais passons…

Dans le même cours laps de temps, vous affirmiez que vous « ne niez rien des drames qui s’y jouent » (au Venezuela), mais en vous gardant bien de dénoncer ou d’énoncer clairement et efficacement les causes réelles de ces drames allégués. Un bel exemple est l’intervention de cette jeune femme qui affirme que « en effet notre tante a été hospitalisée et y a pas de médicaments ». Le but est évident : confirmer envers les auditeurs la propagande merdiatique dégobillée depuis des années contre le Venezuela à l’effet que le pays vie une crise incommensurable, que les vénézuéliens vivent dans une misère absolue (qu’il y aurait même des enfants qui meurent de faim, suivez mon regard…) et que, sans le dire directement, la faute en incombe évidemment à la révolution bolivarienne et son dirigeant "autoritaire", "corrompu" et "trafiquant de drogue" (et pourquoi pas justifier une intervention militaire, tant qu’à faire !), alors que les raisons du manque de certains médicaments sont connues et dénoncées depuis belle lurette.

Comme le format de ce genre d’émission ne se prête pas à élaborer une argumentation solide pour bien étayer sa position, vous auriez pu rendre "la puck à l’adversaire" sous la forme d’un simple questionnement : « Pourquoi les médicaments que votre tante a besoin ne sont pas disponibles au Venezuela ? » tout en évoquant rapidement les sanctions, blocus et embargos que subit le pays, comme les banques zuniennes et européennes qui empêchent les transactions de paiement pour les achats de médicaments et de nourriture ou la Cocolombie qui a interdit la vente de médicaments pour la malaria et le paludisme au Venezuela. En moins de 30 secondes, vous auriez inversé la situation à votre avantage.

Je m’imagine la petite famille le nez rivé à leurs télés, tombant par hasard sur votre intervention au moment où vous affirmez « Comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels ? » et que le soir même, ils se font une petite soirée cinéma avec leurs deux ados prémâchés, arrêtant leur choix sur un film comme « 3 billboards, les panneaux de la vengeance » (coté 4,3/5 sur Allociné, surévalué à mon humble avis), qui contient une scène où un flic zunien violent, raciste et homophobe affirme haut et fort « qu’à Cuba, ils tuent les tafioles » ! Et sont interlocuteurs, qui ne l’apprécie guère, le relance en affirmant qu’il doute qu’à Cuba, ils tuent les tafioles, mais qu’il y a certainement violation de droits de l’homme parce qu’ils y sont persécutés (ou quelque chose dans le genre, je ne me souviens pas de la réplique exacte). Leur premier réflexe sera de sortir téléphones, tablettes et autres bidules machins truc "intelligents" pour chercher sur Gogole qui leur renverra cette saloperie comme deuxième résultat après wikipédia !

D’où l’importance de bien peser ses mots, quitte à avoir quelques secondes en moins pour les énoncer.

17/02/2018 07:21 par Btourne

Les barricades n’ont que deux cotés M. Miller. alors pour Cuba comme pour la Palestine, quand on est du bon coté, on le dit sans ambages et sans "tortiller du c..." comme l’aurait plaider le grand Vergès.
Soutien à Viktor DEDAJ

17/02/2018 08:25 par François

« Nous avons tellement d’autres personnes à critiquer que G.Miller ! »
Et nous les critiquons toutes, ce qui nous laisse le droit de critiquer aussi Miller.
S’il était juste un pion façon bruno gacio, le traître qui s’est excusé du sketch sur b. chirac, on pourrait l’oublier.
Mais là, il est tête de gondole du média. Si il ne connait pas Cuba il bosse le sujet ici et il se tait avant de connaître.

« Je préfère réserver mon énergie contre nos vrais et dangereux ennemis ».
Je crois que vous sous estimez le caractere toxique de la présence de miller au média. Il incarne une certaine gauche dont certains ne veulent plus entendre parler. Il est bien à sa place dans ce média qui n’apporte qu’un souffle tout relatif.
Il emmerde ceux qui émettent des critiques, c’est qu’en même assez consternant par rapport à la posture qu’il adopte, à moins qu’il n’ait de remarque à recevoir que de la part des socios qui le financent.
Quand les mensonges viennent de notre propre camp, ils sont redoutables.
Par exemple, quand Ruffin lache qu’il ne se sent pas prêt à gouverner, c’est un message terrible pour le public.

17/02/2018 09:08 par legrandsoir

Ruffin n’a pas menti, il a exprimé une opinion.

17/02/2018 09:29 par Cris...

C’est ça les bourgeois aujourd’hui
Qu’il soit anti-psychanalyse comme Onfray ou alors pro-psychanalyse comme Miller ils ont un point commun . Tirer à boulets rouges sur un petit pays qui résiste à l’oppression américaine depuis plusieurs décennies.

Mais pourtant cette même bourgeoisie reste muette quand François Hollande remet la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef qui est également ministre de l’ intérieur qui donc par voie de conséquence fait punir par lapidation les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels.

Effectivement les bourgeois emmerdent (les insoumis ) et pas qu’un peu

17/02/2018 09:46 par Assimbonanga

" le caractere toxique de la présence de miller au média" ?? Alors là, on marche sur la tête ! C’est G Miller l’ initiateur de cette télé . Le fondateur en somme.
L’enchaînement des commentaires ci-dessus est complètement dingue. Outre que c’est un déversement de testostérone, ça part dans tous les sens. Un défouloir, un lynchage tous azimuts, un carnaval ! On mélange tout, on jette son fiel. Ça s’emballe, ça surenchérit et on perd de vue l’objectif. D’ailleurs, finalement, y a-t-il un objectif ?
Je crois qu’il s’agit d’une dispute stérile. D’où l’eau de boudin que ça génère !

17/02/2018 09:54 par Cunégonde Godot

Assimbonanga :
Et allez ! Pendant qu’on s’étripe entre gens du même bord, les ministres sont pépères peinards pour passer en trombe leur gentilles réformes efficaces et bienveillantes. Allez les gens retroussez les babines et mordez-vous la cuisse. Vachement indispensable.

Vous êtes peut-être du même "bord" (sûrement même) que M. Miller, mais moi je n’y suis pas...

17/02/2018 12:13 par François

Décidément, Assimbonanga est obnubilée par la testostérone...
Pour faire un média libre je voyais plus François Ruffin, Pierre Carles, Daniel Mermet. Si miller est le fondateur du Média, ça explique beaucoup de choses. Il y a confusion, je ne critique pas, c’est juste que c’est pas mon truc.
J’ai mal lu l’étiquette, je ramène le produit au magasin, c’est pas ma taille, ça fera le bonheur d’un autre.

@LGS : je n’ai pas dit qu’il a menti, j’ai dit "lâché".
Il le pense de toute évidence, c’est tout à son honneur de le dire, mais c’est du pain béni pour ceux qui sont en place.
Il y a des occasions de se taire qu’il ne faut pas rater.
Je précise que pour moi, la présence de François Ruffin est une excellente chose, il vient d’un autre monde, celui du journalisme radical, il complète à l’idéal la poignée de gueulards insoumis (gueulard est positif et affectif dans ma bouche).

17/02/2018 13:06 par Borboleta

Mélanger sans discernement le sociétal au social est un angle d’attaque comme un autre. C’est le cas ici, mais il y a d’autres exemples très proches : Les socialistes nous ont donné la Gay Pride, super. Mais ils ont aussi créé volontairement les brèches, qui permettent aujourd’hui à Macron de faire tomber tout le systeme de sécurité social, de retraite, et le code du travail.

Gerard Miller, quel est l’avenir des homosexuels, ici, en France, lorsqu’on donne aux patrons la possibilité de vous virer pour n’importe quel motif tout en ayant aucune justification à donner ?

17/02/2018 13:12 par Cris...

Ne soyons pas naïfs
si je me souviens bien par le passé, Miller avait les éloges de Tapie, Mitterrand et Clinton .
Mais après tout, peut-être qu’ Assimbonanga n’a pas totalement tort quand il nous dit : "Je crois qu’il s’agit d’une dispute stérile".
Mélanchon est loin d’être le plus mauvais en politique internationale et ça Miller ne peut pas l’ignorer.Donc nous verrons bien la suite...

17/02/2018 13:24 par Georges SPORRI

Je rappelle que lorsqu’un parti nouveau se crée il contient en lui même le ou les principes qu’il combat / Ce n’est qu’en traversant une crise et en subissant une scission qu’il peut éventuellement devenir un parti vraiment nouveau . FI doit renoncer à l’écologisme tartignol - moralisateur - néo-puritain - idéologique sans renoncer à la critique du rapport capitalisme/nature . Ce n’est pas facile ! FI devra aussi moins se référer à la "république" et plus à la "démocratie réelle" ...etc... Ruffin sera t’il l’homme de la situation ?

17/02/2018 13:48 par Cunégonde Godot

Le "Media" est là pour récupérer le mécontentement, le canaliser et l’ "euromondialiser", comme le fit le journal "Le Matin" dans les années 70 au profit de la bourgeoisie socialo-trotskyste...

17/02/2018 14:25 par Assimbonanga

Hé oui, François ! Les machos le sont souvent à leur insu... Mais de nos jours, on peut oser le faire remarquer, n’est-il pas vrai ? Vous dîtes que "Si miller est le fondateur du Média, ça explique beaucoup de choses.". C’est surprenant que vous n’ayez pas remarqué ce fait alors que vous vous piquez d’intérêt pour LFI et la chose publique. G Miller ne s’est pas caché, que diable ! Il a même fait de la pub. Ne suivez-vous pas les vidéos sur Youtube ?
Quant à ce que nous ( vous ou moi) désirerions ou trouverions bon qu’il soit, nous ne le maîtrisons pas ! François Ruffin n’est pas sorti de la cuisse d’une divinité. Je l’ai vu ramer pour vendre son journal et ses petits bouquins à la criée dans les ruelles. Il a agi et sa destinée s’est dessinée. Et Gérard Miller est également le produit d’une forme d’action.
Certes, il est légitime d’apporter nos critiques et nos avis, mais ne lançons pas des condamnations faciles. Ici que faisons-nous ? Un loisir ! Du bavardage. C’est bien vite fait de démolir ceux qui font quelque chose, mais si ça ne convient vraiment pas, il faudra songer à ouvrir votre propre journal !

17/02/2018 14:26 par latitude zero

Bon , au point où on en est, nous verrons bien comment le Média évolue !
Mr Miller a eu son droit de réponse (et même d’insulter).

Finira-t-il par accepter des critiques ? Critiques nécessaires pour aller dans le sens de l’intérêt général de tous les socios qui ont permis le Média , et au-delà.
Acceptera-t-il les mains tendues et l’aide d’ experts dans certains domaines , parce que personne n’est omniscient ?
L’avenir du Média tel qu’il se définit se jouera exactement là.

Pour le reste , ONPC est le type même d’émission piège conçue avant tout pour distraire , déstabilisante, et pour tout dire débilisante, où la « pensée complexe » n’a pas sa place, même si je comprends qu’il peut être important d’y aller pour promouvoir le Média .
Dans ce type d’émission « affolante », une connerie est vite partie, la plupart du temps sans possibilité de la rattraper, parce que le rythme de ce genre d’émission kermesse est fait pour ça !

Pour le Média , je veux être encore positif.
Je voudrais prendre un exemple, sans être trop long !!
Dans l’émission de Ruquier , Gérard Miller aborde brièvement la santé à Cuba.
Il dit « les médicaments sont à un coût très bas » , ce qui est vrai, mais partiellement.
Un autre peut dire la santé à Cuba est gratuite , ce qui est vrai aussi mais toujours partiellement.
Aucune réponse à ce thème ne peut être éclairante pour l’auditeur lambda sans la développer à minima (sans même parler d’une réponse complète qui pourrait être ennuyeuse) ce qui prend obligatoirement plus de temps.
Aller à l’essentiel , du simple , du factuel !
Une meilleure réponse pourrait être : La médecine à Cuba est essentiellement gratuite pour les Cubains , mais c’est toujours une réponse incomplète dans le cadre d’une émission trop courte ou d’une émission people.
Pourtant en développant plus , dans un espace d’ à peine 2 minutes verbalement, on peut ajouter :
Que toutes les consultations chez le médecin sont gratuites.
Que toutes les interventions chirurgicales sont gratuites, de la chirurgie lourde aux interventions en ophtalmologie.
Les interventions de changement de sexe chez les transsexuels sont aussi totalement gratuites, d’autres bénéficient d’un traitement hormonal lui aussi gratuit.
Les frais hospitaliers sont pris en charge à 100%
Les traitements des malades du cancer sont gratuits. . Ex : Un traitement aux anticorps pour les personnes atteintes d’un cancer du sein est fourni gratuitement, alors qu’il coûte entre 35.000 et 45.000 équivalent dollars.
Les traitements au long cours des malades du Sida sont gratuits.
La vaccination est gratuite.
…Pour faire court !
Il reste quelques médicaments essentiels pour lesquels une contribution est demandée.
Par exemple une dose d’insuline achetée 5 équivalent dollars, une contribution de 0,05 équivalent dollars est demandée.
D’autres médicaments moins essentiels sont vendus en pharmacie à des prix très bas (subventionnés), dans les 3.000 pharmacies d’Etat qui reçoivent chaque mois dix millions de patients, soit environ 15 à 20 millions de prescriptions médicales, pour un pays de 11,1 millions d’habitants,
Si possible on peut rajouter rapidement ceci : Cuba a fait d’ énormes efforts pour produire maintenant les deux tiers de ses médicaments et qu’elle en exporte aujourd’hui, c’est la 2ième exportation en importance après le nickel.
Il lui reste un tiers de ses médicaments à importer par le biais de circuit compliqué dû au blocus , ce qui lui coûte beaucoup plus cher que n’importe quel autre pays.
Le blocus que subit Cuba est à prendre en compte pour mesurer la performance du système de santé Cubain.

Uniquement sur le thème de la santé à Cuba, voilà ce que j’aimerais entendre au Média, des faits , simples et vérifiables.
Nous verrons.
A bon entendeur salut Mr Miller.

17/02/2018 18:42 par Danael

C’est vous, Gérard Miller, qui êtes hors contexte car ,si vous lisez bien l’article de Viktor DEDAJ, ce dernier n’a fait que démontrer la fausseté de vos propos sur le mauvais traitement actuel des homosexuels à Cuba. Il réclame en outre de votre part des précisions que vous ne donnez pas dans votre réponse. Admettons que Cuba ait été tardif comme tous les autres pays sur ce sujet, au lendemain de la révolution le pays revenait de loin en matière d’inégalités sociales et de discriminations raciales ( par la suite les attaques américaines exigeant des mesures d’urgences pénibles). Tout ce contexte aura sans doute retardé certains droits comme celui des homosexuels, quoique leur dépénalisation arrive plus tôt qu’en France. Ne faut-il pas d’abord libérer une société entière de ses anciens jougs avant que puissent se libérer tous les individus dans leur identité propre ? Autrement dit cette première étape n’est-elle pas un prérequis ? Ce combat a été remarquable à Cuba et on en a des résultats probants en matière d’avancées sociales, d’ailleurs reconnues par L’UNESCO. Si vous êtes soucieux d’informations précises, vous devriez au contraire remercier Viktor Dejad qui nous remet " en contexte" par rapport aux paroles faciles de certains bobos urbanicus.

17/02/2018 19:46 par Marie CT

Contrairement à Assimbonanga, je trouve très utile cet échange, souvent très bien argumenté.
J’en sors avec les idées plus claires.
On peut vraiment appeler ça un débat non tronqué.
Merci !

17/02/2018 19:57 par Max Stirner

Sur ONPC :
" Cette manière d’élever le journalisme à la hauteur d’un spectacle permet à ses promoteurs de laisser croire qu’ils ont du talent. "
Jean Yanne

17/02/2018 20:57 par Xiao Pignouf

Le "Media" est là pour récupérer le mécontentement, le canaliser et l’ "euromondialiser"

@CG, votre programme est par trop ambitieux pour l’audience somme tout restreinte du Média, qui oscille entre quelques centaines de vues à un pic de 116000, c’est encore peu pour faire bouger les lignes comme vous semblez vouloir le faire accroire. Du même acabit que de faire passer ce qui n’est qu’une énième chaîne Youtube pour l’organe de propagande de M. Mélenchon.

17/02/2018 21:29 par Assimbonanga

@Marie CT, en ce cas, vous pouvez compléter votre enquête sur une autre page du GS. C’est ici que l’histoire a commencé : https://www.legrandsoir.info/comment-cuba-revele-toute-la-mediocrite-de-l-occident.html

18/02/2018 00:37 par François

Assimbonanga, je suis Ruffin depuis qu’il a fait son apparition chez Mermet. Il s’est toujours battu avec les tiens et les petits.
Je vois avec beaucoup de bienveillance son arrivée à la FI.
J’ai été consterné de voir miller arriver un peu après la bataille, celle de 2012, et de le voir se greffer sur le staff FI.
A 60 berges, il redécouvre que le monde est injuste. Il s’est embourgeoisé à l’extrême et maintenant qu’il est absolument à l’abris des besoins, la misère qu’il observe de sa tour d’ivoire l’empêche d’apprecier son champagne et sa soupe de soja.
Il decouvre que tout son fric ne remplace pas une conscience, il s’en rachète une en costume d’insoumis.
Ce personnes est l’anti Ruffin. Si vous ne voyez pas la différence c’est que vous vous limitez a coller des etiquettes blanches ou noir.
Comme je l’ai dit, je n’ai pas suivi de près la création de ce média. J’espérais que compte tenu du contexte, un journalisme radical serait forcement recherché. Maintenant que je vois qui est derrière, je comprend ma déception. Et encore une fois, c’est moi qui me suis trompé, miller n’a pas trahis son monde, il est fidèle a lui même.
Et je trouve aussi ce débat très utile, contrairement a celui entre vous et moi qui me semble irrémédiablement voué au vide sideral tant vous sembler évoluer à des centaines de mega parsecs de ma position. Alors restons y, une vie ne suffira a couvrir cette distance que même la lumière met des milliers d’années à parcourir.

18/02/2018 09:33 par Danael

Puisqu’on parle aussi du Media dans les commentaires, j’aimerais ajouter que son traitement de la guerre en Syrie, à travers de brèves nouvelles, est carrément du ronronnement atlantiste des plus déplorables. Il manque un vrai débat là-dessus aussi avec des journalistes qui ont déjà été sur le terrain ou du moins en rapporter les commentaires. Il existe des témoignages dans le monde anglo-saxon qui vont beaucoup plus loin dans la critique et l’analyse de la situation que le Média. Quand on est "l’ ami de Cuba", on ne se trompe que rarement en géopolitique. Ce qui a fait la force de Cuba face à l’impérialisme américain c’est justement cette connaissance pour survivre aussi bien sûr.
https://www.legrandsoir.info/l-imperialisme-moderne-juge-et-reconnu-coupable-rt.html

18/02/2018 09:42 par Cunégonde Godot

@Xiao Pignouf : en matière de communication, rien ne s’invente ou presque, mais se répète...

18/02/2018 09:48 par Divandivin

Un psychanalyste sans éthique du psychanalyste, une pseudo subversion sans subversion du sujet...
Petit autre, quand tu nous tiens !
Pauvre Lacan...
Quant à Cuba, j’imagine qu’elle se passerait volontiers d’un tel soutien.

18/02/2018 10:07 par Assimbonanga

@Xiao Pignouf, pourquoi tombons-nous encore dans le piège des élucubrations de CG ? Elle est victime de complotisme chronique. Elle invente, affabule, échafaude des pièces montées sans queue ni tête, faites de pièces éparses et enjolivés par un langage pseudo-scientifique, purement pédant. On ne peut pas endiguer son débordement psychologique. Pour nous, c’est une hémorragie de notre énergie. En pure perte.

18/02/2018 10:14 par Borboleta

@ Cris...

Injuste de comparer Onfray à GM. Le 1er fait du "sur-place" depuis des années parce qu’il est intimement persuadé inventer la poudre à chaque fois qu’il réussit à comprendre et assimiler un concept hérité d’un de ses prédécesseurs. Le second veut aller de l’avant et emmener les prolos avec lui, mais sur une base idéologique qui ne les fera jamais aller plus loin que la porte de Passy.

18/02/2018 11:43 par Assimbonanga

Aujourd’hui, je vais visionner cette conférence sur Che Guevara, en date du 15 février 2018. Je vous fais partager le lien avant d’en connaître tout le contenu. Ainsi, je ne me sens partisane de personne, j’explore, je découvre, je rassemble des éléments et je me fais mon opinion. https://www.youtube.com/watch?v=JE1tGiB9s5k&feature=youtu.be

18/02/2018 11:51 par Assimbonanga

@François, je suis une groupie de François Ruffin, quasi inconditionnelle... J’espère juste que des gens ne vont pas abuser de sa gentillesse, en particulier les gros agriculteurs.
Gérard Miller, je l’aime bien dans le paysage médiatique. Il améliore l’ordinaire. C’est donc une grosse nuance... Mais bon, vous considérez que je suis sans nuances et enfermées dans des certitudes, je suis un gros bourrin crédule assujetti aux mass médias, c’est ça ? C’est comme vous voulez, c’est vous qui voyez !

18/02/2018 12:20 par HEBERT

Monsieur Miller, il est particulièrement savoureux de vous lire récriminant contre un auteur sortant vos citations de leur contexte "dans le genre manipulation c’est un modèle, cet article". Or je me souviens vous avoir entendu lire il y a plusieurs années, déjà dans une émission de Ruquier, des extraits (donc sortis de leur contexte) d’un livre de Marc-Edouard Nabe dans l’unique but de salir leur auteur, qui avait trouvé la meilleure réplique à cet accueil, vous abandonner dans vos saloperies. Arroseur rossé vous voilà !

18/02/2018 14:06 par juan

LES SUJETS QUI FÂCHENT #1 : LE VENEZUELA
Le Média
Diffusé il y a 1 semaine 37 027 vues
Ce soir, regardez la première de votre nouvelle émission, présentée par Gérard Miller. Comme son nom l’indique, ce programme
hum du bonheur !!!!
37027 ce n’est pas rien en 1 semaine du coup on parle du Venezuela et objectivement !!!

18/02/2018 15:13 par Geb.

Pendant qu’on s’étripe entre gens du même bord, les ministres sont pépères peinards pour passer en trombe leur gentilles réformes efficaces et bienveillantes
Nous dis Assibonanga.

Elle n’aurait pas tort sur le fond sinon que je ne vois aucune raison de classer G. Miller "de mon bord".

Lâcher sur des bribes de ses convictions, (Si on en a), pour faire passer le "reste", même si le "reste" est justifié, en aucun cas ne peut être productif pour ceux qui agissent ainsi.

Il ne s’agit pas là d’avoir une quelconque "sympathie" pour le Che ou Cuba. Il s’agit de dire clair et net si oui ou non il a été avéré qu’il y ait eu de persécutions étatiques envers les homosexuels dans ce pays de la part des autorités castristes.

Commencer une exposé par une proposition qu’on sait "fausse", (Si on ne le sait pas il vaut mieux ne rien dire), en milieu hostile, même pour en faire passer plusieurs autres "vraies", n’est pas digne d’un vrai journaliste et analyste politique.

Dans le cas de l’intervention de G.M. on peut être sûr que ses détracteurs et surtout les détracteurs de Cuba ne se souviendront et ne publieront que cette phrase. Avec le complément "Je vous l’avais bien dit, même G.M. le confirme" ;

Cette déformation consistant à dénigrer, (Un peu), pour quelquefois avoir un permis d’encenser ou simplement de constater positivement la vérité, est simplement indigne d’un vrai analyste ou historien.

Un fait EST , ou a ETE, et seule l’ignorance du déclarant sur ce fait peut justifier de ne pas le présenter en tant que tel. Accompagné de critiques s’il le faut mais en l’état brut. Et si on ne sait pas on la ferme.

On pourrait aussi commencer par "A Cuba les Cubains mangent les petits enfants"... "Mais, Ô victoire de la Révolution castriste personne ne meurt de faim". Même si après tu déclare que Castro était le meilleur ami des Cubains, je suis sûr que tu es ré-invité à toute les émissions anti-castriste à venir.

Aujourd’hui, quand on tente de parler d’un sujet, certains se sentent contraints à commencer par un "Je ne suis pas"... Anti-homo, pro-communiste, pro-stalinien, antisémite, anti-féministe etc... Y compris dans des domaines ou l’analyse ne passe par aucune de ces situations. Comme si le fait de parler ou analyser sur un sujet concret, dans un but précis, impliquait spécialement un engagement politique ou éthique positif ou négatif sur ce même sujet sinon la connaissance brute des faits.

Imaginons un instant un colloque de médecine ou l’exposant commencerait par un "je ne suis pas spécialement anti-bactéries, je reconnais à celles ci le droit à la vie et même leur utilité dans une fosse septique, mais je dois aussi déclarer que des bactéries dans un yaourt cela peut être néfaste pour la santé du bébé".

Le lendemain s’il ne fait pas ça il a le "Comité de défense des intérêts bactériens" sur le dos. Et s’il le fait tous les scientifiques normaux le prendront pour un charlot.

Evidemment ce que je dis peut paraître très con, mais pourtant c’est poussé très peu à la limite de ce que nous subissons aujourd’hui lorsque nous devons analyser une situation concrète. Une situation qui conforte ou qui s’oppose, évidemment toujours à la conviction, aux croyances, à la taille, au sexe, au genre, à la couleur, ou aux modes de vie, de quelqu’un. Et encore plus lorsqu’elle s’oppose à l’ignorance et à la propagande formatée par les médias MSM dans la majorité de la population.

Ceci pour dire qu’une personne qui commence ses interventions par un "Je ne suis pas un ami de", "Ou malgré que", surtout si elle le dit sans le penser réellement, sur des sujets étayés et confirmés, ne peut être de "mon bord".

Si elle le dit et le pense et que malgré tout elle trouve des argument positif ou négatifs confirmés sur la question c’est une autre histoire. Pas une histoire de "bord" mais une histoire d’objectivité relative.

Et c’est aussi pourquoi il est urgent d’avoir de vrais "médias" publics et populaires en dehors de l’existant.

Pas pour que ces "médias" soient "invités" par les autres dans un but bien connu de les piéger ou de se servir d’eux comme garanties de fraîcheur d’informations biaisées, mais pour que ces médias populaires "invitent" les autres à venir chez eux parler sans fard et sans tabous des vrais sujets qui fâchent... Ou qui rassemblent.

C’est pas gagné.

18/02/2018 15:15 par Maxime Vivas

Le 17 mai 2012, Jean-Luc Mélenchon est l’invité de l’émission C/ politique.
A 32 mn 39, la question tombe sur [les droits des homosexuels à Cuba https://www.youtube.com/watch?v=hIWjJ5DzKuY Pris de court sur un sujet dont il a, à l’instant précis, une connaissance moins savante que l’ensemble de la presse mainstream (!), il répond (à 33 mn 01) : "S’ils ne sont pas reconnus, c’est une erreur et je la condamne". Puis poussé par la journaliste qui veut une condamnation de Cuba, il refuse et se livre à un plaidoyer pour les pays d’Amérique latine qui résistent aux EU et où les dirigeants œuvrent pour leur peuple.
Après l’émission, je lui a envoyé un mail sur la situation des homosexuels à Cuba.
[Sur son blog, il le reproduit (http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/17/le-jour-de-la-foudre/#more-12282) admet que sa réponse était "une erreur", ajoute humblement : "Je suis impardonnable. Ou bien trop lent" et poursuit par des informations complémentaires que ses camarades lui ont fournies, sitôt l’émission terminée.
Jean-Luc -Mélenchon et les homosexuels à Cuba, 17 mai 2012.
"Le 17 mai c’est, comme chaque année la journée mondiale de lutte contre l’homophobie (IDAHO selon l’acronyme anglais)… Cela me fait devoir de revenir sur une erreur commise pendant l’émission de dimanche dernier sur France 5, « C/Politique ». Je suis impardonnable. Ou bien trop lent. Interpellé sur les droits des homosexuels à Cuba par Géraldine Mulhmann je n’ai pas répondu à la question qu’elle me posait. Pourtant elle semblait sous-entendre qu’il y aurait problème sur ce point. Mon ami Maxime Vivas, du site « Le Grand Soir », qui suit tout ce que je dis et qui m’aide toujours fraternellement, m’a aussitôt fait parvenir une mise au point argumentée :
« Il se trouve, dit-il, que j’ai été à l’origine en 2010 de la tenue d’un colloque international à Cuba sur la question de l’homosexualité et de la transexualité. Le même colloque a eu lieu l’an dernier à Paris et a encore réuni des psychiatres de plusieurs pays, dont Mariela Castro, fille de Raoul. « Le Grand Soir » a patronné l’événement. J’y ai fait une intervention. Avec sa mère (aujourd’hui décédée), Mariela Castro a travaillé depuis des décennies pour faire reculer l’homophobie populaire et pour faire voter des lois contre l’homophobie. Les homosexuels sont protégés à Cuba comme dans peu de pays du monde et les transexuels peuvent s’y faire opérer (gratuitement). L’accusation d’homophobie à l’encontre du gouvernement cubain date d’erreurs commises par les guérilleros machos au début des années 60 (il y a un demi siècle tout de même !). A l’époque, ça n’était guère brillant ailleurs, pas même chez nous. Il a fallu attendre l’élection de François Mitterrand pour que notre code pénal soit (à peu près) dépoussiéré des lois homophobes, en 1982. Mais ça fait plus de 20 ans que les Cubains, au plus haut niveau de l’Etat (fille et épouse de Raul Castro) font un travail idéologique unique en Amérique-latine sur cette question. Il faudra sans doute 20 ans pour que les médias, qui ont ignoré le colloque international de Paris (malgré la présence de la fille du président cubain), découvrent que Cuba est un pays de liberté sexuelle que ne peuvent pas imaginer les qatariens chers à Plantu. Je t’embrasse. Venceremos con la verdad ! Maxime ».
Et jean-Luc Mélenchon poursuit :
"Ce n’est pas tout. Pour que votre information soit correcte, il vous reste à en apprendre davantage, comme moi-même je l’ai fait en lisant ce que les responsables de la commission du Parti de Gauche m’ont expliqué sitôt l’émission terminée. Il y a quelques mois, Castro (Fidel, je crois) a même fait son autocritique sur cette question. Il a dit que c’était la seule chose qu’il regrettait depuis la révolution cubaine. Comme il s’agit de la situation qui prévalait là-bas dans les années 1960-1970, il faut la mettre en rapport avec ce qui se faisait ailleurs dans le monde et d’abord chez nous en France. En France ? Oui, car en 1960 « l’amendement Mirguet » a été voté à la quasi-unanimité de la droite et des socialistes. Seuls les communistes s’étaient abstenus. Ce jour là, l’Assemblée Nationale a classé l’homosexualité parmi les « fléaux sociaux ». L’homosexualité n’a été dépénalisée qu’en 1982 par l’union de la gauche et François Mitterrand, on l’a vu. Mais le reste de l’Europe ne brillait pas non plus. Par exemple au Pays-Bas, on sait par un scandale récent qu’il y a eu des stérilisations forcées d’homosexuels dans les années 1960-1970. En Allemagne (RFA) : le « paragraphe 175 » du code pénal, introduit par Bismarck et utilisé par Hitler pour organiser la déportation des homosexuels n’a été abrogé qu’en 1969 ! En fait l’homosexualité n’a été définitivement sortie du code pénal allemand qu’en 1994. Au Royaume-Uni la dépénalisation de l’homosexualité par une décision de justice (arrêt Dudgeon) date seulement de 1983. C’est pire pour les Etats-Unis puisque la dépénalisation fédérale de l’homosexualité s’est faite par une décision de la Cour suprême contre le Texas en… 2003 ! Donc, sans nier ce qui s’est passé à Cuba du fait des préjugés machistes aux débuts de la révolution, je crois que l’on doit rééquilibrer les jugements en plaçant dans le contexte de l’époque ce que faisaient aussi les pays capitalistes "libres" au même moment…"
Jean-Luc Mélenchon, 17 mai 2012.

Bref, il ne m’a pas répondu :"J’ai raison et je t’emm..."

18/02/2018 15:22 par Vigie-médias

Sans être trop perspicace, je devine que ce billet de Théophraste (https://www.legrandsoir.info/comment-en-finir-avec-le-tous-pourris-et-le-tous-menteurs.html) nous renvoie implicitement à Catherine Kirpach quand elle a parlé du Venezuela dans un JT du MEDIA et à Gérard Miller quand il a parlé de Cuba sur France 2.
Il est illusoire d’espérer que Miller reconnaisse qu’il a mal dit. Il nous en convainc ici : "Je ne suis pas doué, mais alors pas doué du tout pour l’autocritique. Mes erreurs ne m’encombrent pas, et je n’ai aucun remords, ni repentir, ni regret". (https://www.gerardmiller.fr/index.php/actualite-juive/).

18/02/2018 15:39 par vagabond

Gérard Miller ? C’est pas le psychiatre cathodique ?Plutôt psychanalyste ?
Il aura réussir à délier les doigts ! C’était peut-être un bon psy.

18/02/2018 18:20 par Ellilou

à Assimbonanga

Vous avez entièrement raison de rappeler brièvement par le biais d’une série télévisée, la terrible situation des homosexuel(le)s en Grande-Bretagne, l’exemple le plus célèbre étant le cas d’Alan Turing : véritable génie ayant permis de casser le code allemand Enigma au cours de la seconde guerre mondiale, et qui après la guerre a subi un traitement indigne et indécent du fait de son homosexualité.

18/02/2018 19:12 par Assimbonanga

Heureusement que LGS est à l’écrit et non à l’oral ! Je suis un peu longue à la détente et je manque de répartie. Le grand oral voulu par notre Macron-Young-Leader, m’éliminerait...
Donc, me revoilà pour rendre réponse à Geb. Si je dis que G Miller est "de notre bord", comme le sont F Ruffin ou JL Mélenchon, c’est par opposition à ceux qui n’en sont pas, de notre bord : vous les avez vus, les FILLON, DARMANIN, WAUQUIEZ ? Pourquoi préférer taper sur nos proches que sur ces politicards sans scrupules, sans convictions, cupides, vénaux, lâches, vils, menteurs, arrogants, autoritaires, manipulateurs, mauvaises langues, venimeux, étroits, hypocrites, Tartuffe ? La droite montre son vrai visage sans que la sphère médiatique semble s’indigner le moins du monde. Les Saint-Criq ou Ali Badou ont l’air de trouver ça naturel que les politiciens soient aussi véreux. C’est la raison pour laquelle je trouve qu’on ferait mieux de les viser, eux.

18/02/2018 19:13 par latitude zero

Geb,
Pareil !
Les « concessions » faites pour un droit à parler m’exaspèrent , et je le suis souvent car c’est une manie assez répandue .

18/02/2018 20:53 par francois

Il faut effectivement ajouter au casier de miller ce penchant pour ces theories debiles de la psychanalyse. Chomsky dit de lacan (qu’il a rencontré) que c’etait un arnaqueur qui vivait de la credulité de ses disciples. Il poussait le plus loin possible le ridicue de ses theories et s’amusait de la credulité de ses disciples.
La psychanalyse est encore malheureusement tres populaire à gauche.
Je pense que les reactions vont le prouver.

18/02/2018 20:55 par depassage

Pour être franc et comme il y a encore beaucoup de personnes qui meurent pour nous quelle que soit leur religion ou la connerie qu’ils servent, je dirais que Gérard Miller ne sert que lui-même et ne vaut rien, parce que d’autres se sacrifient et lui cherche à se la couler douce. sans même essayer de se justifier derrière le rôle de témoin... Il n’est pas des miens et je le renie, Je préfère adopter un soldat israélien que, lui, au moins assume une connerie qui n’est pas la sienne.

18/02/2018 21:00 par francois

Chomsky sur lacan :
"Jacques Lacan I actually knew. I kind of liked him. We had meetings everyone once in a while but quite frankly I thought he was a total charlatan, just posturing before the television cameras the way many Paris intellectuals do. Why this is influential I haven’t the slightest idea I dont see anything that should be influential"

18/02/2018 21:31 par dan

Ces journalistes surpayés, pistonnés pour être à ces postes, et totalement ignorants, pour ne pas dire imbéciles, sont missionnés pour poser toujours les mêmes questions standards à des politiques, ou à leurs propres collègues, ou anciens comme GM, au sujet des pays que les EU ont décrétés comme "l’axe du mal", ou non-démocratiques selon les canons occidentaux. Il n’y a rien de spontané dans ces émissions complétement inutiles, tout est calculé, chacun sait qui doit poser quelle question et à quel invité.
Bref, il y a belle lurette que j’ai éteins mon poste de télévision car j’ai le plus profonds mépris pour cette noria de blablateurs prétentieux et incompétents dont je ne parviens plus à supporter ni la vision, ni le discours.
Quant au Média et à son promoteur GM, que dire...bof, c’est pas grand chose ! Le mainstream légèrement relevé peut-être. Je préfère largement RT.

18/02/2018 21:59 par François

Merci Maxime Vivas pour ce parallele frappant entre la reaction de Jean Luc Melenchon et celle de miller.
Je crois que c’est une démonstration lumineuse.

18/02/2018 23:10 par fabienne

Comme Viktor, c’est sur le thème de Cuba (et le Vénézuela), que je vois s’il est possible de poursuivre la conversation avec mon interlocuteur ou de m’y intéresser. C’est souvent très pénible quand on connait bien le sujet de constater l’ignorance, la bêtise et la méchanceté des gens et parfois on n’a plus de temps à perdre avec eux !

18/02/2018 23:50 par Valentine D.

"Cuba est un filtre", comme le dit un ami.

Je conseille à tou.tes de lire ce texte de Viktor Dedaj sur Cuba ; il date de 2010 :

Le modèle cubain : « l’annonce de ma mort est très exagérée »
Petit extrait :

PARLONS DE MODELE, MAIS MODELE DE QUOI ?
Prenez la France. Installez-la sur une table. Invitez vos amis et voisins et demandez-leur « que voyez-vous ? »
« Des mangeurs de grenouilles » dit l’Anglais. « Des types qui se lavent pas souvent » dit le Latino. « Des grandes-gueules » dit l’Allemand. « C’est joli, mais qu’est-ce que c’est ? » demande l’Américain.
Vous pouvez prendre n’importe quelle société et l’analyser selon plusieurs axes.
Alors que certains ne verront à Cuba que des magasins moyennement achalandés, d’autres remarqueront la distribution équitable sur toute l’île des rares denrées. Certains ricaneront au diplômé qui conduit un taxi. D’autres s’émouvront d’un fils d’ouvrier qui a pu faire de hautes études. Certains feront remarquer qu’un médecin cubain pourrait gagner mille fois plus à Miami. D’autres s’étonneront de voir tous ces médecins qui restent. Certains rappelleront que des Cubains rêvent de tenter leur chance aux Etats-Unis (car ils savent qu’ils seront reçus comme des rois). D’autres se souviendront que les enfants des bidonvilles de Bogota qui trompent leur faim en sniffant des chiffons imbibés d’essence ne sauraient même pas vous dire dans quelle direction se trouvent les Etats-Unis. Certains se lamenteront que les Cubains ne travaillent pas. D’autres s’étonneront que les Cubains arrivent à vivre sans travailler.

Lisez-le ça vaut vraiment le coup.
Et oui, Cuba est un filtre.
Nous avons tous une dette envers ce pays, mais peu de nous en sommes conscients.

19/02/2018 14:46 par Assimbonanga

Hier, j’ai consacré du temps à écouter la conférence de Janette Habel, organisée par la société Louise Michel : Che Guevara, revisiter l’histoire sans la réécrire .. Elle dure 1h20. Un petit laps de temps évoque le problème du traitement fait aux homosexuels. Je ne dis pas à quel endroit de la vidéo ! https://www.youtube.com/watch?v=JE1tGiB9s5k&feature=youtu.be Peut-être que ça pourra mettre tout le monde d’accord ?

19/02/2018 23:01 par Made in Québec

« L’enchaînement des commentaires ci-dessus est complètement dingue. Outre que c’est un déversement de testostérone, ça part dans tous les sens. » — Assimbonanga

Ce que je constate, c’est que la nature qui a horreur du vide s’est éprise d’un relent égalitariste et a pourvu quelques membres de la gent féminine intervenant dans les commentaires de LGS d’une bonne surdose de testostérone.

« Les machos le sont souvent à leur insu... » — Assimbonanga

Comme les misandres qui s’ignorent ?

« Je ne dis pas à quel endroit de la vidéo ! » — Assimbonanga

Ce serait apprécié que vous indiquiez où, parce que je n’ai aucune envie de me taper 1 h 30 de préliminaire monotone pour quelques secondes en lien avec le sujet.

« Peut-être que ça pourra mettre tout le monde d’accord ? » — Assimbonanga

D’accord sur quoi ? Sur le fait que les propos de Gérard Miller donnent l’impression qu’il y a encore aujourd’hui persécution contre les homosexuels à Cuba ?

19/02/2018 23:41 par Assimbonanga

“Etre contesté, c’est être constaté.”

Merci Victor Hugo !

20/02/2018 15:45 par Alexandre Maffre

Bonjour,
Je suis content de voir que LGS a publié la réponse de M. Miller, et je suis très content de voir qu’autant de gens lisent LGS ! Hors-sujet suis-je ? Farpaitement, cette "discussion" et la foultitude de commentaire est tout à fait sans intérêt (c’est bien pour ça que je m’autorise, comme on dit, à verber un peu), le principal étant que pendant que Wall Street continue de piller, de plus en plus de jeunes prennent conscience de ce que veut dire "impérialisme". A force nous gagnerons la bataille des idées, et la guerre, ensuite, je l’espère bien.
Merci,

20/02/2018 19:07 par Made in Québec

19/02/2018 à 23:41 par Assimbonanga

“Etre contesté, c’est être constaté.”

Merci Victor Hugo !

Je n’ai rien contesté, j’ai constaté et questionné. Si vous ne comprenez pas ce que vous lisez et citez, ça va mal à shop…

21/02/2018 11:11 par Assimbonanga

Made in Quebec, la conférence de Janette Habel est longue et nécessite un effort d’attention. Mais on ne peut s’économiser si on veut accéder au savoir, ou alors on se contente de Delahousse et de Patrick Cohen, ou Demorand, ou Salamé !!! Vous savez ce qu’on dit dans le populo ? "Si vous n’aimez pas ça, n’en dégouttez pas les autres."
Quant à mon avis sur les propos de Gérard Miller, je ne vais pas reproduire mes commentaires précédents. Ce qui est dit est dit.

22/02/2018 07:59 par alain harrison

Bien, je viens de terminer le visionnement du vidéo Che Guevara, revisiter l’histoire sans la réécrire. Avec Jeanette Habel.
Je dois dire que ça m’a remis les deux pieds sur terre. D’ ailleurs, toute l’affaire Wall Street-Trotski versus Rothschild-Lénine est suffisamment nébuleuse. Bon dans ..revisiter l’histoire sans la réécrire, il est abondamment décrit les déboires de la révolution cubaine.
En passant le Vénézuéla n’y échappe pas. Bon, j’espère que cela sera suivit de l’autre versant de la montagne, la guerre multi et économique d’intensité variable selon les humeurs occidentales sans un réel support à la droite fasciste vénézuélienne, laissant traîner les choses. Y sont pas pressés les US (complexe mil-ind-banc), c’est vrai qui se sont donnés à fond au Moyen-Orient. C’est exactement le comportement d’un prédateur (en série) manipulateur (de haut niveau), il a tout son temps, il jouit de chaque moment de souffrance de sa ou ses victimes. Nous avons réellement à faire à un système pathologique, qui amalgame des contradictions morales et économiques totalement incompatibles, pour, disons un croyant qui serait normalement équilibré sachant discriminé le sens de la croyance des mythes qui s’y rapportent. Mais, nous ne sommes plus là, avec l’émission Papa à raison. Nous devons parler, plutôt, de dissonance cognitive tout le long de la seconde moitié du siècle dernier avec l’état des connaissances d’alors, qui remettaient en question toute une série de croyances religieuses et autres. Bien sûr, il a eu les extras-terrestres qui furent fureur et le mouvement Hippys.
Le communisme marxiste léniniste a fait l’erreur de ne pas investir comme l’a fait le libéralisme sur le plan des idées même. Est-ce par peur de perdre son identité idéologique en refusant de dépasser les mots « dictature prolétarienne et ci. », ce sont des mots et le libéralisme ne le savait que trop bien, et de rejeter toute solution qui ne convenait pas a son orthodoxie. Par contre, une gauche, elle s’est convertie au principe libéral en confondant les mots.
D’un côté une idéologie figée, même au niveau des mots, croyant se perdre sans eux, et d’autre part, une gauche qui a confondu volontairement les mots. Comment dire, cette gauche qui a abandonné les mots qui définissaient la gauche pour mieux incorporé le libéralisme. Alors que la vraie gauche n’a pas su adapter de nouveaux mots a l’idéologie qui la définissait, et laisser les solutions récupérées paresseusement par le libéralisme plutôt prompt à récupérer et mettre en pratique les pratiques communistes qu’il condamnait, mais le choix des mots vient faire toute la différence. Voilà un manipulateur de haut niveau (les manipulateurs sont parmi nous). D’ailleurs le productivisme est bel et bien repris par le libéralisme, mais il y a justification : Compétitivité, croissance économique versus acquis sociaux, etc. Tout le montage du système quoi ! Tous ses engrenages.
Mais nous ne sommes plus en 1917, ni en 1950-65, mais en 2018, avec un nouveau paradigme révolutionnaire, une multitude d’initiatives citoyennes et d’organisme civiles qui touchent un large éventail de niches que compétitionne le libéralisme privé.
Le Vénézuéla a initié la Constituante, son potentiel sera à la mesure du courage du président maduro et de l’ANC à faire la promotion de la Constituante et à stimuler sans réserve la participation citoyenne à construire le pays, que ce sont définitivement eux les maîtres d’ oeuvre. Donc le débat n’est plus sur le plan des idées mais sur le plan des solutions et de leur mise en application.
Il s’agit de trouver l’ordre adéquat pour les réaliser. C’est sûr que le contrôle de l’économie est primordial (donc contrôle des banques en même temps l’audit citoyenne de la dette........ etc.. ) être dans la cohérence de l’action, de la synergie et ses effets collatéraux bénéfique pour l’ensemble, c’est stimulé la participation, c’est l’exigence de résultats, d’où la cohérence dans le choix des solutions à mettre en place progressivement mais systématiquement. D’abord il faut avoir une bonne liste de solutions adéquates dans les divers niches et les mettre en place selon leur effet synergique sur l’ensemble .
Krishnamurti : ne rien rejeter, mais tout examiner.

22/02/2018 08:02 par alain harrison

A bon entendeur, salut ! par alain harrison
Bien, je viens de terminer le visionnement du vidéo Che Guevara, revisiter l’histoire sans la réécrire. Avec Jeanette Habel.
Je dois dire que ça m’a remis les deux pieds sur terre. D’ ailleurs, toute l’affaire Wall Street-Trotski versus Rothschild-Lénine est suffisamment nébuleuse. Bon dans ..revisiter l’histoire sans la réécrire, il est abondamment décrit les déboires de la révolution cubaine.
En passant le Vénézuéla n’y échappe pas. Bon, j’espère que cela sera suivit de l’autre versant de la montagne, la guerre multi et économique d’intensité variable selon les humeurs occidentales sans un réel support à la droite fasciste vénézuélienne, laissant traîner les choses. Y sont pas pressés les US (complexe mil-ind-banc), c’est vrai qui se sont donnés à fond au Moyen-Orient. C’est exactement le comportement d’un prédateur (en série) manipulateur (de haut niveau), il a tout son temps, il jouit de chaque moment de souffrance de sa ou ses victimes. Nous avons réellement à faire à un système pathologique, qui amalgame des contradictions morales et économiques totalement incompatibles, pour, disons un croyant qui serait normalement équilibré sachant discriminé le sens de la croyance des mythes qui s’y rapportent. Mais, nous ne sommes plus là, avec l’émission Papa à raison. Nous devons parler, plutôt, de dissonance cognitive tout le long de la seconde moitié du siècle dernier avec l’état des connaissances d’alors, qui remettaient en question toute une série de croyances religieuses et autres. Bien sûr, il a eu les extras-terrestres qui furent fureur et le mouvement Hippys.
Le communisme marxiste léniniste a fait l’erreur de ne pas investir comme l’a fait le libéralisme sur le plan des idées même. Est-ce par peur de perdre son identité idéologique en refusant de dépasser les mots « dictature prolétarienne et ci. », ce sont des mots et le libéralisme ne le savait que trop bien, et de rejeter toute solution qui ne convenait pas a son orthodoxie. Par contre, une gauche, elle s’est convertie au principe libéral en confondant les mots.
D’un côté une idéologie figée, même au niveau des mots, croyant se perdre sans eux, et d’autre part, une gauche qui a confondu volontairement les mots. Comment dire, cette gauche qui a abandonné les mots qui définissaient la gauche pour mieux incorporé le libéralisme. Alors que la vraie gauche n’a pas su adapter de nouveaux mots a l’idéologie qui la définissait, et laisser les solutions récupérées paresseusement par le libéralisme plutôt prompt à récupérer et mettre en pratique les pratiques communistes qu’il condamnait, mais le choix des mots vient faire toute la différence. Voilà un manipulateur de haut niveau (les manipulateurs sont parmi nous). D’ailleurs le productivisme est bel et bien repris par le libéralisme, mais il y a justification : Compétitivité, croissance économique versus acquis sociaux, etc. Tout le montage du système quoi ! Tous ses engrenages.
Mais nous ne sommes plus en 1917, ni en 1950-65, mais en 2018, avec un nouveau paradigme révolutionnaire, une multitude d’initiatives citoyennes et d’organisme civiles qui touchent un large éventail de niches que compétitionne le libéralisme privé.
Le Vénézuéla a initié la Constituante, son potentiel sera à la mesure du courage du président maduro et de l’ANC à faire la promotion de la Constituante et à stimuler sans réserve la participation citoyenne à construire le pays, que ce sont définitivement eux les maîtres d’ oeuvre. Donc le débat n’est plus sur le plan des idées mais sur le plan des solutions et de leur mise en application.
Il s’agit de trouver l’ordre adéquat pour les réaliser. C’est sûr que le contrôle de l’économie est primordial (donc contrôle des banques en même temps l’audit citoyenne de la dette........ etc.. ) être dans la cohérence de l’action, de la synergie et ses effets collatéraux bénéfique pour l’ensemble, c’est stimulé la participation, c’est l’exigence de résultats, d’où la cohérence dans le choix des solutions à mettre en place progressivement mais systématiquement. D’abord il faut avoir une bonne liste de solutions adéquates dans les divers niches et les mettre en place selon leur effet synergique sur l’ensemble .
Krishnamurti : ne rien rejeter, mais tout examiner.

13/08/2018 16:40 par jimbo

Allez Gérard, essaie : "Je me suis trompé".
Essaie, tu vas voir, c’est pas si dur, c’est une toute petite mini riquiqui phrase de 4 mots à peine !
Si tu trouves ça trop dur, c’est seulement dans ta tête, tu le sais ça non ? T’es psychanalyste, quoi !

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