RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
85 

A bon entendeur, salut !

Je viens de lire l’article de Victor Dedaj, "Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’occident", où vous me prenez à partie à plusieurs reprises à partir d’une citation de ma pomme sortie de son contexte : "Comment ne pas critiquer Cuba lorsqu’il y a des persécutions contre les homosexuels ?" — cf. l’émission "On n’est pas couché" à laquelle j’ai participé récemment. Dans le genre manipulation, c’est un modèle, cet article !

C’est bien sûr un fait que Cuba est loin d’avoir toujours été irréprochable dans la façon d’aborder l’homosexualité (cf. tel discours homophobe de Castro qu’il a lui-même regretté par la suite) et il y a eu, pendant un long temps, une façon absolument condamnable de traiter à Cuba les homosexuels parce qu’homosexuels. Et c’est un fait aussi que — comment dire ? — d’immenses « progrès » ont été accomplis sur ce plan (comme sur d’autres) à Cuba.

Mais ce n’était pas du tout l’objet de mon propos à ONPC — l’auteur de l’article a-t-il seulement regardé le passage en question.

Tout en acceptant d’avance qu’on puisse critiquer, à tel ou tel moment de l’histoire de Cuba, tel ou tel aspect de sa politique, mon propos était... de défendre Cuba contre les attaques incessantes de ses détracteurs ! C’est ce que j’ai dit ensuite explicitement, quand j’ai évoqué par exemple la santé ou l’éducation, et il faut être obtus ou de très mauvaise foi pour me ranger moi aussi dans le sac desdits détracteurs...

Mais bon, ainsi va la télévision et les commentaires confus ou malveillants qu’elle génère.

Coup de pied de l’âne, l’auteur de l’article évoque in fine l’émission que je viens de faire pour le Média (dont je suis l’un des co-fondateurs) avec Maurice Lemoine sur le Venezuela, émission où on peut entendre un tout autre son de cloche que celui des medias mainstream : « Gérard Miller se rattrape un peu, mais voyons voir le jour où il abordera Cuba... » Mais qu’est-ce que c’est que ce ton de petit juge me demandant de montrer patte blanche pour être pardonné !

J’ai souvent « abordé » Cuba, merci, et chaque fois que je parle de Cuba, avec mes copains de Cuba Si comme avec les adversaires de la révolution cubaine (cf. la dernière émission à laquelle j’ai participé chez Ardisson à propos de l’exposition parisienne sur le Che), je dis la même chose : ma sympathie pour Cuba.

Alors, que ce soit clair : j’emmerde — et pas qu’un peu ! — ceux qui, tronquant mes propos, viennent aujourd’hui me catéchiser.

Gérard MILLER

URL de cet article 32941
  

Même Thème
Missions en conflit
Piero GLEIJESES
Cet ouvrage présente un récit haletant de la politique cubaine en Afrique de 1959 à 1976 et de son conflit croissant avec les États-Unis. L’auteur conduit le lecteur des premiers pas de Cuba pour aider les rebelles algériens combattant la France en 1961, à la guerre secrète entre La Havane et Washington au Zaïre en 1964-65 — où 100 Cubains menés par le Che Guevara ont affronté 1 000 mercenaires contrôlés par la CIA — et, finalement, à l’envoi héroïque de 30 000 Cubains en Angola en 1975-76, qui a stoppé (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le plus troublant pour moi était la soif de meurtre témoignée par les membres de l’US Air Force. Ils déshumanisaient les personnes qu’ils abattaient et dont la vie ne semblait avoir aucune valeur. Ils les appelaient "dead bastards" et se félicitaient pour leur habilité à les tuer en masse.

Chelsea (Bradley) Manning

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.