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Auteur : Petroninochka

La honte (ou la stratégie du kazat’choc)

Petroninochka
Au début des années 1930, ma grand-mère, entendant un discours d'Hitler à la radio (ils habitaient dans l'est et elle comprenait l'allemand) s'écria : "Cet homme va mettre l'Europe à feu et à sang !" Si une ménagère de l'époque était capable de percevoir la tragédie à venir, qu'en était-il des dirigeants européens ? Ceux-là mêmes qui fermaient les yeux ou encourageaient, souvent ostensiblement, le parti nazi et le réarmement de l'Allemagne face au "danger" soviétique ? Et puis à la période de l'effroi (quelques années plus tard, mes grands-parents pourraient se réfugier à Paris) vint celle de la honte. La honte de l'abandon de l'Autriche malgré les accords, la honte du "compromis" de Munich que Daladier, acclamé à sa descente d'avion, balaya par son "Ah les cons, s'ils savaient !", comme si la lucidité du président du Conseil l'exonérait de sa responsabilité ! Puis vint la honte de la capitulation, la honte du gouvernement Pétain, la honte de la collaboration, la honte des lois et des rafles anti-juives (...) Lire la suite »

Le parti des Samva et la tragédie du "un petit peu"

Petroninochka

Le parti des Samva est le plus grand parti politique de la planète. Il est donc terriblement important par son extension et, malheureusement aussi par sa qualité. Ou plutôt, disons-le franchement, par son manque de qualité. Car le parti des Samva est le parti politique le plus médiocre du monde et, par conséquent, le plus déprimant et le plus atterrant qui soit.

Le parti des Samva a ceci de particulier qu'il regroupe des personnes de tous horizons politiques. On trouve des membres du Samva à l'extrême droite, à l'extrême gauche et bien évidemment dans tout ce qui se trouve entre les deux. Quand on fait parti du Samva, on est avaleur professionnel de couleuvre. Ça n'est pas bon, c'est même franchement indigeste, mais on se dit que ça vaut peut-être la peine quand même et on se bouche le nez, comme quand on était enfant, on dit "samva" et on avale tout rond. Quand on est Samva, on a accepté de s'envoyer 3 ou 4 doses de vaccin expérimental et de se faire pister 24h/24 pour continuer à aller au resto et mener une vie normale, c'est-à-dire une vie normale selon les critères de la normalité normative actuelle (ce qui, déjà, devrait normalement être une source de réflexion). On se dit dans le fond du fond du fond que c'était peut-être une grosse bêtise, mais comme le plat du jour était bon et que le voisin l'avait fait, on a tendu le bras au vaccinateur et le (...) Lire la suite »