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Auteur : Erno RENONCOURT

Les lignes de fuite de l’inespéré ou les gradients de l’intelligence systémique !

Erno RENONCOURT

Dans cette tribune, pour contextualiser l’indigence de la pensée stratégique qui anime l’action de la gouvernance haïtienne, je modélise les lignes de force improbables qui plient la conscience du leadership haïtien vers le cycle bas de la vie et empêchent aux décideurs de trouver l'équilibre entre postures d'esprit et de corps pour guider la barque nationale malgré le chaos.

Tous les observateurs systémiquement outillés ne sauraient manquer d’être frappés par ce constat d’insignifiance de la pensée universitaire et de l’activité professionnelle des réseaux haïtiens du savoir dans leur dénuement face à la crise multidimensionnelle persistante qui déshumanise Haïti. Un constat si troublant qu’il a poussé Ricardo Seitenfus, diplomate et universitaire brésilien, acteur et spectateur de cette déshumanisation, à écrire : « L’on peut broder à l’infini autour des racines conjoncturelles et structurelles de la multiforme crise haïtienne. Comme, par ailleurs, ne manquent pas de le faire acteurs, observateurs, analystes et de simples quidams. De tous bords. Tant étrangers que nationaux. Malgré les différentes perspectives, diagnostiques et conclusions, une impression commune se dégage. On ne sait quoi faire. On est perdus, déboussolés. » Du constat à la problématique Et pour peu que l’on se serait tenté, par nationalisme outrecuidant, de réfuter ce verdict cinglant, on ferait bien de (...) Lire la suite »

L’axiomatique de l’indigence pour les Nuls

Erno RENONCOURT

Pour expliquer l’impuissance dans laquelle s’embourbe, depuis plus de deux siècles, le collectif haïtien, qui se trouve calé sur une trajectoire d’évolution erratique, je propose l’axiomatique de l’indigence. C’est un outil d’analyse contextuelle qui mobilise des savoirs transversaux et les relie dans une pensée systémique pour, d’une part, tenter d’approprier les contraintes problématiques de l’écosystème haïtien, et d’autre part, explorer des pistes de solution pour un probable basculement vers un autre possible humain.

Introduction Pour m’assurer de rendre intelligible cette axiomatique, je me suis appuyé sur la théorie des systèmes et la pensée complexe qui offrent des outils épistémiques, pragmatiques et éthiques pour expliquer le réel, dans sa complexité, sans le simplifier, sans le mutiler. Hypothèse et Définition L’axiomatique de l’indigence est une cartographie de l’ensemble des déformations managériales, professionnelles, culturelles, cognitives et humaines qui plombe l’évolution de l’écosystème haïtien et le maintient dans son errance. L’hypothèse est que ces déformations résultent du rapport médiocre que le collectif haïtien développe avec lui-même et avec son environnement par ignorance ou méconnaissance de la nature humaine et des devoirs qui le lient à son écosystème. L’indigence désigne la posture d’un groupe social (ou d’un individu), dont les conditions d'existence, singulières et précaires, plombées par de lourdes incertitudes, poussent à un abandon de dignité et une mise en hibernation de la pensée critique pour (...) Lire la suite »

Gauche et droite : Les lignes idéologiques troubles, courbes et fourbes de la pensée occidentale

Erno RENONCOURT

Dans la cacophonie d'un monde qui s'effondre et se replie sur ses savoirs-faire barbares, je cherche quelques médiums pour laisser les sanglots des colères citoyennes, venant des shitholes, se faufiler comme de possibles voies de dignité et d'humanité pour comprendre le monde.

La Ligne droite comme repère de droiture Toute notre scolarité a été imprégnée de ce postulat euclidien de la géométrie plane : la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre. Et toute notre vie s’en est retrouvée rigidifiée par le besoin de garder la ligne pour ne pas se perdre ! Plus tard, sous les coups de boutoirs des injustices, des exploitations, de la déshumanisation, il a fallu camper derrière des lignes idéologiques et choisir son camp politique : gauche ou droite et même si on dérive vers les extrêmes c’est toujours le long de la ligne. A maturité scientifique aidant, l’univers euclidien s’est effondré, du moins pour les plus avancés. Einstein est passé par là. La relativité a montré que dans un univers courbe, la ligne n’est pas si droite que cela et il n’y a de plus court chemin que sur une géodésique. Et l’image d’une gauche aux antipodes de la droite s’est relativisée, envolée en fumée. Sur une géodésique, les extrêmes se rencontrent. Nos certitudes ont commencé par tomber, (...) Lire la suite »

L’expert universitaire, le journaliste et la guerre

Erno RENONCOURT

Une halte dans la cacophonie merdiatisée du monde

De mon shithole étant, j’ai regardé, sur une chaine française, un expert, d’un de ces innombrables instituts de recherche scientifique dont l’Occident se vante comme preuve de sa grandeur culturelle et académique, expliquer, à un de ces nombreux journalistes et spécialistes de la liberté d’expression que revendique l’Occident, que si la Chine devait livrer des armes à la Russie, cela ferait d’elle une cobelligérante du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Et, à mon grand étonnement, ni le journaliste n’a questionné pour savoir, ni l’expert n’est allé au bout de son raisonnement pour préciser que ce disant, l’OTAN, l’Europe, les EU et ceux qui envoient des armes à l’Ukraine sont de fait cobelligérants de cette guerre qui ne fait que le bonheur de l'empire. Et là, j’ai compris pourquoi ceux qui, dans mon shithole, sont revenus avec des titres universitaires ronflants, délivrés par l’Occident sont si insignifiants et ont conduit Haïti à cette impasse abyssale de déshumanisation. La pensée humaine s’est effondrée (...) Lire la suite »

Haïti : des lettres de la malice à la culture de l’errance !

Erno RENONCOURT

L’écosystème haïtien n’est que catastrophes et paradoxes, impuissance et errance. Des universitaires doctorés, anoblis par la communauté internationale, s’obstinent à vouloir réformer la strate politique médiocre. Résultat : Échec et invariance. Rien d’étonnant ! Car les deux colonnes qui structurent le modèle d’affaires d’une société, son éducation et sa justice, ne sont en Haïti qu’indigence.

Un contact avec qui j’échange depuis peu a trouvé du temps pour m’envoyer un court message sur l’éducation et la civilisation. Lequel message contient un lien renvoyant vers une vidéo dans laquelle ‘‘un enseignant français décrit l’état de délabrement de l'éducation en occident’’. Il faut dire que ce lecteur, comme en bonne pédagogie, fait circuler des thématiques globales dans lesquelles résonnent les thématiques locales de mes raisonnances tipédantes. Partant du constat du délabrement de l’éducation en Occident, mon lecteur alerte sur le drame du dysfonctionnement probable de l’éducation haïtienne. Car, il sait pertinemment combien « les haïtiens s'efforcent de copier [singer] l'occident par souci de "modernisation" ». D’ailleurs, en Haïti, pour accéder aux espaces du pouvoir et de la médiatisation, il vous faut un blanc pour point d’appui. Ce qui explique, du reste, pourquoi la servitude volontaire et l’indignité devant les intérêts étrangers sont les leviers de la réussite sociale en Haïti. Donc, cohérent avec (...) Lire la suite »

Haïti, 1804-2023 : un rêve de liberté et de dignité enfumé par 219 ans d’errance

Erno RENONCOURT

Pour expliquer la défaillance invariante de l’écosystème haïtien asservi, les élites, anoblies par la France, le Canada et les EU, véhiculent fièrement la thèse de la déroute de l'intelligence. Dans mes sursauts intranquilles de provocation, en prélude à la commémoration de l’indépendance, j'ai voulu contextualiser cette thèse pour expliquer autrement et plus intelligiblement l’errance haïtienne.

Depuis 1804, Haïti fait vibrer, chaque 1er janvier, l’imaginaire des peuples, en rappelant à leur mémoire son irruption héroïque dans le concert des nations libres. En effet, pendant 3 siècles, un collectif d’ascendance africaine, considéré, par les détenteurs de pouvoir et de savoir qui peuplent l’Europe des lumières à cette époque, comme une sous-humanité ‘‘exploitable et corvéable à merci’’, a été réduit en esclavage. Mais, envers et contre l’hégémonie arrogante des puissances esclavagistes et colonialistes de l’époque, ces ‘‘va-nu-pieds’’, bien qu’en majorité, sans instruction et sans ‘‘culture’’, au sens occidental du terme, donc frustrés et aigris, avaient assumé le choix de la liberté et avaient su trouver le courage et la détermination pour se défaire de leurs chaînes déshumanisantes. Au prix de leur sang et au bout de violentes luttes, ces déshumanisés, grands oubliés des progrès culturels et démocratiques revendiqués par les philosophes et ‘‘humanistes’’ occidentaux, avaient choisi résolument de s’orienter vers un (...) Lire la suite »
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Le lent pourrissement des hominidés

Erno RENONCOURT

Dans le chaos permanent entretenu par l’Occident, partout ailleurs sur la planète, pour maintenir son monopole sur les ressources naturelles et dominer les peuples, se dessine la trame d’une immonde et terrifiante barbarie. C'est en tout cas la lecture que nous faisons des évènements qui s'entrechoquent en spirale indigente depuis la Crise de la COVID19 jusqu'aux escarmouches de l'OTAN contre son allié allemand.

La barbarie invisibilisée Longtemps dissimulée, derrière des mythes de grandeur, cette barbarie a été invisibilisée dans les écosystèmes prospères au Nord de la vie, là où a longtemps coulé l’abondance par le rythme vertigineux d’une mondialisation, commencée avec les conquérants Espagnols en 1492 (Samir Amin, L’Empire du chaos). Pourtant, cette barbarie s’est manifestée, pendant 5 siècles, dans ses formes les plus abjectes dans les écosystèmes du Sud. Pour sa jouissance, cette barbarie, pilotée par l’Occident, a soumis l’humanité à ses lois, à ses vices, à ses médiocrités, mais toujours en s’assurant, malicieusement, de les faire passer pour des valeurs universelles imposables à tous, sauf à lui-même. C’est là son motif structurel dominant : l’éternel double standard qui promeut la démocratie pour elle et impose la terreur aux autres, l’abondance pour ceux de sa culture, et l’indigence pour les autres créatures. Ainsi, à coup de privations, d’exploitation, de corruption et de déshumanisation, l’Occident a imposé son (...) Lire la suite »
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Dans le jaunissement de l’automne un hiver abondant rugit

Erno RENONCOURT

L'effondrement vu depuis un shithole dans le contexte d'un automne jaunissant qui annonce un hiver abondant ce texte est inspiré d'un chant libre de droit sur youtube

Dans le jaunissement de ses feuilles L’automne meurt tranquillement Et on entend au loin rugir entre elles les premières vagues de froid venues de l’Oural et les arbres verdoyants tout l’été laissent tomber leurs premières feuilles mourantes Sur Varsovie tombent déjà les premiers flocons Dans les chaumières, en Bavière, on garde espoir Que Le soleil sera au rendez-vous du printemps Mais l'hiver sera rude, entre temps, Abondant même, disent les mauvaises langues (russes) les Français ne craignent rien, ils ont Jupiter qui fera fondre la neige comme beurre au soleil. Pourtant, du fleuve de la Volga à la Seine Il n'y aura que le crépuscule et la neige abondante Glacial terrain de chasse rêvé pour le loup des steppes. Gare aux pièges de l'histoire : les hivers se suivent mais ne ressemblent en rien pas plus que celui de 2022 ne ressemblera à ceux de 1812 et de 1942. Mais comme par hasard, en bonne imposture Occidentale Politiques, Médias et Experts font dire leurs vœux aux autres L'heure n'est pas (...) Lire la suite »

Merci Coronavirus et Merci Poutine !

Erno RENONCOURT

Comme en permanente et intranquille provocation TIPÉDANTE, je viens prouver par ce titre combien l'insignifiance des élites européennes est à hauteur de l'indigence des élites haïtiennes.

Le MeToo de la nature C'était avant la COVID-19, les shitholes avaient le monopole de l'insignifiance, de l'impuissance et de l'indigence. Les mégapoles européennes resplendissaient de culture, d'opulence et d'intelligence. Tandis que dans les Bidons villes d'Haïti, on crevait de faim, de soif et mourrait de choléra, la bienpensance médiatique européenne faisait la fête sur les champs Élysées, admirait la beauté de Venise et s'esclaffait dans les mondanités londoniennes ou bavaroises ; mais elle oubliait que les Clinton, le PNUD, l'USAID et l'UE avaient détourné 10 milliards récoltés au nom des analphabètes haïtiens. Un certain Laurent Ruquier s'en allait un jour de son humour insulteur en demandant comment des gens ayant un peu de bon sens peuvent choisir un chanteur aliéné comme Sweet Micky pour leur président. Il lui aurait fallu un peu de temps et d'intelligence pour savoir que cet artiste aliéné a été imposé à Haïti par le club des indigents qui regroupe les ambassadeurs des EU, de la France, de (...) Lire la suite »

Fabriquer des experts contextuels TIPÉDANTS pour mater l’indigence

Erno RENONCOURT

Le renouvellement du mandat du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) ce 15 juin par le Conseil de Sécurité de l'ONU achève de prouver qu'Haïti n'est qu'un lieu livré à l'expérimentation des projets les plus infects que l'occident concocte par le biais de ses experts obsolètes et indigents. Ce renouvellement me permet de revenir partager quelques interrogations avec vous et disséminer quelques relents PoÉthiques pour Magnifier une Utopie de la Résistance contre l’indigence comme infrastructure du MUR de la performance collective haïtienne. Mais Comment faire jaillir une brèche d'inespéré pour désenfumer un total effondré ? Comment éviter le piège de la tenaille, broyeuse de dignité, qui magnifie les célébrations conçues pour appâter l’insignifiance ? Comment conscientiser l’indignité anoblie qui se veut réussite ? Entre provocation et contextualisation, il y a les notes d’une subversion pédagogique à potentiel étincelant.

Du mythe de la résilience au culte de l'indigence Il ne fait plus de doute qu’Haïti agonise d’impuissance et sombre dans un état d’indigence qui tue l’intelligence. Opposé à tout effort et rebelle à toute volonté de se doter d’un référentiel de valeurs pour apprendre à vivre courageusement et dignement, en se confrontant aux incertitudes de son écosystème, le collectif haïtien s'est laissé appâter par le piège des succès précaires et des célébrations qui anoblissent insignifiance. Ainsi, miné par un contexte local invariablement défaillant, et verrouillé sur des cycles d’assistance, qui se performent autant par la médiocrité des stratégies de politiques publiques que par l’indignité des élites culturelles et académiques, le collectif haïtien se complait à faire vivre, par résonances diversifiées, le mythe d’une ‘‘résilience’’ collective comme art de la survie. Le contexte global n’est pas plus réjouissant et n’inspire, du reste, aucune espérance. Pour cause, contraint par des guerres, que livrent les seigneurs du (...) Lire la suite »
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