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Auteur : Erno RENONCOURT

L’obsolescence des idéologies universalistes libertaires devant les fractures géopolitiques induites par la globalisation transhumaniste

Erno RENONCOURT

Comme nous l’écrivions précédemment, le second mandat de Donald Trump augure, par ses politiques chaotiques (erratiques pour certains, folkloriques pour d’autres), de nombreuses et lourdes incertitudes pour le monde. Mais celles-ci, quoique déstabilisantes et sans être porteuses de réjouissance pour l’humanité, ne sont pas moins éclairantes. Car, dans leur enchevêtrement paradoxal avec d’autres incertitudes, elles provoquent des fissures et ouvrent des brèches dans la forteresse capitaliste ; laquelle, dans sa phase néolibérale sauvage, « d’exploitation sans limite », dite globaliste et transhumaniste, est de plus en plus déshumanisante. Chemin faisant, ces fissures offrent, moyennant l’assumation de l’intelligence de la complexité, des perspectives vers de nouvelles lignes de front et augurent le besoin de nouvelles postures, plus dignes, courageuses, véridiques et éthiques, pour forger une résistance collective innovante des peuples contre la géostratégie de la globalisation. Résistance d’autant plus impérieuse, que les insignifiants anoblis qui pilotent la globalisation, dans leur dégénérescence, ne connaissent plus de limites et sont prêts à toutes les folies, toutes les inhumanités, quitte à sacrifier une grande part de l’humanité (Ukraine, Gaza, Haïti, etc…), pour maintenir leur hégémonie indigente. C’est pour chercher de nouvelles postures culturelles, plus stratégiques que militantes, capables de résister face à cette déshumanisation, que nous voulons problématiser les politiques chaotiques de Donald Trump. Car dans leur fracas, elles offrent un centre de gravité où chaque peuple peut s’ancrer, dans les racines de sa culture et de son identité, pour définir les bases de la nouvelle résistance contre la géostratégie de la déshumanisation. Il ne s’agit ni d’idéalisme, ni de sympathie envers Trump, ni de séduction fasciste, juste une pensée d’ouverture, comme posture stratégique basée sur les divergences structurantes pour un équilibre transformationnel plus digne pour les peuples.

La thèse de l’identité culturelle comme défi stratégique et non repli sectaire Notre argumentaire soutient la thèse que, devant la multiplicité et la complexité des crises qui augmentent les fractures du monde, tout en structurant l’impuissance des peuples devant leur exploitation sans limites, c’est sur le terrain de la culture et de l’identité, non pas comme repli sectaire et réactionnaire, mais comme ferment stratégique d’une nouvelle écologie de valeurs et d’un “ Humaniste de la diversité ”, que se joue leur avenir. Et en cela les politiques chaotiques de Donald Trump, sont, par-delà leurs motivations, un atout inespéré que doivent exploiter ceux et celles qui prétendent lutter contre l’invariance de la déshumanisation qu’institue le capitalisme dans ses multiples transformations. De fait, l’incapacité des prétendues avant-gardes progressistes de part et d’autre dans le monde à décoder les signaux faibles du chaos trumpien, comme augures de nouveaux possibles hors de (…) Lire la suite »
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L’impensé stratégique des Européistes pris dans la tornade Trump 2.0

Erno RENONCOURT

Manifestement le second mandat de Donald Trump provoque des ondes géopolitiques d’une fulgurance inouïe sur l’échiquier mondial. Et cela se ressent violemment sur les théâtres géopolitiques globaux, notamment européens ; mais aussi sur le théâtre local états-unien. Toutefois, il est surprenant de voir la sidération et le désarroi que ces ondes chaotiques, pourtant soupçonnées, voire annoncées, provoquent chez les Européistes. Et c’est justement ces postures que nous voulons problématiser dans cette tribune : montrer que la sidération et le désarroi des leaders européens devant la nouvelle orientation, priorisant « l’âge d’or de l’Amérique » au détriment des alliances surannées, que Trump veut imprimer à la géostratégie mondiale, relève respectivement de l’impuissance et de l’insignifiance. Toute la valeur de cette problématique tient au fait que derrière ces deux postures de corps et d’esprit, il y a la manifestation évidente d’un profond impensé stratégique. Dans cette tribune en deux actes, nous nous proposons de prouver que cet impensé stratégique, parce qu’il est au vrai la caractéristique d’une déficience culturelle dont font montre toutes les élites occidentales et même celles dites progressistes du monde, peut s’imposer comme la variable explicative de l’invariance des crimes du capitalisme et du triomphe des idées fascistes partout sur la planète.

Et pour ce faire nous explorerons les questions suivantes : D’où vient ce vide stratégique observable partout dans les hautes sphères décisionnelles du monde ? En quoi ce vide, manifeste chez ceux et celles qui ont le privilège du savoir et du pouvoir (politique et économique), est-il une mesure de l’effondrement de l’imaginaire culturel et de l’érosion de l’identité des peuples sous la poussée des déviances globalistes imposées comme valeurs universelles ? Si ce lien entre impensé stratégique et déficience culturelle est avéré, ne peut-il pas inversement expliquer l’alliance stratégique Poutino-Trumpienne, qui disloque le logiciel culturel globaliste, non pas comme un simple calcul pragmatique entre deux autocrates, pour partager le butin des terres rares ukrainiennes, mais comme la conjonction de vue entre la Russie de Poutine et l’Amérique de Trump sur des valeurs traditionnelles fortes qui placent l’identité au centre de la vie des nations ? Cette nouvelle donne parce qu’elle (…) Lire la suite »
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L’indigence pour tous au temps de la connerie universelle : un mode stratégique concordant par delà les divergences écosystémiques !

Erno RENONCOURT

Depuis que le président français Emmanuel Macron a, dans son délire jupitérien, qualifié les dirigeants haïtiens de CONS, parce qu’ils ont mis hors-jeu Gary Conille qui, tout en étant un zélé et dévoué serviteur des intérêts internationaux, était propulsé, par anomalie stratégique, localement assumée, au poste de Premier Ministre haïtien, il m'est apparu que l'indigence peut être aussi con-juguée, autrement dit ra-con-tée, comme une CONNERIE universelle en mode stratégique par concordance écosystémique, et cela, par-delà les différences économiques et culturelles d’un monde fragmenté, mais combien relié dans sa perte de sens et son abandon de repères éthiques. Alarmé par ce renoncement à l’apprenance, je propose cet article pour revisiter et mettre à jour l’axiomatique de l’indigence pour tous, en appropriant, à l’aune de l’épistémologie macronienne, le concept de la connerie comme une nouvelle donne contextuelle exploitable pour expliquer le vide stratégique dans lequel s’engouffrent presque tous les États occidentaux, dans le sillage des effondrements qu’ils ont provoqué dans les pays du Sud pour leur abondance. La connerie nous parait donc être un acte d’abdication stratégique par lequel les groupes politiques, économiques et académiques dominants d’un pays choisissent, en toute irresponsabilité, de se soumettre à des diktats globalistes pour assumer des intérêts transnationaux, contraires aux objectifs de leur nation, en échange d’un anoblissement qui ne les rend pas moins insignifiants.

L’ère du vide stratégique : De Conille à Macron Pour voir la plénitude de l’insignifiance d’un CON stratégiquement anobli, Il suffit de penser à Gary CON-ILLE, l’ex Premier ministre haïtien qui, en qualité de fonctionnaire international et de portefaix, exclusivement dévoué aux intérêts de la communauté internationale, n’avait pas hésité, avec son ministre de la Justice, à célébrer le succès de l’assistance internationale que lui promettaient les États-Unis en juillet 2024, alors même que, depuis 1994, soit depuis trente ans déjà, les États-Unis et la communauté internationale ne cessent d’envoyer et de financer des missions d’expertise et d’appui au renforcement des institutions haïtiennes, pour aucun succès notable, défendable, viable et durable. Bien au contraire, de dysfonctionnelles en 1994, les institutions étatiques haïtiennes sont devenues en 2024, malgré ou à cause de l’assistance internationale, insignifiantes et vidées de leur sens. Manquer d’intelligence stratégique, (…) Lire la suite »

Irradier les consciences pour éclairer les lignes de fuite hors du temps indigent de l’impuissance et de l’invariance (Partie 3)

Erno RENONCOURT

Comme convenu, mais avec un peu d’avance sur la date prévue, nous venons présenter la troisième partie de notre réflexion atypique et hérétique sur l’interprétation erronée de la notion de conscience dans le matérialisme historique par les avant-gardes de lutte anticapitalistes, pour ainsi dire gauchistes, un peu partout dans le monde. Nous précisons que ce texte a dû être scindé en deux pour en faire une quatrième partie afin d'approfondir la problématique en clarifiant notre raisonnance. Merci aux administrateurs du Grand Soir pour cette tribune, merci aux rares lecteurs et lectrices qui s'intéressent à ce qui vient d'Haïti et qui trouveront le temps d’aller au bout d’une longue lecture.

Alors que le matérialisme reste, comme outil scientifique, un produit de la conscience philosophique émergeant du contexte de production technique et économique du XIXème siècle, contre son essence dialectique, il a été promu et béatifié comme théorie universelle de l’action révolutionnaire et comme horizon indépassable de l’Histoire. Une histoire qui devait prendre fin, en supprimant à tout jamais, pour le bonheur de l’humanité, l’exploitation odieuse des masses aliénées par les fossoyeurs capitalistes. Si l’on suit le catéchisme du marxisme, tel que déformé dans le prisme enfumé, par l’absence de toute lueur consciente, des héritiers de Marx, le développement des forces productives, économiques et technologiques devait conduire à l’imminence du Grand Soir insurrectionnel, comme moment scintillant de rupture sociale qui doit éclairer la marche des masses aliénées, exploitées et déshumanisées vers la réalisation de leur destin ; lequel serait celui de s’approprier, par leur (…) Lire la suite »

L’effondrement humain en échos-système rugissant les bruits des failles de la conscience (Partie 2)

Erno RENONCOURT

Précédemment, nous avons postulé que l’invariance, dans le temps et dans l’espace, de l’impunité des crimes de l’Occident et l’impuissance collective des peuples, devant la dépossession de leur identité, authenticité, liberté, dignité et humanité par le capitalisme innové (par les enfumages des droits humains universels et l’intelligence artificielle), étaient en lien avec l’errance des légions militantes et révolutionnaires qui se sont lancées, comme avant-gardes des luttes des peuples, partout ailleurs, à l’assaut du capitalisme, avec les étendards du matérialisme historique. En tabulant sur les exemples de Gaza et d’Haïti, nous avons modélisé un système d’équations qui tend à montrer que cette invariance, cette impuissance et cette errance s’imbriquent et s’enchevêtrent dans les brins d’une spirale déshumanisante qui emporte le monde, non sans résistance, mais à perte de sens et d’intelligence, vers ce que nous appelons l’indigence pour tous.

Empressons-nous de dire que dans notre conception, l’indigence est un état de basculement (effondrement) de la conscience humaine vers les lignes de basses eaux culturelles et éthiques, où l’être humain, bousculé, précarisé et conditionné par les incertitudes de son existence, renonce à l’intelligence et abandonne la dignité humaine par la volonté de s’accrocher à des vacuités matérielles qui sont promues, médiatisées et donc perçues comme des valeurs existentielles. Cette quête de subsistance pour l’existence entraîne des fissures dans la conscience humaine. C’est à travers elles que le capitalisme s’infiltre pour déverser les ressources de sa géostratégie de la déshumanisation en abrutissant l’humain. Le paradoxe comme processus d’impensé par la double pensée Ce processus d’abrutissement, de conditionnement et d’effondrement de la conscience par le capitalisme mutant a été prédit par Pierre Bourdieu. En effet, en 1998, celui-ci écrivait, avec une précision analytique (…) Lire la suite »

De l’impunité des crimes de l’Occident à l’impuissance collective des peuples, jusqu’au bout de la menace apocalyptique, il y a les brins multiformes de la spirale de l’indigence pour tous : ultime état mental de notre humaine défaillance ! (Partie 1)

Erno RENONCOURT

Dans cette tribune, nous proposons une réflexion atypique, voire hérétique, pour repenser le sens et réapproprier les enjeux de la notion de ‘‘conscience’’ dans les nouvelles formes de lutte à conduire contre l’indigence multiforme que le capitalisme sème à grands vents apocalyptiques sur tous les continents et par toutes les saisons. Cette réflexion nous semble contextuellement nécessaire, car, dans sa perspective de faisabilité humaine de l’histoire, le matérialisme dialectique avait postulé que la condition sine qua non de la révolution dépendait de la transformation de l’aliénation capitaliste en puissance insupportable (Karl Marx et Friedrich Engels, L’idéologie Allemande). Or, le constat de l’évolution du capitalisme comme puissance monétaire insupportable est unanimement acté. Selon Marc Chesney, professeur de finances à l’Université de Zurich, « jamais dans l’histoire, il n’y a eu cette concentration de richesse en quelques mains ». Et cette situation est d’autant plus insupportable qu’elle est dangereuse. Puisqu’au demeurant, cette oligarchie financière tient tant à ses avoirs économiques, qu’elle ne jure que par la croissance et l’abondance, et qu’elle est prête à rôtir l’humanité rebelle à ses indigences au feu nucléaire. En effet, cette oligarchie s’est arrogée tous les droits : elle a pendant longtemps maintenu en esclavage une grande part de la population mondiale, notamment dans les pays du Sud ; elle a mis en échec la démocratie et le modèle social qu’elle avait, contre son gré, octroyée aux populations du Nord, après la seconde guerre mondiale, dans sa volonté de faire échec au bloc communiste qui s’imposait, par son triomphe sur le nazisme, comme un modèle alternatif. Ayant manœuvré jusqu’à s’imposer comme unique modèle dominant, après l’effondrement du bloc de l’Est en 1991, cette oligarchie a tant voulu étendre sa croissance, qu’elle a muté son modèle économique néo-libéral de détérioration des écosystèmes et des espaces humains en géostratégie de la globalisation, dans l’optique d’absorber toutes les richesses du monde. On comprend aisément pourquoi Et se sentant menacée par les puissances émergentes qui veulent un monde multipolaire, moins soumis aux diktats de l’État unique sous contrôle de cette oligarchie financière et prédatrice, elle semble assumer le risque de conduire l’humanité au bord de la guerre apocalyptique.

De Gaza à Haïti : une même errance de la conscience humaine Et pourtant, quoique cette gangrène, qui sème le chaos et les précarités pour sa croissance et son abondance, soit, en cette fin du premier quart du XXIème siècle, unanimement reconnue comme puissance monétaire et totalitaire insupportable, l’humanité n’a jamais été aussi impuissante et éloignée des fronts de la révolution. En prenant les exemples de Gaza et de Haïti, nous pouvons modéliser les termes des problèmes que confrontent ces peuples par des équations équivalentes qui font intervenir des concepts invariance, impuissance et errance s’imbriquent et s’enchevêtrent comme des variables structurantes d’une même représentation du réel, d’un même monde aliéné, d’une même volonté de ceux qui ont tout de déshumaniser ceux sont tout par leur dignité ; et cela malgré l’éloignement géographique, culturel, historique de ces deux peuples et en dépit de la diversité des formes et des manifestations multiples de cette (…) Lire la suite »

L’invariance anthropologique d’Haïti expliquée par les structures dissipatives de la gangstérisation polymorphe stratifiée de ses réseaux de pouvoir et de réussite

Erno RENONCOURT

Voici la deuxième partie de l'analyse sur le vrai sens des sanctions internationales prises par la Communauté internationale, notamment les États-Unis, contre les parrains des gangs et les seigneurs de la drogue qui règnent sur les affaires économiques et pilotent la gouvernance politique d'Haïti. Et cela, malgré les sanctions. Un paradoxe qui s'explicite autant par la nature déshumanisante de la géostratégie que pratique la Communauté internationale que par la structuration des groupes sociaux haïtiens en gangs polymorphes stratifiés. Un binome indigent parfaitement dimensionné pour l'invariance.

Récapitulation Précédemment nous avons postulé et, malgré quelques fautes malencontreuses dans le texte, mis en évidence de manière rigoureuse, des données contextuelles qui tendent objectivement à prouver que les récentes sanctions américaines, prises ce 20 août 2024, contre l’ex président haïtien Michel Martelly, ne sont qu’un pas de régulation d’un certain processus d’attrition stratégique (PAS). Nous revenons dans cette deuxième partie prouver que derrière ce PAS, qui médiatise les sanctions, se dissimule l’un des 3 outils du modèle universel de gouvernance de procuration, par assistance interposée, choisi par cette crapulerie internationale, communément nommée la Communauté Internationale, pour affaiblir la résistance collective des peuples. Cet outil est le fameux processus d’enfumage ou de boites noires par lequel l’Empire américain, chef de file du grand barbare occidental (GBO), magnifie de pseudo valeurs qui vont attirer et séduire un maximum de gens, pour mieux les (…) Lire la suite »

Haïti, la dernière valse des sanctions internationales : Les PAS des virtuoses de la MALICE (première partie)

Erno RENONCOURT

Les États-unis ont pris ce 21 août 2024 des sanctions contre l'ex chanteur déjanté et cramé 200% à la cocaïne brute, Michel Joseph Martelly, pour trafic mondial de drogue, blanchiment d'argent et parrainage des parrains de gangs. En choeur, les réseaux militants , médiatiques, académiques et challengers du changement, en Haïti, crient victoire et voient le profil de la justice assistée par l'Oncle Sam. Mais le hic est que 13 ans auparavant, ce sont les mêmes autorités étasuniennesqui, par Hilary Clinton interposée, dans le statut improvisé de reine de la ''shitholisation'' d'Haïti, avaient imposé le choix de cet indvidu affreux, revendiquant ouvertement le banditisme légal, pour diriger Haïti. Pis encore, les réseaux médiatiques, militants et forces improbables du changement haïtiens qui crient victoire et voient le triomphe proche de la justice, sous l'éclairage démocratique des États-Unis, sont les mêmes qui s'étaient regroupés en passerelles anoblies pour offrir les adjuvants de succès à Martelly, dont le règne de 13 ans, qui dure encore, par le contrôle des gangs, a précipité Haïti dans un gouffre d'où il est permis de douter qu'il pourra se relever, sans sacrifices et sans rupture d'avec la dépendance vis-à-vis de l'insignifiance culturelle qui impose l'asservissement et l'impensé anthropologique au détriment de l'intelligence contextuelle et systémique. Comme d'habitude, avec l'outil analytique contextuel et systémique de la géométrie des données tipédantes, nous analysons, dans cette première partie, le vrai sens de ces sanctions. Car selon nous, il ne s'agit que d'une étape dans un processus d'attrition stratégique (PAS). Un PAS qui résonne comme une mise au pas des virtuoses de la MALICE dans le "shithole", pour la dernière valse qui doit réinitialiser la boucle de la roue du manège de l'invariance anthropologique haïtienne.

L’information En ce mardi 20 août 2024, le Département du trésor des EU a publié une note, par laquelle il communique, ce qu’on peut appeler, la dernière valse des sanctions internationales contre les acteurs politiques et financiers haïtiens qui ont livré Haïti au trafic mondial de la drogue, au blanchiment des avoirs et à une criminalité transnationale, dont les gangs armés haïtiens ne sont que la partie visible et bruyante. Et cette sanction concerne bien évidemment l'ex président haïtien Michel J. Martelly à qui, selon cette note, il est reproché d’avoir utilisé ses pouvoirs et ses influences pour : « faciliter le trafic de drogue, la corruption et d’autres activités illicites qui alimentent l’horrible violence des gangs et l’instabilité politique » en Haïti. La contextualisation Il y a de quoi être troublé en lisant cette note, puisqu’en 2011, ce sont les autorités étasuniennes au plus haut niveau, notamment la femme de Bill Clinton (ex président à deux reprises), Hilary (…) Lire la suite »

Conflit, Justice, Résistance et Humanité : la guirlande à 4 branches de l’engagement authentique et de l’esthétique de la dignité

Erno RENONCOURT

Aux lectrices et lecteurs du Grand Soir, je propose cette semaine, pour une fois, un texte court qui, tout en abordant la réalité shitholique haïtienne, n'évoque pas moins le devenir d'un monde qui se métamorphose de manière purulente, par moisissure abondante de la dignité et à vitesse trans-genre inquiétante. J'espère seulement qu'il ne sera pas censuré et aussi qu'il sera lu. (Merci d'excuser les éventuelles ou innombrables fautes)

J'ai expérimenté combien ma démarche TIPÉDANTE de provocation (qui n'est rien moins qu'une maïeutique socratique contextuelle) m'a valu des inimitiés professionnelles et personnelles ; lesquelles m'ont conduit à un isolement que j'assume pleinement. Car je vois les fruits qu'il promet, dans sa moisson à venir, par delà les vents mauvais qui soufflent forts et tous azimuts. Dans un pays, livré à l'expérimentation des ONG et des gangs, lesquelles organisations forment les deux branches d'une même tenaille fabriquée pour dépecer la dignité de l'homme haïtien, selon une précision millimètrique de peau qui défie l'habileté des plus grands chirurgiens, assumer le courage de défier, dans des conflits épistolaires, les potentiels gestionnaires de ressources et fabricants de renommée du pays, relève de l'art du suicide (professionnel). D'autant plus que les ONG et les gangs sont aussi les deux portes dérobées par lesquelles transitent les ressources qui assurent les réussites dans le (…) Lire la suite »

Plaidoyer pour une VIS-GIE-LANCE comme vision de gouvernance intelligente et exemplaire pour Haïti

Erno RENONCOURT
Je viens par cette démarche solliciter le relais de votre réseau médiatique, pour partager avec l'opinion publique nationale haïtienne (locale et de la diaspora) et internationale cette lettre plaidoyer que j'adresse publiquement à ceux et celles qui sont en charge de la gouvernance des institutions d'Haïti. En l'adressant à l'actuel Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP), je ne vise pas moins aussi les officiels du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et toutes les autres autorités judiciaires, notamment le nouveau Commissaire du Gouvernement qui aura la lourde tâche de conduire l’improbable politique pénale d’un gouvernement qui semble ne pas maitriser les grandes problématiques du pays. Dans cette lettre plaidoyer (voir le contenu ci-dessous), qui n'a aucune finalité personnelle, j'essaie d'attirer l'attention des décideurs haïtiens du système judiciaire sur l'improbable capacité des institutions la (…) Lire la suite »