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Auteur : Luk VERVAET

Avec Trump, le camp de torture de Guantanamo deviendra une prison pour 30 000 migrants

Luk VERVAET

Le 11 janvier 2002, il y a exactement vingt-trois ans, le président des États-Unis George W. Bush ouvre le camp de prisonniers pour terroristes présumés sur la base militaire de Guantanamo Bay. Comme c'est le cas depuis des années, cet anniversaire de la prison la plus controversée au monde a été complètement ignoré, à l'exception de quelques militants, tels que les membres du comité Free Assange Belgique (1) Maintenant qu'il ne reste plus que quinze prisonniers (sur 790 à l'origine) à Guantanamo, le camp ne fait plus du tout parler de lui. À tort.

Avant-poste du fascisme moderne La prison de Guantanamo Bay a été créée en dehors du territoire des EU, sur l'île de Cuba, dans une zone sous occupation militaire étasunienne. Depuis la révolution de 1959, Cuba réclame en vain la restitution de cette partie de son territoire. L'installation à Cuba d'un camp de prisonniers pour des centaines de musulmans proclamait au monde que Guantanamo était une construction en dehors de tout cadre légal. Ni les lois étasuniennes, ni les conventions et accords humanitaires internationaux, adoptés depuis la Seconde Guerre mondiale, ne s'y appliqueraient. Si nous voulons comprendre pourquoi aucune résolution internationale n'a d'effet à propos du génocide à Gaza, il faut en revenir à l'illégalité totale de Guantanamo. Comment Biden a déroulé le tapis rouge pour Trump Avant de disparaître de la Maison Blanche, l'ancien président Joe Biden a libéré onze prisonniers yéménites à la mi-janvier et les a fait transférer à Oman. Un mois plus tôt, (…) Lire la suite »

Des vœux d’enfants pour la nouvelle année, en temps de génocide

Luk VERVAET

L'un des plus beaux messages de Noël et de Nouvel An 2024 que j'ai eu le plaisir de lire, je l’ai découvert dans la lettre vidéo que les enfants de l'école Sancta Maria de Louvain ont écrite au roi Filip [1]. Les jeunes initiateurs, Hebe Gestels et Rahaf Ghorafi, y témoignent, avec leurs camarades de la classe 1A5, du quasi-désespoir des enfants face à ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui : « On a parfois l'impression que les grandes personnes se sont habituées aux enfants défavorisés ou décédés. Vous pouvez nous traiter de naïfs, mais nous croyons vraiment que les choses peuvent s'améliorer à l'avenir ».

Et un enseignant de l'école : « J'entends beaucoup de désespoir dans la voix de nos élèves et c'est l'émotion la plus effrayante à laquelle un enfant de douze ans puisse être confronté. Mais heureusement, ils ont transformé leur désespoir et leur colère en action ». Félicitations aux enfants et aux enseignants qui n'ont pas été intimidés par le message : et surtout, n'importez pas de conflits étrangers chez nous. Vous pourriez envisager de poursuivre la lutte pour la paix avec d'autres classes en 2025, comme Greta Thunberg l'a fait pour le climat, et penser à des journées d'action pour les enfants de la guerre en Palestine et ailleurs. Votre lettre m'a rappelé les paroles de Denis Edney, l'avocat canadien d'Omar Kadr, 15 ans, le plus jeune prisonnier de Guantanamo, qui a parcouru le monde à la recherche de soutiens pour la libération de son jeune client. Il m'a dit qu'il était particulièrement écouté par les jeunes. « Parmi la jeune génération, a-t-il dit, qui est encore (…) Lire la suite »

Le bâton de Yahya Sinwar

Luk VERVAET

L'image de Sinwar, vêtu d'un keffieh, couvert de poussière, avec un bras blessé ou sectionné, dans un bâtiment en ruine, lançant un bâton sur le drone qui le filme, dans un dernier acte de défi, n'a laissé personne indifférent. Sinwar est mort comme il avait vécu, en tant que chef de la résistance, fidèle à la cause palestinienne jusqu'au bout. Le bâton de Sinwar est devenu un symbole de la cause palestinienne, la métaphore de la persistance de la résistance dans la lutte contre une force d'occupation écrasante et meurtrière. Le bâton de bois, l'arme la plus simple qui soit, l'arme des pauvres, contre les armes les plus sophistiquées que l'on puisse trouver sur cette planète. (Un an après le soulèvement du ghetto de Gaza, partie 4)

Célébrations, danses et drapeaux au vent, soldats distribuant des bonbons, sur la musique de Queen, “ Another One Bites the Dust ” : la joie était omniprésente en Israël à l'annonce de la mort de Yahya Sinwar, le chef du Hamas et l'homme le plus recherché du pays. Le 16 octobre 2024, exactement un an et une semaine après le soulèvement du ghetto de Gaza, Yahya Sinwar a été tué par un char israélien qui a détruit l'immeuble dans lequel il se trouvait. Le porte-parole de l'armée israélienne (IDF) a déclaré que Sinwar était mort en tant que « paria traqué et vaincu ». Applaudissements occidentaux Comme il est d'usage dans l'Occident démocratique - rappelons les déclarations faites après les exécutions de Nicolae Ceausescu (1989), Cheikh Ahmed Yassine (2004), Saddam Hussein (2006), Mouammar Kadhafi (2011), et récemment après les exécutions de Qassem Souleimani, Ishmael Haniyeh, Hassan Nasrallah et bien d'autres - l'exécution réussie de Sinwar a également été accueillie par des (…) Lire la suite »

« Tant que Gaza ne se révoltera pas, le monde ne fera rien », Michael Lynk (rapporteur de l’ONU sur la Palestine en 2019) (1)

Luk VERVAET

Il s'agit peut-être d'un de ces documents que la classe politique occidentale n'a jamais lu. Dans une interview remarquable, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Palestine a déclaré ce qui suit : « Tant que Gaza ne se révoltera pas, tant que Gaza ne sera pas périodiquement bombardée avec les armes les plus sophistiquées au monde, tant que Gaza ne fera pas la une de la presse mondiale, le monde ne fera rien pour changer cette situation ». Ce qu'il a dit en 2019 n'est pas différent de ce que le Hamas a décidé de faire le 7 octobre 2023.

(Partie 3 : 7 octobre 2024, un an de soulèvement du ghetto de Gaza) Je me souviens des rares fois où nous avons été reçus en délégation au cabinet du libéral Didier Reynders, alors ministre des Affaires étrangères, sur le cas d’Ali Aarrass. (2) Nous y sommes allés pour plaider en faveur d'une intervention humanitaire minimale : une assistance consulaire de la Belgique pour ce Belgo-Marocain, accusé à tort de terrorisme, qui a failli mourir dans une prison marocaine. Et à chaque fois, les membres du cabinet tombaient du ciel lorsque nous leur parlions des piles de documents de l'ONU, des appels d'Amnesty et d'autres organisations de défense des droits de l'homme qui témoignaient noir sur blanc de la torture d'Ali Aarrass au Maroc. « Je n'en ai jamais entendu parler, nous ne le savions pas », affirmaient-ils. S'agit-il d'une pure hypocrisie ou d'une pure indifférence, qui sait ? Le fait est que tous ces rapports ont dû moisir quelque part dans un coin poussiéreux du ministère. Rien (…) Lire la suite »
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7 octobre 2024, un an après le soulèvement du ghetto de Gaza, partie 2 : Élections démocratiques en 2006, et la mort en récompense

Luk VERVAET

Le 7 octobre commémore le soulèvement de Gaza. Un nouveau déluge médiatique sur « l'attaque terroriste du Hamas contre Israël » s'abat sur nous. Ainsi, nous entendrons que le 7 octobre a été « la pire attaque contre des civils juifs depuis l'Holocauste ». Le 7 octobre, dit-on, c'est le jour où tout a commencé : l'attaque israélienne contre Gaza, contre la Cisjordanie, contre le Liban, contre le Yémen, contre la Syrie et contre l'Iran. L'utilisation démagogique du terme « Holocauste » pour l'action du 7 octobre n'est pas seulement une insulte aux millions de victimes juives qui ont péri aux mains de la machine industrielle allemande nazie. C'est aussi une insulte aux Palestiniens, qui n'étaient en rien impliqués ou responsables du massacre occidental. Le 8 octobre 2023, cette comparaison démagogique devait surtout servir à justifier la guerre d'extermination programmée contre le peuple palestinien et ses alliés auprès des dirigeants et des peuples américains et européens : « Vous ne voulez pas avoir un deuxième Holocauste sur la conscience, n'est-ce-pas ? » Ce 7 octobre, revenons sur ce qui s'est passé au cours des vingt dernières années. Pour comprendre pourquoi, ce jour-là, la résistance palestinienne n'a eu d'autre choix que de sortir du ghetto de Gaza.

Civilisés contre barbares On nous le serine dès l'enfance. Jusqu'à ce qu'elle devienne une intime conviction : nous, Occidentaux, sommes la partie libre et civilisée du monde. Nous sommes aussi la partie la plus riche. Il s'agit d'une sorte de lobotomie collective et politique, destinée à nous faire oublier les crimes occidentaux dans l'histoire, en Palestine et ailleurs, et à nous rendre apathiques et indifférents à ce qui se passe là-bas. En notre nom et dans notre intérêt. Le reste du monde est non seulement pauvre mais, nous dit-on, il n'y a là ni démocratie ni liberté d'expression, comme c'est le cas chez nous. Le reste du monde est dirigé par des régimes non démocratiques, des dictateurs et, bien sûr, des fanatiques religieux. Pour les pires d'entre eux, les États-Unis ont inventé un nom spécial, l'Axe du mal, et ont dressé une liste internationale de terroristes. Une liste qui n'existe que dans notre monde occidental. Cette liste équivaut à une condamnation à mort, (…) Lire la suite »

7 octobre 2024, un an de soulèvement du ghetto de Gaza. Partie 1. L’Apocalypse

Luk VERVAET

Est-ce le soulèvement du ghetto de Gaza le 7 octobre 2023 qui a déclenché le génocide israélien à Gaza ? Ou, au contraire, la tempête d'Al Aqsa était-elle précisément un ultime soulèvement contre le génocide silencieux et planifié qui se déroule depuis des années en Palestine occupée et qui est maintenant entré dans sa phase finale sous les yeux du monde entier ?

Le dimanche 15 septembre 2024, quelques semaines avant le premier anniversaire de la tempête d'Al Aqsa, le ministère de la Santé de Gaza dénombrait 41 206 morts et 95 337 blessés palestiniens depuis le début de l'invasion et du génocide israéliens à Gaza. Une semaine plus tard, on comptait déjà 41 431 morts et 95 818 blessés. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants. À l’instant où vous lisez ces lignes, il y en a sans doute déjà des dizaines, voire des centaines d'autres. « En réalité, nous parlons de centaines de milliers de Palestiniens », écrit Paul Larudee (1), dont plus de la moitié sont des enfants, qui sont morts à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Il n'y a pas seulement les 41 000 morts identifiés, ceux dont on sait qu'ils ont été tués. Il y a aussi ceux qui ont été tués indirectement : par la faim, par la maladie, par la soif. Ou parce qu'ils sont morts sans avoir été comptabilisés. Les bébés, les mères enceintes, les écoliers, tous ceux qui sont morts (…) Lire la suite »

Il y a quinze ans, l’appel pour le retrait du Hamas et des organisations de la résistance palestinienne de la liste européenne des organisations terroristes (élections UE du 7 juin 2009)

Luk VERVAET

(La tempête Al-Aqsa et nous, le soutien à la résistance est un droit légitime (partie II) En janvier 2006, lors des (dernières) élections parlementaires en Palestine occupée, le Hamas, qui se présente sous le nom de Parti du changement et de la réforme, remporte le plus grand nombre de voix, soit 44 % contre 41% pour le Fatah, l'Autorité palestinienne. Le Hamas conquérait ainsi une forte majorité de sièges (74 pour le Hamas et 45 pour le Fatah). À partir de mi-juin 2007, en réponse à cette victoire électorale, Israël impose un siège total de Gaza, transformant ce petit bout de terre en ghetto et provoquant ainsi son implosion complète.

La résistance palestinienne réagit en lançant des roquettes artisanales contre des villes israéliennes. Une réponse au blocus de Gaza, aux meurtres de Palestiniens, à l’assassinat de leurs dirigeants et à des attaques menées par les forces israéliennes à Gaza et en Cisjordanie. L’opération « Cast Lead », (Plomb durci) (décembre 2008-janvier 2009) En représailles, Israël lance la première guerre contre Gaza qui a duré 22 jours, de décembre 2008 jusqu’à janvier 2009, avec des bombardements massifs et une invasion terrestre. Cette opération « Cast lead », (Plomb durci), cause la mort de 1 400 Palestiniens, dont 779 civils, 320 enfants, plus de 115 femmes et environ 85 hommes de plus de 50 ans. Plus de 5 000 Palestiniens sont blessés, dont beaucoup mutilés à vie. Du côté israélien ? on compte treize morts, dont trois civils et quatre morts tués par erreur par l’armée israélienne elle-même. C’est l’opération militaire la plus dévastatrice depuis le début de l’occupation de la (…) Lire la suite »

La Tempête Al-Aqsa et nous : le soutien à la résistance est un droit légitime (Partie 1)

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Y a-t-il encore une vie après Gaza ? Récemment, un ex-collègue, professeur dans les prisons, m’envoyait ce message à propos de Gaza, adressé à tous ses contacts : «  Plus jamais ça  !  et Pas en mon nom  !  Vous voyez de quoi je parle, n’est-ce pas ? Inacceptable, intolérable, insupportable, immonde, ignoble, à gerber, ces événements me rendent malade, pas vous  ? » Oui, comme beaucoup d’autres, ce qui se passe à Gaza me rend malade, moi aussi. Nie wieder, Never again, Plus jamais ça, nous l’avions écrit en grandes lettres dans les livres d’histoire après le ghetto de Varsovie, après Hiroshima, après Auschwitz. Mais, comme le disait Arundhati Roy lors d’une conférence sur Gaza, le « Nie » et le « No » sont tombés, il ne reste que « Wieder » et « Again ». Les horreurs d’il y a quatre-vingts ans ont repris vie à Gaza 2024.

On ressent le désespoir du philosophe Theodor Adorno quand il écrivait, vingt ans après la découverte de l’horreur du camp de la mort d’Auschwitz : « Écrire un poème après Auschwitz est barbare, il faut se demander si l’on peut encore vivre après Auschwitz. L’idée, qu’après cette guerre la vie pourrait continuer ‘normalement’ ou même qu’il pourrait y avoir une reconstruction de la civilisation ... est une idée stupide ». On se sent comme dans le film Zone of Interest, où les bourreaux nazis vivent une vie tout à fait normale et agréable de l’autre côté du mur du camp d’extermination d’Auschwitz. Tout comme nous à côté de Gaza. Les similitudes sont là. Avec cette différence qu’aujourd’hui, les drapeaux palestiniens sont portés par des millions de personnes dans le monde entier. Que nous avons encore la possibilité de changer le cours de ce génocide filmé. Que nous avons la possibilité de connaître et de faire connaître la vérité : non, Israël n’est pas la victime. Non, (…) Lire la suite »

À la question allemande : “Erkennen Sie das Existenzrecht Israels an ?”, notre réponse est : “From the river to the sea, Palestine will be free !”

Luk VERVAET

« Reconnaissez-vous le droit à l’existence de l’État d’Israël ? ». Sur proposition de la CSU/CDU (le parti d’Angela Merkel droite démocrate-chrétienne, du groupe PPE au Parlement européen), tout candidat devra répondre « oui » à cette question. Sans quoi sa demande de nationalité allemande sera refusée. L’exigence allemande de reconnaître l’existence d’un État raciste, colonial, en train de commettre une épuration ethnique et un génocide contre le peuple palestinien, dépasse l’entendement.

C’est l’image de deux mondes. Le parlement sud-africain vote la fermeture de l’ambassade israélienne à Pretoria et la suspension de toutes relations diplomatiques avec Israël. L’Allemagne fonce dans la direction opposée avec cette question, à laquelle doit répondre tout demandeur de la nationalité allemande : « Reconnaissez-vous le droit à l’existence de l’État d’Israël ? ». Sur proposition de la CSU/CDU (le parti d’Angela Merkel droite démocrate-chrétienne, du groupe PPE au Parlement européen), tout candidat devra répondre « oui » à cette question. Sans quoi sa demande de nationalité allemande sera refusée. (1) Génocide L’exigence allemande de reconnaître l’existence d’un État raciste, colonial, en train de commettre une épuration ethnique et un génocide contre le peuple palestinien, dépasse l’entendement. Oui, un génocide. Jugez vous-même si la Convention sur le génocide est d’application sur Israël qui bombarde sans arrêt et systématiquement les civils palestiniens, (…) Lire la suite »

Victoire électorale de Geert Wilders aux Pays-Bas : l’alliance de la droite fasciste avec Israël

Luk VERVAET

L’homme a dû comparaitre plusieurs fois devant un tribunal néerlandais pour incitation à la haine et à la discrimination, mais a été acquitté à chaque fois. Pendant les dernières dix années, deux de ses visites provocatrices « contre l’islamisation », sous le nom de « Islam safari », à la commune de Molenbeek à Bruxelles ont été interdites par les bourgmestres. Même refus d’entrée en Grande-Bretagne et en Suisse, où il voulait présenter son film contre l’Islam « Fitna ». Aujourd’hui, ce même Geert Wilders et son parti d’extrême droite PVV (le Parti pour la Liberté) viennent d’obtenir 37 sièges lors des élections du 22 novembre aux Pays-Bas. Le PVV devient ainsi le premier parti en nombre de sièges au niveau national. Dans 250 des 342 communes néerlandaises, le parti est le plus fort, ainsi que dans des villes comme Apeldoorn, La Haye ou Rotterdam.

Depuis vingt ans, Wilders est connu pour son islamophobie et sa haine viscérale à l’égard des musulmans, des communautés issues de l’immigration et du « tsunami des demandeurs d’asile ». La religion musulmane n’est pour lui ni plus ni moins que de l’islamofascisme. « C’est la plus grande menace pour les Pays-Bas, a-t-il déclaré à maintes reprises, c’est l’idéologie la plus violente qui existe, une idéologie totalitaire plutôt qu’une religion ». Il veut fermer les mosquées qui sont des « lieux de la haine », interdire le Coran dans les lieux publics et interdire toutes les écoles musulmanes. Pour Wilders, des personnes ayant la double nationalité ne pourront plus voter et ne pourront pas être employées dans les services publics. Ainsi, il est devenu un personnage clé de la mouvance fasciste européen et même mondial. Un modèle, aussi pour Anders Breivik. Un des alliés préférés de Anders B. Breivik En juillet 2011, le fasciste norvégien Anders B. Breivik a assassiné septante-sept (…) Lire la suite »