RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Amérique Latine : un européen allié des putschistes parcourt le continent

L’allié des putschistes qui parcourt actuellement l’Amérique Latine a un prénom, un nom de famille et une charge publique : Il s’agit de Guido Westerwelle, Ministre des Affaires Etrangères allemand. L’homme politique appartient au Parti Libéral Démocratique (FDP) dont la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNS) a appuyé les putschistes avant, pendant et après le coup d’État qui en juin 2009 en a fini avec la présidence de Manuel "Mel" Zelaya au Honduras.

Dimanche, Westerwelle a commencé son premier voyage en Amérique Latine avec un séjour au Chili, où il a retrouvé son homologue, Mariano Fernández, pour lui fournir une aide d’une valeur de 630 000 € destinés à couvrir les dommages causés par le tremblement de terre. La visite à Santiago du Chili n’était pas planifiée mais il est bien venu le ministre qui essuie chez lui de fortes critiques pour sa rhétorique néolibérale et pour les dons élevés reçus de certains entrepreneurs qui ressemblent plus à des investissements puisque le FDP développe une politique qui répond aux intérêts des donateurs.

Dans l’actuel voyage de Westerwelle il rassemble son intérêt personnel d’amélioration de son image avec ceux de l’industrie et de l’économie allemande dans la région. De là il s’explique pourquoi pour son premier voyage officiel il visite trois des quatre pays fondateurs du Mercosur. Ce lundi Westerwelle se trouvera avec la présidente argentine Cristina Fernández Kirchner. Son séjour à Buenos Aires accompagne les critiques des quotidiens bourgeois défendant les intérêts des 10 000 Allemands qui veulent récupérer 4 milliards d’euros perdus au cours du krach argentin de 2002. Plusieurs d’entre eux appartiennent à l’électorat du FDP.

Mardi Westerwelle se trouvera en Uruguay avec José Mujica. Le fait qu’il passe par le Paraguay donne lieu à des spéculations. Après Westerwelle voyagera au Brésil, un pays stratégique pour l’industrie allemande parce que Sao Paulo est la ville ayant le plus grand nombre d’entreprises allemandes en dehors de l’Allemagne. Là s’explique pourquoi le ministre visitera les usines Volkswagen et Siemens. En dehors des aspects économiques, Westerwelle utilisera son séjour pour convaincre le gouvernement d’Inazio Lula da Silva de laisser ses relations avec l’Iran pour s’intégrer dans l’alliance des États-Unis, de l’Union Européenne, d’Israël et de l’Allemagne pour imposer de nouvelles sanctions à Téhéran qui devraient conduire à un "changement de gouvernement" dans la République Islamique. Actuellement le Brésil est membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Depuis octobre dernier le ministre Westerwelle fait partie du bipartie de la chancelière démocrate chrétienne Angela Merkel (CDU), où le libéral arbore aussi la charge de lieutenant de la chef de Gouvernement. Cette accumulation de pouvoir entre ses mains suppose un danger multiple pour les états membres de l’ALBA et pour ces gouvernements qui pensent suivre le chemin du Venezuela, de Cuba, de la Bolivie, du Nicaragua, de l’Équateur entre autres.

D’abord parce que la FNS a conseillé les putschistes honduriens. C’était aussi cette fondation allemande qui a annoncé la sortie du Honduras de l’Alternative Bolivariana des Peuples de Notre Amérique (ALBA) une semaine avant que le parlement de Porfirio Lobo ne le fît. Pour des fins similaires dans d’autres pays latino-américains la FNS recourt aux services d’un agent de la CIA et du criminel anticubain Carlos Alberto Montaner. Westerwelle a initié sa course politique à la FNS. Avant le coup contre Zelaya le président du FNS, Wolfgang Gerhardt, a fait plusieurs voyages en Amérique Centrale spécialement pour appuyer ces partis libéraux qui s’opposent aux gouvernements de l’ALBA.

[...]

http://www.primitivi.org/spip.php?article273

URL de cet article 10224
  

Contre-discours de mai de François Cusset
Bernard GENSANE
François Cusset. Contre-discours de mai. Ce qu’embaumeurs et fossoyeurs de 68 ne disent pas à ses héritiers. Actes Sud, 2008. Bizarrement, on a très peu célébré le cinquantenaire de Mai 58, la chute de la Quatrième République, le coup d’État feutré de De Gaulle, l’instauration d’une nouvelle République, donc d’un nouveau partage institutionnel du pouvoir, avec un renforcement du rôle de l’État, de sa prééminence, tout ce que les " gaullistes " libéraux d’aujourd’hui vomissent. J’ai lu peu (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Une petite fille dans la rue, en robe jaune, qui allait souvent chercher des bonbons et autres auprès des soldats américains. Un jour un char passe et pour une raison inexplicable, un tireur sort du char américain et abat la petite fille. Il y a tellement d’incidents de ce genre"

Julian Assange - Wikileaks
interviewé sur Democracy Now, donnant un exemple des crimes commis en Irak et révélés par Wikileaks

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.