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"La dette de l’Europe est la plus grande fraude de l’Histoire"

Cubadebate :

"La dette de l’Europe est la plus grande fraude de l’Histoire", affirme un expert.

25 Mai 2011 - Ces derniers jours ont couru comme une traînée de poudre à travers toute l’Europe et au Etats-Unis, les répercussions d’une analyse approfondie faite par l’universitaire Irwin Stelzer, du Hudson Institute, publiée dans l’espace qui lui est attribué par le Wall Street Journal.

Là , l’universitaire définit ouvertement le schéma de l’aide apportée par l’UE et le FMI à des pays comme la Grèce, l’Irlande ou le Portugal comme une fraude pyramidale digne d’un manuel. En d’autres mots, un nouveau cas Ponzi* qui va forcément mal finir.

La monumentale pyramide dressée par Bernard Madoff, maintenant en prison, est encore fraîche dans la mémoire des marchés. Cependant, il vaut la peine de réviser son fonctionnement : il s’agit de ces pratiques financières selon lesquelles on promet aux investisseurs une rentabilité déterminée sans que la destination finale de ses fonds puisse la justifier en aucun cas.

De telle sorte que ce sont les nouveaux fournisseurs de liquidités qui, avec leur argent, rendent possible aux promoteurs de l’idée de verser les dividendes promis, alimentant par la même la "crédibilité" et le sérieux de leur activité, et attirant de nouvelles ressources de la part des naïfs.

C’est une structure qui fonctionne bien tant que l’effectif coule bien, mais qui devient insoutenable quand son flux s’assèche.

Dans le cas des aides accordées par l’Europe aux trois pays sus-mentionnés, celles-ci comportent une double condition :

- L’instauration de mesures d’Ajustement Structurel qui leur permettent de corriger les déséquilibres qui les ont conduits à leur situation précaire.
- L’attribution d’un capital, avec ses intérêts, fixés à un niveau nettement plus bas que celui qui est requis par le marché.

En théorie, les pays qui reçoivent les fonds améliorent leur financement et cela ne coûte pas trop cher à celui qui les fournit.

Cependant, bien au delà de la finalité "bancaire", conçue aux Etats-Unis, qui a fait ses preuves en termes de rentabilité, surgissent deux paradoxes concernant ce financement.

D’une part, la nouvelle dette va être utilisée pour faire front au paiement imminent de la dette [antérieure].

Ce qui veut dire : pour honorer le rendement promis auparavant à d’autres créditeurs. Cela ressemble beaucoup à une structure Ponzi.

Mais il n’y a pas que cela. Etant données les fortes tensions de trésorerie qui menacent la cohésion sociale à l’intérieur des pays, une partie plus ou moins importante de cette somme sera destinée à faire face aux paiements courants des administrations du pays.

Cette utilisation des fonds serait justifiable si c’était la solution à un simple problème de flux de liquidités et si la capacité intérieure de chacun des états à produire des ressources financières permettait de faire face aux problèmes de solvabilité future, sous-jacents à sa situation.

Mais ce n’est pas le cas. Et c’est là que se trouve le noeud de la question :

l’impossibilité mathématique, et non simplement économique, pour les pays affectés par les plans d’ajustement d’arriver à obtenir des excédents qui leurs permettraient d’équilibrer leurs comptes.
l’impossibilité dans le temps, en raison de leurs longues périodes de maturation, pour que les réformes structurelles apportent les fruits qu’on en attend dans les délais impartis.

De là à ce que le mot "restructuration", euphémisme pour ne pas appliquer l’indécent "vas-t-en et attend", soit plus que jamais sur la table, comme une position qui aurait un retentissement sur les taux d’intérêts, les délais, ou les deux à la fois [est], pour Steizer, une pyramide Ponzi à l’état pur.

Dans le cas de l’Europe, la situation se complique, et ses délais sont chaque fois plus courts.

La pyramide est proche de sa fin, mais en même temps les demandes d’aide financière supplémentaire sont à l’ordre du jour. La Grèce demande 110.000 000 000 d’euros pour ne pas être en faillite, le Portugal et l’Irlande demandent un traitement égal, l’Italie met sur pieds un nouveau plan d’ajustement. L’Espagne tente de survivre.

C’est maintenant que le mal est fait que certains se rendent compte qu’un programme aussi extravagant que celui qui comporte 440.000 000 000 d’euros pour inclure le risque Espagne a peu de sens.

Dans ce contexte, ceux qui jusqu’à présent finançaient la pyramide sont beaucoup plus réticents à continuer à le faire. Et ceux qui ont investi des millions d’euros, qu’ils s’appellent banques françaises ou allemandes, voient avec une préoccupation majeure quelque chose qui paraît inévitable dans les jours qui viennent. Si inévitable que, dans le cas de la Grèce, il y a déjà un date prévue : le 26 Juin 2011. Sera-ce le début de la fin de cette pyramide ?

Source : http://www.cubadebate.cu/noticias/2011/05/25/la-deuda-europea-es-el-ma...

*Célèbre escroc américain des années 20,

"Traînée de poudre"... ? Pas pour les petites gens en France en tout cas (les "naïfs", peut-être...) . En effet, pas un mot de cette analyse ne figure dans la presse en français, selon le moteur-de- recherche-qui-balance-tout-à -la-CIA. Ce n’est que rendus sur la 5° page, aux mots "Irvin Stelzer", qu’on trouve enfin le premier article, traduit de l’anglais - aucun "journaliste" Français n’ayant pris la peine d’écrire en français sur cette, pourtant, ’’plus grande fraude de l’histoire".

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