13 

Tunisie-Funérailles de Chokri BELAà D : Al Jazeera, Palme d’Or de la falsification journalistique !

1. Combien étions-nous pour dire adieu à Chokri BELAà D ?

C’est d’abord le Ministère de l’Intérieur qui a avancé le chiffre de 1.400.000, concernant le nombre de personnes qui ont assisté aux funérailles de Chokri BELAà D ; pour les arabisants, voir à ce sujet, sur le Lien suivant, l’émission de Nessma TV (la Chaîne la plus écoutée, au point de vue informations et débats politiques) ayant pour titre " 1,4 million de personnes présentes à l’enterrement de Chokri Belaïd" (sur, environ, 10, 8 millions d’habitants) :

Ce chiffre a été repris par plusieurs médias nationaux et internationaux. Et ce fut un choc dans le Milieu Islamiste, et surtout chez leurs dirigeants, aggravé par les slogans accusateurs criés par cette immense foule dont le plus répété fut "Ya Ghannouchi ya saffah, ya kattal laroueh ! " (Oh ! Ghannouchi sanguinaire, oh ! Assassin), transmis, en direct, sur toutes les Radios et Chaînes de télévision nationales et plusieurs étrangères. Ce qui a conduit le Ministère de l’Intérieur à minimiser l’ampleur populaire, sans précédent, prise par l’événement, et ce, en ramenant, miraculeusement, son chiffre à 40.000 ! Le Ministère de l’Intérieur ne peut pas se comporter autrement, car, ne l’oublions pas, c’est le Ministère qui a été le plus islamisé, surtout en termes de cadres supérieurs, le plus souvent, farouchement partisans et incompétents ! Quant à l’Agence étatique TAP (Tunis Afrique Presse), elle a titré, après la cérémonie d’enterrement, "Des centaines de milliers de citoyens aux funérailles nationales de feu Chokri Belaïd " ; voir le lien ci-dessous :

http://www.tap.info.tn/fr/index.php/politique/7299-des-centaines-de-milliers-de-citoyens-aux-funerailles-nationales-de-feu-chokri-belaid

En tant que témoin oculaire, je peux affirmer que la foule, venue de tous les coins du pays, était immense, gigantesque, compacte, s’étendant sur toute la superficie du cimetière (qui fait plusieurs hectares) et perchée en haut de tous ses bâtiments ; s’étendant, également, en dehors du cimetière et perchée, aussi, en haut de tous les bâtiments du voisinage. Je peux affirmer, aussi, que tous les slogans que j’ai entendus étaient hostiles au Régime Islamiste actuel, à ses dirigeants et au Qatar. Dans tous les cas, en comparaison avec les deux plus importantes Manifestations pour ou contre les mariage homosexuels, qui ont eu lieu dernièrement à Paris, observées à la télévision, j’affirme, avec mon humble point de vue, que le nombre de citoyens présents à la cérémonie d’enterrement de Chokri BELAà D dépasse, largement, le nombre de participants à chacune des dites manifestations, nombre qui a été estimé à plusieurs centaines de milliers de personnes, aussi bien par les organisateurs que par les services de la Préfecture de Police de Paris.

Quoique l’on pense,en l’absence de sources spécialisées neutres et de techniques de dénombrement fiables capables de nous fournir un nombre approximatif réel des citoyens présents à l’enterrement de Chokri BELAà D, et compte tenu de l’enjeu politique de ce chiffre dans l’évaluation du rapport des forces entre Modernistes et Islamistes, la guerre des chiffres va continuer.

2. Le Qatar, commanditaire potentiel de l’exécution de Chokri BELAà D et champion de la falsification journalistique

Ce chiffre, en réalité, n’intéresse pas uniquement la Tunisie. Il intéresse, également, un autre pays, parrain notoire d’Ennahdha, à savoir le Qatar, pays qui s’immisce de plus en plus dans nos affaires, à tel point que Bassam Tahhan, Politologue Franco-Syrien et Professeur de Stratégie et de Géopolitique, le désigne, dans l’analyse suivante : http://french.irib.ir/analyses/interview/item/241170-bassam-tahhan,-politologue-et-professeur-de-stratégie-et-de-géopolitique comme étant un commanditaire potentiel, en première ligne, de l’exécution de Chokri BELAà D. Dans cette analyse, Bassam Tahhan affirme aussi que, grâce à ce crime, les jours du Parti Ennahdha sont comptés et que, pour les Révolutions Arabes, l’impact de l’assassinat de Chokri BELAà D sera aussi important que le suicide de Mohamed BOUAZIZI.

La Palme d’Or du ridicule et de la falsification journalistique, toutes catégories confondues, revient à la fameuse chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera, principal soutien médiatique des Islamistes de tous bords, et particulièrement des Wahhâbistes, outil, par excellence, de la propagande Salafiste, auprès des musulmans du monde entier, y compris ceux d’Europe, véhiculée et financée par le Qatar. Le Qatar, État-champion du double-langage, chouchou des milieux politiques et financiers occidentaux, n’est-il pas, lui-même, officiellement, un État Wahhâbite, premier déstabilisateur des Révolutions Arabes et principal protecteur et bailleur de fonds étranger des Islamistes Tunisiens ? Le Qatar, pays non francophone, devenu, depuis octobre 2012, par décision inattendue, membre associé de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), et ce, sans être passé par le statut d’observateur, comme l’exige la règle convenue, fait qui risque de déstabiliser, aussi, l’OIF en lui faisant perdre sa spécificité ! Le Qatar qui n’a pas hésité à condamner à la perpétuité le poète Mohammed al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, pour avoir écrit en 2011 un poème ayant pour titre "Poème du Jasmin" où il rendait hommage à la Révolution Tunisienne, exprimant l’espoir que le changement puisse toucher d’autres pays arabes en clamant "nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive" ; voir à ce sujet, sur le Lien ci-dessous, le Communiqué d’Amnesty International intitulé « Qatar : Outrageous life sentence for " Jasmine poet" » : http://www.amnesty.org/en/news/qatar-outrageous-life-sentence-jasmine-poet-2012-11-29

En effet, Al Jazeera a été prise "en flagrant délit de falsification d’images et de faits" et n’a pas hésité à diffuser, entre autres, "des sons à la gloire d’Ennahdha et à la chute du régime de Ben Ali" couvrant des images de la Cérémonie d’Enterrement de Chokri BELAà D où la foule ne fait, en vérité, que crier des slogans hostiles à Ennahdha, à ses dirigeants, à ce même Qatar [par exemple, "Tounes Tounes Horra Horra, wel Qatar ala barra !" (Tunisie Tunisie libre et le Qatar dehors !) ; peut-être que ceci explique cela !],… et appeler à la chute du Régime Islamiste. Quant au nombre de citoyens ayant assisté aux funérailles de Chokri BELAà D, Al Jazeera a tout fait pour le minimiser, soit par ses commentaires, soit par l’augmentation du coefficient d’agrandissement des images présentées qui "décompactifie " la foule et diminue le champ initial des images.Voir, à ce sujet, par exemple, le Lien suivant, avec sa vidéo : http://www.businessnews.com.tn

3. Conclusion

Le Qatar, dont le régime actuel se situe à des années-lumière du Printemps Tunisien, pays de l’apartheid, par excellence, où vivent, trois fois plus d’hommes que de femmes, à cause du fait que 65 % de ses habitants sont composés par la sous-classe d’une population de travailleurs immigrés, à quasi-totalité masculine : http://www.qsa.gov.qa/eng/PopulationStructure.htm

Le Qatar, cet État aux valeurs moyenâgeuses, dont les seules richesses intellectuelles ou autres se limitent, aujourd’hui, aux exportations de gaz et à leurs retombées mercantiles et dont l’influence va, malheureusement, grandissante en créant partout l’inquiétude, croit-il pouvoir se permettre, grâce à ses pétro-machins, de nous prendre pour des imbéciles ?

Salah HORCHANI

COMMENTAIRES  

11/02/2013 17:35 par Salah HORCHANI

Vers une plainte de Nessma TV contre Al Jazeera

Dans un Communiqué de Presse paru aujourd’hui lundi 11 février 2013, la Chaîne Nessma TV a exprimé sa grande surprise et son indignation à l’encontre de la chaîne Al Jazeera en l’accusant d’avoir tronqué ses images, prises lors de la Cérémonie d’Enterrement de Chokri BELAà D, pour manipuler l’opinion publique. En effet, le Communiqué déclare que « les images de Nessma ont été tronquées et mixées à des archives d’autres événements dans le but de simuler un direct et manipuler ainsi l’opinion publique. Nessma déplore fortement qu’une chaine de télévision comme Aljazeera, qui se proclame d’un haut niveau de professionnalisme, fasse preuve de si peu de rigueur et d’éthique, et prendra ainsi les mesures nécessaires afin de protéger ses droits ».

Salah HORCHANI

12/02/2013 08:58 par Salah HORCHANI

Nessma brandit un carton rouge au nez d’Al Jazeera et France24 lui dame le pion en Tunisie

Les records d’audience d’Al Jazeera en Tunisie appartiennent désormais au passé et la chaine de désinformation au service du Qatar commence à battre de l’aile dans plusieurs pays qui découvrent son attitude biaisée et son art de propager l’agenda wahabite dans le monde arabe. De plus, l’arrogance du Qatar commence à générer un ras-le-bol qui se développe un peu partout dans le monde.

Ainsi, en Tunisie, France24 est en train de damer le pion à la chaine du Qatar et devient le canal de prédilection pour les Tunisiens suivant les news en langue arabe. Un joli coup en train d’être opéré par l’audiovisuel international de l’Hexagone.

De plus, la couverture professionnelle de l’actualité tunisienne et le sérieux des journalistes sont en train de convaincre de plus en plus de Tunisiens, échaudés par le travail de sape effectué par Al Jazeera et sa myopie voire son aveuglement lorsque l’actualité ne va pas dans le sens qu’elle cherche à promouvoir. Le fait semble clair : alors que France24 gagne des parts d’audience, Al Jazeera en perd parmi les téléspectateurs tunisiens. Des sondages en cours tendent d’ailleurs à le démontrer.

Sur un autre plan, Nessma vient de brandir un carton rouge à la face d’Al Jazeera. Dans un communiqué, la chaine tunisienne dénonce l’emprunt d’images par le concurrent qatari et aussi l’emploi biaisé dont ces images des funérailles de Chokri Belaid ont fait l’objet. Voici le texte plutôt vif du communiqué de Nessma :

« Vendredi 8 février, jour des funérailles du regretté martyr défunt Chokri Belaïd, la chaine Nessma a déployé des moyens exceptionnels afin d’offrir à ses téléspectateurs de tous bords une couverture médiatique inégalée en Tunisie, dont les images ont été exploitées par les télévisions du monde entier avec l’accord préalable de la chaine Nessma.

C’est dans cette perspective, que Nessma tient à exprimer sa totale indignation face à l’utilisation de ses images des funérailles par la chaine satellitaire qatarie " Aljazeera" , sans aucune autorisation préalable de sa part, et ce à des fins de manipulation médiatique et de désinformation.

Les images de Nessma ont été tronquées et mixées à des archives d’autres événements dans le but de simuler un direct et manipuler ainsi l’opinion publique.

Nessma déplore fortement qu’une chaine de télévision comme Aljazeera, qui se proclame d’un haut niveau de professionnalisme, fasse preuve de si peu de rigueur et d’éthique, et prendra ainsi les mesures nécessaires afin de protéger ses droits ».

Comme on peut le voir, Nessma ne fait pas dans la dentelle. Les temps sont durs pour la chaine qatarie dont le jeu trouble et l’identité intégriste ont fini par être dévoilés. Bas les masques, Al Jazeera n’est plus qu’un outil entre les mains d’un Etat et de sa propagande. Cela commence à se savoir et c’est tant mieux !

Source :

http://www.webdo.tn/2013/02/11/nessma-brandit-un-carton-rouge-au-nez-dal-jazeera-et-france24-lui-dame-le-pion-en-tunisie/

Salah HORCHANI

12/02/2013 16:50 par Salah HORCHANI

Chokri BELAà D a dit :

« Ce sont nos enfants et ils devraient rappeler à M. Ghannouchi sa propre jeunesse. Quand on ouvre nos lieux de cultes, nos mosquées légitimement édifiées pour adorer le Dieu unique… Quand à Tunis on "autorise des agents" , à la solde de criminels US et de l’entité sioniste d’y pénétrer dans le but d’embrigader nos jeunes gens, avant de les "envoyer se faire tuer en Syrie" pour défendre un projet qui n’est pas le leur… Quand on laisse notre pays ouvert à ces voix venues de l’Orient ; ces voix prétendument pieuses, alors qu’elles n’appellent qu’à la "fitna" [sédition, révolte, émeute d’après Wikipédia] et aux illusions… Quand dans notre pays - le pays de Yadh Fadhel Ben Achour [2], le pays des réformes, du progrès, de la prestigieuse mosquée Zitouna [3] et de son université [4] - on laisse entrer ces tenants de la fitna et de l’ignorance… venus aussi des montagnes de Tora-Bora et d’ailleurs… Quand on les laisse prêcher la violence dans les mosquées et les universités de Tunis… s’adonner à la violence… s’accaparer les prières du Vendredi… prononcer leurs discours incendiaires pour inciter à la zizanie, aux assassinats, aux blasphèmes, à la discorde entre nous, et à la négation de notre identité tunisienne… on oublie qu’ils ne savent rien de la Tunisie !

Ils ne savent rien des valeurs de la Tunisie, vieille de 3 000 ans. Ils ne savent rien de Mohammed ben Arafa al-Werghemmi [1316-1401] qui fut le premier à interdire l’esclavage. Les Américains et les Britanniques n’en savent rien ! Ils ne savent pas que cette région du monde a donné la première Constitution et la première Démocratie du temps de "Carthage" . Ils ne savent pas que la première Constitution du monde musulman et de la patrie arabe date de « Ahd El-Aman » [Pacte de sécurité-1857] et que ce pays a fondé la première centrale syndicale sous la présidence de Mohamed Fadhel Ben Achour [1946]. Ils ne savent rien de rien !

Et les voici qui nous apportent les prêcheurs de la fitna et de l’ignorance, pour nous prendre nos enfants, leur laver le cerveau, les armer, les corrompre de leur argent ; jusqu’à ce que l’on découvre que c’est "une affaire montée par des Services du renseignement" , pour la mise à exécution d’un projet US-sioniste ! Oui… "Le projet qui consiste à partager la Syrie" en de multiples petits états divisés sur des bases ethniques : un État pour les Sunnites, un État pour les Alaouites, un État pour les Druzes, un État pour les Chrétiens… Idem pour le Liban, etc. Où est-ce que tout cela nous mène ?

Cela nous mène à offrir une légitimité à l’entité sioniste en tant qu’État juif. L’État n’est plus que religieux ! Nous ne pouvons plus parler ni de patrie, ni d’union ! Nous ne sommes plus affiliés ni à la patrie, ni à la citoyenneté, ni à l’équité ! Nous ne sommes plus fidèles à nos pays ! Nous ne pouvons plus penser "Al dine lil’Lah wal watan lil’jamih" [La religion pour Dieu et la patrie pour tous] !

Observez où tout cela nous a déjà mené aujourd’hui. Observez notre jeunesse délibérément égarée ; le responsable de cet égarement étant "un gouvernement mêlé à certaines transactions" , transactions qui sont la cause de la transformation des maisons de Dieu en lieux d’endoctrinement. Et, c’est notre peuple qui en paie les frais aujourd’hui ! De jeunes adolescents, sans éducation, sans savoir, et sans expérience. Il a suffi d’une "fatwa" lancée par un individu installé sous un "climatiseur" en Orient, en Arabie saoudite, ou au Qatar, capitale de la normalisation avec l’entité sioniste, pour que nos enfants, la chair de notre chair, aient à en payer les frais ! ».

Source :

Transcription et Traduction de l’arabe, par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca., de la Vidéo suivante :

http://www.youtube.com/watch?v=ql4HxWHBEEU&fb_source=message

Salah HORCHANI

12/02/2013 17:46 par Salah HORCHANI

Portrait-robot des assassins présumés de Chokri BELAà D (à l’attention des Facebookeurs) :

https://www.facebook.com/salah.horchani.5#!/photo.php?fbid=528757973811860&set=a.403184793035846.91326.100000329856081&type=1&theater

Salah HORCHANI

12/02/2013 19:08 par Salah HORCHANI

Qu’y a-t-il de commun entre le Qatar et l’Oncle Sam, concernant Ennahdha ?

La chose dont on est certain, commune à l’Oncle Sam et le Qatar, c’est que les deux furent, à coup sûr (et le sont, probablement, encore), les deux principaux bailleurs de fonds du Parti Islamiste Tunisien Ennahdha au Pouvoir. L’Oncle Sam l’a reconnu, explicitement, dans la bouche de William Taylor, le Chargé de la Transition Démocratique dans les Pays du Printemps Arabe au sein du Département d’Etat Américain (qui, d’ailleurs était en visite, en Tunisie, la semaine dernière), qui a avoué, lors d’une interview parue le 31 janvier 2012 sur le quotidien en langue arabe Assabah, "que Washington versait des sommes d’argent importantes au Parti Tunisien Ennahdha", en ajoutant "que les relations entre l’Administration Américaine et le Parti Ennahdha date de plusieurs années, exactement depuis l’Administration Bush fils".

Salah HORCHANI

13/02/2013 10:25 par Salah HORCHANI

Grossières manipulations d’Al-Jazeera

La chaîne de télévision qatarie, Al-Jazeera, hait les démocrates arabes au point d’en manipuler les images, même dans la mort ! En effet, lors de la diffusion des funérailles de Chokri Belaïd, l’opposant démocrate tunisien assassiné, Al-Jazeera s’est livrée à une grossière manipulation. Alors que sur les autres chaînes, les téléspectateurs ont pu suivre les milliers de Tunisiens qui versaient leur colère sur le parti Ennahda et son leader Rached Ghannouchi, Al-Jazeera diffusait des images montrant une foule de manifestants brandissant des drapeaux d’Ennahda et scandant des slogans contre l’ex-parti de Ben Ali ! Ces images tirées des archives concernaient des rassemblements d’Ennahda au temps de son lustre. La prouesse de vendredi restera, certainement, dans les annales comme un cas d’école de la rédaction de cette chaîne autoproclamée la CNN des musulmans.

La chaîne Nessma TV n’a d’ailleurs pas hésité hier à dénoncer les agissements d’Al-Jazeera.

Source :

http://www.liberte-algerie.com/radar/grossieres-manipulations-d-al-jazeera-obseques-de-chokri-belaid-a-tunis-194368

Salah HORCHANI

13/02/2013 14:11 par Salah HORCHANI

Scoop de la Journée !

L’Ambassadeur de l’Oncle Sam aurait sommé GhannochetÙ­, hier mardi 12 février 2013, lors de la visite qu’il lui a rendue, de se mettre au diapason de DJ-Hamma٭٭, en rappelant à son souvenir les propos tenus, le 31 janvier 2012 au quotidien en langue arabe Assabah, par William Taylor, le Chargé de la Transition Démocratique dans les Pays du Printemps Arabe au sein du Département d’Etat de l’Oncle Sam (qui, d’ailleurs était en visite, en Tunisie, par hasard, la semaine dernière !), à savoir "que Washington versait des sommes d’argent importantes au Parti Tunisien Ennahdha [et qu’il serait dommage de gâcher ] les relations entre l’Administration Américaine et le Parti Ennahdha, [relations qui] datent de plusieurs années, exactement depuis l’Administration Bush fils".

Ù­ Ghannochet est le sobriquet que j’ai attribué à GHANNOUCHI Rached, Président-Fondateur du Parti Islamiste Tunisien Ennahdha au Pouvoir ; voir, à ce sujet, mon Article intitulé « Tunisie : Pinochet, Zinochet et le "Coup d’État Administratif" de Ghannochet ! » paru sur le Lien :

http://www.legrandsoir.info/tunisie-pinochet-zinochet-et-le-coup-d-etat-administratif-de-ghannochet.html

Ghannochet représente, aujourd’hui, les Faucons d’Ennahdha.

٭٭DJ{}-Hamma est le sobriquet que j’ai attribué à DJEBALI Hammadi, Premier Ministre et Secrétaire Général d’Ennahdha.

DJ-Hamma représente, aujourd’hui, les Colombes d’Ennahdha.

Salah HORCHANI

13/02/2013 22:21 par Salah HORCHANI

Ennahdha paye ses Manifestants !

D’après une Vidéo diffusée le lundi 11 février 2013, par la Chaine Attounissia tv, le Parti Islamiste Ennahdha a payé des participants à la Manifestation qu’il a organisée, sur l’Avenue Habib Bourguiba à Tunis, le lendemain de l’enterrement de Chokri BELAà D, en soutien au Gouvernement Islamiste qui dirige le pays.

Source :

http://www.tuniscope.com/index.php/article/21351/actualites/societe/participants-manifestation-ennahdha-433722

Salah HORCHANI

14/02/2013 02:18 par Salah HORCHANI

"Artistes contre le crime...Chokri Belaid, le rossignol de la liberté"

Les syndicats des arts plastiques, dramatiques et cinématographiques ont lancé un appel aux artistes à travers les réseaux sociaux pour annoncer l’organisation d’un événement culturel sous le signe "Artistes contre le crime...Chokri Belaid, le rossignol de la liberté" dédié à la mémoire du militant et homme politique tunisien, Chokri Belaid assassiné, le 06 février 2013. Cet événement aura lieu le dimanche 17 février, à 15h, au centre culturel et sportif d’El Menzah 6. Cette manifestation culturelle comportera de la musique, de la poésie, de l’expression corporelle, du cinéma, du théâtre ainsi que de l’art plastique, pour dénoncer la violence et revendiquer la liberté de l’expression et de la création.

Le lien de l’événement sur Facebook :

https://www.facebook.com/events/594932690532641/

Extrait de l’Annonce de l’événement :

"En collaboration avec les syndicats des artistes plasticiens, musiciens et dramaturges... les artistes se rencontreront sur le lieu du crime là où Chokri Belaid est tombé en martyr ... on se rencontrera pour chanter peindre lire des poêmes au nom de la liberté et la dignité , au nom de tout ce qui a couté la vie à Chokri Belaid... la Tunisie refusera de tomber dans un cycle sanglant d’assassinats politiques, la Tunisie est libre, la Tunisie est démocrate"

Salah HORCHANI

14/02/2013 08:07 par legrandsoir

Merci de vos contributions, mais comment faites-vous pour nous envoyer chacune en double, voire triple exemplaires. Cela oblige les modérateurs à les lire toutes pour voir si elles diffèrent et choisir la plus complète. Or, là , ce sont des copies.

Vous essayez de résoudre ça ?

Et au plaisir de vous lire

14/02/2013 20:18 par Salah HORCHANI

Pourquoi ils ont assassiné Chokri BELAID ?

La Vidéo ci-dessous, intitulée "Chokri Belaid : le réquisitoire qui enrageait les assassins" et sous-titrée en français, résume en 8 minutes la pensée moderniste que le regretté Chokri BELAID a défendue tout le long de son combat pour les Lumières :

http://www.youtube.com/watch?v=bAlG1UWCvXs

Salah HORCHANI

15/02/2013 12:01 par Salah HORCHANI

Violence et responsabilité

Par Kmar Bendana

Ce texte fait partie d’un dossier demandé par la rédaction du magazine Réalités, suite à l’assassinat de Chokri Belaïd. Texte d’intervention citoyen, guidé par le sentiment que la violence qui règne passe par les mots : légitimité, identité ont pris la place de liberté et dignité. Le sentiment d’historienne qui sous tend ce texte est que la culture du conflit en Tunisie est anesthésiée par l’idéologie victimaire. La responsabilité est aussi du côté des historiens : notre histoire, notamment contemporaine, est à relire.

La parole peut libérer et tuer. Après nous avoir enseigné la première loi, la transition tunisienne nous apporte une confirmation tragique de la seconde. Deux ans après un mouvement social pacifique contre les formes d’injustice, un homme de la parole est assassiné. L’énergie surgie des blocages autoritaires ayant d’abord et surtout libéré la parole, voilà qu’un de ceux dont l’éloquence prônait le dialogue est abattu. C’est si facile de faire taire un homme qui parle.

Une digue a sauté. Allons-nous nous laisser submerger ? Après des décennies d’un quotidien politique confiné entre une bureaucratie verrouillée et une poignée de militants, trempé dans un béton langagier et actionné par une boîte noire sécuritaire, il est difficile de rompre avec les habitus de violence qui ont façonné relations et comportements depuis des décennies.

Alors que l’état d’urgence devrait imposer l’horizon de le suspendre, l’activité au sommet de l’Etat s’est réinstallée dans les canaux d’exercice habitués à l’éternité du silence et de l’impunité. L’embellie des élections a redistribué une part de l’espoir semé par la « Révolution » sans que les jeunes, les chômeurs, les habitants des régions déshéritées qui ont mis le feu aux poudres entrevoient une raison de croire à une ouverture. Dans un climat social pesant, les instances issues de la première floraison « démocratique » se sont engouffrées dans les habitudes du pouvoir, minées par le népotisme et tissées par le mensonge.

La Constitution supposée être un exercice collectif devient terrain de pugilat autour du mot meurtrier d’identité. Deux imaginaires politiques se sont mués en carburant inflammable au sein de la société. Entre les tentatives de « tromper » les règles, les jeux sur les mots (ad-dawla al madaniyya) et jusqu’aux interventions sur les textes votés, les Tunisiens voient la « légitimité des urnes » imposer monologues, ruses et dérobades alors que leur capital d’information enfle, y compris par la rumeur et l’invective. L’arithmétique électorale entrée dans la rhétorique rappelle celle des pourcentages de croissance du « miracle » tunisien, du reste réactivée elle aussi. Alors que la réalité se durcit et que les Tunisiens cherchent un cap, les joutes parlementaires et médiatiques truffées du vieux langage idéologico-économiste enrobé du vocabulaire droit de l’hommiste de rigueur brouillent le dialogue et sèment la défiance.

La légitimité ne parvient pas à sécuriser des lieux qui servent depuis des siècles à la prière, à la sociabilité, aux fêtes collectives et au recueillement individuel. La violence d’Etat ne peut garantir la confiance sans répondre au besoin de paix et de justice. Constituer des commissions sans parvenir aux conclusions, "communiquer" sur la violence sans sanctionner, se cacher derrière des procédures, relâcher des agresseurs avérés affaiblit une légitimité brandie comme un trophée de match. En tirant sur des manifestations pacifiques, le pouvoir retourne à des pratiques aujourd’hui inacceptables. Au lieu d’appliquer la loi, il calfeutre sa responsabilité dans la construction d’un ennemi intérieur, la rhétorique du déni et la froideur de la haine faisant le reste.

Cela fait si longtemps que l’accès au pouvoir impose mutisme : toute vérité édictée en dehors ou face à l’autorité est considérée comme atteinte à l’ordre. L’affaire du viol et les plaintes face aux abus de pouvoir expriment le refus d’une brutalité silencieuse, celle du rapport de force. Il a suffi de décréter que deux internautes ont enfreint le « sacré » pour les voir condamnés ; la légitimité autorise-t-elle l’arbitraire ?

Etre du côté de celui qui se donne le droit exclusif d’édicter la vérité permet tous les appels, y compris au meurtre. La violence ne réside pas dans le seul fait de prendre un révolver mais de laisser s’instaurer un climat qui autorise à menacer, à condamner et à tuer celui qu’on considère du mauvais côté. C’est si facile de se croire fort quand on est seul à avoir raison et quand on a les moyens de tuer.

L’éducation à la démocratie demande un apprentissage du dialogue et un sens du conflit qui exige un respect tranquille de la légalité. C’est si facile d’opposer la violence des armes à la force d’un combat pacifique. Chokri Belaïd l’a commencé. Après sa mort, affronter l’autre sans le nier reste la responsabilité de tous.

Source :

http://hctc.hypotheses.org/458

Salah HORCHANI

18/02/2013 07:50 par Salah HORCHANI

Le Mensonge du Ministère Tunisien de l’Intérieur concernant la "Malyouniya" Islamiste du 16/02/2013

http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/170213/le-mensonge-du-ministere-tunisien-de-l-interieur-concernant-la-malyouniya-islamiste-du-16022013

Salah HORCHANI

(Commentaires désactivés)