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Les États-Unis dangereux comme un fauve blessé

Depuis le 11 septembre 2001, l’Amérique n’est plus l’Amérique. Avec l’élection de Donald Trump, elle poursuit sa descente aux enfers. Elle qu’on a connue triomphante, impériale, dominatrice, parfois magnanime, est méconnaissable. Voyez les débats sur Youtube, les talk-shows sur FoxNews, sur CBS, sur HBO... La paranoïa retrouve outre-Atlantique des niveaux inconnus depuis l’époque du Maccarthysme.

Le monde à l’envers : traversant le miroir des doubles standards, les bourreaux s’érigent en victimes. Hackant depuis des décennies serveurs et routeurs du monde entier, entreprises et États, alliés ou ennemis, ils pleurnichent sur les « cyber-attaques russes et chinoises » ; sponsors de centaines de groupes terroristes et d’ONG subversives, ils redoutent les attentats d’Al-Qaeda et de Daech ; champions de la manipulation d’élections étrangères, ils fulminent que Poutine leur aurait gâché la leur. Rumeurs, affirmations, rapports interprétés et réinterprétés jusqu’à la nausée... le complotisme se généralise comme un cancer, depuis les survivalistes des couches les plus modestes jusqu’aux castes les plus privilégiés de Washington. Barack Obama lui-même cède à l’hystérie ambiante et dénonce sans preuve la « main de Moscou » qui aurait fait élire M. Trump (sans toutefois, cherchez l’erreur, avoir influencé le vote ni le comptage des voix, dixit le rapport de la CIA, le FBI réservant sa position).

Expulsion de diplomates, renforcement des sanctions, diabolisation médiatique sans précédent de M. Poutine, il prend des mesures désespérées, quoique peu efficaces, pour brouiller autant que possible les relations de la future administration avec le Kremlin. Avant même l’entrée en fonctions du milliardaire, le populisme prend ses quartiers à la Maison Blanche, le futur pouvoir se dispute ouvertement entre magnats du pétrole et membres de la famille.

Népotisme, corruption, hystérie médiatique : effondrement d’un empire.

Les élections de novembre 2016 ont révélé l’ampleur du malaise. Pendant la campagne, de nombreux Étasuniens ont déploré le choix calamiteux dans lequel ils étaient enfermés. Dans un pays plein de gens créatifs, charismatiques et talentueux, cette alternative entre peste et choléra que leur laissait le système des primaires avait quelque chose de surréaliste, de scandaleux.

L’Amérique aborde une phase critique de son histoire, et le monde entier avec elle. Le risque est immense : dangereuse comme un fauve blessé, elle se trouve des ennemis aux quatre coins du monde. Impliquée dans des logiques contradictoires, elle se livre à elle-même, par alliés interposés, une guerre impitoyable. Aveuglée par la douleur, en proie à une terreur impuissante, elle sur-réagit, frappe, se déchaîne, et semble prête à entraîner à tout moment le reste du monde dans une guerre mondiale suicidaire.

Observant le discours qui fait rage sur les écrans étasuniens, on ne peut qu’y voir un remake de la fin de l’Union soviétique. L’ampleur du désastre n’est pas la même (pas encore), mais le syndrome est similaire. Un pays habitué à la suprématie, à une obéissance inconditionnelle de ses vassaux, à la crainte respectueuse de ses ennemis, se réveille soudain endetté, déculotté, ridiculisé. Sur tous les fronts où il étalait naguère sa force incomparable, des ennemis sont apparus ou se sont renforcés qui contestent sa suprématie. Sa supériorité militaire est contestée, sa domination économique n’est plus qu’un souvenir. Le privilège exorbitant du dollar, cœur du système, est menacé.

Il y a pire. Les politiques à court terme, la corruption massive, les dépenses inconsidérées entraînées par les récentes aventures militaires, ont provoqué un chaos intérieur bien analysé par quelques observateurs étrangers et parfaitement ignoré par la plupart des analystes étasuniens, dans un curieux exercice de déni médiatique. Bernie Sanders était bien seul à tirer la sonnette d’alarme, et même s’il fut écouté par un grand nombre de citoyens des classes modestes, il a rapidement été écarté par Mme Clinton et l’élite libérale du Congrès démocratique. Endettement massif des étudiants, surpopulation carcérale exponentielle, police détroussant impunément les citoyens, populisme échevelé des juges, ravages des prêts usuriers dans les classes populaires, absence de protection sociale des travailleurs pauvres, inégalités de revenus et de patrimoines dépassant tous les records historiques connus, retour des tensions raciales... La société étasunienne est malade, son état se dégrade, et la présence d’armes à feu dans chaque tiroir de commode du pays est une bombe à retardement qui attend son heure. D’un instant à l’autre, semble-t-il, dès que Donald Trump aura épuisé sa capacité déjà très limitée à rassembler, le désespoir va exploser et le pays se déchirer.

Les conséquences seront terribles pour l’Amérique et pour le monde. Tous les humoristes s’y sont collés et ont suggéré l’idée que Donald Trump serait non pas le 45e, mais le dernier président des USA. Et s’ils avaient raison ?

On a beaucoup glosé sur la dangerosité de Saddam Hussein ou de Kim Jong-un. Sur la nécessité de désarmer l’Iran. Sur la menace chinoise, sur l’interventionnisme de Poutine. Il faut constater que ces menaces et ces risques ne sont que broutilles face à une Amérique déstabilisée qui se bat contre ses fantômes, qui veut traiter tous les problèmes à coups de bombes et qui projette son chaos dans un nombre sans cesse croissant de pays. Qui la ramènera à la raison ? Qui la désarmera ? Qui provoquera l’indispensable changement de régime... à Washington ?

Plutôt que de ricaner des malheurs de l’ex-première puissance, le reste du monde ferait mieux de s’inquiéter des conséquences catastrophiques de son effondrement désormais probable. De prendre, comme le font la Chine et la Russie, et d’autres sans doute, de discrètes mesures préventives pour rester aussi loin que possible hors de portée des convulsions du titan épileptique.

Christophe Trontin

COMMENTAIRES  

17/01/2017 03:55 par Novus Ordo Seclorum

Qui dit mieux ?

La poésie de mr Trontin cogne presque toutes les blessures de ce que j’appelais jadis mon pays, mais qui est devenu depuis 1992 une oligarchie détestable. Contrairement à tout ce que l’extérieur a cru, ce pays s’est désintégré le 26 Décembre 1991 avec l’Union Soviétique.
"La guerre ne se gagne pas, celui qui gagne la guerre c’est celui qui meurt le dernier et tous perrissent ensemble". C’était cette phrase que je répétais tout le temps dans les années 80 durant la "Guerre Froide" et l’accession de Clinton à la présidence était le point de bifurcation qui a mené l’autre belligérant là ou il est aujourd’hui :

a) Clinton a dérégule toutes les activités économiques du pays - corrompu par des gens de l’ombre qui devaient en profiter
Il a ainsi concentré des centaines de sociétés d’informations en 6 grands groupes (qui valent $400milliars) qui contrôlent toutes les informations que le gouvernment veut laisser filtrer - la CIA paie ces groupes pour son programe de "Gestion des perceptions". Cette gestion des perceptions ne se limite pas au USA - elle est pratiquée en France, en Allemagne et dans tous les autres états vassaux. "Die Gekaufte Journalisten". Ce sont alors ces presstitués de la CIA qui couvrent les guerres de "démocratisation" et "humanitaires" dans le monde utilisant les scripts qui leur sont imposés.

Welcome to the free world !!!

b) Clinton s’est retrouvé dans un monde où il était le seul maître de l’univers et où tout lui était permis.
Il a trouvé en Afrique du Sud un Mandela à bout de force et lui a imposé le libéralisme économique en échange de son couronnement comme nouveau president post Apartheid
Il a trouvé en Yelsin un ivrogne qui pouvait être utilisé pour s’assurer que "la Russie ne representera plus jamais une menace pour l’Amerique".
"Le gouvernememt secret" est alors devenu tout puissant et prêt à tuer tout ce qui bouge dans le monde et qui ne se soumet pas à la volonte des "maîtres de l’univers".

Certains croient qu’en Amerique le changement de gouvernment veut dire changement de politique étrangère - FAUX ! La nouvelle face qui atterit à la maison Blance est sous le controle absolu du "gouvernement invisible" et
s’il ose faire comme J.F. Kennedy (refuser d’attaquer Cuba, negocier avec Krutchev) il est fini. Tous les gouvernements se suivent et se ressemblent même si la Suède décide de donner un prix Nobel de la Paix à un criminel de guerre !.

Aventures :

Pluie de missiles sur le Soudan
Pluie de missiles et de drones sur le Pakistan
Destruction de la Serbie
Destruction de la Somalie,
Attaques sur l’Amérique par "le gouvernement invisible" pour justifier d’autres aventures
Destruction de ’Irak
Destruction de l’Afghanistan
Destruction de la Libye
Destruction de la Syrie
Rejet unilatérial des accords de défense strategiques signés avec l’URSS par Reagan
Vassalisation tous azimut des pays Europeens - Je parie que le Général deGaulle bouge dans sa tombe et ne pardonera jamais à Sarkozy la vente de la France à l’OTAN.
Destabilisation du Venezuela
Destabilisation de l"Iran
Tentative de blouclage de la Chine
Tentative de blouclage de la Russie
Creation de plus de 700 bases militaires dans 130 pays - Le nouveau Rome !!!

Consequences de ces aventures : La dette publique du gouvernment fédéral est passé de presque $0 en 1992 à $20trillions aujourd’hui.
La dette des USA (y compris tous les états) est de $67trillions.

Croyez-vous sincèrement que cette somme collossale sera remboursée un jour.
Qui s’est désintégre en 1991 ? l’URRS ou les USA ?

Je ne vois que la guerre sans fin afin de cacher les problèmes mais un jour viendra ou, comme Rome jadis il ne sera plus possible de le faire

Le monde a besoin d’un bon parapluie parce que bientôt ce sera le déluge...

17/01/2017 08:45 par Solve Et Coagula

Très belle analyse complétée par le commentaire précédent. Il ne faut non pas craindre ce qui va arriver, mais bien au contraire, le souhaiter de toutes ses forces ! Le constat accablant posé manque sa cible, car la logique du système ultra-libérale contient en son sein, ainsi que tout système schizophrénique qui se respecte, sa propre volonté (en grande partie inconsciente) d’auto-destruction.

C’est une guerre civile qui va éclater aux Etats-Unis, laquelle fera passer la précédente pour une partie de poker menteur entre ivrognes turbulents. Quand tous, là-bas seront occupés à s’entretuer, imaginez-donc ce qui va advenir chez nous, aux pays inféodés des petits caniches eurolâtres ?!... Un salutaire retour à l’ordre !

17/01/2017 09:11 par macno

@ Novus Ordo Seclorum
« Qui dit mieux ? »
Difficile de mieux dire, aussi bien que l’article que votre commentaire.
J’ai conservé précieusement un article que j’aime beaucoup, du site le Saker : « Le désespérant désert de l’esprit »
http://lesakerfrancophone.fr/le-desert-hurlant-de-lesprit
qui fait sensiblement le même "désespérant" constat.
Extrait de la conclusion :
« je soupçonne que, loin d’engagements militaires décisifs ou de guerre économique pure et simple, nous pourrions éventuellement observer la Chine et la Russie (entre autres) gérant prudemment le déclin américain, dépensant peu pour maintenir le régime de Washington DC à flot tant qu’ils gardent un retour sur investissement positif »
Conclusion bien optimiste...

17/01/2017 11:27 par jakodey

Sacré papier ! On sent tous hélas qu’il commence à y avoir des certitudes maintenant en plus des prémonitions ...
Si deuxième guerre civile il y a au pays du deuxième amendement, elle risque de dégénérer et surtout de s’exporter, hélas.
Ce que je crains chez nous, ce sont les exactions d’abord des collabos (politicorrompus et presstitués et leurs groupes manipulés style antifas), comme en 44 devant l’arrivée des "libérateurs" puis (encore une fois : hélas) les représailles par certains de "notre" côté (les victimes du néo-libéralisme pour faire simple) qui ont la haine.
Je souhaite, dans l’éventualité où ce scénario affreux de règlement de comptes se produit, que les gens de bonne volonté s’entendent, et d’abord au niveau des candidats à la Présidentielle les plus crédibles même si aucun n’est parfait : un rapprochement Mélenchon Asselineau me semble être hautement souhaitable et du même niveau que le CNR en 45, sauf si l’un des deux n’est pas sincère bien sûr.

17/01/2017 12:16 par D. Vanhove

L’article est intéressant, mais...
"Depuis le 11 septembre 2001, l’Amérique n’est plus l’Amérique"...
pas sûr qu’il n’y ait qu’une date telle celle-là à retenir, mais soit... et "à voir les débats et les talk-shows" chez nous, il me semble qu’elle n’est pas la seule à avoir changé...

idem en ce qui concerne le "Népotisme, corruption, hystérie médiatique"... y échappe-t-on chez nous...?, tout atteste que non, bien au contraire...

et aussi : "La société étasunienne est malade"... à bien y regarder, quelle société ne l’est pas...?!
et c’est sans doute-là, le fond du problème que collectivement nous traversons auj’hui... c’est bien l’ensemble du monde qui est malade... et la question serait dès lors de ne pas limiter notre interrogation sur l’avenir des seuls USA, mais de s’interroger vrmt de quoi le monde est-il donc tellement malade au point que pour la première fois de son Histoire, il en est à réaliser que l’espèce humaine pourrait bien disparaître...

"le reste du monde ferait mieux de s’inquiéter des conséquences catastrophiques de son effondrement désormais probable. De prendre, comme le font la Chine et la Russie, et d’autres sans doute, de discrètes mesures préventives pour rester aussi loin que possible hors de portée des convulsions du titan épileptique"... quand on entend les discours de nos représentants politiques européens, on est hélas loin de ces politiques de distanciation... que du contraire... avec p.ex. des sanctions imbéciles que l’UE renouvelle tous les 6 mois à l’encontre de la Russie, préférant les CETA, TAFTA, OTAN et autres graves inepties dans ses cartons...

17/01/2017 14:14 par manant

@ D. Vanhove
La date à retenir est celle de décembre 1991 qui, dans la logique de ce que développe l’article, débouche sur 2001 (un événement encore entouré de mystère, mais, passons !). Il y a un parallèle établi entre le 1991 (effondrement de l’URSS et arrivée des Chicago Boy’s sur les terres désormais elstiniennes) et l’arrivée de Bill Clinton aux USA qui déchaîne l’hydre ultralibérale dans l’ensemble du mode dit "libre". Et de conclure que les deux camps qui s’affrontaient lors de la guerre froide (et ces deux camps n’ont jamais été le monde entier) l’ont tous les deux perdue.
Vous avez sans doute remarqué comment, dès la chute de L’URSS et l’affaiblissement de l’idéologie communiste, les démocraties occidentales ont évolué vers la pensée unique, le panurgisme et le politiquement correct, mettant un terme à tout débat réel et à toute dialectique ? La "fin de l’histoire", est justement dans cette fin de la dialectique : c’est une "histoire à encéphalogramme plat.C’est-à-dire l’heure de la fin.

17/01/2017 14:21 par Solve Et Coagula
17/01/2017 15:38 par Moundi

...que les gens de bonne volonté s’entendent, et d’abord au niveau des candidats à la Présidentielle les plus crédibles même si aucun n’est parfait : un rapprochement Mélenchon Asselineau me semble être hautement souhaitable et du même niveau que le CNR en 45, sauf si l’un des deux n’est pas sincère bien sûr.

Oui, ça rejoint l’analyse LA LONGUE MARCHE DE TRAHISON NATIONALE DES MARIONNETTES US ET L’ERRANCE STRATEGIQUE DES PARTISANS D’UNE FRANCE LIBRE, REPUBLICAINE ET SOCIALE de Claude Beaulieu
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article19

C’est dans l’intérêt urgent du peuple de ce pays, mais ce n’est pas dans l’intérêt de Mélenchon qui de toute façon veut sauver l’UE en "renégociant les traités" c-à-d sans doute en fondant un nouveau traité d’une UE fédérale -plus d’Europe serait la solution- (cette "belle idée" sortie de la tête des oligarques transatlantiques) comme le souhaitent d’ailleurs également Varoufakis et leur groupe au parlement européen.

Sortir de l’euro, pour sauver l’UE, comme l’analyse également Jacques sapir :
http://www.les-crises.fr/leuro-contre-leurope-par-jacques-sapir/

17/01/2017 15:38 par Roger

On s’approche de mieux en mieux de la "vérité de situation" de notre "système" "atlantique-occidental", pour reprendre les expressions chères à Ph. Grasset ( http://www.dedefensa.org/ ) qui analyse depuis longtemps déjà le processus "d’auto-destruction" de notre civilisation(occidentalo-américaniste) devenue "contre-civilisation". Il en signale aussi l’accélération depuis l’apparition de Trump. S’en réjouir, certes, comme tous les anti-systèmes, mais sans ignorer que la bifurcation pourrait brusquement éclater en catastrophe qui aurait au moins l’ avantage (définitif !) de raccourcir la durée d’une agonie écologique annoncée.

17/01/2017 16:46 par Bernard Gensane

"Les conséquences seront terribles pour l’Amérique et pour le monde. Tous les humoristes s’y sont collés et ont suggéré l’idée que Donald Trump serait non pas le 45e, mais le dernier président des USA. Et s’ils avaient raison ?"

J’ai, depuis une quarantaine d’années, une théorie, sûrement complètement fumeuse : les pays qui n’ont pas de nom sont condamnés à disparaître. Tenez, l’URSS ou le Saint-Empire romain germanique...

17/01/2017 18:40 par macno

C’est dans l’intérêt urgent du peuple de ce pays, mais ce n’est pas dans l’intérêt de Mélenchon qui de toute façon veut sauver l’UE en "renégociant les traités" c-à-d sans doute en fondant un nouveau traité d’une UE fédérale -plus d’Europe serait la solution- (cette "belle idée" sortie de la tête des oligarques transatlantiques) comme le souhaitent d’ailleurs également Varoufakis et leur groupe au parlement européen.

@ Moundi [et avant @ jakodey : « un rapprochement Mélenchon Asselineau me semble être hautement souhaitable »...pas de problème, mais après vous je vous en prie...]
Même si vous présentiez la météo, vous ne pourriez pas vous en empêcher, c’est maladif de persister d’être à ce point lobbyiste et hors sujet ! Vous vous croyez donc à Bruxelles ?
Mais bien sûr un rapprochement Mélenchon/Asselineau est souhaitable, mais franchement, vous voyez le monde des travailleurs voter pour Asselineau ?...
Il a le charisme d’une huître et j’ai moralement le droit de le dire :
En effet j’ai déjà conté que j’avais visionné la première vidéo d’une conférence de François (encore un !) Asselineau, et même qu’elle était d’une qualité technique abominable...
J’avais été enchanté (si !) et avec un ami on s’était dit qu’il devrait rejoindre Mélenchon.
Désolé, mais l’inverse est inexorablement synonyme de suicide politique...
Dois-je être plus explicite ?
Mais Mélenchon ou Asselineau, peu importe, les deux sont hors sujet de l’article concerné par les commentaires...

17/01/2017 20:37 par Autrement

Article et commentaires impressionnants. L’état du monde est en effet à faire peur.
Mais malgré le caractère grandiose et salutaire, que je tiens à souligner, de la pensée de l’Apocalypse, faut-il sans réagir attendre la Bête et les Quatre cavaliers ? Est-ce là notre seul avenir commun ? On peut aussi penser à la terre, au pays, aux enfants.

"Plutôt que de ricaner des malheurs de l’ex-première puissance, le reste du monde ferait mieux de s’inquiéter des conséquences catastrophiques de son effondrement désormais probable. De prendre, comme le font la Chine et la Russie, et d’autres sans doute, de discrètes mesures préventives pour rester aussi loin que possible hors de portée des convulsions du titan épileptique."

J’en reviens (et c’est donc d’une actualité aussi Trump que Juncker) au programme l’Avenir en commun. Plutôt que faire un procès d’intention à Mélenchon à propos de l’UE (plus que jamais asservie aux USA et à l’OTAN), il est plus significatif d’observer ce qu’il fait.

À cette heure et grâce aux insoumis, la majorité victorieuse de 2005, celle du NON de gauche au TCE, pour lequel Mélenchon avait fait activement campagne, est en train d’être patiemment reconstituée. Majorité qui, rappelons-le, a été trahie en 2008 au Congrès de Versailles, présidé par Claude Bartolone (il s’agissait de modifier la constitution pour permettre l’adhésion aux Traités, sans nouveau référendum), tant par le PS (qui s’est contenté majoritairement de s’abstenir) que par la droite. On peut rappeler que 2008 est aussi la date à laquelle Mélenchon a quitté le PS, pour s’engager dans une nouvelle voie.

L’intérêt de la démarche actuelle de FI, c’est que sans un soutien massif de la population, aucune décision de sortie de l’euro et/ou de l’UE ne peut être assurée du succès, étant données la résistance et les manoeuvres tous azimuts qui ne manqueront pas de lui être opposées, en France comme à Bruxelles. Or l’opinion publique française, proprement assommée par des médias tous pro-européens et pro-US, n’est pas forcément prête à se rallier à une telle décision. Il est donc essentiel de travailler à convaincre le grand nombre de la nécessité de cette sortie, si l’on veut mettre en oeuvre, en mobilisant les intéressés, quelque politique sociale que ce soit.

On a encore tendance à coller sur Mélenchon l’ombre grisâtre de Tsipras. On oublie que celui-ci, selon le témoignage de ses ex-compagnons de route, s’est presque enfui devant l’innombrable et chaleureuse foule du NON grec, réunie à Athènes au soir du 5 juillet 2015 : effrayé et dépassé par ce NON qui fait encore trembler l’Europe, il ne prononça qu’un petit morceau du discours prévu, avant de se retirer.

Mélenchon travaille au contraire, tout au long de ses interventions, à rassembler une majorité de citoyens, - paysans, ouvriers, salariés, enseignants, et aussi travailleurs précaires et chômeurs, quand il peut les toucher -, qui ont compris les dégâts causés par les décisions néo-libérales de l’UE à notre société et à notre pays tout entier, forcé par les gouvernements successifs à l’abandon de sa souveraineté économique et monétaire.

L’économiste Jacques Généreux avait commencé à traiter le problème à l’intention du FdG, notamment sous l’angle de la souveraineté. Sapir, qui connaît bien les questions monétaires, a pourtant un jour complètement déraillé en émettant l’idée, politiquement saugrenue, d’une alliance tactique avec le FN, pour sortir de l’euro/UE, ce parti ayant lui aussi (pour ses propres raisons qui sont bien différentes des nôtres), voté NON au TCE. Après quoi Lordon, dont on connaît aussi le talent, a sainement remis sur les rails le débat nécessaire pour préparer une sortie de l’euro-UE, selon le mode le moins coûteux. D’autant qu’il appert que depuis, Marine Le Pen exprime de plus en plus de réticences sur le sujet, et qu’il est devenu clair que ce n’est pas elle qui nous délivrera du carcan de l’euro-UE.

La question en est là. Les BRICS, coupables d’avoir voulu rivaliser avec le dollar, ayant été et étant toujours férocement combattus, sous des formes diverses, par les officines de la CIA, il nous reste au moins, en 2017, la possibilité de faire élire (et de faire notablement avancer) un programme permettant à la majorité des citoyens de décider en connaissance de cause. Quelle est la meilleure façon pour notre pays de recouvrer son indépendance (sans s’isoler, bien au contraire) - en même temps que son rayonnement ? Pour mettre fin au pillage économique de la nation, il faut, dit ce programme (l’Avenir en commun, p.79), SORTIR DES TRAITÉS EUROPÉENS. Cette formulation-là, tout le monde peut la comprendre, et quand une idée simple prend corps, il y a une révolution.

17/01/2017 20:56 par Moundi

@ Macno

Désolé, mais l’inverse est inexorablement synonyme de suicide politique...
Dois-je être plus explicite ?

Non, non, vous êtes très explicite. Mélenchon veut exister pour sa petite personne politique et il y arrive brillamment. Et tant pis pour le suicide du peuple et de la France. C’es bien pour cela que le Système le médiatise et lui permet d’exister, des gens comme lui sont utiles qui permettent que jamais nous nous retrouvions unis contre les oligarques qui, pas à pas, font de nous des esclaves.

Avez-vous au moins lu le texte de Beaulieu ? Comprenez vous l’enjeu ? ce à quoi travaillait le PC lorsqu’il était encore le PC et pas phagocyté ? Comprenez vous les erreurs qui nous ont menés là où nous sommes ?

17/01/2017 22:32 par legrandsoir

Ceci n’est pas un article sur Mélenchon. Merci ;

17/01/2017 23:26 par blavet

me trompe peut-être, et youpi si c’est le cas, mais depuis le temps que ce ’système" dure..pourquoi donc cela changerait ?
alors discutez, échangez, vous ne ferez du bien qu’à vous-même, vous blablaterez entre convaincus qui ne verront jamais rien changer, et pour cause !
cela n’adviendra pas.. mais vous mourrez la conscience tranquille, on vous reprochera pas d’y avoir cru.. et moi non plus..

18/01/2017 00:09 par Geb.

Avant de faire du lobbyisme pour X, Y, ou Z, on pourrait peut être attendre quelques jours pour voir venir les événements aux USA ?

Il n’y a pas d’erreurs que l’année 2017 est l’année de tous les dangers. Mais c’est aussi l’année ou l’ensemble du Nouvel Ordre Mondial aura été chahuté, à défaut d’’être mis échec et mat. Les patrons de la boîte sont à la ramasse et ne comprennent pas comment ils en sont arrivés là. alors que c’est probablement uniquement parce qu’ils ont cru à leurs propres mensonges. Ca fait penser au Duce italien Mussolini et à son armée de Bersaglieris aux chapeaux à plumes, aux fusils en bois, et aux chaussures en carton, sur le front russe.

Brusquement la Mére May en UK accélère le processus de Brexit, Obama "gracie" Chelsea Manning, Poutine se fout ouvertement en public des accusations des USA sur un Moscougate trumpien, la presse mainstream s’enterre de plus en plus dans des narratives délirantes, et pratiquement plus personne, sinon Hollande et Valls, ne la croit.

En bref c’est la "Nef des Fous" au réel dans un monde concret.

Mais en trame de fond, ceux qui tirent les ficelles ne sont pas fous. Loin de là.

Il y a au moins deux choses de sûres :

1 ; Quoi qu’il se passe aux USA, (Sauf guerre civile et implosion interne), et même si Trump tient par miracle ou volonté divine son programme de politique étrangère, ça sera à l’Europe qu’il fera payer les pots cassés et la tentative de redressement de la dette américaine. Pour cela les USA tenteront de la dépecer, en utilisant le Royaume Uni pour le Financier, et l’Allemagne pour le Militaire. Ainsi que les mouvements indépendantistes ethniques et régionaux.

2. Nonobstant les intérêts divers des différents pays européens majeurs, si ceux qui sont les plus conscients ne font pas rapidement une union économico-politique populaire nationale CLAIRE basée sur l’unité patriotique et ne mettent pas au point en commun une stratégie de contre-intervention idéologique pour l’instant, et probablement militaire si on changeait la donne au niveau du pouvoir face à la domination colonialiste des USA et consorts, on va se retrouver dans la situation de la Yougoslavie.

De Soros à l’OTAN on sera les cibles en première ligne de front. Ceci n’empêchant pas de travailler en commun avec les autres peuples d’Europe placés dans la même situation.

Et la conclusion de l’auteur sur la nécessité de prendre des distance avec cette équipe de loosers et probablement la chose essentielle à mettre en oeuvre rapidement.

Je crois que pour survivre, et peut-être gagner sinon au moins résister, il va falloir passer sur beaucoup de nos à-priori et idées reçues ou pré-conçues.

Et avant tout se rappeler de ça : Dans le Monde aujourd’hui 10 personnes possèdent à elles-seules la même quantité de richesse que la moitié des êtres humains de la Planète.

Si certains pensent qu’ils pourront changer fondamentalement la donne et récupérer ce qu’ils nous ont volé en se contentant de rester entre eux ou en tapant sur les voisins aussi cons qu’eux, ainsi que sans servir de paillasson à ces dix personnes toutes puissantes, qu’ils nous disent comment ils vont s’y prendre.

Personnellement je suis preneur(1).

(1). Et oubliez le Vaudou ou les Cierges. Ca peut soulager ; mais si ça permettait de vaincre ça se saurait depuis longtemps et le 1% aurait déjà acheté ou volé tous les stocks.

18/01/2017 01:50 par Le Fou d'ubu

Bonsoir à tous.
Après l’éclatement de l’Urss en 1991 un "gouvernement profond" s’est installé au Pentagone. En septembre 2001 ce "deep govt" a effectué un coup d’état qui ne disait pas son nom. Depuis ce gouvernement profond à pris les commandes de l’otan et de son appareil militaire pour mener à bien un programme inavouable (projet sioniste)... Si Trump calme le jeu sur la Syrie et l’Ukraine mais qu’il cherche des noises à l’Iran c’est qu’il est tout autant la marionnette (inconsciente) de ce "govt". Le dernier axe qu’il leur faut briser au Moyen Orient est Iran, Syrie, Liban (Hezbollah). Ils ont échoué avec la Syrie. Ils vont tenter l’autre coté... J’espère me tromper mais nous ne sommes encore à l’abri de rien concernant l’atome. Sans compter qu’une guerre exclusivement "intra muros" aux US auraient des conséquences aussi catastrophiques pour tout l’occident, les radiations en moins (ce serait déjà ça). Mais il est à noter qu’une guerre civile serait aussi une merveilleuse "occase" pour ce deep govt "d’officialiser" le coup d’état de 2001 en installant les lois martiales. Le patriot act entres autres à été prévu pour ça . 2017 contient pas mal de réponses. Patience donc. Avant que ne se produise le pire (...) il pourrait arriver le pire du pire ...

18/01/2017 06:28 par Malbrough

Ni sur Asselineau .

18/01/2017 08:15 par Moundi

Ceci n’est pas un article sur Mélenchon. Merci ;

Pourquoi diable ne pas en avoir fait la remarque à Macno ? Je ne fais que répondre.
Il faudra bien de toute façon que le débat ait lieu et ce n’est pas une question de "Mélenchon" ou de "Asselineau", c’est une question de fond urgentissime de survie du peuple. Il faut qu’il s’unisse et lui en donner les moyens sans créer des fausses oppositions qui l’en empêchent.

18/01/2017 13:51 par legrandsoir

Pourquoi diable ne pas en avoir fait la remarque à Macno ?

Les modérateurs interviennent lorsqu’ils estiment (et toute subjectivité) que le fil de la conversation dérape ou est sur le point de déraper ou ne va pas tarder à déraper ou finira par déraper. Cela dit, la remarque s’adressait à tous.

18/01/2017 08:30 par POTTIER Jean-Claude

Quel état du monde ?

Le monde (à l’échelle de l’Histoire) sort à peine de 2 guerres mondiales, de guerres coloniales meurtrières, et même génocidaires, sans que cela ait calmé, non pas les désirs de guerre, mais les dangers de la guerre. La planète est toujours plus le terrain de la lutte des classes.
Le capitalisme, ce système fondé sur l’exploitation sociale et l’oppression des travailleurs et des peuples, est entré dans sa phase critique de sa propre fin.
Et c’est pourquoi il développe un armement sophistiqué capable de mettre un terme à la vie elle-même. On commence à assister aux premiers reculs significatifs de sa domination dans le monde. Ce qui est logique puisqu’il n’existe que dans l’inégalité et l’injustice.
Après les tranchées et les charniers, après les camps de la mort, après le génocide amérindien et colonial, le capitalisme pour s’en sortir n’a qu’une solution : reproduire la Corée, l’Indonésie, le Vietnam, l’Irak, la Syrie...
Et chacun comprend que justement ce n’est pas la solution. Mais le contraire de la solution.
Nous savons tous que l’issue du capitalisme selon lui passe par la guerre. Une guerre bien plus terrible que 39-45. Et qui sera le concentré des étapes antérieures : génocide racial, univers concentrationnaire, guerre nucléaire.
Amusons-nous à recenser les niveaux d’armements qui seront fatalement bel et bien utilisés. Comment pourrait-il en être autrement ?
La seule parade serait dans l’union révolutionnaire des travailleurs et des peuples. Sauf que pour le moment encore l’initiative idéologique appartient au capitalisme. Et qu’il peut affirmer sans rire que chômage de masse mondial, inégalité entre peuples et classes, guerres à répétition, sont l’exact portrait de la démocratie.
Le dernier exemple : la faune socialo-gauchiste opportuniste, sous la houlette US, qui proclamait hier encore qu’il y avait un boucher à Damas alors que la Syrie était la proie des islamofascistes, des banquiers de Wall Street et de la City et que nos dirigeants voyaient les terroristes faire du bon boulot.
La Chine s’arme (et elle a bien raison), la Russie s’arme (et elle a bien raison) et les USA, têtus, multiplient les pires provocations.
Alors, forcément, au bout, il y aura la catastrophe.

Et les moyens de la conjurer ?

18/01/2017 09:27 par D. Vanhove

Excusez-moi, mais je reviens à ma première intervention ci-dessus... et malgré des commentaires multiples, et parfois hors sujet (mais c’est fréquent !), la qstion à laquelle personne ne semble répondre me semble être la suivante :
"La société étasunienne est malade"... à bien y regarder, quelle société ne l’est pas...?!
et c’est sans doute-là, le fond du problème que collectivement nous traversons auj’hui... c’est bien l’ensemble du monde qui est malade... et la question serait dès lors de ne pas limiter notre interrogation sur l’avenir des seuls USA, mais de s’interroger vrmt de quoi le monde est-il donc tellement malade au point que pour la première fois de son Histoire, il en est à réaliser que l’espèce humaine pourrait bien disparaître..."

en lieu et place d’avis sur ceci ou sur cela, qq’un pourrait-il tenter une réponse et (nous) m’éclairer...?
tout le reste dans ce brouhaha médiatique fait pour nous distraire me paraît tellement vain...!

18/01/2017 12:07 par Made in Québec

@blavet
Quand je parcours les quelques évènements annoncés dans l’encadré « Agenda » sur la page d’accueil de Le Grand Soir, je n’ai pas l’impression que les gens ne font que blablater entre convaincus sans que rien ne change et ce n’est qu’un site internet parmi des milliers d’autres qui ne font pas que blablater, mais s’impliquent sur le terrain, s’affairent à transformer et améliorer ce système lentement mais sûrement chacun à leur manière.

Vous avez le droit de penser le contraire, on ne vous le reprochera pas, mais le monde continuera à tourner, à se transformer, à évoluer, avec ou sans vous.

Vous sous-estimez le pouvoir de la Force, blablavet…

18/01/2017 15:04 par Moundi

L’UE est la chose des oligarques du Système de plus en plus implacablement totalitaire qui a son centre a Washington. Donc parler des EU nous amène à parler de l’UE et à prendre position là-dessus. C’est le sujet incontournable si on veut être pragmatique à très court terme. Donc parler de ce qu’en disent les programmes des candidats 2017 français n’est pas hors sujet, sauf pour ceux qui ne veulent pas aborder ce sujet incontournable à brève échéance. Il vital pour nous de savoir où on veut nous mener en toute connaissance de cause et sans nous leurrer parce que l’emballage en jetterait.

Maintenant, il est, je pense, évident que la cause de la cause de cette grande crise est spirituelle. Nous pensons faux, comme on chante faux. Nous voyons, sentons, parlons, vivons faux. On ne va pas refaire le monde en un jour, ni en une année, il faut y aller pas à pas. C’est comme ça qu’on nous a amenés à ce monde de démesure et de perdition sans qu’on en prenne conscience, les générations humaines ne sont pas assez longues pour ça. Le chemin est long, c’est une longue révolution, ou si vous préférez "conversion" (retournement, métanoïa). La 1ère étape qu’il faudrait franchir pour se libérer collectivement, c’est déjà de mettre un pas collectif hors du Système, de sortir de l’UE, de l’euro, de l’OTAN. On n’a pas à prendre parti pour un camp mafieux.

Un autre article de Caude Beaulieu qui résume bien la situation :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9

18/01/2017 15:34 par Dominique

@ D. Vanhove

Je considère que notre société est malade de la civilisation. Marx dans "La question juive" dit qu’il faut se débarrasser de l’argent. Or cela revient ni plus ni moins à se débarrasser de la civilisation. En effet, dans le cas des religions nous avons un cercle vicieux où la religion prouve le prophète et le prophète prouve la religion. Avec notre mode de vie, nous avons un concept de civilisation qui met l’homme sur un piédestal par rapport au reste du vivant et au non-vivant. Ceci rend possible de justifier l’argent et toutes les inégalités qui découle de son usage. À son tour l’usage de l’argent permet de bâtir cette civilisation basée sur l’exploitation généralisée du vivant et du non-vivant.

Des civilisations qui nous ont précédées il ne reste pas grand chose. La Mésopotamie ne s’est jamais remise de sa civilisation et est encore aujourd’hui principalement un désert. Les forêts de Grèce ont été détruites par les créateurs de la démocratie, Et aujourd’hui elle est devenue industrielle ce qui implique que ces nuisances ont atteint une échelle inconnue il y a peu. L’article nous parle du danger de guerre nucléaire, mais il ne mentionne pas le fait qu’une sixième extinction de masse à déjà commencé et qu’elle est à la fois plus rapide et globale que les 5 précédentes.

Face à cela, les écolos ne savent que tout repeindre en vert, permettant ainsi le développement des nouvelles sources d’exploitation des ressources naturelles et de pollution. Quand à la gauche, elle repeint en rouge ce qui promet de douloureuses défaites faites d’espoirs déçus, comme par exemple au Brésil où la situation de la forêt humide et de ses peuples n’a jamais été aussi désastreuse que depuis que la gauche est venue au pouvoir, où comme en Equateur où le gouvernement de l’économiste de gauche de Rafael Correa envoie l’armée et décrète l’état d’urgence contre les peuples indigène afin de transformer des étendues entières de forêt en la deuxième plus grande mine de cuivre du monde. Ceci s’accompagne de censure des médias et de scandales de corruption, et à lieu sur fond d’un endettement massif du pays en faveur de la Chine qui empoche les contrats. Les peuples indigènes concernés par cette politique suicidaire parlent de la politique de Correa comme étant du néolibéralisme militarisé.

Ceci montre bien que pour la gauche comme pour la droite et les écolos, notre mode de vie n’est pas négociable, et qu’à partir de cette conception dogmatique il leur est impossible de poser les bonnes questions. Comme disait Einstein, "un problème sans solution est un problème mal posé". Mais presque personne ne veut poser la bonne question : comment arrêter notre civilisation ?

18/01/2017 17:00 par latitude zero

Quand on reprend la chronologie de ce fil, on voit clairement Moundi l’upériste de service le plus anti mélenchon qui relance le premier et une fois de plus les mêmes obsessions de façon cycliques et répétitives, ce qui est la définition de l’obsession !
Mélenchon qui de toute façon veut sauver l’UE ……………………..cette belle idée……………
Alors LGS lui fait remarquer « Ceci n’est pas un article sur Mélenchon. Merci ; »
Sur ce Moundi répond sans honte que « Non M’sieur c’est même pas moi qu’a commencé c’est Macno »
Ce n’est pas la première fois que je remarque sa qualité principale , phare éclatant de sa personnalité, l’OBJECTIVITE !

Sur le coté des prédictions pour l’année 2017 , nous avons droit chaque nouvelle année aux prophétie de Nostradamus sous toutes ces formes et variantes possibles selon « les différentes sensibilités ». Que les états-uniens se massacrent entre eux en 2017, grand bien leur fasse et qu’ils remettent leur pendule à l’heure avec leur état profond, le seul actuellement qui peut appuyer sur le feu nucléaire.
De toute façon on sait tous ici depuis longtemps que cet empire est en voie d’extinction.

En ce qui me concerne , j’ai fait l’analyse « froide et méthodique » du turfiste de base au café du commerce devant son pastis, Tiercé Magazine en main, et je prévois que si Fillon ou Macron sont élus , les troubles commenceront à l’automne 2017, après la trêve estivale, et s’intensifieront pendant l’hiver 2017/2018, mais météo oblige ( très important la météo en course de bidets) une révolution atteindra son paroxysme , et son but, au printemps 2018.
C’est sur ce cheval là que je mise…. A moins qu’un outsider …

S’il ne se passe rien , que les Français soient définitivement out, léthargiques et lobotomisés par les émissions de Cyril Hanouna, alors cette fois ci, ma solution de repli sera une petite finca dans un coin reculé d’Amérique Latine, ou je cultiverai mon jardin bio , élèverai des poules heureuses qui me pondront des oeufs riches en oméga 3 , sans connexion internet et sans TV , avec juste les voisins du village pour discuter et échanger paisiblement, avec toutefois un calibre 12 gros gibier dans l’armoire au cas où un escadron de fascistes viendraient me visiter avec l’intention de nous abattre ma femme et moi comme deux moutons sans défense, histoire de ne pas mourir sans avoir résister jusqu’au bout .

18/01/2017 17:29 par 100phoux

en effet cela semble catastrophique !
mais etant donné la taille du fusil de l’empire, il suffira d’un "pearl harbour" pour que d’un seul homme le cow-boy trouve sa pitence.
Et avec 800 bases dans 130 pays...
j’ai bien l’impression qu’on va pas s’emmerder cette année.

18/01/2017 21:23 par Geb.

et ce n’est qu’un site internet parmi des milliers d’autres qui ne font pas que blablater, mais s’impliquent sur le terrain, s’affairent à transformer et améliorer ce système lentement mais sûrement chacun à leur manière.

Je ne voudrai pas te choquer, mais ce que tu énonces ici n’est qu’un pur produit de ton esprit. Produit certes estimable comme toutes les opinions tentant d’analyser la situation et qui mérite d’être pris en compte, mais produit qui ne tiens absolument pas compte du pourquoi nous sommes ici en train de discuter et même quelquefois de nous écharper gentiment.

Les discussion et affrontements que nous avons ici par clavier interposé, ne sont, (Du moins pour mon compte et le semble-t-il pour une majorité d’intervenants), que le reflet des expériences que nous vivons a quotidien dans nos échanges avec et au milieu de nos entourages respectifs. Echanges que nous "projetons" au travers du Web afin de tenter de les amplifier et de les affiner.

Il faut bien comprendre que dans une situation macrocosmique globale il est absolument nécessaire d’échanger les constats et analyses du microcosme local vers le niveau supérieur.

Pour certains d’entre nous, nous totalisons des décennies de militantisme et de professionnalisme dans des organisations sociales, politiques et/ou syndicales, sans compter parmi d’autres de la communauté littéraire, scientifique et de l’information écrite.

Nous reprocher d’échanger et de confronter nos expériences sur un lieu ou nous pouvons échanger librement nos connaissances et constats concrets alors que cela nous permet d’affiner des tactiques et nos compréhensions des événements dont nous sommes à la fois acteurs et victimes, est totalement hors contexte.

"Pour améliorer et transformer ce système lentement mais sûrement chacun à sa manière" comme tu l’énonces si bien, face à un système extrêmement complexe dans sa nocivité et son agressivité, une compréhension commune des actions à mener est vitale sinon nécessaire. Le Pouvoir l’a bien compris qui a confisqués tous les médias publics variés, (Dont un de la presse écrite pour lequel j’ai bossé professionnellement durant quarante ans), afin de garder en main la possible réflexion négative à son encontre de ce même public.

Dans ce contexte, un site comme LGS, dans sa variété et son absence de censure sur les interventions publiées et les réponses des lecteurs, est incommensurablement précieux en tant qu’outil de compréhension de ce même système. Ainsi que de lutte au quotidien contre celui-ci.

Je peux témoigner que, lisant et intervenant dans la langue locale sur de nombreux sites alternatifs dans au moins trois pays tels que la France, les USA et la Russie, traduisant d’Anglais en Français pour un site français, et en suivant au moins une dizaine d’autres sans y intervenir, il est rare de rencontrer la qualité de réflexion qu’on peut rencontrer ici de la part des posteurs et des lecteurs. Et aussi des Modérateurs/Animateurs du site. Du moins dans cette section du spectre politique.

Je tenais à préciser cela en raison du fait que de nombreuses fois il est reproché par certains à des internautes de se contenter de glander derrière un clavier comme dans un jeu de rôle uniquement pour le fun, se mettre en valeur, ou troller. Et de n’avoir pas d’autre activité sociale et politique en dehors.
Ca n’est pas parce qu’on passe trois ou quatre heures derrière un clavier, (Encore plus quand on est comme moi retraité), qu’on n’a aucune activité sociale, politique ou syndicale ailleurs.

Surtout si on prend sur le temps ou certains sont devant la télé aux ordres ou lisent les médias "de référence" du Pouvoir.

18/01/2017 22:43 par D. Vanhove

@dominique : merci pour cet essai... ;))

cela confirme l’idée, le sentiment que j’ai que le mal est bien plus profond que nos dissensions politiques... ou même, de civilisations...
(pardon aux responsables du GS de "sortir" p-ê un peu du sujet, encore que..)

si l’on était assez humbles - denrée rare à une époque où la plupart rêvent d’un moment de notoriété, si bref soit-il (merci la télé-réalité) -, nous reconnaîtrions que depuis que la terre tourne, on a dû inventer à peu près tous les systèmes... qui ont mené à plus ou moins de réussites, mais toujours éphémères et jamais pérennes... donc, le mal se situe autre part... et probablement en nous-mêmes... dans une erreur de pensée et de raisonnement...
profondémt athée je vx en qqs mots brosser une explication :
je suis tenté - mais cela devrait faire l’objet d’un essai développé (auquel je me risquerai p-ê) et non d’un commentaire obligatoirement limité - de penser que le mal qui nous ronge depuis que l’homme est sur terre, est sa recherche désespérée de sens à la vie... et qu’au cours des millénaires, siècle après siècle, dans l’évolution des savoirs, la somme des acquis, et une conscience grandissante de notre condition limitée, dans les tentatives les plus osées comme les plus absurdes, notre époque arrive à la conclusion terrible - pour cet homme qui a toujours été placé au sommet comme vous le rappelez - que la (sa) vie est un pur produit du hasard et qu’au final, elle n’a donc aucun sens sinon celui que nous tentons de lui donner à tout prix... les uns à travers ceci, les autres à travers cela, sous peine de devoir admettre qu’en fait, nous tournons à vide... et que définitivemt, la mort a le dernier mot et que nous nous sommes trompés du début à la fin...

tout le reste, mais vrmt tout le reste n’est qu’accommodement à l’époque et aux us et coutumes, en fonction des outils qui sont à notre disposition...

en espérant ne pas trop vous plomber le moral qd mm... pcq si cette vie n’a aucun sens, c’est la seule qu’on a et il convient donc de la vivre le moins mal possible... (c à d, pour commencer, sans se faire d’illusions... pour en arriver à la partager avec qqs proches, le mieux possible...)
quant au reste...

cordialmt

19/01/2017 00:08 par Made in Québec

Désolé de vous avoir fait perdre votre temps, Geb, mais vous n’avez strictement rien compris à mon commentaire. Je vous suggère de recommencer en commençant par le commentaire de celui (ou celle) à qui je m’adressais, « blavet », qui nous/vous reprochait de « blablaterez entre convaincus qui ne verront jamais rien changer » et d’enchaîner avec le mien la tête reposée, un verre de moins derrière la cravate…

19/01/2017 07:55 par résistant

Courte réponse à D.Vanhove (je n’ai pas envie d’en faire une tartine ici, en commentaire) « mais de s’interroger vrmt de quoi le monde est-il donc tellement malade » :
A mon avis, le monde est malade de la vie : depuis que la vie est apparue sur terre, le modèle biologique suivit par la plupart des espèce est la compétition pour manger, se reproduire, etc... Même les plantes se battent entre elles pour une place au soleil. La nature, si souvent idéalisé, est en fait violente par essence. Mange ou fait toi manger.
De là, il n’est pas surprenant que l’animal homme ait un comportement violent et compétitif. Certes, nous avons aquis de part les hasard de l’évolution une place toute particulière sur Terre. Nous sommes maintenant presque tout puissants, et l’avenir de toutes les espèces est entre nos mains. Ce qui est vraiment nouveau, c’est que l’ètre humain a le choix de son comportement : il peut continuer à suivre son instinct violent et compétitif, ou bien évoluer moralement aussi et adopter un modèle coopératif, égalitaire et pacifique (voire même végétarien). C’est tout le combat qui s’opère dans notre société. Certains penseront que le modèle animal est supporté par la droite, et qu’une évolution hors du modèle animal est supportée par la gauche. Je suis malheureusement très loin de partager cet angélisme : pour moi, tous les partis politiques autorisés à être visibles dans les médias de masse sont infiltrés (et ce depuis très longtemps) par les grand banquiers et industriels, qui achètent ou font tomber tout ceux qui ont une influence, un pouvoir.
Ce thème aurait certainement mérité un article documenté de ma part, mais ces quelques lignes donnent déjà une vague idée de ma philosophie pessimiste.

19/01/2017 08:24 par Moundi

Quand on reprend la chronologie de ce fil, on voit clairement Moundi l’upériste de service le plus anti mélenchon qui relance le premier et une fois de plus les mêmes obsessions de façon cycliques et répétitives, ce qui est la définition de l’obsession !
Mélenchon qui de toute façon veut sauver l’UE ……………………..cette belle idée……………
Alors LGS lui fait remarquer « Ceci n’est pas un article sur Mélenchon. Merci ; »
Sur ce Moundi répond sans honte que « Non M’sieur c’est même pas moi qu’a commencé c’est Macno »
Ce n’est pas la première fois que je remarque sa qualité principale , phare éclatant de sa personnalité, l’OBJECTIVITE !

Vous me reprochez d’avoir des conclusions différentes des vôtres. Mais au lieu de me cracher à la figure sans aucun argument logique, pourquoi n’expliquez vous pas où je fais erreur.
Ce n’est pas en flattant un candidat sur ses incohérences ou ses flous politiques qu’on fera avancer les choses. Le programme FI n’est pas celui des contributeurs appeler à s’exprimer sur Internet dont la majorité voulait clairement sortir clairement de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Le programme n’est ni clair ni précis. Vous devriez lutter pour clarifier la situation au lieu de contribuer à l’enfumer. Vous n’en avez pas marre de vous faire arnaquer ? Que fera mélenchon s’il est élu : travailler à une nouvelle constitution de la France qui de toute façon sera inapplicable dans le cadre de la "constitution" de UE ? Puis démissionner et se faire réélire ? puis "renégocier les traités" , et par quoi commencera-t-il ? Qu’il nous explique sa manoeuvre plus précisément. Combien de temps pour chacune des centaines d’articles plus néolibéraux les uns que les autres ? Et pendant ce temps on désobéit, c’est bien ça ? C’est à dire qu’en même temps on subit les pressions de Bruxelles et de Washington qui est derrière, vous êtes sûr qu’on se trouve en position de force là pour "renégocier" ? Et il veut quoi au final ? Un nouveau traité qui sera celui dune ’Europe fédérale ? Quel est le texte final auquel il voudrait arriver , Il en a une idée précise ? ou c’est juste du chiqué" pour emballer le gogoche ?

A mon avis Mélenchon n’a pas l’intention d’être élu. Sinon son programme serait plus précis et pragmatique. Là ça fait bidon. C’est avant tout pour remplir le créneau et se faire exister.

J’aimerais qu’on sorte de cette prison.

19/01/2017 14:06 par act

@dominique :
"Marx dans "La question juive" dit qu’il faut se débarrasser de l’argent."
Faux.
Marx a écrit un article intitulé "Sur la question juive" (1843) qui est une CRITIQUE du livre intitulé "la question juive", plus qu’une nuance.
BàV

19/01/2017 15:13 par Roger

Le dernier commentaire de Moundi, confirme qu’il ne s’intéresse pas au contenu des propositions de l’Avenir en commun, ou qu’il est de mauvaise foi, en affirmant je répète que Melenchon n’est qu’un porteur obligé par le "présidentialisme, ou qu’il est de mauvaise foi

19/01/2017 15:57 par Roger

« son programme serait plus précis et pragmatique. Là ça fait bidon »

L’Avenir en commun prend nettement ses distances d’avec le dangereux "fauve blessé" et la zone "américaniste" que les USA ont installé en France par UE et young leaders interposés. Moundi ne semble pas connaître les propositions du projet de la France Insoumise,aveuglé par son opposition à la personne Melenchon, dont il faut répéter une fois de plus qu’il n’est que le porte parole obligé (et provisoire, dès que la 6ème république entre en vigueur, il démissionne) par le système "présidentialiste". Un projet est une orientation, une visée porteuse d’imaginaire ( un a-venir dont on ne peut avoir que des représentations), un programme est une opérationnalisation stratégique qui se construit pragmatiquement parce que capable d’accueillir les inévitables imprévus de toute action humaine collective. Si Moundi prenait la peine d’étudier sans a priori l’Avenir en commun et ses livrets thématiques, il ne pourrait pas l’accuser d’être "imprécis" et "bidon", ou alors c’est de l’aveuglement "passionnel", je ne m’autorise pas à croire qu’il puisse s’agir de mauvaise foi.
Dans toutes ses positions, le projet de la FI, se démarque de l’atlantisme et de l’européisme béat : vis à vis de l’Otan, des Traités transatlantiques, de la géopolitique US ( moyen Orient, Syrie, Russie), de l’anglicisation culturelle, des normes environnementales, alimentaires, du modèle social-libéral de la soumission au cercle absurde de la production-consommation autorégulée par le pseudo marché libre, etc...Il s’agit bien d’un Projet Politique et pas du vague support d’ambitions égotiques irrépressibles.

19/01/2017 18:45 par macno

Une des dernières "perles" de M le maudit, non pardon, de M le Moundi :
« A mon avis Mélenchon n’a pas l’intention d’être élu. Sinon son programme serait plus précis et pragmatique. Là ça fait bidon. C’est avant tout pour remplir le créneau et se faire exister. »
« Qu’est ce que tu fais demain ? »
« Je me sens terriblement seul et abandonné au monde, je m’ennuie et j’ai une furieuse envie d’exister quouâ... Je crois bien que je vais monter un mouvement et que je l’appellerai... »

Là, faut vraiment oser, mais il parait qu’il y en a qui osent tout...
Si on arrêtait de gaspiller temps et surtout énergie à décrypter ce style de hiéroglyphes fumeux avec tous ces réacteurs nucléaires qui sont en panne et la Russie qui fait rien qu’à nous envahir avec ses courants d’air polaires au moyen de boîtes mails non sécurisées.
J’ai la vague impression de mélanger pas mal de choses...

19/01/2017 23:38 par Autrement

L’article de Christophe Frontin est plus que jamais d’actualité. Au forum de Davos (ces jours-ci), le vertueux Joe Biden (vu sur Fce24 et ailleurs) explique avec le sérieux et la sollicitude d’un Grand Frère, l’idée que les USA doivent continuer à développer leur engagement dans les différents parties du monde, notamment en Europe, et renforcer partout la présence de l’OTAN pour protéger leurs alliés, car il s’agit de les aider à se défendre contre les entreprises menaçantes de la Russie, qui veut détruire nos valeurs. Sic.

Il y a pire. Les politiques à court terme, la corruption massive, les dépenses inconsidérées entraînées par les récentes aventures militaires, ont provoqué un chaos intérieur bien analysé par quelques observateurs étrangers et parfaitement ignoré par la plupart des analystes étasuniens, dans un curieux exercice de déni médiatique. Bernie Sanders était bien seul à tirer la sonnette d’alarme ...

En France, au lieu de tirer la sonnette d’alarme, les grands médias, - eux aussi des habitués du déni -, continuent à célébrer en choeur les "valeurs" véhiculées par le discours glaçant et dégoulinant de l’ex-vice-président.

20/01/2017 00:59 par depassage

@ Autrement
Votre pseudo est déjà tout un programme. Vous vous voyez autrement ou vous vous voulez agir autrement. Et ce sont ceux qui sont authentiques qui sont obligés de se considérer autres et les faux derches comme les authentiques. C’est dire que le monde marche sur sa tête.

20/01/2017 08:12 par Moundi

@ Macno et mes autres interlocuteurs
Mais il n’y a aucun souci de voter FI si on veut sauver l’UE. C’est une politique qui a ses raisons. Il faut simplement que vous soyez clair sur de ce que vous voulez (et donc aussi sur ce que votre candidat veut).

Personnellement je veux que la France sorte au plus vite de cette prison et de cette soumission des peuples. Je ne comprends pas qu’on se dise de gauche et qu’on propose un programme qui veut sauver un projet concocté par l’oligarchie transatlantique. Il y a quelque chose qui cloche.

Dans vos commentaires, il n’y a que des insultes gratuites et aucune explication rationnelle sur le programme FI que vous vous efforcez de croire selon vos désirs (je n’ose pas imaginer que vous voulez réellement sauver l’EU ?). Au lieu de vous soumettre à des idées qui ne sont pas les vôtres, il faut pousser nos "représentants" de gauche à être réellement de gauche et à réellement faire bouger les choses. Si on ne sort pas de l’UE, tout le programme de FI n’est que châteaux en Espagne.

20/01/2017 09:27 par macno

Un peu d’optimisme par ces temps glacials ça peut pas faire de mal :
Trump noue des contacts avec Assad. La congressiste Tulsi Gabbard en Syrie
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8140
Et Tulsi Gabbard est située bien à gauche des Démocrates et a soutenu Bernie Sanders..
En novembre elle s’était entretenue avec Trump au sujet de la Syrie.

20/01/2017 14:51 par Toff_de_aix

@ vanhove et résistant : de quoi le monde (des hommes) est il malade ?

J’ai ma petite idée sur la question, je parierais sur "égoïsme, manque d’empathie, manque de conscience..."

Je vais me faire taxer de spiritualisme(tant pis j’assume) et je rajouterai "mental réactif, incapacité à gérer ses émotions, assimilation du mental à l’être et oubli du moment present".

Si vous avez du mal avec ces notions je ne citerai aucun auteur ou livre, mais comme on dit "Google is your friend" ;)

Ce qui s’élève retombe toujours, c’est pourtant une loi de la nature. Si les hommes n’évoluent pas sur ces questions cruciales, ils disparaîtront en tant qu’espece, et tant mieux : la nature à horreur du vide, elle saura reprendre ses droits.
.. Bon courage à tous

20/01/2017 15:55 par depassage

@Moundi

Mais il n’y a aucun souci de voter FI si on veut sauver l’UE.

Je suis quel qu’un de tout à fait impartial dans la mesure où cela m’est possible. Car, ce n’est pas toujours simple. Je prends note des faits et je les a analyse. Vous dites qu’il y a aucun souci de voter FI comme il y a aucun souci de voter pour n’importe quel parti ou candidat de son choix. Mais dire que voter FI, c’est sauver l’UE, c’est prêter des mauvaises intentions à quelqu’un, soit pour le piéger, soit pour le déconsidérer. Ce n’est pas grave, c’est de bonne guerre. Vous pouvez le faire.

Il reste quand même un hic. Vous êtes devant un article qui parle des démons qui travaillent la société états-unienne et des conséquences dangereuses que cela puissent avoir sur le reste du monde, si la gestion de ce fait ne se fait pas avec intelligence, diplomatie et surtout avec beaucoup de réserve. Ces conséquences dangereuses ne sont rien que moins qu’une guerre généraliser à l’échelle mondiale. Et vous, qu’est-ce que vous apporter comme réflexion ne serait-ce pour voir clair dans les enjeux de notre époque ? Rien ! Vous venez avec un préalable que vous posez comme condition sine quoi non : sortir de l’UE. Oui, pourquoi pas !

Vouloir prendre la sortie de l’UE comme étendard de guerre, qu’à cela ne tienne ! Que quelqu’un le prenne ! Mais pourquoi l’exiger à l’alternative la plus prometteuse et aussi la moins nantis tellement les préjugés défavorables en son encontre sont à leur paroxysme de par le travail de sape des caméléons qui se réclament de sa mouvance, c.à.d. de la gauche.

21/01/2017 07:03 par "Personne"

À Toff_de_aix,

Alors comme ça, on ne cite pas ses sources d’inspiration.

C’est bien dommage !

’’Mental réactif’’, quèsaco ?

Je lis : « Qu’est-ce que le mental ? Le mental est, à la base, un système de communication et de contrôle entre le thétan -l’être spirituel qui est la personne elle-même- et son environnement. Il se compose d’images mentales qui représentent l’enregistrement de ses expériences passées. L’individu utilise son mental pour poser et résoudre des problèmes relatifs à la survie et pour diriger ses efforts selon ces solutions. Le mental est composé de deux parties : le mental analytique et le mental réactif »
J’ai cliqué sur « mental réactif » : réponse ’’404 page not found’’.

J’étais sur le site de la ’’sciento-arnaque’’, une histoire de ’’diané-charabia’’.

21/01/2017 08:37 par Moundi

@ depassage

Je suis quel qu’un de tout à fait impartial dans la mesure où cela m’est possible. Car, ce n’est pas toujours simple. Je prends note des faits et je les a analyse. Vous dites qu’il y a aucun souci de voter FI comme il y a aucun souci de voter pour n’importe quel parti ou candidat de son choix. Mais dire que voter FI, c’est sauver l’UE, c’est prêter des mauvaises intentions à quelqu’un, soit pour le piéger, soit pour le déconsidérer. Ce n’est pas grave, c’est de bonne guerre. Vous pouvez le faire.

Il reste quand même un hic. Vous êtes devant un article qui parle des démons qui travaillent la société états-unienne et des conséquences dangereuses que cela puissent avoir sur le reste du monde, si la gestion de ce fait ne se fait pas avec intelligence, diplomatie et surtout avec beaucoup de réserve. Ces conséquences dangereuses ne sont rien que moins qu’une guerre généraliser à l’échelle mondiale. Et vous, qu’est-ce que vous apporter comme réflexion ne serait-ce pour voir clair dans les enjeux de notre époque ? Rien ! Vous venez avec un préalable que vous posez comme condition sine quoi non : sortir de l’UE. Oui, pourquoi pas !

Vouloir prendre la sortie de l’UE comme étendard de guerre, qu’à cela ne tienne ! Que quelqu’un le prenne ! Mais pourquoi l’exiger à l’alternative la plus prometteuse et aussi la moins nantis tellement les préjugés défavorables en son encontre sont à leur paroxysme de par le travail de sape des caméléons qui se réclament de sa mouvance, c.à.d. de la gauche.

J’ai l’impression de parler à des croyants.

Si vous voulez rester dans l’UE et renégocier les traités, il faut en effet voter FI. Si vous voulez vous faire embrigader dans la guerre Otanesque qui vient, il faut surtout rester dans l’UE liée inéluctablement par les traités à l’OTAN. L’UE est la chose de Washington. Pourquoi ne pas le dire clairement au lieu de nous faire croire que c’est une belle idée de paix, comme le fait Mélenchon. Depuis quand Washington et sa mafia oligarchique veulent-ils la paix ? Depuis quand Washington et la finance sont-ils de gauche ?

Le programme de FI n’a pas de logique. On ne peut pas sortir de l’UE en restant dans les traités, même renégociés. Il ne sert pas à grand chose de sortir de l’OTAN, si de toute façon nous y sommes liés par les traités de l’UE. On ne sort pas non plus de l’UE en désobéissant aux traités. Ca c’est s’attirer des conflits insolubles (d’autant que la France n’est pas en position de force vis-à-vis de Washington et de ses larbins au sein de l’UE), c’est se mettre dans son tord, c’est donner le bâton pour se faire battre. On sort de l’UE en sortant de l’UE, c’est trop facile à comprendre ?

Mélenchon et Généreux sont européistes, ils n’ont cessé de réaffirmer leur volonté de sauver l’UE. Comment pouvez-vous nous faire croire que depuis quelques mois ils aient changé de convictions, alors que le programme qu’ils soutiennent ne le dit justement pas. Tous leurs partis amis en Europe ne cherchent pas à sortir de l’UE. Ils se sont toujours alliés avec les pires européistes qui soient. Et ce n’est pour rien qu’ils sont médiatisés (vous vous croyiez en démocratie ?).

Enfin à quoi cela rime-t-il de nous faire adopter une nouvelle constitution qui sera inutilisable dans le cade de l’UE ? Une 5e, ou 6e ou ne république n’a pas plus de choix démocratique dans le cadre de l’UE.

Ce programme est celui d’un racoleur qui se la joue à gauche, pas un programme conçu pour être appliqué réellement.

21/01/2017 13:26 par legrandsoir

merci à TOUS de recentrer les commentaires sur l’article.

21/01/2017 19:36 par Moundi

merci à TOUS de recentrer les commentaires sur l’article.

Mais nous sommes en plein dans l’action à notre portée du sujet.
C’est excellent de faire le constat, mais ensuite que pouvons nous faire à notre portée ? Qui provoquera l’indispensable changement de régime... à Paris ? Nous ne pouvons pas faire grand chose pour le changement de Régime de Washington.

« Je suis citoyen français et j’ai une part de responsabilité dans ce que fait mon pays. J’aimerais le voir agir selon des critères moraux respectables. Cela n’a pas grande valeur morale de critiquer les crimes de quelqu’un d’autre – même s’il est nécessaire de le faire, et de dire la vérité. Je n’ai aucune influence sur la politique du Soudan, mais j’en ai, jusqu’à un certain point, sur la politique de la France. »
librement actualisé de [Noam Chomsky, The Guardian, 20 janvier 2001.]

21/01/2017 21:16 par depassage

@Moundi

J’ai l’impression de parler à des croyants.

Vous êtes un croyant et pire encore un fanatique. Vous prenez exactement vos croyances pour la vérité et je vais vous le démontrer.

Si vous voulez rester dans l’UE et renégocier les traités, il faut en effet voter FI

Personne ne vous demande en tant que personne de voter FI. En France comme partout ailleurs en Europe, les peuples sont divisés entre ceux qui veulent rester et ce qui veulent sortir de l’Europe dans un pourcentage de 50% contre et de 50% pour. Si en France 55% avaient voté contre la constitution Européenne, il reste tout de même 45% qui avaient voté pour. Devant cette réalité, vous avez deux choix, ou vous engagez une révolution pour imposer la sortie ou le maintien à condition de pouvoir la gagner, ou vous poursuivez une politique qui puisse faire apparaitre les méfaits ou les avantages de cette réalité de sorte que vous puissiez gagner la majorité incontestable à votre cause, majorité qui est la seule garante de la réussite d’une entreprise complexe.

Au fond, le problème n’est pas dans une simple sortie de l’Europe. Tout le monde peut sortir. Sortir tout en restant dans le même système avec ses contraintes et ses exigences ne sera qu’une sortie de façade qui ne changera rien à rien. Sortir d’une manière effective est là le challenge. Je ne crois pas qu’il existe en la France actuelle quelqu’un ou un mouvement capable de le faire. Pour cela, il faudra être une force capable de résister contre vents et marées. De cette force, Cher Moundi, vous êtes loin d’en représenter ne serait-ce un ersatz.

Si vous voulez vous faire embrigader dans la guerre Otanesque qui vient, il faut surtout rester dans l’UE liée inéluctablement par les traités à l’OTAN. L’UE est la chose de Washington.

Je dirais mieux encore : Washington est la chose de l’Europe et vous ne pouvez pas me prouver le contraire. Quant à l’Europe, elle est le résultat de la deuxième Guerre Mondiale. L’Europe n’avait pas craché sur l’aide américaine à ce que je sache et l’avait même accepté avec enthousiasme. En tant qu’alliés de la guerre, les américains et les européens avaient continué leur alliance sur la base d’un nouvel ennemi d’une autre « Obédience », d’un autre ordre ou d’un système différent (comme vous voulez) après qu’il fut leur allié. C’était l’ex. URSS qui revient toujours comme ennemi en tant que Russie. La France avait fait parti de cette alliance et l’avait poursuivi après la fin de la guerre. Si De Gaule avait fait quitté la France du commandement unifié de l’Otan, il ne lui avait pas fait quitté pour autant l’Otan. Sarkozy avait fait réintégrer la France à son commandement unifié, sans qu’on ait vu beaucoup de protestations.

Qu’est-ce que c’est un croyant ? C’est quelqu’un qui réfléchit dans sa barbe et tire des réflexions avec lesquelles il veut agir sur le monde. Par exemple : « l’appartenance de la France à l’UE est néfaste à la France » est votre profession de foi. Non seulement, elle est votre profession de foi, mais vous voulez que tout le monde la partage avec vous sans discernement aucun. Et pourtant, La France et l’Allemagne sont les pays qui profitent de l’Europe plus que n’importe quel pays européen, si on exclut l’Angleterre. Là encore, il faut distinguer la France à qui ça profite de la France à qui ça ne profite pas (reste à voir). La France à qui ça profite a plus de moyens pour se défendre que la France à qui ça ne profite pas, en plus de ses alliances avec les autres castes de l’Europe et de l’Otan.

Qu’est-ce que c’est un non-croyant ? C’est quelqu’un qui réfléchit sur le monde dans le but de le connaitre avant d’entreprendre ou de conseiller des actions dont les résultats seront l’exact contraire de ceux espérés ou voulus. Ces non-croyants ne sont pas légion, en plus de réfléchir avec des moyens dérisoires par rapport à ceux qui ne réfléchissent que dans leurs barbes et dans l’optique de leurs intérêts exclusifs parce qu’ils ont tendance à croire que c’est de leurs intérêts que dépendent les intérêts des autres. (Ce qui n’est pas tout à fait faux, vu que les autres sont pris pour leurs obligés et ils l’acceptent). Ces personnes sont dangereuses, parce qu’elles sont toujours prêtes à envoyer au casque-pipe les autres pour leurs intérêts en leur faisant croire que c’est les leurs aussi.

Si vous voulez vous faire embrigader dans la guerre Otanesque qui vient, il faut surtout rester dans l’UE liée inéluctablement par les traités à l’OTAN.

La guerre, il faut essayer de l’éviter. Quand elle arrive, elle embrigade tout le monde qu’on le veuille ou non. Je crois que vous rêvez debout. De simples mouvements de contestations diverses sont réprimés, alors qu’en sera-t-il d’un mouvement de contestation contre l’ordre établi s’il n’est pas d’un poids considérable. Je crois que le système vous a très bien emberlificoté pour vous faire croire qu’il suffit de demander pour recevoir et que la forme fait le fond. Il suffit de changer de forme pour tout changer.

Pour l’heure, le système ne va pas s’appuyer sur la FI (ou la France Insoumise), mais plutôt sur l’extrême-droite ou les tenants de la troisième voie, même s’il donne l’impression de les exécrer. Il le fera le temps de se régénérer. Les règles d’un système tout en produisant une idéologie et une psychologie collective qui lui sert d’huile de graissage ou de facteur auto-stimulant ne dérogent pas à leur nature, une fois qu’ils en ont acquis une, d’où la difficulté de pouvoir changer de système. Il ne suffit pas seulement de le changer, il faut aussi le mener jusqu’à ce qu’il se crée ses propres règles et en fait une nature. Idéalement en accord avec la nature, la vraie et avec nos espoirs tout d’humanisme faits pouvant s’étendre à tout ce qui vit.

22/01/2017 15:26 par D. Vanhove

@depassage : très cher... j’ai bien peur que vos "espoirs" ne mènent à rien... qu’à être rapidemt déçus, comme le sont svt (tjr) des espoirs insensés...
comme je l’écrivais ci-dessus, ne pensez-vous pas que depuis que la terre tourne et avec elle, les humains dessus, ces derniers aient déjà tout essayé comme "système"...? et dites-moi quelle civilisation est parvenue à se maintenir dans les lendemains qui chantent...? aucune...!
croire que l’on aurait là, à portée de main, LA solution aux miasmes qui empoisonnent la vie du plus grand nombre me paraît un leurre... il y a eu de tous temps et aussi loin que l’Histoire nous en rapporte les faits, des puissants qui tirent la couverture à eux, sans se soucier de la condition des peuples... et il y a eu de tous temps, des individus courageux pour leur résister et tenter d’améliorer les choses... mais en agissant, et non en priant ou en espérant... si cela s’était produit et que le résultat eût été à la hauteur des prières et des espoirs, cela se saurait...
comme énoncé plus haut, le monde (et pas seulement les USA et/ou l’UE) va mal... très mal, même, psq comme déjà dit aussi, l’espèce humaine en arrive à entrevoir son éventuelle disparition...
certains, fatalistes vous disent même auj’hui que c’est une bonne chose... je ne les blâme pas... j’observe cette inclinaison des esprits et ce renoncement tant la tâche semble désespérée et perdue, au point que jamais il n’y a eu autant de suicides partout dans le monde... et de plus en plus jeune d’ailleurs, autre signe que le monde va vrmt très mal...
tous les discours politiques nous promettent des choses et alimentent des espoirs vains qu’ils sont incapables de tenir si tant est qu’ils en aient la volonté...
il faut sortir de ces discours d’une gôôche qui n’en n’est plus, de ces théories de technocrates en comprenant que ces gens-là sont des imposteurs, dé-fi-ni-ti-ve-mt...

c’est à la population à tenter de reprendre le contrôle de ce qui lui échappe depuis des décennies voire, des siècles... et comment faire cette seule révolution qui en vaille p-ê la peine sinon à se donner les moyens, les outils pour le faire en lieu et place d’espérer que cela se fasse en-dehors de notre participation active, par l’entremise d’un élu qui détiendrait ttes les clés en main...?
or, le seul qui nous propose cette voie, c’est JLM... le seul aussi qui nous permettra ss doute de peser sur des décisions qui jsq’à présent nous ont tjr été imposées de l’extérieur (tantôt nationales, tantôt européennes, voire même états-uniennes)...
ce sera sans aucun doute compliqué, difficile, ardu... mais en-dehors de cette voie, que choisir : un énième bobo qui ne fera que du cosmétique sans toucher en profondeur aux axes qui nous ont mené là où nous sommes...?! ou se résigner à voir le pays glisser et se laisser tenter par l’extrême droite...?! en se disant qu’il faut y passer pour s’en vacciner une fois pour ttes...?!

enfin, je dis ça...

22/01/2017 15:32 par macno

« Depuis le 11 septembre 2001, l’Amérique n’est plus l’Amérique. Avec l’élection de Donald Trump, elle poursuit sa descente aux enfers. »
Cette "descente aux enfers" n’est pas du tout certaine.
Donald Trump n’est pas le style de personnage que je préfère, loin de là.
À une époque je détestais viscéralement Poutine, à cause de Daniel Mermet, la Tchétchénie, et la guerre.
Il n’y a que les imbéciles qui....
Le dimanche à 13 h 15 sur France 2, par moment des documentaires honnêtes voire plus, courageux apparaissent.
Celui là sans être "révolutionnaire" en fait partie : 13h15 le dimanche". L’Amérique de Donald.
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-dimanche-22-janvier-2017_2019483.html

22/01/2017 22:13 par Geb.

Si en France 55% avaient voté contre la constitution Européenne, il reste tout de même 45% qui avaient voté pour

Voila la seule chose à retenir...

Dans notre "Démocatie" quand 55% des électeurs votent pour quelque chose le pouvoir en place le remet en cause avec l’aide d’une classe politique achetée et aux ordres. Et je suppose que si ça n’avait aps suffi la remise en cause se serait faite à la pointe du fusil d’une révolution de couleur sorosienne.

Vous voyez une différence entre ce qui se passe aux USA actuellement et ce que je cite ???

Ca ne peut signifier qu’une seule chose et pas du tout ce que celui qu a fit cette remarque prévoit : Rien ne pourra être réalisé par les votes dès lors qu’ils s’agit des intérêts fondamentaux de la classe exploitée. Il ne s’agit ni de clivage gauche/droite, ni de clivage religieux, mais simplement d’une opposition entre la masse du peuple et le droit féodal appliqué par une minorité possédante.

Donc, qui que ça soit qui soit "élu" cette année, que ça soit JLM ou MLP, s’il désire réellement appliquer ses promesses électorales au sujet de l’Euro, de l’OTAN, de l’Union européenne, et même si se promesses ne visent pas obligatoirement à privilégier les mêmes classes de population, dès lors que ça ne plaira pas aux Américains, il aura le choix entre le sort de Tsipras ou celui d’Allende.

Pour l’instant on oubliera celui de Ianoukovitch...

Avec une différence : Les deux que j’ai cités pouvaient prétendre ainsi que leurs peuples ne pas s’attendre à autant d’agressivité et de non respect des règles de la démocratie mondiale.

Et que ça soit Trump aux manettes, copain ou pas avec Poutine, ça ne le gênera pas d’éliminer un maillon faible en Europe en mettant le bordel.

Je crois qu’on a pu mesurer le niveau des coups bas lors de la campagne aux USA, et encore c’était Trump. Si ça avait été un candidat comme Sanders ça aurait été pire et ça serait la guerre civile.

Alors je dis pas comment ça se passera ici, si c’est Mélenchon.

Ca serait peut-être pas mal de commencer à prévenir les r$êveurs que tout ne finira pas le lendemain de l’élection comme un beau conte de fée, que ça soit n’importe qui qui soit élu, mais surtout que si c’est un candidat réellement alternatif à l’Empire ça ne pourra pas "bien se passer".

S’il est de gauche, ils vont activer tous les nazis du coin qui auront soutenu le candidat de droite, et s’il est de droite ils feront de même avec tous les gauchos soi-disant antifas qui auront soutenu le candidat de gauche.

Vu que c’est dans pas longtemps faudrait peut-être y réfléchir ? Dans les années 60 on avait des structures pour ça, toutes en finesse et pas voyantes, mais relativement organisées.

Aujourd’hui je vois surtout un grand vide, et pas seulement idéologique et stratégique. Du moins "de notre côté".

Pour ceux "de l’autre côté" c’est bien plus inquiétant parce qu’eux, ils sont organisés. Et depuis longtemps... Et bien.

23/01/2017 08:23 par Moundi

@ LGS
La censure est mauvaise conseillère

@ Geb
Lorsque Tsipras (la gauche de la gauche) a été élu, tout est rentré dans le rang bien vite. Il en sera de même si Mélenchon était élu. Il ne veut pas sortir de l’UE, donc ça va trainer en spectacle convenu d’avance comme avec la Grèce, et puis un jour s’il ne peut rien faire, il dira que c’est à cause des méchants Allemands ou du peuple qui ne l’a pas soutenu dans un sens ou dans l’autre (sortir de l’UE ce qu’il ne veut pas ou faire l’UE fédérale ce que les peuples ne veulent pas).

Le NON du référendum des Grecs a été interprété comm un OUI par Varoufakis et consort. De la même façon, la volonté claire de sortir de l’UE de ceux qui se sont exprimés sur le programme de Mélenchon a été revue par un non-mais-oui incompréhensible et irréalisable. Il n’y a aucune chance que Mélenchon finisse comme Allende ou Kennedy. Il est utile au Système dans le rôle d’antiSystème de pacotille, exactement comme l’épouvantail Le Pen. Pire, élu, il se pourrait bien qu’il réussisse à mener à plus d’UE encore, car finalement c’est bien ça que son programme nous annonce, et sans doute ce sont ses convictions profondes.Il veut forcer à une Europe fédérale, et soutenu par Washington qui veut sauver son glacis géopolitique, sa chose, il est bien possible que cela marche. Alors adieu à tous les plans sur la comète sociale, les peuples resteront prisonnier de Bruxelles (de Washington), un pas en arrière pour 2 pas en avant. Il est bien dans la grande lignée de la sociale démocratie. Finalement un énergumène comme Trump, c’est bien ce qui pouvait nous arriver de mieux pour nous défendre contre ces Européistes sans vergogne.

23/01/2017 11:43 par legrandsoir

La censure est mauvaise conseillère

Le meilleure manière de ne pas la subir c’est de ne pas offrir le bâton...

Et merci de ne pas systématiquement ramener Mélenchon dans tous les échanges...

23/01/2017 18:33 par depassage

@ D.Vanhove
Cher D.Vanhove, je suis revenu de beaucoup de déceptions pour en être encore une fois déçu. C’est plutôt une question de culture, de vision. Dites ce qui se conçoit et construit en soi et autour de soi. Taisez le mal qui vous ne pouvez transformer en bien comme l’abeille qui fait de l’amertume du miel, car de l’un (le mal) et de l’autre (le bien), vous en connaissez peu.

Vous écriviez dans un de vos commentaires :

… de quoi le monde est-il donc tellement malade au point que pour la première fois de son Histoire, il en est à réaliser que l’espèce humaine pourrait bien disparaître...

Le monde a toujours été « malade » comme il a toujours réalisé que l’espèce humaine pourrait bien disparaitre. L’arche de Noé est l’exemple patent de cette prise de conscience de la disparition de l’espèce humaine et de toutes les autres espèces. On continue à construire des arches de Noé sous forme de bunkers pour survivre à la menace nucléaire, mais rien n’exclut d’autres menaces. Avant d’approfondir ce sujet, arrêtons-nous à la notion de l’histoire et son parti pris. L’histoire est le récit de la tragédie humaine. Elle se souvient des malheurs et oublie les heurs. Les peuples heureux n’ont pas d’histoire. Ont-ils existé ou pas, personne ne le sait ni le saura.

Sachant que la vie s’organise sur une compétition entre les membres de la même espèce et entre les espèces, sachant aussi que l’abondance de moyens de subsistance pour une espèce donnée, atténue la compétition en son sein, alors pourquoi l’humain agit-il différemment ? Il continue dans une compétition insensée justement lorsque les moyens de subsistance sont en abondance ou suffisants, c.à.d. lorsqu’il peut se permettre d’entretenir des personnes spécialisée à anéantir d’autres humains et détruire leurs biens, ou bien à construire ou à fabriquer des moyens de destruction dans ce même but. Cette option, personne ne peut me la faire admettre comme fatalité ou comme une chose naturelle. Elle est complètement contre nature. Des hommes à travers toute l’histoire se sont insurgés contre elle de la manière la plus naturelle qui soit.

Les préoccupations écologiques ont été de tout le temps. Elles n’ont absolument rien de nouveau. S’il y a une différence, c’est qu’elles avaient toujours été locales et n’avaient pas pris la dimension de notre époque qui est une époque globaliste et concerne toute la terre et ce qui vit en son sein. Mais on découvre des personnes qui prennent ces préoccupations comme nouvelles et comme une prise de conscience uniquement de notre temps. Si le degré de gravité est unique et sans précédent à cause de la technicité, de la tendance à l’uniformisation de la consommation (conséquence et non pas cause) et de son caractère planétaire, la réponse ne peut être que planétaire et ne peut ni découler ni être efficace sous l’aile d’une économie de guerre et de la guerre économique (compétition sur les capacités de destruction des uns par les autres)

En résumé, tout a été dit et on ne fait que répéter les mêmes choses à des différences près, certaines capitales dans un sens et sans importances dans un autre sens. Ce qui est capital est dans l’évolution dans nos perceptions des choses. On a affiné notre regard sur nous-mêmes et sur beaucoup de choses sans que cela ne soit un acquis définitif et peut à tout moment être remis en cause, ce qui le rend sans importance, dérisoire. Peut-on être autrement, peut-on se voir autrement ? Je crois que c’est possible à condition de ne pas nous laisser emporter par nos lignages bien diverses et sournois qui cachent beaucoup de choses en réalité qu’on ne puisse les soupçonner. En gros, il cache l’animal dénaturé qu’on est et non pas l’animal tout court pourvu du sens qu’on doit être. L’animal n’a rien de péjoratif, c’est seulement l’être animé.

Concernant l’espoir, l’espoir est un porteur, un contenant d’un élan, d’un vœux, d’un désir, d’une projection sur le futur, d’un lieu de rencontre et de partage, d’une volonté du possible qui ne peut se réaliser que par l’acte, l’action et non pas par une prière ou une quelconque évocation. En tant que contenant, il ne peut pas décevoir, seul déçoit ce qu’on met dedans ou qu’on lui fait porter, non parce qu’il ne s’est pas réalisé, mais parce qu’il s’est avéré néfaste ou incompris. Mais l’espoir reste, ce n’est pas cela qui va le tuer. L’espoir est une constante qui désigne l’être qui cherche à être (l’être en mouvement) et son contraire est le néant. Il n’a rien à voir avec ce qu’on possède ou on ne possède pas. Ou avec le fait d’être riche ou pauvre, dominé ou dominant.

Cela m’aurait fait plaisir, si j’avais pu expliciter la réalité d’un système dans sa dynamique. Ceci m’aurait demandé beaucoup de temps. Au juste, on ne peut pas tout dire. Dans tout conditionnement, la parole en tant qu’acte d’émancipation est fermée et ne s’exprime que comme moyen de se faire valoir. C’est une des causes qui se présentent comme frein à tout changement important ou radical. Remplacer un conditionnement par un autre est la seule issue possible. Si c’est nécessaire, pourquoi pas ? Mais ce n’est pour autant qu’on peut se dire qu’on a avancé.

23/01/2017 18:39 par depassage

@ Geb

Ça ne peut signifier qu’une seule chose et pas du tout ce que celui qui a fit cette remarque prévoit.

Sur ce point, vous vous trompez à mon sujet, je voyais exactement ce que vous voyiez, mais j’ai préféré le contourner pour d’autres raisons que je vais vous expliquer. Une partie par ce qui va suivre et une partie vous allez la retrouver dans mon commentaire comme réponse à D. Vanhove.

D’abord, je ne me souviens pas avoir défendu la démocratie libérale, et encore moins avoir eu le moindre espoir qu’elle puisse donner du change et permettre à une quelconque alternative ou solution de remplacement qui s’oppose à son système d’accéder au pouvoir. La démocratie libérale est une démocratie en vase clos. C’est à peine si elle peut tolérer quelques réformes de façade, mais jamais de fond. Elle sait tout détourner et inverser pour qu’une quelconque idée d’une véritable émancipation des peuples puisse voir le jour dans son entière plénitude. Là où elle n’est pas chapeautée par un roi ou une reine et des restrictions élitistes, elle n’est pas meilleure ailleurs comme en France où le candidat doit avoir 500 signatures des notables du système pour pouvoir seulement être candidat. Et si le candidat, une fois élu, va s’amuser à changer les lois fondamentales ou à remettre en question les fondements du système, il n’y a aucun doute qu’il sera balayé comme un moucheron groggy.

Dans mon intervention, je voulais plus mettre l’accent sur la nécessité de s’organiser et de se mobiliser en se projetant sur le long terme que d’attendre des résultats immédiats provenant des élections en cours. À défaut de grives on se contente de merles.

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