Vladimir Poutine au défilé de la Victoire : c’est l’URSS qui a vaincu le nazisme

Discours de Vladimir Poutine à la parade militaire marquant le 73e anniversaire de la Victoire de l’URSS sur le nazisme, le 9 mai 2018.

Transcription :

Chers citoyens de Russie, anciens combattants, soldats et marins, sergents et sergents-chefs, adjudants et adjudants-chefs, officiers, généraux et amiraux,

Félicitations en ce Jour de la Victoire !

Cette fête a toujours été et sera toujours le jour le plus cher et le plus sacré pour chaque famille, pour tout notre immense pays, une journée de fierté nationale et d’infaillible mémoire éternelle.

Il y a soixante-treize ans, la grande guerre patriotique a pris fin, le nazisme a été écrasé, ses atrocités, ses outrages et sa barbarie ont pris fin et ses plans de domination mondiale ont été vaincus.

La défaite des nazis fut une énorme Victoire triomphale. Ce mot attendu depuis longtemps a immédiatement fait le tour de la planète. Tous les pays, tous les peuples à l’époque comprenaient que l’issue de la Seconde Guerre mondiale avait été déterminée par l’Union soviétique, que ce grand exploit sacrificiel avait été accompli par nos soldats et notre peuple.

L’URSS a gagné la victoire au prix des pertes les plus dures, des pertes irremplaçables ; elle a défendu l’honneur et l’indépendance de notre Patrie grâce à un courage inégalé sur les lignes de front et sur le front intérieur. Cependant, des tentatives sont faites aujourd’hui pour occulter cet acte du peuple qui a sauvé l’Europe et le monde de l’esclavage et des horreurs de l’Holocauste, pour déformer les événements de la guerre, enterrer les vrais héros dans l’oubli et forger, réécrire et corrompre l’histoire elle-même.

Nous ne laisserons jamais cela se produire. Nous devons chérir la mémoire du courage des guerriers qui ont donné leur vie, de tous nos soldats et des combattants courageux du Deuxième Front, de la contribution apportée par les pays de la coalition antihitlérienne, de la fraternité d’armes de ceux qui se sont dressés contre le nazisme.

Nous serons toujours fiers du fait que le peuple soviétique a tenu bon et n’a pas cédé à l’ennemi cruel, tandis que certains pays ont préféré la disgrâce de la capitulation, le compromis hypocrite ou la coopération directe avec les nazis [la palme d’or du collaborationnisme revient à la France, haut la main].

Notre peuple s’est battu jusqu’à la mort. Aucun autre pays n’a repoussé une telle invasion, évacué sous le feu de l’ennemi des millions de personnes et des milliers d’usines, qui ont presque immédiatement commencé à fabriquer des équipements et des munitions pour le front.

L’impossible a été atteint. Personne n’a pensé à soi et tout le monde a œuvré héroïquement, y compris les femmes et les enfants. Pour la Patrie, pour la Victoire. Pour ceux qui défendaient notre pays, leurs familles au cœur de la guerre.

Le courage de nos guerriers est incommensurable. Tous, du simple soldat au général, se sont battus dans le froid et dans la chaleur, dans de petits et de grands champs de bataille. Chaque ligne militaire faisait partie de la Patrie, et pour cette raison, chacune d’elles était la plus importante.

Nos troupes ont remporté de grandes victoires dans les batailles décisives de Moscou et de Stalingrad, dans les batailles près de Koursk et sur le Dniepr, ont brisé le siège de Leningrad et libéré les capitales européennes. Elles ont pris Berlin dans l’assaut décisif.

Leur origine n’avait pas d’importance durant tout ce temps : d’où ils venaient, quelle était leur appartenance ethnique ou leur religion, dans quelle région du vaste pays ils habitaient avant la guerre, et s’ils avaient été enrôlés pour rejoindre l’armée ou s’étaient portés volontaires pour le front.

Chacun avait une Mère Patrie. Chacun a combattu autant qu’il le pouvait, jusqu’à la dernière balle, jusqu’à la dernière goutte de sang.

Le 9 mai unit les générations à travers une histoire de courage. Chaque famille a ses propres héros, qui vivent dans nos cœurs. Ils sont avec nous dans les rangs du Régiment Immortel.

Nous nous inclinons devant la mémoire chérie de tous ceux qui ne sont pas revenus de la guerre, des fils, des filles, des pères, des mères, des grands-pères, des maris, des épouses, des sœurs, des camarades, des parents et des amis. Nous pleurons les anciens combattants qui sont décédés.

Observons une minute de silence.

(Une minute de silence.)

Chers amis,

En juin 1941, la guerre est entrée dans tous les foyers, séparant les êtres chers, beaucoup d’entre eux pour toujours. Elle a rendu orphelins et dépossédé des centaines de milliers d’enfants, détruisant les espoirs et les plans, incinérant les villes et les villages.

La guerre est toujours un défi pour la vie elle-même et tout ce qu’elle offre de mieux.

Nous nous souvenons des tragédies des deux guerres mondiales ; les leçons de l’histoire nous empêchent de « devenir aveugles ». Les nouvelles menaces ont les mêmes vieux traits hideux : l’égoïsme et l’intolérance, le nationalisme agressif et les revendications d’exceptionnalisme.

Nous sommes conscients de la gravité de ces menaces. Il est important que tous les pays, toute l’humanité réalisent que la paix est très fragile et que sa stabilité est renforcée par notre engagement commun à nous entendre, à nous faire confiance et à nous respecter les uns les autres.

La Russie est ouverte au dialogue sur toutes les questions liées à la garantie de la sécurité mondiale ; elle est prête à un partenariat égal et constructif visant à l’entente, à la paix et au progrès sur la planète.

Honorables vétérans,

Notre gratitude envers vous est sans limites ; nos cœurs en parlent en ce moment. Un défilé militaire aura lieu en l’honneur de vos services rendus à la Patrie.

Vos vies, brûlées par la guerre, sont un exemple éternel pour toutes les générations. Nous nous inclinons devant votre féroce loyauté envers la Mère Patrie.

Nous sommes honorés d’être vos héritiers. Nous comprenons l’étendue de cette responsabilité et nous serons jamais indignes de vous.

La fierté dans votre action nous rend plus forts. Maintenant, une nouvelle génération de vainqueurs est dans les rangs, et ils vont marcher à travers la place principale du pays.

Nous suivrons toujours votre testament, vos traditions. Nous continuerons à travailler dur, pour réussir dans l’intérêt de la prospérité et de la puissance de la Russie. La lumière de vos victoires, votre bravoure et vos paroles nous encourageront dans cette voie.

Bonne fête ! Félicitations en ce jour de la Grande Victoire ! Hourra !

Source : http://en.kremlin.ru/events/president/news/57436 (Subtitled by Russia Insight)

Traduction : https://sayed7asan.blogspot.fr/2018/05/vladimir-poutine-au-defile-de-la.html

COMMENTAIRES  

10/05/2018 23:06 par mandrin

en deux mots ; respect et compassion !
Après j’ai des grands parents qui ont vécu l’occupation puis la libération et de leur témoignage la France est à la honte et un pays de délateur pour leur propre mots, mis a part la poignée de résistant.
Les enfants a leur retour de l’école répétait ce qu’ils entendaient a leur parents qui a leur tour envoyais la lettre de dénonciation a la Kommandantur et sa a été très meurtrier,et ceci n’est qu’un exemple de dénonciation...
Qu’ils ne prennent pas les armes contre les nazis par peur ou lâcheté c’est limite compréhensible mais l’arme de la dénonciation gratuite contre son propre voisin ou son concitoyen, cela restera à l’infamie !

11/05/2018 14:03 par TROLL de POUTINE

« Par ma naissance, mon éducation et mon expérience j’avais vraiment tout pour haïr Poutine. Je suis né dans une famille de ‘Russes blancs’ dont l’anti-communisme était total et viscéral… Au contraire de tant d’activistes anti-soviétiques qui étaient aussi russophobes, je n’ai jamais assimilé mon peuple au régime qui l’a oppressé. Donc, alors que je me réjouissais de la fin d’une horreur, j’étais consterné de voir qu’une autre avait pris sa place. Mais le pire est qu’il était évident que l’Occident jouait un rôle actif dans toutes les formes d’action anti-russes, de la protection des truands russes au soutien des insurgés wahhabites de Tchétchénie en passant par le financement de la machine de propagande qui essayait de transformer les citoyens russes en consommateurs décérébrés et la présence de ‘conseillers’ étrangers jusque dans les ministères clés (eh oui !). Les oligarques pillaient la Russie, causant d’énormes souffrances, et l’Occident dans son ensemble, le soi-disant ‘monde libre’, non seulement n’a rien fait pour l’empêcher, mais a aidé les ennemis de la Russie par tous les moyens à sa disposition. »

FSB

14/05/2018 09:32 par Danael

On ne peut mieux dire.

Holger Eekhof , journaliste allemand :

"Les ‘Trolls du Kremlin’ n’ont jamais été motivés par Poutine ou la Russie, mais par la bêtise de l’Occident et le mal qui en découle."

14/05/2018 12:07 par Poggiale Avidor Berthe

Lors de son allocution, le 9 mai 2018, l’homme fort de l’actuelle Russie capitaliste, Vladimir Poutine, déplore que « des tentatives sont faites aujourd’hui pour occulter cet acte du peuple qui a sauvé l’Europe et le monde de l’esclavage et des horreurs de l’Holocauste, pour déformer les événements de la guerre, enterrer les vrais héros dans l’oubli et forger, réécrire et corrompre l’histoire elle-même »

Mais son allocution est une instrumentalisation, à son profit personnel, de la réalité de l’Histoire de la Résistance héroïque des peuples de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques conduite par le grand Joseph Staline lors de l’invasion par les hordes nazies.

Il est exact qu’en France ( et dans le monde ) différentes réformes de l’éducation nationale, et en particulier les réformes des programmes d’Histoire, ont contribué à profondément affaiblir les savoirs transmis et à gommer tout aspect critique de la discipline afin de présenter aux élèves le système capitaliste comme inéluctable. Au fil des réformes l’objectif est de plus en plus clair. L’Histoire n’a plus vocation à donner aux jeunes les clés de compréhension du monde passé et actuel pour qu’ils puissent se forger un esprit critique face aux discours politiques ou médiatiques. Au contraire, l’enseignement de l’Histoire cherche à présenter l’ordre capitaliste comme un modèle économique, social et politique seul porteur de progrès et au premier chef il a pour objectif de falsifier et d’effacer le rôle fondamental de l’URSS conduite par Joseph Staline dans la défaite sans condition du 3ème Reich nazi.

Ce n’est pas faire injure à l’histoire que de noter que les États-Unis, riches et puissants, maîtres des lendemains de guerre, ne purent vaincre l’Allemagne et que c’est l’URSS qui a infligé une défaite écrasante à la Wehrmacht. Ce n’est pas « le général Hiver » qui l’avait vaincue, lui qui n’avait pas empêché la Reichswehr de rester en1917-1918 victorieuse à l’Est.

Monsieur Poutine aurait du préciser :

* que les « démocraties occidentales » !!! !!! souhaitaient ardemment que le molosse Hitler en finisse avec l’Union Soviétique communiste que le « cordon sanitaire » n’empêchait pas de métastaser partout, afin qu’elles puissent se partager les immenses richesses du continent russe, comme aux temps »béni pour eux » des tzars !!!!!!
* que c’est le grand capital international et national, la grande bourgeoisie française, les « élites françaises » qui ont propulsé Hitler au pouvoir et couvert le meurtre délibéré de millions d’être humains.
* que les Accords de Munich signés avec Hitler par les gouvernements Anglais et Français, sont la cause essentielle de l’invasion de l’URSS par le 3ème Reich
* que le sinistre Etat-major français dressait des plans de guerre contre l’URSS en pleine « drôle de guerre ».
* que les soi-disant démocraties occidentales laissèrent les fascismes égorger la république espagnole qui avait le mauvais goût d’être un peu trop rouge. En 1936 toutes les techniques et méthodes de la guerre nouvelle furent mises en œuvre en Espagne, car l’Allemagne nazie apporta son concours à Franco. Le 3ème Reich avait pu se doter d’armes modernes grâce aux investissements américains, français, anglais. Seule l’URSS apporta une aide substantielle ( armes – divisions militaires ) à la République Espagnole Mais malgré l’aide de l’URSS et les Brigades Internationales, l’Espagne républicaine ne fut pas de force face à l’aide nazie à Franco et surtout face à la trahison ouverte des gouvernements « socialistes » en particulier le gouvernement français mené par LéonBlum.

* que toutes les offres soviétiques de sécurité collective entre elle et la France et l’Angleterre furent ignorées et méprisées.
* que le gouvernement soviétique conduit par le grand Joseph Staline, savait très bien qu’Hitler, mis au pouvoir ( je le répète ) grâce aux concours des banquiers Allemands, Américains, Français, Anglais, Italiens. avait clairement exprimé ses visées par rapport à l’URSS, centre pour lui, du « judéo-bolchévisme ». Les soviétiques avaient depuis longtemps compris le message à savoir que le monde capitaliste allait aider Hitler à détruire l’URSS. En effet les puissances occidentales passaient accords secrets sur accords secrets sur le dos de l’URSS.
Sur la base de ces informations l’industrie lourde fut donc mise au service de la production d’armement. Les peuples de l’URSS rentraient dans une nouvelle période de difficultés, (ils sortaient à peine de la guerre de 14/18 et de la coalition des puissances capitalistes qui voulaient détruire le pouvoir des soviets de 1918 à 1924) dans la phase de préparation d’une nouvelle guerre défensive dont l’enjeu était tout autant la destruction de l’URSS qu’un nouveau partage du monde.
Pour cela, rien, aucun effort ne sera épargné, aucun sacrifice ne sera évité. Une société toute entière tendue a l’extrême sera soumise a l’impératif : survivre quand le grand choc inéluctable viendra. Mais cette marche forcée, acharnée, bien qu’elle demanda des efforts et des privations inouïs, apporta en même temps une amélioration extraordinaire de la vie quotidienne, du plus modeste ouvrier de la plus éloignée des Républiques Soviétiques au plus modeste ouvrier des grandes villes Soviétiques, ce qui eut pour conséquences que les masses adhérèrent au projet prométhéen de Staline et des Bolcheviks.
* Après l’invasion de l’U.R.S.S. par les nazis, le père Coughlin, chef du « Front chrétien » pro-nazi, déclarait le 7 juillet 1941 dans son journal Social Justice : La guerre de l’Allemagne contre la Russies est une bataille pour la chrétienté... Nous nous souvenons que le communisme athée a été conçu et est né surtout en Russie, par l’intermédiaire de juifs impies !!!!

Quel Etat, quel peuple, aurait pu à la fois résister aux tueries de la guerre civile après les tueries de la guerre de 14/18 et conserver un idéal dans son avenir ? Les peuples de Russie, désormais Union Soviétique, ne baissèrent pas les bras et continuèrent dans la voie du socialisme.

Un véritable enthousiasme de masse soulève les montagnes et finalement, c’est l’Union Soviétique, son Armée Rouge, son peuple ( femmes, hommes, enfants ) galvanisés par la pugnacité et la fidélité au Communisme et à l’être humain qui va écraser le 3ème Reich et sauver la civilisation au prix d’une saignée humaine de la population soviétique dont l’ampleur nous est inconcevable : 28 millions de morts…..et la quasi-totalité du territoire soviétique détruite. Ainsi sur les 196 divisions que comptait la Wehrmacht, 176 combattirent contre les Soviétiques sur le front de l’Est ( tout les peuples de l’Union Soviétique étaient entrés en Résistance contre l’occupant nazi, aux côtés des soldats de l’Armée Rouge, en mettant en œuvre la politique de la terre brûlée, avec les unités de partisans qui harcelaient sans répit les divisions allemandes, tous unis contre l’envahisseur barbare ) Les nazis décimèrent, sans aucun état d’âme, les populations entières des villes et villages de l’URSS. Une majorité des populations de confession juive qui vivaient sur le sol russe depuis plus de cinq cents ans furent complètement éradiquées par les fascistes nazis.
Hitler était persuadé qu’il allait mener la « guerre éclair » en URSS en quinze jours. En effet la France fut vaincue en cinq jours, la Pologne aussi.
• En fait les nazis étaient déjà défaits dès 1941 car ils ne purent prendre Moscou, qu’ils assiégèrent sans résultat et durent battre en retraite devant la contre offensive Soviétique.
• Leur défaite fut sans conditions devant Stalingrad en février 1942 ( où Von Paulus et 150 divisions furent faites prisonnières par les Soviétiques ) et ce fut leur Bérézina.
• La bataille de Koursk les acheva ( un affrontement titanesque entre les tanks soviétiques – les T34 véritables mastodontes aux chenilles de plus d’un mètre vingt de large – et les tanks allemands, dont certains avaient été construits par le collaborateur Louis Renault.( le 3 mars 1942 Louis Renault, en compagnie d’officiers SS et d’un aréopage de collaborateurs français, fêtait le millième tank sorti de ses usines, destiné à la Wehrmacht.
Et enfin il ne faut pas oublier que la bataille de Berlin coûta 300.000 morts a l’Armée Rouge ce qui est l’équivalent du total des morts américains durant toute le guerre et sur tous les fronts…
Enfin la paix revint et le nom de Staline fut prononcé avec respect et reconnaissance dans le monde entier. Les adultes d’aujourd’hui qui furent des enfants de déportés, nous savions et nous savons encore à ce jour, tout ce que nous devons à l’héroïsme des bolchévik et du peuple soviétique et, partant, à son dirigeant Staline.
La conduite de la guerre par Staline fut exemplaire et aboutit a voir le drapeau rouge flotter sur Berlin. ( pas celui des Américains, ni celui des Français, ni celui des Anglais, )
Mais rappeler cela n’est pas suffisant pour convaincre après 73 ans d’idéologie dominante capitaliste qui a nié le rôle essentiel de l’URSS, de son Armée Rouge, de son peuple héroïque, et de ses militants Bolchévik dans l’écrasement de la bête nazie allemande. Voir la filmographie d’Hollywood, de « Il faut sauver le soldat Ryan » à « La Grande évasion » qui font passer, dans les subconscients des gogos, que ce furent les gentils américains qui écrasèrent les nazis.
Le révisionnisme de l’historiographie mis en œuvre par le grand capital pose une chape de plomb sur la réalité des faits : en 1945, plus de 80% des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre, ils ne sont plus que moins de 10% en 2018…
La guerre froide. Avec le même cynisme que quelques années auparavant, la parenthèse de l’alliance anti-fasciste fermée, le monde capitaliste reprit son combat contre « l’Ogre de Moscou » et les mêmes calomnies utilisées par Goebbels reprirent du service, indéfiniment répétées jusqu’à devenir des vérités pour bien des gens de bonne foi.
La reconstruction, la poursuite des projets retardés, rebâtir un pays dont le potentiel industriel et agricole avait été en grande partie anéanti par une guerre d’extermination -on l’oublie trop souvent-. Ces objectifs furent mis en cause par une nouvelle croisade anti-communiste dont le coeur, cette fois, est a Washington. Staline y répondra avec la même détermination et la même inflexibilité qu’adversaires ou amis lui reconnaissent. De 1947 a 1953 il ripostera coup pour coup. Non que Staline fut un tendre qui tendait la joue gauche quand la droite était frappée, non cet homme des tempêtes avait de l’Ivan le terrible en lui, du Pierre le Grand mais un Ivan ou un Pierre rouge, bolchévik, au service exclusif de son pays et de son peuple et dont la finesse d’analyse, l’intelligence et la capacité de travail éblouissaient même ses pires ennemis comme Churchill. Alexandre Zinoviev, dissident qui haïssait Staline, est arrivé à la conclusion suivante dans les années 1980, à savoir que « Staline a été la plus grande personnalité de notre siècle, le plus grand génie politique 
A la mort de Staline le peuple soviétique communie dans une immense douleur car tous savent ce qu’ils doivent a Staline, aucun n’a oublié le contenu de son discours du 3 juillet 1941 alors que les nazis sont à 30 kilomètres de Moscou et que les soi-disant pays démocratiques souhaitent voir l’URSS anéantie par la Wehrmatch « Soeurs, frères, camarades… Toutes les forces du peuple pour écraser l’ennemi ! En avant vers notre victoire ! » ces mots qui allaient galvaniser et tremper la volonté de résistance du peuple. Ils savent, que s’ ils savent lire, a qui ils le doivent, ils savent que si leurs enfants sont ouvriers, ingénieurs, médecins, professeurs, a qui ils le doivent. Eux qui ont tant souffert savent qu’il a souffert avec eux : il refusa d’échanger son fils, le colonel Jacob Staline, contre le maréchal Von Paulus, et son fils mourut.
 Les sacrifices qu’il exigeait des autres il s’y soumettait aussi. Cela nous change…. Cet homme n’aimait pas l’apparat, ni l’étiquette, ni même l’adulation, ce ne sont que des outils du pouvoir. Il était austère et vivait dans une simplicité spartiate mais son rêve était « grandiose » dira de Gaulle. Il avait pris en main un pays déchiré, affamé, arriéré, quasi moyenâgeux et il en fit la deuxième puissance mondiale qui se lança a l’assaut du cosmos, le pays où on lisait le plus de livres dans le monde et où, plutôt que de faire un tiercé, on jouait aux échecs. Dans des conditions- qu’il faut toujours avoir a l’esprit car « il faut juger alors avec les yeux d’alors » aurait dit Aragon - d’une violence et d’une dureté extrêmes, des circonstances historiques terribles et implacables, il fut l’homme, violent et dur, terrible et implacable, a qui nous devons notre liberté et notre vie et qui concrétisa le rêve de Spartacus : « je reviendrai et je serai des millions ».
Les forces capitalistes veulent blanchir le capitalisme qui, sous la houlette des Etats Unis, ayant engendré le fascisme et la guerre hitlérienne, est, aujourd’hui, encore plus féroce et agressif qu’Hitler car ce dernier n’a jamais pu se permettre de narguer le monde entier en l’entraînant dans des opérations de conquêtes ( du pétrole ) sur presque tous les coins juteux de la planète en masquant ses visée hégémoniques sous le beau vocable de « la défense des Droits et Libertés de l’être humain. ( Yougoslavie-Irak-Libye-Syrie-Somalie-Yémen, ….) Le capital mondialisé reprend la voie hitlérienne de conquêtes des ressources des autres car il se trouve devant des problèmes économiques insolubles. C’est la crise, de plus en plus inextricable, qui oblige l’impérialisme à essayer de s’en sortir par la guerre. C’est le même scénario qu’en 1914 et en 1939.
Après la mort de Staline en 1953 les renégats incrustés au sein du Parti Communiste de l’Union Soviétique ont tout mis en œuvre pour rétablir le capitalisme. Les adversaires de la dictature du prolétariat n’ont cessé d’affirmer que Staline incarnait, non pas la dictature des travailleurs, mais sa propre dictature autocratique. Le mot Goulag devint synonyme de « dictature stalinienne ». Or, ceux qui étaient dans le Goulag du temps de Staline font maintenant partie de la nouvelle bourgeoisie au pouvoir. Les exploiteurs, les traîtres, les soi-disant démocrates, les trotskistes ont crié victoire et encensé le premier des contre-révolutionnaires, Khrouchtchev et ensuite ceux qui l’ont suivi, les Brejnev, Gorbatchev et consorts. D’un pays en plein essor à la mort de Staline, malgré les ravages de la guerre due à l’intervention étrangère de 1917 à 1923 et de 1940 à 1945, les renégats ont réintroduit un capitalisme sauvage qui ne génère que chômage, misère, reculs de civilisation et où règnent en maîtres l’incompétence, la corruption, la prévarication, la prostitution et une mafia omnipotente.
Bien sur Vladimir Poutine ne peut pas rappeler les mérites de la grande URSS bolchévique conduite par Joseph Staline dans l’écrasement sans condition des fascistes hitlériens puisqu’il est issu de cette mafia d’oligarques voleurs de ressources des peuples soviétiques à l’instigation des Khrouchtchev, Eltsine et autres crapules.

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