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Thème : URSS (ex)

La chute de l’URSS et l’illusion du paradis capitaliste

Robert GIL
Les maîtres de l’Occident collectif ont mené habilement une guerre (froide) de l’information contre l’URSS. Diverses unités de la future cinquième colonne ont été soutenues et constituées : des dissidents aux séparatistes nationaux en passant par des « mafieux » purs et simples. L’opposition religieuse a également été soutenue de l’étranger. Les baptistes, les pentecôtistes et les adventistes menèrent des activités subversives actives. Des imprimeries clandestines furent créées. Des dissidents orthodoxes sont également apparus. Des documents ont été distribués, racontant des histoires, où la vérité se mêlait, savamment, aux mensonges. Pour œuvrer à saper l’URSS, diverses personnalités furent utilisées, parmi eux : Alexandre Soljenitsyne, anticommuniste, réactionnaire et menteur patenté. L’influence de l’information sur l’URSS n’est pas uniquement le fruit de l’opposition politique, et de la cinquième colonne. Cela est également venu des citoyens soviétiques, bien malgré eux. L’Occident a profité que l’URSS lance la (...) Lire la suite »

Seconde Guerre mondiale : l’aide des États-Unis à l’URSS

Robert GIL
Le montant des prêts bail étasunien pendant la Seconde Guerre mondiale a été de presque 50 millions de dollars de l’époque. 10 millions furent consentis à l’URSS et plus de 30 millions à l’empire britannique. Le principal effort fut la fourniture de dizaines de milliers de camions, car les lignes de chemin de fer avaient été détruite par l’armée allemande, ensuite l’effort se porta surtout sur l’aviation, mais pas seulement en URSS. En 1940, par exemple, la France, la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth avaient acheté près de 90% de la production étasunienne d'avions. Evidemment, ces « aides » n’étaient pas une donation charitable, mais bien une vente de matériel que l’Union Soviétique a payé en or ou en exportation de chrome, manganèse et autres métaux. De plus, pendant ce temps, les Etats-Unis ont continué de fournir l’Allemagne de Hitler en matériaux pour leur effort de guerre : ainsi la société pétrolière Standard Oil de Rockefeller fournissait 13 000 tonnes de pétrole non raffiné par mois à Hitler (...) Lire la suite »

Luciano Canfora : "Holodomor, l’atlantisme plie l’histoire à ses fins".

Luciano Canfora

Luciano Canfora, l'un des plus grands philologues italiens, est un philologue classique, un helléniste et un historien. Il est professeur émérite de philologie grecque et latine à l'université de Bari et coordinateur scientifique de l'École supérieure d'études historiques de Saint-Marin. Il est membre du comité de rédaction de plusieurs revues, tant scientifiques que populaires, telles que le Boston Journal of Classical Tradition, la revue espagnole Historia y crítica et la revue italienne de divulgation géopolitique Limes (groupe GEDI). Il est membre de la Fondazione Istituto Gramsci et du comité scientifique de l'Enciclopedia Treccani. Depuis 1975, il dirige également la revue Quaderni di Storia (éd. Dedalo, Bari), la série de textes La città antica de l'éditeur Sellerio, la série Paradosis pour les edizioni Dedalo et la série Historos pour Sandro Teti Editore. Il est un auteur prolifique de philologie, d'histoire et de politique, de l'Antiquité à l'époque contemporaine. Militant depuis plusieurs années au sein du Parti de l'unité prolétarienne pour le communisme (PdUP), il a adhéré en 1988 au Parti communiste italien (PCI) ; quelques mois après la dissolution du PCI, il a rejoint le Parti de la refondation communiste (PRC). Il a été candidat aux élections européennes de 1999 sur la liste du Parti des communistes italiens (PdCI) dans la circonscription du Nord-Ouest, du Centre et du Sud de l'Italie, sans être élu. En ce qui concerne la guerre en Ukraine, Canfora a qualifié l'Euromaïdan de "coup d'État". [Le Sénat italien a récemment débattu et approuvé un ordre du jour pour la reconnaissance de l'Holodomor.]

L'HISTORIEN - Pour les historiens, il ne s'agit pas d'un génocide : ce ne sont pas des décisions pour le Parlement. "Un problème historiographique ne peut être résolu par des votes au Parlement". Luciano Canfora, universitaire et essayiste grec de renom, s'est longuement penché sur l'utilisation politique de la mémoire. Dans l'un de ses essais de 2010, "L'utilisation politique des paradigmes historiques", il montre que le révisionnisme est une constante à chaque époque, les puissants s'efforçant de réécrire l'histoire afin de s'accréditer en tant que vainqueurs. La motion signée par le FdI [Fratelli d’Italia, Extreme Droite, le parti de Meloni] et le Pd [Partito Democratico, centriste et liberal] au Sénat visant à reconnaître comme génocide l'Holodomor, la famine causée par la collectivisation forcée des campagnes imposée par Staline sur le territoire de l'Ukraine et d'autres républiques de l'URSS entre 1932 et 1933, qui a coûté la vie à des millions de personnes, entre également dans cette catégorie, (...) Lire la suite »
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Russie-Occident, l’autre guerre de 100 ans (troisième partie)

Daniel ARNAUD
Dans la seconde partie nous décrivions les phases de la guerre de 100 ans russo-occidentale, et montrions comment elles s’enchainent pour mener l’occident à « l’âge de la déraison » dans lequel il se débat aujourd’hui. Nous re-définissions ensuite le conflit entre les EU et la Russie, comme celui opposant les pays producteurs de biens et ceux qui les consomment, et en tirions les conséquences, en particulier en termes d’affaiblissement de l’occident. Vu de Russie : achever la victoire de 1945 et gagner la guerre de 100 ans En ce qui concerne la Russie, le conflit est existentiel au sens classique du terme. Perdre peut signifier la disparition du pays, de la même façon que l’URSS a cessé d’exister. Il est vraisemblable que l’état Russe est entré dans cette guerre sans avoir pleinement conscience de ce fait. Les buts de guerre avoués étaient la dénazification, et la neutralisation de l’Ukraine. Cela parait un peu obscur, qu’il me soit permis de les reformuler sous un éclairage historique : il s’agissait (...) Lire la suite »

Réécrire l’Histoire

Michel RAIMBAUD

Devenus imbattables en matière de falsification, les experts du courant dominant occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts de la Russie soviétique face aux 290 000 morts décomptés par l’armée étasunienne (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…

À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant : « Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé. » « Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse... Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14,6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS (...) Lire la suite »
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Mikhaïl Gorbachev : le véritable héritage

Le correspondante socialiste
Les médias britanniques ont écrit leurs nécrologies élogieuses sur Mikhaïl Gorbatchev, le dirigeant qui a présidé à la disparition de l'Union des républiques socialistes soviétiques. L'acclamation et son rôle terminal ne sont pas sans rapport. Que 80% des journaux publiant ces nécrologies soient la propriété privée de 5 milliardaires pourrait éveiller nos soupçons. Que deux anciens dirigeants d'extrême droite de la Grande-Bretagne et des États-Unis, Margaret Thatcher et Ronald Reagan, aient embrassé Gorbatchev comme « un homme avec qui nous pouvons faire des affaires », tout en qualifiant Nelson Mandela de terroriste, est révélateur : Mandela et Gorbatchev se tiennent de part et d'autre de l'histoire et de la division impériale. Construire le socialisme sur les cendres de la guerre Lorsque Gorbatchev est né en 1931, l'État soviétique avait à peine 13 ans. Comme on pouvait s'y attendre d'une société socialiste embryonnaire, la première du genre en 200 000 ans d'histoire humaine, conçue pendant le carnage (...) Lire la suite »
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Manifeste communiste pour la biodiversité

Guillaume SUING

Pourquoi l'effondrement de la biodiversité provoqué par le capital est plus grave que le dérèglement climatique ? En quoi l'héritage soviétique peut nous fournir des solutions concrètes ? Comment font-ils pour le taire ?

Dans les années quatre-vingt le “socialisme réel” avait, face au "rêve américain”, le visage de l’austérité, de la monotonie, de l’uniformité blafarde. Dans l’occident de l’époque en revanche, la toute jeune société de consommation exhibait une diversité d’offre (donc une “liberté” de choix), une abondance dans les rayons de supermarché, un bond en avant du “progrès technique” au service du “plus grand nombre”. Mirage largement financé par le pillage des semi-colonies, assurant d’assez luxueux soins palliatifs au capitalisme en crise. Mais d’une certaine façon, ils avaient réussi à nous faire croire que progrès technique ne rimait pas avec progrès social, ou qu’il en était, peut être, le contraire. Le camp socialiste de l’époque faisait alors figure de contre-image illustrant les dégâts économiques occasionnés par la “paralysie bureaucratique”, contrastant avec la libération euphorique de “l’initiative individuelle”, le “goût du risque” des années Reagan-Thatcher-Mitterrand. American dream... avant la gueule de bois : (...) Lire la suite »
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La course pour l’espace : faits techniques et récits populaires

Gordog
Il y a quelque temps, le commentateur Karlof1 m’a interrogé sur la course pour l’espace, le programme Apollo et le rôle des scientifiques nazis recrutés dans le cadre de l’opération Paperclip. Il s’agit d’un sujet fascinant qui a lui aussi été gravement déformé par le récit étasunien. Ce qui a incité Karlof à poser sa question, c’est ma discussion technique antérieure, et un peu longue, sur l’état actuel de la technologie spatiale, où les médias racontent que les États-Unis sont très avancés, principalement grâce aux « exploits » de Space X, alors qu’en fait la situation est tout à fait opposée. Les États-Unis sont très en retard pour d’importantes technologies de base, comme les moteurs de fusée avancés et la technologie des stations spatiales, qu’ils ont tous deux acquis auprès de la Russie. De même, la Chine a acquis la quasi-totalité de sa technologie spatiale de base auprès de la Russie, mais elle a su tirer parti de ce transfert de technologie de manière impressionnante, notamment en développant sa propre (...) Lire la suite »
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ll y a 100 ans l’Armée des Etats-Unis d’Amérique envahissait la Russie. Les Russes n’ont pas oublié.

RIA.ru

Un Corps expéditionnaire de 8000 hommes pour aider « Les Blancs », nanti d'une volonté sans faille, fut mise en place par le Département d'Etat US il y a exactement 100 ans après avoir coupé officiellement les relations diplomatiques avec la Russie, ce après quoi les Américains ont débarqué à Vladivostok. Ce fait détermina le commencement d'une pleine intervention à grande échelle des pays de l'Entente dans une Russie elle-même en proie à le Guerre civile. Les Archives de RIA rappellent la mémoire des militaires "oubliés" dans le « Primorye » russe.

Mardi 6 mai 2021. Cet article d'archives a été publié précédemment sur RI en Octobre 2018 « Ce pays n'existe pas ». Immédiatement après la Révolution d'Octobre, la Russie soviétique conclut une trêve avec l'Allemagne sur le Front de l'Est et, de fait, se retira de la guerre. Les pays de l'Entente perçurent ceci avec beaucoup d'hostilité. Sous prétexte de l'Impossibilité de laisser l'Ancien Empire aux mains du « Parti germanique » les puissances occidentales se préparèrent à intervenir en Russie qui était elle-même en proie à la guerre civile. En décembre 1917, les EU, la Grande-Bretagne, la France ainsi que leurs Alliés, tinrent une Conférence au cours de laquelle fut prise la décision d'établir une répartition des zones d'intérêts à saisir dans les différentes partie de l'Ancien Empire de Russie. Ainsi que la mise en place de « contacts avec des Force nationales et démocratiques ». En d'autres termes, les “ partenaires occidentaux ” envisagèrent de se partager le plus grand pays de la planète et ce son t les (...) Lire la suite »

Le Jour de la Victoire arrive

Andrei MARTYANOV

Et je veux faire référence à l’article de RT sur cette question. Son titre en dit long. « 27 millions de citoyens soviétiques ont perdu la vie en combattant les nazis, les Occidentaux qui comparent l’URSS à l’Allemagne hitlérienne insultent leur mémoire ».

Il faut souligner que ces insultes ne cesseront pas, elles ne feront que se multiplier, car les personnes qui les profèrent n’ont aucun rapport avec les événements de la Seconde Guerre mondiale et, que ce soit sotto voce ou ouvertement, sont contrariées par le fait que le Troisième Reich n’a pas gagné et a été anéanti par l’URSS. Il suffit de jeter un coup d’œil à l’Ukraine et à l’activité étasunienne dans ce pays pour avoir toutes les réponses. La haine envers les Soviétiques (et surtout les Russes) pour avoir brisé le cou de l’invasion européenne menée par le Troisième Reich s’explique facilement et chaque célébration du Jour de la Victoire en Russie, chaque marche du Régiment Immortel ont le même effet sur les mondialistes que de l’eau bénite pulvérisée sur le diable. Bien, c’est le but. Je suis sûr que les parents d’Hillary Clinton ou de Vicky Nuland ont combattu et sont morts à Stalingrad ou autour de Rzhev, donc ils savent de quoi ils parlent. Vous vous souvenez ? C’est Hillary qui a comparé Poutine à Hitler, (...) Lire la suite »
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