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Hortefeux et Guéant en ont rêvé. Valls l’a fait

Aurore Martin, citoyenne française, livrée aux néo-franquistes

Peut-on être "facha" et de gauche ?
Manuel Valls ne gaffe pas. Il met ses pas dans ceux de la droite pour se donner une stature de "présidentiable". Calcul minable ! Le Valls de toujours, anticommuniste, condescendant, chasse sur les terres puantes de l’ultra-droite.

Il en rajoute sur la politique "sécuritaire" pour donner des gages au centre, à droite, à l’extrême droite...

Valls est de gauche comme DSK était vertueux.

Il vient de livrer au gouvernement néo-franquiste et répressif de Rajoy une militante basque française courageuse, membre d’un parti (Batasuna) légal en France. Pour soigner son image de "dur-à -cuire", il expose Aurore Martin, extradée par ses soins en Espagne, au "délit d’appartenance à une organisation terroriste", car Batasuna est illégal en Espagne.

Valls a fait ce que la droite n’avait pas mené à son terme, étant donné la levée de bouclier de tous les démocrates basques. Une expulsion de ce type est une première.

Valls peut en être fier.

Alors que l’ETA, depuis octobre 2011, a déclaré "cesser définitivement la violence", un premier pas historique, Valls jette de l’huile sur le feu. Ah ! le bon temps du terrorisme... A qui profitait-il ? Valls craint sans doute la solution politique que l’on entrevoit enfin au Pays Basque. Les polices spéciales françaises et espagnoles, qui travaillent main dans la main à Pau, à Bayonne, à San Sebastian..., auront désormais peu de grain à moudre.

Après l’expulsion de gauche des Roms, Valls persiste et signe. A qui le tour demain ?

Valls, c’est G(u)éant !

Valls, c’est Boutefeux !

Valls, "si supieras cuanto te odio"

"Si supieras cuanto el Lorca del Romancero gitano te aborrece, te ningunea"
Cada dia mas, nos gusta el llanto de los "Roms", de los gitanos, a quienes expulsas con tanta ternura de izquierda.

Qué diferencia puede haber entre un "facha" de derecha, y un "facha" de izquierda ?
Cuando vuelva la aurora, tu te quedaras cubierto de oprobio.

L’histoire oublie ceux "qui voudraient avoir l’air, mais qui n’ont pas l’air du tout".

Jean Ortiz

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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