RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Blocus criminel contre le Venezuela (Últimas Noticias)

Les sanctions économiques imposées par le gouvernement des Etats-Unis, auxquelles se sont joints certains pays européens et qui sont célébrées par différents pays d’Amérique latine peuvent être qualifié de génocidaire.

  1. Au Venezuela, nous importons la majorité des médicaments dont nous avons besoin. Nous les importons à 34% des Etats-Unis, à 10% de Colombie, à 7% de l’Espagne, à 5% d´Italie, à 5% du Mexique, à 3% du Brésil. C´est à dire 64% du total de nos importations de médicaments.
  2. En ce qui concerne les aliments, nous importons 12% de ce que nous mangeons. 33% vient des Etats-Unis, 16% d´Argentine, 14% du Brésil, 12% du Canada, 3% du Mexique, 2% du Chili, et 1% de Colombie. Soit 82% des aliments que nous importons vient de l´empire étasunien et de ses alliés.
  3. Pour l´importation de technologie, de machines, et de pièces détachées pour la production 32% vient des Etats-Unis, 5% du Brésil, 2% d´Allemagne, 2% d´Argentine, 4% de Colombie et 3% du Panama.

    Donc, par instruction de Trump, 60% de ce dont nous avons besoin pour produire n’arrive plus au Venezuela, ce qui a de graves conséquences sur notre économie.

  4. En ce qui concerne les transports (bus, train ou pièces détachés) nous importons 48% de ce dont nous avons besoin.
  5. Les aliments, les médicaments, les machines et le transport représentent 51% de nos importations totales.
  6. Le blocus représente 27 milliards de dollars par an que l´on nous empêche d’importer, et 9,4 millions de tonnes (si l´on prend en référence les importations de 2012, dernière année avant le blocus).
  7. Qui plus est, notre seule source de devise provient du pétrole qui représente 95% des exportations. Et cela aussi, ils prétendent nous le sanctionner. Du total général d’hydrocarbures que nous exportons, 33% va aux Etats-Unis, 7,4% en Europe, 1,5% en Amérique du Sud.
  8. Ces pays, qui nous achètent 42% de notre pétrole sont obligés par les Etats-Unis de nous l´acheter en dollars. Et du coup, les 17,5 milliards de dollars par an provenant de cette vente entre dans le système financier des Etats-Unis, et nous pouvons en disposer seulement lorsque ceux qui se croit les maîtres du monde nous l´autorisent.
  9. Ses ressources servent à acheter des aliments, des médicaments, et des machines à la Chine, à la Russie, à l´Inde [pays souverains qui ne se soumettent pas au blocus décrété par les Etats-Unis – NDT], ainsi que pour honorer nos compromis sur la dette.
  10. Nous essayons d´échapper à ce blocus financier par la cryptomonnaie mais Donald Trump a interdit l´achat de Petro [la cryptomonnaie vénézuélienne – NDT].

C´est un blocus criminel dont le but est de “ faire hurler ” l´économie vénézuélienne (1), fabriquer de la faim et de la misère pour ensuite aller dénoncer cette situation aux Nations Unis et dire que le gouvernement bolivarien viole les droits de l´Homme. Plus surprenant encore est le comportement de certains « vénézuéliens » qui parcourent le monde pour demander l´extension du blocus contre leur propre Peuple.

Pascualina Curso, économiste.

Note du traducteur :

(1) Des documents déclassifiés ont dévoilé que le président des Etats-Unis Richard Nixon (1969-74) avait demandé à son administration de « faire hurler l´économie chilienne » dans le but de renverser le président socialiste d’alors Salvador Allende (“ to make the economy scream” to prevent Allende from coming to power or to unseat him.”) NDT

Article initialement publié dans le journal Últimas Noticias, le 1 avril 2018 :

Traduction : Romain Migus

»» http://www.ultimasnoticias.com.ve/noticias/opinion/sanciones/
URL de cet article 33174
  

Même Thème
Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
Daniel Hérard, Cécile Raimbeau
Après la mort d’Hugo Chávez, que reste-t-il de la révolution vénézuélienne, de ce « socialisme du XXIe siècle » ? Ses obsèques grandioses, pleurées par des foules pendant plusieurs jours et honorées par de nombreux chefs d’État, ont contrasté avec les critiques virulentes dont il avait fait l’objet dans les médias occidentaux. Cécile Raimbeau et Daniel Hérard nous entraînent au cœur de cette révolution pacifique, à la rencontre de la base, des supporters de Chávez. Ils les écoutent et les photographient, en (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.