– Bonne année !
– Et surtout la santé !
– oui, la santé !
Évidemment, c’est le « capital » le plus précieux.
Mais cette invocation est souvent « brandie » comme un rempart pour éviter de parler des autres problèmes qui eux essaiment le quotidien et le rendent invivable.
Les occulter au prétexte, pour les mêmes -ceux qui ne s’accrochent plus qu’à la « défense » individuelle de la santé- que, contre ces autres problèmes, eh bien on ne pourrait rien…
Et donc inutile de les évoquer.
Et oui, mais si la ficelle avait deux bouts ? Et si la santé était aussi tributaire des conditions de travail, dépendante de l’insécurité sociale et des angoisses qu’elle génère, des privations de biens et diverses choses – nécessaires à une vie épanouie – qu’elle impose ?
Alors, ne faudrait-il pas aussi parler et de la santé et de notre p... de vie en société, élargir le bout de la lorgnette et revendiquer aussi des conditions de travail, et de vie (salaires, logements, environnement…) décentes pour défendre et garder une bonne santé ?
Que les rêves de liberté
les désirs d’égalité
et les espouirs de solidarité
soient les étoiles de nos vies !
En ces temps où nous avons cotoyé
le solstice d’hiver
nous savons que nous aimons trop
les étoiles pour avoir peur de la nuit.
Guillaume Apollinaire