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Coup d’Etat en cours au Venezuela

Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale et chef de l’opposition vénézuélienne, qui s’est autoproclamé "président par intérim" du Venezuela le 23 janvier. - © Carlos Garcia Rawlins Source : Reuters

Posons d’emblée une question à nos lecteurs.

Imaginez que les plus hautes autorités chinoises appellent les Gilets jaunes à prendre les rues de Paris et des grandes villes françaises.

Imaginez que la Russie décide de ne plus reconnaître le président Macron et déclare que le nouveau président français légitime est Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.

Imaginez que l’Iran finance et arme des groupes paramilitaires pour mettre le pays à feu et à sang.

Comment appelleriez vous cela ? Peu importe l’opinion que vous ayez de M. Macron, seriez-vous prêts à accepter pareille ingérence étrangère dans les affaires de notre République ?

Situation incongrue ? Et pourtant c’est exactement ce qui est en train de se dérouler au Venezuela.

On ne pourra pas dire que le scénario n’avait pas été annoncé. Dès le 8 janvier, deux jours avant la prestation de serment de Nicolas Maduro, l’Assemblée nationale du Venezuela avait voté illégalement une Loi sur la transition dans le but de s’emparer du pouvoir exécutif. Les USA et leurs alliés du groupe de Lima s’étaient alors empressés de soutenir cette initiative putschiste.

Rappelons avant d’aller plus loin que l’Assemblée nationale est en situation dite d’outrage judiciaire depuis près de deux ans. Après l’élection des députés en décembre 2015, une plainte avait été déposée par les candidats du PSUV dans l’Etat d’Amazonie pour achat de voix de la part de leurs opposants élus. La justice avait sanctionné par la suite cette fraude et le tribunal du pouvoir électoral a exigé que l’élection à ces trois postes de députés soit refaite. La présidence de l’Assemblée nationale ayant refusé de se plier aux pouvoirs judiciaire et électoral, l’Assemblée nationale a été déclarée en « outrage judiciaire ». Les décisions et votes qui émanent du pouvoir législatif sont donc nuls et non avenus tant que la présidence de l’Assemblée nationale n’autorise pas le retour aux urnes. Précisons que l’opposition détient une majorité absolue de 122 députés sur 167 sièges. Cette assemblée législative en insubordination est donc devenue un pouvoir législatif parallèle. C’est pourtant depuis cette instance que s’est préparée la tentative de coup d’Etat institutionnel à laquelle nous assistons actuellement.

Le 22 janvier 2018, alors que se préparaient plusieurs manifestations à Caracas, le vice-président américain, Mike Pence, a appelé les Vénézuéliens à se soulever contre le gouvernement légitime. Ceci montre bien que les organisations politiques d’opposition sont tellement délégitimées que Washington doit désormais se passer d’intermédiaire pour appeler directement les citoyens vénézuéliens et l’armée à renverser Nicolas Maduro, et in fine à défendre ses intérêts.

Le jour suivant, comme il fallait s’y attendre, dès que Juan Guaido s’est arrogé illégalement le pouvoir exécutif, la Maison Blanche « reconnaissait officiellement le président de l’Assemblée nationale comme président intérimaire du Venezuela ». Une poignée de pays latino-américains, inféodés à Washington, suivront l’ordre de Trump de reconnaître son gauleiter vénézuélien.

La constitution de pouvoirs parallèles n’est pas une nouveauté. Dès 2017, l’opposition a créé une Cour Suprême parallèle (basée au Panama) et un poste de procureur général de la Nation (basé en Colombie). Désormais, avec l’usurpation du pouvoir exécutif par une Assemblée nationale en outrage judiciaire, nous sommes face à la construction de pouvoirs publics illégitimes, reconnus par les Etats-Unis, le Canada et leurs vassaux latino-américains.

Ces instances ne pouvant évidemment pas coexister avec les pouvoirs légitimes, on va sans aucun doute assister à une recrudescence des violences dans le pays bolivarien. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il faut interpréter le refus de Washington d’obtempérer à l’ordre d’expulsion de ses diplomates de Caracas, annoncé immédiatement par le président Maduro.

Ce scénario fait écho à la situation qui a précédé les guerres de Libye et de Syrie. La constitution de gouvernements parallèles, que ce soit le Conseil national de transition libyen ou le Conseil de salut national syrien, avait été une prémisse nécessaire aux bombardements ou aux déferlement de mercenaires contre ces pays. Dans la nuit du 23 au 24 janvier, des bandes de délinquants armées ont fait régner la terreur dans certains quartiers de Caracas en tirant sur tout ce qui bougeait et en s’affrontant à la police.

Il faut rappeler ici que l’Assemblée nationale qui est aujourd’hui l’instrument principal de la tentative de coup d’Etat institutionnel, a approuvé toutes les sanctions économiques décidées depuis Washington contre son propre peuple. Pire encore, le 8 janvier 2018, elle a préparé le saccage du pays en autorisant la création d’un fond de récupération des actifs de la République bolivarienne du Venezuela. Masquant ses desseins derrière la lutte anti-corruption, l’Assemblée nationale autorise les pays étrangers à congeler les actifs de leur propre nation. Là encore, cela nous renvoie à la stratégie déployée en Libye et au gel des actifs de ce pays. 

Washington et ses alliés peuvent compter sur des bandes de mercenaires, recrutés pour semer la violence dans le pays. Outre les paramilitaires colombiens, très actifs sur la frontière colombo-vénézuélienne, le président Maduro avait dénoncé, le 28 novembre 2018, la présence de 734 mercenaires sur les bases militaires d’Eglin en Floride et de Tolemaida en Colombie. Leur but étant d’agresser le Venezuela ou de préparer une attaque sous faux drapeau dans l’objectif de justifier une intervention militaire contre la nation bolivarienne.

A court terme, l’issue de l’épreuve de force à laquelle nous assistons, ne peut être que, malheureusement, violente. Ni le pouvoir légitime de Nicolas Maduro ni les instances factices créées par ses opposants ne reculeront ni n’entameront de dialogue dans l’immédiat. Si dans n’importe quel pays, Juan Guaido et les députés félons se retrouveraient derrière les barreaux, le Venezuela doit composer avec les menaces proférées par les Etats-Unis. Le président Trump a en effet déclaré que l’option militaire contre le Venezuela restait d’actualité (« toutes les options sont sur la table »). Quand au département d’Etat, il a d’ores et déjà annoncé qu’il préparait l’envoi « d’une aide humanitaire ». Le gouvernement de Nicolas Maduro, qui se bat pour que le blocus financier contre son pays soit levé, n’acceptera jamais que, sous le prétexte « d’aide humanitaire » les USA débarquent.

Face à cette escalade de la tension, il ne manque plus qu’un détonateur pour justifier une aventure guerrière. Rappelons-nous les mensonges médiatiques qui ont précipité l’Irak, la Serbie, la Libye ou la Syrie dans l’abîme destructeur de la guerre : la destruction de couveuses au Koweït, le massacre de Raçak, les bombardements de manifestations à Benghazi ou la torture d’adolescents à Deraa ont tous été le prélude nécessaire pour légitimer des massacres au nom de la « défense de l’Humanité ».

L’opinion publique internationale pourrait être encore une fois victime, dans les prochaines semaines, d’une opération d’intoxication médiatique dans le but de justifier une opération militaire contre le Venezuela.

Bien que le scénario vénézuélien ressemble à s’y méprendre à ceux déployés au Machrek, il subsiste des différences de taille. D’une part, l’armée vénézuélienne continue de soutenir la Constitution de son pays, la souveraineté de sa nation et la République. Si vingt militaires ont été arrêtés le 21 janvier, pour avoir tenté de s’approprier un dépôt d’armes, les dizaines de milliers de soldats et les centaines de milliers de réservistes n’ont pas manifesté de velléités putschistes. Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a rappelé que les Forces armées nationales bolivariennes défendaient la Constitution tout en étant garantes de la souveraineté nationale.

D’autre part, la Russie, la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Turquie, l’Iran, l’Afrique du Sud et une immense majorité de pays dans le monde reconnaissent la légitimité du président Maduro. Pékin a apporté son soutien au gouvernement vénézuélien dans « ses efforts pour maintenir sa souveraineté ». Le Kremlin a, pour sa part, assuré Caracas de son soutien pour « faire respecter la souveraineté du Venezuela ».

Il est vrai que l’opposition vénézuélienne a tout fait pour radicaliser les alliés de la Révolution bolivarienne. En clamant haut et fort que les lignes de crédits autorisées par la Chine et la Russie ou les accords économiques signés par le président Maduro ne seraient pas reconnus par « leur gouvernement », les opposants ont de facto internationalisé le conflit vénézuélien. Pékin, Moscou ou encore Ankara sont désormais indirectement visés par les desseins anti-démocratiques de l’opposition vénézuélienne. Une intensification du conflit actuel ou une aventure militaire aurait des répercussions bien au-delà des frontières du Venezuela.

Cette guerre froide pourrait bien se réchauffer sous le soleil caribéen. Il appartient désormais à tous les défenseurs de la paix de se mobiliser contre une intervention et pour une solution politique à cette nouvelle offensive contre la Révolution bolivarienne. Ne laissons pas les promoteurs de la guerre se vautrer dans un sang qui n’est pas le leur.

Romain MIGUS

 https://francais.rt.com/opinions/58379-coup-detat-cours-venezuela
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COMMENTAIRES  

25/01/2019 09:38 par Toff de Aix

Sans surprise, micron 1er soutient "les citoyens courageux qui manifestent pour leur liberté". J’ai cru qu’il parlait des gilets jaunes, avant de le rendre compte qu’il soutenait le coup d’etat au Venezuela.

Pour quelqu’un qui n’arrête pas de bramer partout qu’il est "légitime grâce aux élections", je ne comprends vraiment, mais alors vraiment pas...

25/01/2019 09:55 par J.J.

N’étant pas vraiment très intelligent, je voudrais que l’on m’explique comment Nicolas Maduro est parvenu en même temps à se faire élire en truquant le scrutin d’une part, et comment, d’autre part il a laissé élire à la tête du parlement un sous marin propulsé, selon toute vraisemblance par Washington.

Ce qui fait cruellement défaut aux États Unis, c’est un Pinochet vénézuélien. Me trompe-je ?

25/01/2019 11:16 par mediacideur

Excellent Romain Migus dans la video d’interview donnée à RT hier. Je me suis empressé de la donner à voir à RCT, Radio Chrétienne Francophone, chez qui je m’étais réfugié hier, me croyant ainsi à l’abri du bourrage de crâne. Hélas il m’a fallu déchanter très rapidement : m^me propagande étazunienne, mêmes mensonges, un "envoyé spécial" complètement "spécial" c’est-à-dire embedded avec les putchistes, leur tendant un micro secourable, bref une caricature. Faut dire que ces salopards d’évêques locaux soutiennent à fond l’opposition et font chorus avec elle pour mettre de l’huile sur le feu. Alliance sabre et goupillon pas morte. Bah le jésuitique pape est à côté, au Panama, il va sûrement intervenir...

25/01/2019 12:30 par L. A.

Imaginez que la Russie décide de ne plus reconnaître le président Macron et déclare que le nouveau président français légitime est Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.

Ce qui se trame contre le Venezuela est scandaleux, immonde, mais est-ce bien une raison pour, une fois de plus, instiller une équivalence, une interchangeabilité, entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ?
L. A.

25/01/2019 13:51 par legrandsoir

Dans le cas présent, et comme démonstration offerte par l’auteur, oui.

25/01/2019 14:08 par CAZA

Le pouvoir de nuisance de l’empire américain parait sans limite
Seule une disparition de ce pays maléfique dans un scénario d’éclatement faisant suite au ShutDown en 50 états indépendants
pourrait y mettre un terme
Le pire est la déclaration de Macron
D"Allende à Maduro il semble que pas grand chose n’ait changé sauf que cette fois ci l’armée semble "du bon côté"
Comme me le disait un ami spectateur des infos à la télé (chasseur et amateur de foot)<< Que veux tu que cela me fasse ce qui se passe en Syrie>> Nul doute qu’il me dira la même chose au sujet du Venezuela

25/01/2019 16:40 par Assimbonanga

C’est très grave ce qui se passe. C’est un nouvel ordre mondial. Macron nous a joué un sale tour et il ne sera pas facile de revenir à la normale. Macron, il se fiche pas mal des institutions qui ont rendu jusqu’à aujourd’hui leur office. On remarque comme il se fiche des demandes de dissolution, de proportionnelle. Tout cet équilibre politique installé depuis la libération, c’est du vieil attirail, démodé.
Lui, Macron, il est mandaté par de grandes firmes, de grosses multinationales, des tas messieurs en costards bleus qui gouvernent le monde avec l’argent. Chimie, pharmacie, gaz, électricité, pétrole, industrie, matières premières, finance. Very good business ! Lot of money.
Bon, comme en ce moment ça chie un peu dans les provinces, il va faire un petit effort, pour sauver les apparences. Il est doué pour le spectacle et il a de l’endurance. Son grand Débat va faire un tabac. Mais très bientôt, ce ne sera même plus la peine. Les télévisions s’occuperont de la fabrication de l’opinion, façon jambonnette : une vérité reconstituée. Tous les morceaux seront des vrais morceaux de vérité mais juste recollés différemment. Ce sera très bon aussi ! Pour les emmerdeurs genre gilets jaunes ou zadistes, il va trouver des "méthodes". La loi Retailleau tombe à pic. Elle sera soutenue par l’opposition d’ailleurs : LR et RN. C’est donc super démocratique, puisqu’on vous le dit. L’effet sera dissuasif pour tous ceux qui veulent s’énerver ou se plaindre. Un petit traitement judiciaire leur ôtera le goût de trop parler.
Non, là, on ne rigole plus. Ce contre quoi je manifestais en 2003 est désormais advenu. Un grand consortium transnational administré par des messieurs en costards bleus a pris la main. Même Le Drian n’y voit que du feu. Mais Macron, lui, chouchou du Bilderberg, Young Leader, il sait pertinemment ce qu’il fait. Oser s’acoquiner avec l’axe TRUMP-BOLSONARO-GUAIDO, c’est du jamais vu. C’est vraiment très grave.
Ici en France qu’est-ce qui peut nous arriver d’encore pire ? Voyons, essayons d’imaginer... Après avoir instauré la chorale dans chaque école, Blanquer pourrait inaugurer la levée au drapeau, les chants religieux et patriotiques, main sur le cœur, tous en uniforme. Remettre un peu de religion sera sain pour engager la jeunesse dans une vie équilibrée et honnête, consacrée au travail et à la famille. Les mémères Schiappa, Berger, Salamé, seraient en charge de la morale et de l’exercice de la délation solidaire. Toute personne ne prononçant pas chaque jour ses condamnations de la violence pourraient passer en commission de diagnostic de fake...
Je ne rigole pas. On y est presque.

25/01/2019 17:14 par Assimbonanga

Rectificatif.
Lorsque j’écris "Oser s’acoquiner avec l’axe TRUMP-BOLSONARO-GUAIDO, c’est du jamais vu. C’est vraiment très grave."
C’est évidemment du jamais vu depuis Pétain. On aura compris !

25/01/2019 22:10 par Bruno

" Ici en France qu’est-ce qui peut nous arriver d’encore pire ? "

Ceci : " Les députés l’ont décidé dans la nuit : les associations religieuses sortent de la liste des lobbies "

Article de l’Observateur :
https://www.marianne.net/politique/les-deputes-l-ont-decide-dans-la-nuit-les-associations-religieuses-sortent-de-la-liste-des

Une information qui ne suscite finalement que peu d’émotions. L’information de la destruction du principe de laïcité versus loi de 1905 par le gouvernement versaillais Phillipe & Macron n’est visiblement pas encore arrivé au cerveau de M.Faure, ni de celui de M.Hamon et encore moins de celui de M.Jadot...

Pendant ce temps là, pendant que le président et son parti de marchands (LREM) détruisent nocturnement à l’Assemblée nationale, la laïcité française, partout dans les écoles et les collèges, Mister Blanquer fait lire la Charte de la Laïcité aux enfants.

Deux mondes inversés. La destruction de la laïcité par Macron et la mythologie récitée par les bambins...Il faudra me dire de qui certains se moquent impunément.

Vivement que ce gouvernement tombe !

26/01/2019 01:02 par Georges SPORRI

Je me demande ce qu’on pourrait faire pour aider les vénézuéliens anti impérialistes, isolés sur leur continent depuis la victoire des fachos au Brésil... L’économie du Venezuela a été fracassée par les sanctions et par la fuite des capitaux ... En France une propagande plutôt abjecte des mass media, confirmée par nos amis écolos sur lesquels cracher serait un sacrilège, a réussi à faire croire que Maduro est méchant ... LGS et d’autres sites font un travail de ré-information, saboté par les démocrates petits bourgeois de la fausse gauche et les sauveurs de planète aidés dans cette besogne par des sites confusionnistes d’extrême droite comme celui de Soral qui fait croire qu’il soutient les bolivaristes. J’avoue que je suis furieux, mais inerte : Que faire ?

26/01/2019 03:35 par Ernesto Bustos

Si nous permettons l’auto-proclamation au Venezuela de Guaido, c’est à dire un coup d’Etat, le pays suivant sera la Bolivie, quelqu’un s’auto-proclamera président au lieu d’Evo Morales avec le soutient des EEUU et quelques états de l’OEA (16 pays de 33 de l’OEA -Organisation des Etats Américains- reconnaissent a Guaido).

Le Président Nicolas Maduro compte avec l’appuis total de l’armée révolutionnaire, le soutient majoritaire de ses concitoyens. Le seul moyen d’effectivement mettre au pouvoir a Guaido, est une intervention militaire comme en Libye, plusieurs mois de bombardements, des centaines des milliers de morts, la destruction des infrastructures de génération d’électricité au Venezuela, des centrales d’eau pour la rendre potable, comme en Libye et en Irak.

https://www.facebook.com/williamchavezz/videos/2539252566091195/

Ce lien, est un enregistrement des défilés de la FANB, l’armée du Venezuela : "Nous sommes socialistes, anti-impérialistes.., guerre patrie ou mort".

26/01/2019 17:52 par Bruno

Donald Trump s’en prend au Venezuela car il vient de se coucher face aux députés démocrates sur sa lubie d’un " Mur anti-immigrants " à la frontière nord-américaine.

Menacé d’être destitué parallèlement pour corruption aggravée et intelligence avec une puissance étrangère, il veut se refaire la cerise avec une " bonne petite guerre "...une façon de noyer ses propres turpitudes dans du sang humain.

L’acteur grotesque de télé-réalité qui s’agite à Washington nous concocte peut-être le début de la troisième guerre mondiale. Avec son ami fasciste Benito Bolsonaro, il veut s’en prendre à la Tchécoslovaquie ...oups ! pardon....je voulais dire le Venezuela....d’autant plus que ce pays est un de ceux qui contient les plus grandes réservés pétrolières. Miam-miam !

Yeah ! Encore du pognon à se faire sur le dos du peuple venezuélien et des jeunes gars des USA, ces futurs G.I’s qui n’ont pas assez de sous pour aller à l’Université....

Du pognon, encore du pognon, toujours du pognon ! ...et du sang, des milliers d’hectolitres de sang !

Trump a soif, il lui faut son verre de sang humain toutes les demi-heure sinon il disparait.

27/01/2019 10:41 par Assimbonanga

Il semble à peu près évident qu’un grand plan concerté de propagande nourri de mensonges d’Etat de la part des Etats-Unis a été initié. Comme ça a commencé depuis longtemps et en sourdine, les esprits dans l’opinion publique s’en sont imprégnés. Personne ne s’est donné du mal pour vérifier ces informations. C’est pourquoi des gens comme Clémentine Autain l’ont paresseusement acquiescé. C’est BCBG de dire "le dictateur Maduro". Pourtant les crimes principaux de cette "dictature" consistent à construire des HLM, des écoles et des universités. Étonnante "dictature" !
(On pourra comparer avec les régimes des pays arabes où c’est la religion qui prime sur l’éducation).
L’autre jour, j’ai lancé à la va-vite la suggestion de demander audience à la députée Autain afin de lui fournir des explications. Je réitère cette suggestion et même je crois qu’il faudrait l’étendre à un grand nombre de députés, à commencer par ceux de la FI. Ils ont tous un bureau à l’Assemblée Nationale et une permanence en circonscription. C’est une croisade à mener. Ne trouvez-vous pas ?

27/01/2019 17:12 par Vania

@Assibonanga
Excellente initiative ! Il faut rétablir la vérité !!C’est notre devoir éthique et une condition indispensable pour permettre l’avènement d’une société plus juste,solidaire, respectueuse des principes, des droits de l’Homme et de la nature.
Ci-joint les intervention des ministres des relations extérieures du Venezuela, de la Russie, et d’autres pays,lors du conseil de sécurité de l’ONU convoqué par les USA.Merci à la Russie pour prendre la défense du droit international et du Venezuela. La déclaration du représentant du Canada étant la plus ignominieuse, en phase avec l’agressivité du gouvernement USA.
https://www.youtube.com/watch?v=N0zuThU5YX4

28/01/2019 10:25 par CAZA

Eh non Les temps ne changent pas !!

Il faut relire l’entretien du 26 Mars 2005 de Philip Agee sur LGS pour s’en persuader

31/01/2019 11:28 par Assimbonanga

Alexis Corbière était" l’invité" de Demorand & Salamé sur France Inter ce matin (31 01 2019). Il s’est fait passer à la mitraillette à questions où les questionneurs n’écoutent pas la réponse et coupent la parole avant le moindre éclaircissement.
J’ai trouvé que Corbières n’avait pas les billes sur le Venezuela et nous n’avons pas les billes non plus.
Demorand et Salamé considèrent que tous les morts au Venezuela proviennent de tirs militaires sur la foule manifestante !!!! Et Corbières n’a rien à leur opposer. Il ne sait rien.
Des infos, SVP !
Romain Migus, help !

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