A se renseigner auprès de notre classe médiatico-médiatique, on pourrait croire que la Russie est isolée, condamnée par le monde entier, accablée par des sanctions.
« Malgré la pression des États-Unis, aucun État arabe ne participe à la guerre économique contre la Russie en imposant des sanctions, rejoignant ainsi la plupart des pays d’Amérique latine et d’Afrique, ainsi que l’Iran, l’Inde, le Pakistan et la Chine. L’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe ont résisté à la pression des États-Unis pour pomper davantage de pétrole afin de compenser l’interdiction américaine des importations de pétrole russe. Plus important encore, Riyad est en pourparlers avec la Chine pour échanger une partie de son pétrole en yuan, ce qui porterait un coup au dollar américain, qui est utilisé pour 80 % des ventes mondiales de pétrole ».
En fait, concrètement, c’est le pouvoir ukrainien qui est seul. Après l’avoir poussé à un inévitable conflit, les Américains et les Européens se gardent d’engager un seul soldat dans la bataille. Les sanctions économiques, les platoniques condamnations veulent cacher ce fait : l’Ukraine a été jetée en pâture à Wall Street. Zelensky ne savait pas que, depuis l’antiquité « le dieu aux pensées fourbes » et « à l’esprit retors » dévore ses enfants.
Théophraste R. Auteur de l’essai (en cours d’écriture) : « Otaniens, Russes, chacun dans sa chacunière, et vite ! ».
PS. La désignation de Poutine en « criminel de guerre » par un président américain (PAR UN PRESIDENT AMERICAIN !) ne mérite pas de commentaire.