LUCKNOW : Depuis ces cinq enregistrements sur des bandes vidéo de la créature appelée muhnochwa ’prise au piège’ - trois d’entre eux ont été enregistré par une équipe de détectives de l’état - les craintes des populations ne semblent plus être dénuées de fondement. Les détectives qui ont travaillé sur la muhnochwa n’excluent pas la possibilité de la présence d’un corps extraterrestre (ETB) avec effet électromagnétique (d’EM) dans au moins trois pour cent des cas. Alors que les agences indiennes n’admettent pas encore la présence de l’ETB, des agences de recherche étrangères, suivant des rapports émis par des services de renseignements, ont déjà été dans les secteurs affectés, rencontré les victimes et rassemblé les données nécessaires.
Les sources affirment qu’après avoir vu la bande vidéo fournie par la femme d’un avocat dans le Mirzapur et un autre film enregistré par un habitant de Sitapur, qui photographiait avec un appareil à flash au 1/100 éme, une équipe de recherche est venue à Sitapur le 7 août et a mis en place un observatoire artisanal.
Une base d’un mixer a été peinte avec les couleurs que les victimes avaient décrites à l’équipe : orange, jaune, vert et combinaison courante de rouge et de bleu. L’appareil a été mis en hauteur dans l’obscurité totale. L’idée était que le corps extraterrestre pourrait être intéressé par quelque chose lui ressemblant et s’en approcher. Et il en fut ainsi. A 1h05 un flash de lumière s’est approché de l’appareil. "Il ressemblait à la partie horizontale supérieure d’un photocopieur avec le même effet de lumière brutale au moment de la copie" a révélé un membre de l’équipe esquissant une comparaison.
L’équipe, comprenant des experts en médecine légale, des serologistes, des experts medico-légaux, des ingénieurs électroniciens et des physiciens équipés de dispositifs de vision nocturne, de caméras vidéo ultra légères et de télescopes ainsi que d’autres gadgets a vu " la lumière" trois fois. Celle ci est descendue tout près de la muhnochwa artisanale et a ensuite disparu. La coupure vidéo révèle un flash de lumière apparaissant sur l’écran, mais rien de plus.
L’équipe d’experts a aussi conduit une étude à l’aide d’un questionnaire sur la base de l’expérience des victimes de Mirzapur, Bhadohi, Varanasi, Jaunpur, Sitapur, Hardoi, Bara Banki, Rae Bareli, Lucknow et Sitapur. Une étude type réalisée auprès de 100 victimes révèle que 10 d’entre elles ont été victimes d’une piqûre ou d’une éraflure. 10 autres ont subi des blessures indirectes (telles des contusions dues à leur propre tentatives de fuite après une alarme pendant la nuit). Les victimes restantes avaient en commun l’un ou plus des facteurs suivants : décharge électrique, observation de lumière pointue, perception d’un d’objet dur et oval.
Parmi 80 personnes, 65 ont subi des blessures physiques et trois ont essayé de maîtriser l’ETB. "Toutes trois ont des centaines de cicatrices, causées comme par une lame sur la paume de la main et que les membres de l’équipe jugent inexplicables " a dit un expert qui a examiné les blessures en ajoutant que ces cicatrices témoignaient de la présence possible d’un ETB à cet endroit. Mais il faudra du temps avant que ces experts ne puissent apporter une explication quant à cette panique générée par la muhnochwa.
Le Docteur NK Mehrotra, professeur au département de physique del’Université Lucknow, affirme cependant qu’une telle possibilité était loin d’être confirmée. Un point de vue semblable est exprimé par son collègue le Professeur Chaman Mehrotra. " De telles choses ont pu arriver à cause de changements atmosphériques et quelqu’un a pu ensuite vouloir s’amuser en projetant dans l’air un objet synthétique," a-t-il dit. Le manager de l’ISTRAC, une unité de ISRO, CD Sharma a aussi exprimé ses doutes quant à l’éventualité d’un ETB. "Je ne sais pas quel type d’ étude a été conduite ni quelles étaient les découvertes, mais au vu de ce que j’ai collecté dans les reportages des médias, la théorie de l’ETB me paraît peu convaincante," a-t-il dit en s’adressant au Times News Network
Article paru dans le Times of India
