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Oh, un documentaire sans complaisance ni malveillance donné à voir le 6 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes

Des femmes tibétaines en quête de savoir

Une amie chinoise de CGTN (télévision chinoise en langue française) m’a envoyé ce documentaire sur les femmes tibétaines en milieu rural, dans des villages reculés entourés d’espaces caillouteux. C’est dire, rudes, hostiles, arides.

On dira "tranches de vie" ou "propagande" (c’est ce dernier mot qui est prisé par nos médias pour toute information qui déplaît aux sinophobes.

Je retiendrai un parti-pris de "positiver". Ici une Tibétaine a ouvert de sa propre initiative des cours d’alphabétisation pour des femmes adultes, parfois âgées. Le gouvernement est ensuite venu aider.

Depuis que je suis allé au Tibet (2010) ma volonté de mieux faire connaître la Chine et le Tibet n’a jamais failli, quel qu’en soit le coût, le prix à payer sous les avalanches de malveillances médiatiques qui vont jusqu’à me dénoncer comme un agent chinois (!) ou tout au moins, comme un auteur payé par le Parti Communiste chinois (1).

J’ai écrit un livre et de nombreux articles sur le Tibet pour en dire le terrible passé sous la dictature théocratique des dalaï-lamas, mais sans occulter les retards, les difficultés, les problèmes. Cela n’empêche pas des menteurs médiatisés comme Rudy Reichstadt de diffuser une vidéo (sur Conspiracy Watch, officine aux troubles revenus) où, selon lui, je prétends que tout va bien au Tibet (et au Xinjiang). Cela n’empêche pas une menteuse comme lhia Pascal-Heilmann de publier sur "Arrêt sur Images" une interview de moi où elle raconte le même bobard.

Ce documentaire, assez court, est un reflet fidèle du Tibet que j’ai vu.

J’ai écrit (et je le redis avec plaisir) que le Tibet d’aujourd’hui n’est pas un paradis, mais que celui d’hier était l’enfer.

Et voyez, par exemple, que, non seulement la langue tibétaine n’est pas interdite mais, au contraire, que même son écriture est enseignée, ce que n’avaient jamais permis les obscurantistes en robe safran qui géraient le peuple d’une main de fer depuis le palais du Potala.

Maxime VIVAS

Note (1). La différence entre mes calomniateurs et moi est qu’eux sont payés par leurs médias pour dénigrer la Chine tandis que moi, j’ai perçu en 2023 le reliquat de mes modestes droits d’auteurs pour mon livre sur le Tibet publié par les éditions Max Milo en 2011.

https://x.com/i/status/1896471656538996823

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