@ macno
Je comprends que certaines paroles peuvent choquer.
Être membre d’un parti, c’est comme appartenir à une famille ; apprendre que sa famille est pourrie au sommet car elle trahit les valeurs qu’elle affiche est très difficile à admettre.
Mais les mots ont un sens, il faut appeler un chat un chat en argumentant.
Regardons la réalité : Le PS avait tout les pouvoirs, qu’en a t-il fait ? Rien, les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches ( + 40% pour le CAC40 et les transnationales). Rien n’a changé, sinon en pire.
Le PS se veut un bon gérant du capitalisme, sous les ordres des Banques et de Wall-Street . Il est englué dans une U.E. Ultra libérale qu’il a voulue.
En effet, lors du congrès de Versailles pour l’adoption du traité de Lisbonne, copie conforme du T.C.E que les français ont refusé par Référendum en 2005, le PS dans sa plus grande lâcheté c’est abstenu pour laissé adopter cette forfaiture par la droite, véritable déni de démocratie, concocté par Sarkozy !!!
Quand, je dis cela aux membres du PS ils ne me croient pas. Pour eux le PS a voté contre !!!!
Ce parti n’a plus de repères historiques et pour cause : ils sont inavouables. Il n’y a plus de discussion politique ( c’est pas la seule organisation politique) : tout se résume aux enjeux électoraux. D’ailleurs, c’est la fuite des militants, vers où ?
Ce parti est à combattre, car c’est un ennemi de classe. Il a, comme chaque fois au pouvoir, trahi ses promesses. Cela suffit à le disqualifier.
De plus, ce parti est dangereux, car il distille une idéologie comme quoi il n’y a pas d’autre choix que le capitalisme, que les USA c’est la liberté et la « démocratie », qu’Israël est un pays pacifique et social, que l’U.E. c’est la paix,….. : autant d’affirmations formellement démenties dans les faits !
Ce formatage des esprits, fait que toute vérité avancée est une insulte. La seule chose qui puisse faire évoluer les mentalités et les certitudes sont des mouvements de masse qui ont des objectifs précis et non pas des manifestations-défilés, sans enjeu, sans mot d’ordre, où tout le monde rentre chez soi.
"En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)