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Thème : Europe

Ruiner l’Europe pour redonner sa puissance aux États-Unis

Maryse Laurence LEWIS
Au niveau technologique, les Japonais n’ont rien à envier aux Étasuniens, que ce soit dans le secteur des appareils électroniques, de l’intelligence artificielle ou l’industrie automobile. De même, il est révolu le temps où l’on pouvait considérer les objets faits en Chine comme de la camelote. Des villes gigantesques sont pourvues de la plus haute technologie. En quelques années, on a transformé des dizaines de villages en zones urbaines. Les Chinois sont de grands pourvoyeurs mondiaux de composantes électroniques. Leurs entrepreneurs fortunés s’installent en Afrique et projettent des mégaprojets en Amérique du Nord, notamment au Québec. En 2022, l’unique mine de lithium alors opérationnelle au Canada, située au Manitoba, appartenait à l’entreprise chinoise Sinomine Resource Group, qui envoie sa production en Chine... À lui seul, ce pays contrôle 91 % de la production d’anodes et 78 % des cathodes. ¹ Les États-Unis sont devenus des spéculateurs plus que des producteurs. En (…) Lire la suite »
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La nouvelle Union européenne ? Un parti unique de l’OTAN et de l’austérité. Les Etats-Unis remercient

Paolo FERRERO
Nous ne savons pas comment se dérouleront les élections aux États-Unis, mais il est certain que le président, quel qu'il soit, dirigera également l'Union européenne. Il y aura beaucoup de controverses politiques sur la compétence ou la représentativité des dirigeants européens, mais il me semble que l'essentiel est que le choix du triumvirat dirigeant de l'UE se caractérise par une sorte de ramification de l'OTAN construite autour de la guerre contre la Russie et des politiques d'austérité. Ils disent : la guerre contre la Russie jusqu'à la victoire. Quiconque pense avec sa tête comprend que ce mot d'ordre signifie - si tout se passe bien - la poursuite de la guerre et de l'horrible massacre en cours pour les quelques années à venir. Si, par contre, cela se passe mal, l'escalade aboutira à une guerre nucléaire dans un avenir proche, dont l'Europe sera le principal théâtre de guerre. Dans tous les cas, aux morts s'ajouteront des politiques d'austérité qui réduiront les droits (…) Lire la suite »

L’europe à la dérive, la france otanisée, militarisation et fuite en avant dans la guerre… Que faire ?... Peut-être construire un front uni pour la paix ?…

Marti MICHEL
C’est à quoi se sont attelés un petit groupe de Gilets Jaunes perdu dans la banlieue parisienne. Ils ont contacté une UL CGT locale et, avec elle, commencé à rédiger un canevas autour de 3 propositions simples susceptibles de passer outre les divisions partisanes et de pouvoir rassembler un maximum de citoyens. 3 propositions communes à beaucoup de partis (mais oui, reprenez leurs déclarations et vous y retrouverez, formulés autrement, ces 3 points) se disant pacifistes et répondant aux urgences de l’heure : – pas un euro, pas un soldat, pas une arme dans les guerres – sortie de l’Otan – réorientation de la diplomatie française favorisant la négociation et pour le cessez-le-feu. Ces 3 propositions écartaient volontairement les questions qui fâchent : celles de l’origine et des responsabilités de la guerre en Ukraine, celles portant sur l’Union Européenne en cette période électorale. 3 propositions susceptibles donc d’amener autour d’une même table les différentes (…) Lire la suite »
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Le peuple de France est placé devant un choix historique

Georges GASTAUD, Fadi KASSEM
Sur tous les plans, géopolitique, militaire et diplomatique, culturel et linguistique, institutionnel et régalien, économique et social, l'oligarchie capitaliste euro- et atlantico-formatée qui domine le pays, que ce soit sous l'égide des faux "gaullistes" LR (Sarkozy, Fillon et leurs successeurs), des faux "socialistes" à la Hollande, ou du pseudo "progressiste" Macron, ou que ce soit demain sous la houlette des faux patriotes du RN (Le Pen, comme Ciotti et Zemmour accepte ouvertement désormais l'euro, l'UE et l'OTAN) conduisent notre pays vers la décomposition sociale et nationale accélérée, si ce n'est vers l'implosion finale et le déshonneur. Sur le plan géopolitique, Sarkozy, Hollande puis Macron ont arrimé notre pays au maître global étasunien qui cherche partout la bagarre avec la Russie et avec la Chine populaire et qui, en s'alliant sans vergogne au jusqu'au-boutiste Zelensky et aux autres nostalgiques du pronazi Stepan Bandera, crée jour après jour les conditions d'une (…) Lire la suite »
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Prendre acte(s) de leur sécession

Georges GASTAUD
Par Georges Gastaud, philosophe, membre du secrétariat national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), auteur du livre Marianne ne consent pas. UN VIOL CARACTERISE DE MARIANNE Alors qu'un certain « Conseil » copiloté par les anciens Premiers ministres Fabius et Juppé a froidement validé une « loi » abhorrée par tous les syndicats, par la majorité absolue du peuple, par la masse des actifs, voire par une majorité de députés (1) « représentatifs » d'une très étroite minorité d'électeurs (2), et alors que ce même « Conseil des sages » a cyniquement censuré les rares points qui, dans la loi Borne, n'étaient pas franchement défavorables aux salariés, la CFDT annonce qu'elle pourrait bien, après on ne sait quel « délai de décence », revenir bien gentiment à la table des (non-)négociations avec Macron. Quant à Laurent Berger – qui n'aura, semble-t-il, pas trop de mal à prendre sa retraite avant 62 ans (heureux homme !) et qui continue à présider la très maastrichtienne et (…) Lire la suite »

Les États-Unis et l’Europe commencent à manquer d’armes à envoyer en Ukraine.

Natasha TURAK

Natasha Turak , auteure du présent article est journaliste à la chaîne d'information anglo-saxone CNBC, dont le propriétaire est NBC universal. CNBC est une chaîne d'information internationale à visée financière. Ce que contient cet article à l'usage de potentiels investisseurs ne pourra donc pas être soupçonné de propagande russe, mais contiendra des informations crédibles qui devraient nous intéresser. Finalement, il apparaît que les stocks d'armes et de munitions de l'Otan ne sont pas si importants qu'on pouvait le penser et surtout insuffisamment renouvelables dans des délais de disponibilité opérationnelle pour l'Ukraine . L'armée ukrainienne dépense sans compter tout en réclamant sans cesse d'autres livraisons. Les Etats-Unis et l'ensemble des pays de l'Otan commencent à tirer la langue sur les demandes croissantes de Kiev, se questionnent sur les possibilités des futures livraisons et voient avec inquiétude la fonte rapide de leurs propres arsenaux. latitude zero

Dans l'industrie de l'armement étasunienne, le niveau de production normal des munitions d'artillerie pour l'obusier de 155 millimètres – une arme d'artillerie lourde à longue portée actuellement utilisée sur les champs de bataille en Ukraine – est d'environ 30 000 munitions par an en temps de paix. Les soldats ukrainiens qui combattent les forces russes consomment cette quantité en deux semaines environ. C'est ce qu'affirme Dave Des Roches, professeur associé et chercheur militaire senior à la National Defense University des États-Unis. Et il est inquiet. "Je suis très inquiet. À moins que nous n'ayons une nouvelle production, ce qui prend des mois, nous n'aurons pas la capacité d'approvisionner les Ukrainiens", a déclaré Des Roches à CNBC. L'Europe aussi est à bout de souffle. "Les stocks militaires de la plupart des États membres [européens de l'OTAN] ont été, je ne dirais pas épuisés, mais appauvris dans une proportion élevée, parce que nous avons fourni beaucoup de (…) Lire la suite »
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Europe, le suicide est-il consommé ?

Prensa Latina

En Europe les gouvernements ont choisit de s’accrocher à l'alliance suicidaire avec les États-Unis dans sa politique de confrontation avec la Russie. Avec des alliés comme les États-Unis ont n'a pas besoin d'ennemis, pour preuve le sabotage récent des gazoducs Nordstream 1 et 2. Voici donc deux articles montrant le point de vue de latino-américains, un article de l'agence de presse cubaine Prensa Latina et un autre de la chaîne publique vénézuélienne VTV citant le président Maduro qui parlait notamment de la proposition de cessez le feu et de négociation de paix du président Mexicain Lopez Obrador.

Bruxelles, 27 sept (Prensa Latina) L'un des concurrents économiques des États-Unis est l'Union européenne (UE), compliquée aujourd'hui par une crise énergétique, une dévaluation des principales monnaies et un potentiel croissant d'explosions sociales. Malgré le fait que l'UE était en partie en retard et suivait presque aveuglément la ligne proposée par Washington pour attiser le conflit en Ukraine, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire là-bas le 24 février, les choses sont loin de profiter aux Européens. L'Occident a remis à Kiev près de 20 milliards de dollars en armement depuis le début de l'action militaire afin, comme le prétend Poutine, de mener une guerre “jusqu'au dernier ukrainien.” Les États-Unis, en imposant des restrictions draconiennes à la Russie, notamment en suspendant l'achat de son pétrole, ont provoqué une inflation qui s'est fait sentir, notamment, dans plusieurs puissances occidentales. Mais la Réserve fédérale (…) Lire la suite »

Crise énergétique : vers une récession violente et potentiellement durable en Europe

Philippe MURER

Philippe Murer, économiste, prévoit une « véritable tempête économique » en Europe, en raison d'importants problèmes d'approvisionnement en énergies, liés aux sanctions européennes contre la Russie et aux mesures de rétorsion de cette dernière.

Avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, fin janvier 2022, l’inflation était déjà à un niveau très élevé aux Etats-Unis : 7,5%. Des pertes de pouvoir d’achat de 3% pour les ménages étasuniens y ont déclenché une baisse de la consommation et une récession aux 1er et 2e trimestres 2022. Avec la hausse des prix de l’énergie et l’inflation qui perdure, la récession n’est bien sûr pas terminée. L’Europe était et est aujourd’hui dans la même situation, en pire. Peu après le déclenchement de la guerre, les Européens décidèrent d’appliquer progressivement un embargo sur le pétrole, le charbon et enfin sur le gaz russe. Sur le gaz, Poutine les a pris de vitesse et a mis en place un quasi embargo avant que l’embargo européen ne s’applique. Ces sanctions ont presque fait doubler le prix du pétrole et du charbon et multiplié par 10 à 20 le prix du gaz livré en Europe. Cette décision de l’Union européenne de se couper d’un tiers de son approvisionnement en énergie est du jamais vu et (…) Lire la suite »
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Les États-Unis, Européens par effraction.

Djamel LABIDI

Les États-Unis ne sont pas un pays européen. Mais la Russie, elle, oui. Pourquoi les États Unis sont-ils donc dans l'alliance atlantique qui concerne les pays européens, et la Russie non ? Question naïve direz-vous. Non, question plutôt simple, fondamentale qui peut tout expliquer si on enlève le fatras idéologique utilisé pour justifier cette hostilité éternelle envers la Russie.

Tout d'abord, on peut noter que les intérêts économiques des pays européens et de la Russie sont complémentaires. La crise actuelle n'a fait que le montrer à contrario, par ses conséquences des deux côtés. Ceci est évident dans tous les domaines : énergie, technologie, matières premières, agroalimentaire etc. Par exemple le gazoduc "Nord Stream 2" promettait d'être un puissant instrument de développement économique autant pour les Russes que pour les Allemands et les Européens. Ce sont des intérêts économiques communs qui sont partout le meilleur gage de rapprochement entre les peuples et donc de paix. C'est d'ailleurs, sur la base d'échanges économiques de plus en plus intenses, que s'était opéré le rapprochement de la Russie avec les pays européens après la guerre froide. Cela aurait pu continuer de fonctionner mais les États Unis, pays extra européen, ont perçu cela comme une menace, celle de la perte de leur hégémonie sur l'Europe. Ils ont donc baptisé ces échanges (…) Lire la suite »

Les « excuses » impérialistes couvrent un colonialisme renouvelé

Simon KORNER
Trois des pires puissances colonialistes d'Afrique, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, ont présenté des excuses pour leurs crimes historiques – ou du moins fait des gestes d'excuse. Pourquoi le font-ils ? La Grande-Bretagne a été l'un des premiers promoteurs. En 2013, William Hague, alors ministre des Affaires étrangères, a exprimé ses « sincères regrets » pour les atrocités britanniques contre les Kenyans dans les années 1950, qui incluent le massacre de 100 000 membres de la tribu Kikuyu. William Hague a suggéré 19,9 millions de livres sterling de compensation. Cette offre misérable – les survivants Kikuyu ont exigé dix fois ce montant – a permis au Premier ministre Theresa May, en visite en 2018, de proclamer le Kenya l'un des « partenaires clés » de la Grande-Bretagne et d'annoncer l'ambition de la Grande-Bretagne de dépasser les États-Unis comme le plus grand investisseur du G7 en Afrique d'ici 2022. L'Afrique est depuis devenue plus rentable pour la (…) Lire la suite »