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Le veto américain

Feu vert pour la colonisation israélienne

« Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d’un Etat palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement [de Ghaza, Ndlr] comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens. »

Meron Roppoport conseiller de Sharon

« La direction palestinienne a présenté, vendredi 18 février devant le Conseil de sécurité de l’ONU, une résolution sur la colonisation israélienne, a annoncé un haut responsable de l’Organisation de libération de la Palestine. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton estimait pourtant, jeudi, que « le Conseil de sécurité et les résolutions » déposées devant lui n’étaient « pas le bon support pour avancer vers l’objectif ». Barack Obama avait fait part à Mahmoud Abbas de son opposition au projet et l’a menacé de sanction.

Ce qui devait arriver arriva : les États-Unis ont refusé d’appuyer une résolution de l’ONU qui aurait condamné « l’illégalité » de la colonisation israélienne et exigé du gouvernement Nethanyahu qu’il cesse immédiatement toute nouvelle construction. Washington fait cavalier seul dans ce dossier puisque les 14 autres membres du Conseil de sécurité ont tous voté en faveur de la résolution lors de la rencontre de vendredi. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a déclaré que les États-Unis étaient en accord avec les autres membres du conseil en ce qui concerne « la folie et l’illégitimité de la poursuite de la colonisation par Israël ». Mais les Américains jugent tout de même qu’« il n’est pas sage », pour l’organe le plus puissant de l’ONU, de s’immiscer dans des dossiers qui concernent les Israéliens et les Palestiniens, a précisé Mme Rice. L’administration Obama suscitera assurément la colère dans les pays arabes. Une abstention aurait assurément suscité l’ire des Israéliens, le plus fidèle allié de Washington dans la région, et celle des supporters d’Israël au sein des troupes républicaine et démocrate du Congrès américain. » [1]

Les Palestiniens maintiennent qu’ils ne reprendront pas les pourparlers de paix tant qu’Israël ne freinera pas complètement les constructions en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, qui devrait selon eux être la capitale de l’État palestinien. Riyad Mansour estime que le Conseil de sécurité a failli à sa tâche :« Nous craignons (...) que le message envoyé aujourd’hui pourrait encourager Israël à poursuivre son intransigeance et son impunité », a-t-il affirmé. L’ambassadeur israélien a l’ONU, Meron Reuben, a remercié les États-Unis d’avoir imposé leur veto. Il a fait valoir que la seule façon de résoudre le conflit est d’inviter les dirigeants palestiniens à « revenir à la table des négociations sans conditions préalables et sans plus tarder ». En clair, le problème entre Israël et les Palestiniens ne concerne pas les 190 Etats mais seulement les Américains. Négocier quoi puisqu’il n’y a aucun préalable ?

Ce veto est le premier à survenir sous l’administration Obama dans un dossier concernant le Moyen-Orient, et le dixième depuis 2001. Selon un décompte non officiel, c’est la 83e fois que les Etats-Unis mettent leur veto afin de protéger leur allié israélien. Mais il s’agit du tout premier veto utilisé par le gouvernement du président Barack Obama. Le projet de résolution, préparé par les pays arabes, a été introduit par le Liban, élu membre du Conseil de sécurité pour deux ans, Pour l’heure, il reste à savoir comment va réagir le Monde arabe. Fera-t-il passer au second plan l’échec du projet de résolution palestinien, dans le contexte actuel où prédominent les préoccupations liées aux mouvements de protestation populaire dans la région ? » [2]
« Il s’agit d’une décision regrettable et injustifiée », a déclaré Saeb Erekat, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), au Moyen-Orient, et qu’il allait inciter Israël à fuir ses obligations pour la paix. Pour Erekat, la décision du Premier ministre israélien de choisir la colonisation juive plutôt que la paix dans la région est la cause de l’arrêt des négociations israélo-palestiniennes, a déclaré le ministre palestinien en charge des négociations Saëb Erakat dans une interview à Xinhua le 21 01 2011 . Les Palestiniens se sont retirés le 2 octobre des négociations directes avec Israël, un mois après leur lancement à Washington, suite au refus d’Israël de geler la construction de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem- Est. Israël a également refusé une proposition américaine de geler la colonisation pour trois mois afin de reprendre les discussions.

Le 83e veto américain

En fait, Israël n’a jamais été freiné dans sa politique de colonisation effrénée et planifiée pour ne laisser en définitive, que des espaces rocailleux inhabitables dans le désert du Néguev, aux Palestiniens en les expulsant inexorablement de la CisJordanie et d’Israël. La preuve ? Quelques jours avant la résolution, la municipalité israélienne de Jérusalem a approuvé, lundi 14 février, un projet de construction de 120 nouveaux logements dans le quartier de colonisation juive de Ramot, à Jérusalem-Est occupé et annexé. Le quartier de Ramot, où vivent 41.000 Israéliens, est l’un des premiers à avoir été érigés dans la partie orientale de la ville. Depuis la conquête de Jérusalem-Est, en 1967, Israël y a construit une douzaine de quartiers de colonisation où vivent plus de 200.000 Israéliens, aux côtés de 270.000 Palestiniens, et a proclamé l’ensemble de la ville sa capitale « éternelle et indivisible ». Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé, alors que les Palestiniens veulent en faire la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. [3] »

« Les colonies israéliennes désignent des communautés de peuplement établies par l’État d’Israël en Cisjordanie, Jérusalem-Est. L’État hébreu déclare qu’aucun traité de paix n’a établi de statut juridique sur ces territoires, que la Judée est le berceau du judaïsme, que la présence multimillénaire et continue de communautés juives à Hébron, Jérusalem ou en Samarie est attestée par les textes religieux bibliques et par de nombreux témoignages réguliers depuis l’Antiquité. Selon les sources, en 2007, entre 144 et 149 colonies abriteraient une population totale variant de 450.000 à 475.000 habitants (en incluant Jérusalem-Est) et de certains privilèges fiscaux ou sociaux dans le but d’encourager l’installation des colons. Comme le dit Weisglass, conseiller du Premier ministre, le général Sharon a décidé de rendre Ghaza, qu’il n’a jamais considéré comme d’« intérêt national », afin de sauver les colonies de Cisjordanie, et, plus important encore, d’empêcher tout accord négocié avec les Palestiniens. (source : Le Monde diplomatique par Meron Rapoport (Journaliste au quotidien Haaretz, Tel-Aviv et envoyé spécial du Monde diplomatique) [4] »

En fait « dès son investiture Obama a eu à faire face à l’intransigeance d’Israël soutenu par les deux chambres. Alain Gresh écrit à propos de la dernière tentative de relance des négociations : « Lors de la rencontre entre Benyamin Netanyahu et Hillary Clinton, le 11 novembre, les Etats-Unis ont fait de nouvelles propositions pour obtenir la reprise des négociations. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont un cadeau à Israël et n’assureront en rien des négociations fructueuses, mais relanceront un processus sans fin qui légitimera la poursuite de l’occupation. Qu’on en juge : Israël accepte de geler les constructions de colonies en Cisjordanie pendant trois mois, mais pourra continuer ses activités à Jérusalem-Est. Au bout de cette période de trois mois, et si les négociations n’ont pas abouti, les Etats-Unis accepteront la reprise des constructions. Faut-il rappeler que la construction de toutes ces colonies, en Cisjordanie comme à Jérusalem, est illégale du point de vue du droit international ? Que les Etats-Unis ont voté les résolutions du Conseil de sécurité dénonçant ces constructions ? Et qu’en acceptant un tel accord, ils acceptent désormais la colonisation ? En échange de ces « concessions », l’administration Obama s’engage, selon ce que rapporte la presse israélienne, l’utilisation par les Etats-Unis de tous les moyens, y compris le droit de veto, pour empêcher toute tentative de résolution concernant la Palestine devant les Nations unies ou dans d’autres forums ; opposition à la campagne de délégitimation d’Israël.

Durant la rencontre Nétanyahu-Clinton, les officiels américains, toujours selon Haaretz.com, ont mis en avant leurs efforts pour bloquer le rapport Goldstone ; pour empêcher des résolutions dénonçant l’attitude israélienne après l’attaque contre la flottille vers Ghaza dans les eaux internationales ; empêcher toute résolution de l’Agence internationale pour l’énergie atomique de dénonciation du programme israélien ; augmenter les pressions sur l’Iran et la Syrie pour limiter leurs activités nucléaires. (...) Le plus étrange dans ces tractations, c’est l’idée que, pour que les négociations aboutissent, il faut « rassurer » Israël.... » [5]

« Cela fait des dizaines d’années écrit Alain Hart que, malgré des affirmations contraires, la politique de l’Occident sous la houlette des USA a été de préférer la dictature arabe. (...) Les régimes arabes répressifs et corrompus étaient la meilleure garantie possible que le pétrole continuerait de couler à des prix raisonnables pour l’Occident et qu’il n’y aurait pratiquement pas de limite à la quantité d’armes qu’on pourrait vendre aux Etats arabes les plus riches. (...) De plus, c’était un grand réconfort pour les politiciens occidentaux de savoir qu’un régime arabe répressif et corrompu ne combattrait pas Israël pour libérer la Palestine. (...) Le Haut Conseil a dit, sans surprise, qu’il respecterait toutes les obligations internationales égyptiennes y compris le traité de paix de 1979 avec Israël. » [6]

La perception d’Israël des révoltes des peuples arabes contre leurs dirigeants

« Pour le professeur israélien Ilan Pappe, l’opinion qui prévaut en Israël est que si elles réussissent vraiment, les révolutions égyptienne et tunisienne sont une mauvaise chose pour Israël, une très mauvaise chose. Les Arabes éduqués - qui ne sont pas tous habillés comme des « islamistes », qui, pour un bon nombre d’entre eux, parlent parfaitement bien l’anglais et qui expriment leur aspiration à la démocratie de manière tout à fait raffinée et sans recourir à la rhétorique « anti-Occident » sont mauvais pour Israël. La substance du discours israélien est simple : ceci est une révolution du genre de celle d’Iran soutenue par Al Jazeera et que le président états-unien Obama, qui est un nouveau Carter, et le reste du monde sous le choc laissent stupidement se développer. (...) Israël est un lieu où tous les généraux qui ont donné l’ordre de tirer sur les manifestants palestiniens et juifs qui protestaient contre l’occupation sont maintenant en compétition pour la promotion au poste suprême de chef d’état-major ». [7]

«  L’un d’entre eux, Yair Navey a donné l’ordre en 2008 de tirer sur tous les suspects palestiniens même s’ils se laissaient arrêter sans résister. (...) La lumière qui brille en Egypte et en Tunisie est si forte qu’elle éclaire aussi les aspects les plus sombres de la « seule démocratie du Moyen-Orient. » Ca pourrait être une bonne nouvelle pour la communauté juive tout entière, et même pour les Juifs israéliens sur le long terme. Etre entouré de peuples épris de liberté, de justice sociale et de spiritualité, de peuples qui évoluent parfois sans encombre et parfois moins sereinement entre la tradition et la modernité, le nationalisme et l’humanisme, le capitalisme agressif de la globalisation et la survie au jour le jour, ne sera pas facile. Cependant, c’est une vision positive qui porte en elle l’espoir de changements similaires en Palestine. Elle peut provoquer la fin de plus d’un siècle de colonisation et de dépossession sioniste et amener une réconciliation équitable entre les victimes palestiniennes de ces politiques criminelles où qu’elles se trouvent, et la communauté juive. » [7]

« Hélas, on peut faire confiance aux Israéliens pour ne pas manquer une occasion de ne pas faire la paix. Ils crieraient au loup. Ils exigeraient et obtiendraient davantage d’argent des contribuables états-uniens pour mettre en place « les nouveaux développements ». Ils interviendraient secrètement pour saboter et détruire toute transition vers la démocratie (vous souvenez-vous de la violence et de la cruauté avec laquelle ils ont réagi à la démocratisation de la société palestinienne ?) et ils se livreraient à une campagne islamophobe d’une envergure inégalée. Mais qui sait, peut-être que les contribuables états-uniens ne bougeraient pas cette fois-ci. Dans un tel scénario, les Juifs d’Israël ont une chance de devenir partie intégrante du Moyen-Orient au lieu d’être au Moyen-Orient une pièce rapportée, agressive issue de l’imagination égarée des sionistes. [7] »

La boîte de Pandore

En Cisjordanie la vie est de loin meilleure. Les commerces sont florissants. Et surtout une grande partie de la bourgeoisie fait des affaires. Les dirigeants gèrent l’occupation comme des fonctionnaires avec le train-train quotidien. On aurait pensé que cette occasion unique - le vent de liberté- aurait servi, d’une certaine façon, de point d’appui à Obama pour rappeler à l’ordre Israël et l’inciter avant que cela ne soit trop tard à respecter les résolutions de l’ONU et permettre enfin à ce peuple de vivre en paix sur moins de 22% de la Palestine originelle. Les territoires occupés qu’Israël refuse- enivré par sa puissance et son impunité (83 vetos américains et 40 résolutions de l’ONU)- lui seront repris d’une façon ou d’une autre, le vent de liberté qui souffle sur le Monde arabe, fera que les nouveaux dirigeants arabes des prochaines années ne permettront plus cette injustice. La boîte de Pandore de l’exaspération multidimensionnelle des masses arabes -ouverte par l’Occident- pour réorganiser d’une façon soft les pays arabes, ne se refermera pas de sitôt.

Les évènements tragiques mais nécessaires que traversent le Monde arabe dans sa marche vers la liberté on fait que ce véto est passé sous silence par les médias main-stream, donnant de ce fait un sursis à Israël dans sa fuite ne avant. Pourtant, l’Occident a une fenêtre de décision très étroite, ou bien il fait entendre raison à Israël, ou il prendra le risque de déclarer la guerre à la jeunesse arabe qui ne se laissera plus faire. Imaginons que les pays arabes- qui détiennent les 2/3 des ressources énergétiques de la planète- décident de couper les robinets de l’énergie à l’Occident, jusqu’à ce que le peuple palestinien soit restitué dans ses droits.- on l’a vu avec les risques de fermeture du canal de Suez ou encore avec les évènements de Libye, le prix du baril à dépassé les 105 $- Imaginons que les Arabes ne font plus tourner les usines d’armement occidental en n’achetant plus d’armes. Imaginons que les pays arabes retirent les 1 500 milliards de dollars américaines des banques occidentales. On peut parier qu’Israël entendra raison. Alors, on parlera de justice et les Arabes pourront alors se tourner vers l’avenir avec des dirigeants qui leur auront rendu leur dignité d’hommes libres.

Pr Chems Eddine CHITOUR

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

[3Israël approuve la construction de 120 nouveaux logements Le Monde.fr avec AFP 14.02.11

[4Colonie israélienne Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

[5A.Gresh : Quand Washington entérine la colonisation Le Monde diplomatique 14.11.2010.


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