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L’Occident de l’apéro dînatoire contre le Hamas

Le Hamas et les Palestiniens n’ouvrent pas de perspectives de paix, disent les commentateurs. Mais quel choix ont-ils ? Quelles perspectives leur a offert l’Occident ? Mais ce n’est pas important ; l’apéro dînatoire version solidaire veillera à sauver nos valeurs.

Le Hamas attaque : les limbes et les générations qui viennent.

L’Occident n’a plus de ressources culturelles parce qu’il a supprimé son histoire. Pas celle des autres, mais la sienne. Il n’a pas de rapports avec ses racines grecques, avec ses racines chrétiennes. Il n’a plus aucun rapport avec l’Histoire, et ce qu’on appelle la philosophie analytique, qui est la philosophie de la domination anglo-saxonne, est l’expression de cette suppression.

Il s’agit d’une idéologie, dont le noyau consiste à extraire d’une séquence un fragment temporel. Les choses n’ont plus d’histoire, de racines, de motivations. Elles tombent du ciel. Elles sont le fruit de la folie, de l’irrationalité.

Une fois déshistoricisées, elles se prêtent au raisonnement qui a la préférence du philosophe analytique, et qui est à l’évidence la forme idéologique de la domination aujourd’hui : il y a un agresseur et un agressé.

Le méchant, c’est toujours l’autre. Les gentils, c’est toujours les États-Unis et leurs alliés. C’est une histoire qui dure depuis Locke, dont les droits universels servaient toujours à légitimer les intérêts de son Lord protecteur. Le libéralisme naît de cette âme d’esclave aujourd’hui sanctifiée.

Cette histoire arrive jusqu’à nous. Comme ils sont méchants, les Palestiniens cherchent les problèmes, ils frappent les pauvres soldats israéliens. A la fin, le philosophe analytique offre la solution : ils sont fous. Et nous, nous sommes la raison.

Quelqu’un, qui n’est pas un philosophe analytique mais un syndicaliste « de gauche », un certain Landini, qui se pose en révolutionnaire, dit qu’on bloque ainsi les perspectives de discussions de paix.

Lui seul sait de quelles perspectives il parle. Qu’il existe de telles perspectives, cela doit être une chose secrète qui a échappé à ces ignorants de Palestiniens ! Les faits sont autres, ce sont des faits de colonies illégitimes, d’arrogance, d’oppression.

La seule chose dont les Palestiniens font l’expérience, c’est que leurs perspectives sont simples : ou mourir jour après jour dans une réserve d’Indiens, contempler l’arrogance d’un État de fait à base ethnique, lumineux exemple d’État intrinsèquement raciste, ou bien mourir en combattant.

Bien sûr, ils savent qu’Israel réagira avec son habituelle cruauté, selon le même principe qu’on appelle rétorsion, mais que nous ferions mieux d’appeler de son nom : vengeance par multiplication.

Le Hamas et les Palestiniens n’ouvrent pas de perspectives de paix. C’est vrai. Mais quel choix ont-ils ? Quelles perspectives leur a offert l’Europe ? Et L’Occident ? Mais il y a un agresseur et un agressé.

Hélas, ce qui est désolant, c’est que les générations qui viennent ont été élevées ainsi, surtout celles qui se disent de gauche. Il ne viendra rien de bon d’elles, et je crains que les désastres que provoqueront ces nouvelles générations ne fassent pâlir les siècles passés, qui pourtant en ont connu, des tragédies.

Mais je commence à apprendre, et je l’ai appris sur FB, qu’il ne sert à rien d’avertir. On n’apprend malheureusement qu’à coups sur le crâne. Et l’Histoire s’accélère, elle change rapidement. Je ne pense pas que les générations qui viendront seront capables de gérer ces changements.

Le problème de l’histoire, c’est elles, la fin de l’Histoire, c’est cette génération qui nous suit. L’Histoire émigre ailleurs, peut-être, comme le soutenait le philosophe tchèque Jan Patocka, les héritiers de l’Occident sont-ils ailleurs.

Giorgia Meloni ne veut pas être chinoise. Le problème, c’est que nous ne sommes plus en Occident, et depuis belle lurette. Nous sommes dans un no man’s land, suspendus dans une sorte de limbes.

Heureusement qu’il y a l’apéro dînatoire, qui sauve les valeurs occidentales et notre way of life. L’Occident, aujourd’hui, c’est l’apéro dînatoire.

Traduction de R. Llorens

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On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

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