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La face cachée du débarquement en Normandie

« Soldats, marins et aviateurs des Forces expéditionnaires alliées ! Vous êtes sur le point de vous embarquer pour la grande croisade vers laquelle ont tendu tous nos efforts pendant de longs mois. Les espoirs, les prières de tous les peuples épris de liberté vous accompagnent. Vous apporterez la sécurité dans un monde libre. La fortune de la bataille a tourné ! Les hommes libres du monde marchent ensemble vers la Victoire ! Bonne chance ! Implorons la bénédiction du Tout-Puissant sur cette grande et noble entreprise. » Message d’Eisenhower aux troupes d’assaut, le 5 juin 1944.

Certains événements de cette campagne militaire historique ont été passés sous silence. Les fils connus de l’opération Overlord. Qui se souvient par exemple que les gros ballons des parades d’un grand magasin new-yorkais ont inspiré une supercherie à l’origine de la réussite du D-Day ? Les Alliés ont en effet eu l’idée de faire appel à l’entreprise Goodyear pour créer une armée en caoutchouc. Des chars et des barges gonflables devaient faire croire à un débarquement dans le Pas-de-Calais et détourner l’attention d’Hitler. » (1)

L’opération Overlord

On sait que le 6 juin 1944, ils étaient 177 Français à débarquer sur les côtes de Normandie, auprès des Alliés : un abbé, un repris de justice, un ancien légionnaire, un jeune marié, un ouvrier, un gosse de 17 ans, originaires de la métropole, de la Tunisie, de l’Algérie ou de Madagascar. Recrutés en Grande-Bretagne au début de la guerre, ils ont été entraînés à la dure en Ecosse avant de porter fièrement le béret vert du commando Kieffer.

« Aujourd’hui, 70 ans après, l’opération Overlord reste la campagne militaire la plus héroïque de l’histoire. Retour sur des aspects méconnus du débarquement. C’est la phase d’assaut de l’opération Overlord qui vise à créer une tête de pont alliée de grande échelle dans le nord-ouest de l’Europe et l’ouverture d’un nouveau front à l’Ouest. Une fois les plages prises, l’opération se poursuit par la jonction des forces de débarquement et l’établissement d’une tête de pont sur la côte normande puis l’acheminement d’hommes et de matériels supplémentaires. L’opération cesse officiellement le 30 juin 1944. La flotte d’invasion était composée de 6939 navires (1213 navires de guerre, 4126 navires de transport et 1600 navires de soutien dont de nombreux navires marchands) provenant de huit marines différentes. La mise en place de cette énorme flotte s’effectua dans tous les ports de la côte
Sud de l’Angleterre, de Plymouth jusqu’à Newhaven. » (2) 287.000 personnes embarquées à bord des navires alliés le Jour J dont 177 - Nombre de soldats du commando français Kieffer ayant débarqué sur Sword Beach. 200.000 obstacles de plage installés par les Allemands le long du Mur de l’Atlantique, 200.000 véhicules alliés de toutes sortes débarqués en Normandie le 6 juin 1944 à minuit. 11.590 appareils alliés (chasseurs, bombardiers, transport, reconnaissance et planeurs), 10.395 tonnes de bombes alliées larguées sur la Normandie toute la journée du 6 juin 1944, 9 500 - Nombre d’avions alliés d’attaque et d’appui en vol le Jour J.
7616 tonnes de bombes alliées larguées sur la Normandie dans la nuit du 5 au 6 juin 1944,11.085 missions effectuées par les forces aériennes alliées le 6 juin 1944. 10.750 sorties (aller-retour) de l’aviation alliée pendant les 24 heures du jour J. Nombre de sorties de la Luftwaffe (armée de l’air allemande) le 6 juin 1944 ». (2) Plusieurs milliers de morts sont aussi à compter parmi les civils.

Opération Torch

Deux ans plus tôt l’opération Torch vit le débarquement des Alliés principalement en Afrique du Nord (Algérie). Les effectifs mobilisés furent moins importants Ce sont principalement des Français d’Alger sous la conduite de José Aboulker qui permirent pour une part importante l’opération de débarquement Opération Torch est le nom de code donné au débarquement des Alliés le 8 novembre 1942. La prise d’Alger se fait en un jour grâce à la Résistance française, alors qu’à Oran et au Maroc, les généraux du régime de Vichy accueillent les Alliés à coups de canon, tout en livrant la Tunisie aux Allemands sans aucune résistance, Si les Alliés réussissaient à y repousser les troupes de l’Afrikakorps de Rommel, l’Afrique du Nord permettrait ensuite de disposer d’une plate-forme pour un projet plus ambitieux qui concernerait l’Europe méridionale ». (3)

L’opération qui comprenait 107.000 hommes s’effectua sur 200 bâtiments de guerre et 110 navires de transport. Elle se divisait en trois groupes ayant pour mission d’établir neuf têtes de pont sur près de 1500 km de côte. (...) Le 8 novembre 1942 à l’aube, les premiers vaisseaux de l’Opération Torch abordèrent les plages d’Afrique du Nord. Après une longue préparation, et en exécution d’accords passés secrètement à la conférence de Cherchell le 23 octobre 1942 entre la résistance algéroise et le commandement allié, 400 résistants français, dont les deux tiers étaient des Juifs ont neutralisé le 8 novembre 1942, les batteries côtières de Sidi-Ferruch et le 19e corps d’armée française d’Alger pendant une quinzaine d’heures. (...) Les diplomates et généraux étasuniens ont eu tendance à omettre ou à minorer le rôle de la résistance pieds noirs dans leurs relations ultérieures de l’opération Torch. » (3)

Une autre énigme : l’apport réel de la résistance lors du débarquement

Nous avons vu que les commandos du Commando Kieffer, des Français qui ont fait le débarquement, étaient de 177 sur un total de plus de 200.000 Etasuniens, Canadiens Britanniques et de plusieurs pays du Commonwealth. Qu’en est-il de l’apport de la résistance (Forces françaises de l’Intérieur) ?. Dans la publication suivante, nous verrons que l’apport est beaucoup plus discret que l’histoire officielle ne l’a présenté. Nous lisons : « Le mythe des maquisards qui auraient joué un rôle très important dans la victoire des Alliés a la vie dure. Dans son ouvrage : La Résistance expliquée à mes petits-enfants, La résistante Lucie Aubrac déclare : « Dans cette prison qu’était devenue la France, la Résistance a renseigné efficacement les Alliés, a contribué avec peu d’armes à vaincre l’occupant, a libéré seule une partie de notre pays, a aidé les Alliés sur le sol français, a poursuivi avec eux l’armée allemande jusqu’à sa totale défaite, a débarrassé la Patrie du régime de collaboration » (...) Dans son livre intitulé : Les F.T.P.,l’ancien commandant en chef des Francs-Tireurs et Partisans français, Charles Tillon, va même plus loin : il attribue la réussite du Débarquement aux FFI qui, dans les premières heures du 6 juin 1944, auraient apporté à l’opération des moyens... deux fois supérieurs à ceux des Alliés. Sa démonstration vaut la peine d’être exposée. L’auteur s’appuie tout d’abord sur une note du QG allié en 1944 selon laquelle la force des FFI « représentait l’équivalent en hommes de quinze divisions » (...) » (4)
« L’auteur « oublie » toutefois : -que les premières vagues d’assaut anglo-américaines n’étaient pas seules ; elles reçurent l’appui décisif de la marine et de l’aviation qui pilonnèrent-que les « quinze divisions » FFI étaient non seulement peu armées, Lucie Aubrac avoue que la Résistance avait « peu d’armes » mais surtout, qu’elles n’étaient pas regroupées en Normandie pour attaquer Les forces allemandes présentes sur les lieux. Dans l’ouvrage d’Eisenhower, le satisfecit décerné à la Résistance arrive au seizième chapitre : Eh bien, dans ces 74 pages, seules... onze lignes sont consacrées à l’appui que pourrait fournir la Résistance. Et voici ce que Dwight Eisenhower écrit : « Notre plan reposait sur l’appoint considérable que nous escomptions de la part des mouvements des maquis en France. On savait qu’ils étaient particulièrement nombreux en Bretagne, et dans les montagnes et les collines proches de la côte méditerranéenne. [...] Nous désirions particulièrement que, le Jour J, le général De Gaulle s’adressât avec moi par radio à la population française afin qu’elle ne se soulève pas et ne s’expose pas à des sacrifices inutiles qui n’avaient pas encore d’intérêt mais qu’elle se réservât pour le moment où nous lui demanderions son appui. » C’est net : pour débarquer, les Anglo-américains n’avaient nullement besoin de l’aide de la Résistance. Ils n’en voulaient pas. Ils considéraient que ce serait des « sacrifices inutiles ». Les actions de harcèlement n’ont nullement pesé sur le cours des opérations. » (4)

A l’occasion du soixantième anniversaire du Débarquement, la question suivante a été posée à Jean Vanwelkenhuyzen, un historien de référence : « La résistance a-t-elle vraiment représenté un appoint pour les armées régulières ? » Il a répondu : « Il y a une légende dorée française qui a été une manière de gommer la défaite de 1940. Les maquis locaux ont pu fournir des renseignements qui échappaient à la reconnaissance aérienne et aussi jouer un rôle dans certains combats. Mais dire que cela a changé les opérations, non ». » (4)

Les dépassements des GI : un vieux tabou

Un autre tabou honteux est la chape de plomb concernant les exactions physiques des GI’S autorisés à user et à abuser de leur position de sauveurs pour s’en prendre aux Françaises. Grégoire Kauffmann rapporte les écrits d’un ouvrage à ce propos : « Pour les GI, le Débarquement fut aussi un terrain dangereux d’aventures. Une historienne américaine s’attaque sans nuances au mythe du libérateur. De nombreux boys sont persuadés de la frivolité des Françaises. Le haut commandement US a voulu « vendre » le Débarquement comme une aventure érotique, seul moyen de galvaniser les soldats envoyés sous les orages d’acier d’Utah et Omaha Beach. Une fois désinhibée, la libido des GI sera impossible à contenir. Le contraste entre l’indigence française et l’opulence yankee favorise toutes les combines (...) Par crainte des maladies vénériennes, les autorités américaines tenteront vainement d’encadrer le chaos. L’état-major fait des exemples en ordonnant la pendaison publique de soldats noirs accusés de viols - boucs émissaires d’une armée fondée sur la ségrégation raciale. Face à ce tsunami sexuel, une douloureuse « crise de la masculinité » s’empare du mâle français... L’historienne écorne singulièrement la geste héroïque du libérateur accueilli sous les vivats d’un peuple reconnaissant. Le recours péremptoire à la métaphore érotique, le mépris des nuances handicapent la démonstration, qui n’en décrypte pas moins l’un des derniers tabous de la Seconde Guerre. » (5)

De Gaulle tenu à l’écart du débarquement

Après la débâcle de mai-juin 40, l’armistice acceptée par le maréchal Pétain, réfugié en Angleterre dès le 17 juin 1940, De Gaulle lance sur les ondes de la radio britannique, la BBC, un appel à la Résistance le 18 juin 1940. Cela lui vaut le surnom de l’« homme du 18 juin ». Rapidement, avec le soutien de Winston Churchill, il fonde, à Londres, le Comité de la France libre. En juillet 1940, ils sont environ 7000. Les Alliés ont délibérément exclu De Gaulle qui n’a été informé que la veille du plan de débarquement. Ils l’ont écarté des opérations du 6 juin. De Gaulle, arrivé en Normandie le 14 juin, réussit pourtant à transformer cette humiliation en victoire politique. (6)

Tout a commencé avec l’opération « Torch », le débarquement anglo-saxon, Une opération amphibie réussie militairement, qui débouche sur un véritable imbroglio politique : l’amiral Darlan, l’un des acteurs de la collaboration d’État, devient haut-commissaire en Afrique, avec l’assentiment des militaires américains et de Roosevelt. Les Américains imposent alors le général Henri Giraud, et les conflits entre De Gaulle et Guiraud ne tardèrent pas à naître. L’amiral Darlan fut éliminé.

Pourtant, à force d’opiniâtreté et d’indépendance, le 3 juin 1944, De Gaulle se légitimise graduellement malgré ses alliés Le Comité français de la Libération nationale (Cfln) que présidait le général De Gaulle devint Gouvernement provisoire de la République française (Gprf). Les Alliés anglo-saxons considéraient en effet, que, dans l’attente d’assurances démocratiques sur la représentativité du gouvernement, le rétablissement de la loi et de l’ordre dans la France libérée devrait se faire sous la supervision du général Eisenhower. Avec la création du Gprf s’ouvrait donc une période de fortes tensions qui ne prendraient fin qu’avec l’installation à Paris du gouvernement provisoire français, à la fin de l’été. Ces tensions connurent leur acmé dans les jours qui précédèrent le débarquement en Normandie. Tenu à l’écart par les Alliés de la préparation du débarquement, De Gaulle fut invité par Churchill à rejoindre Londres. Parvenu dans la capitale anglaise le 3 juin en fin de journée, il rencontra Churchill puis Eisenhower le 4. Les rencontres se passèrent très mal, De Gaulle refusant toute idée d’administration provisoire de la France par les Alliés. (...) L’opposition aux velléités alliées de prendre provisoirement les commandes en France est donc frontale. (7)

Les principaux acteurs du Jour J en Normandie

Eisenhower, Bradley, Montgomery, Churchill et De Gaulle pour les Alliés, Rommel et von Rundstedt pour les Allemands : même sans être tous en Normandie, ce 6 juin 1944, tous ont été les grandes figures du Jour J. Winston Churchill lancera son fameux appel : « Je n’ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur » pour un seul objectif : « la victoire, la victoire à tout prix ». Charles de Gaulle tente de maintenir la France dans la guerre afin d’assurer sa présence parmi les vainqueurs. Mais il est tenu à l’écart par les Alliés de la préparation du débarquement. Début juin 1944, il refuse toute idée d’administration provisoire de la France par les Alliés. Il fait son entrée en France le 14 juin. « Depuis plusieurs jours, j’étais prêt à ce voyage. Mais les Alliés ne s’empressaient pas de me le faciliter » ». (8)

Le triomphe du mythe de la libération américaine de l’Europe

Il est curieux de constater comment les médias épousant les thèses des pouvoirs peuvent changer du tout au tout. Ainsi, à titre d’exemple concernant le rôle de l’armée rouge vainqueur de Stalingrad, la première rentrée à Berlin, nous lisons : « En juin 2004, lors du 60e anniversaire du « débarquement allié » en Normandie, à la question « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne » l’Ifop afficha une réponse strictement inverse de celle collectée en mai 1945 : soit respectivement pour les États-Unis, 58 et 20%, et pour l’URSS, 20 et 57%. Du printemps à l’été 2004 avait été martelé que les soldats étasuniens avaient, du 6 juin 1944 au 8 mai 1945, sillonné l’Europe « occidentale » pour lui rendre l’indépendance et la liberté que lui avait ravies l’occupant allemand et que menaçait l’avancée de l’armée rouge vers l’Ouest. Du rôle de l’URSS, il ne fut pas question. Le (70e) cru 2014 promet pire sur la présentation respective des « Alliés » sur fond d’invectives contre l’annexionnisme russe en Ukraine et ailleurs (9)...

1.http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/05/22/la-face-cachee-du-deb...
2.Opération Overlord : Encyclopédie Wikipédia
3.Opération Torch : « Encyclopédie Wikipédia
4.http://forumfrance-en-guerres.clicforum.fr/t2110-Le-mythe-de-la-Resist...
5.Grégoire Kauffmann Amours... la face cachée du Débarquement L’Express 03/06/2014
6.Jean-Pierre Azéma 6 juin 1944 : Opération overlord - 01/05/2004 htpp//histoire.presse.fr
7.http://fresques.ina.fr/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00312/6-juin-1944-l...
8.http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/05/23/les-principaux-acteurs-du_n...
9. http://www.mondialisation.ca/le-debarquement-du-6-juin-1944-du-mythe-d...

05 Juin 2014

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