RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La politique bruxelloise autorisera-t-elle un projet social essentiel de se réaliser ?

La conférence de presse a eu lieu ce jeudi 20 février à 10 h 45 dans le bâtiment même : 84 rue des Vétérinaires, 1070 Bruxelles (proximité gare du Midi)
en présence de Philippe Geluck, soutien et gros investisseur de DoucheFLUX !

Furent cordialement invités également les élus anderlechtois, les parlementaires bruxellois et les acteurs du secteur bruxellois de lutte contre la grande pauvreté.

Étaient présents : aucun élu anderlechtois, 2 parlementaires bruxelloises, une dizaine de journalistes et 70 autres personnes, au moins, dont une dizaine de précaires. Voir photos Annexe 3. Des riverains de la rue des Vétérinaires se sont réjouis de l’installation du projet DoucheFLUX dans leur rue et ont déclaré qu’ils allaient le faire savoir. Voir Annexe 4.

RAPPEL
Sur base de fonds 100 % privés, le projet DoucheFLUX veut permettre aux plus précaires de
1) satisfaire des besoins primaires qui, de l’aveu même des autorités, ne peuvent être satisfaits par tous à Bruxelles (se doucher, laver ses vêtements, sécuriser ses biens),
2) s’investir dans des activités valorisantes redonnant estime de soi et confiance en soi (activités quasi inexistantes à Bruxelles pour cette population) et
3) être professionnellement orientés dans le dédale des associations à même de leur venir en aide.

Pour la rénovation d’un bâtiment de 650 m2 à Anderlecht, l’asbl a demandé un permis d’urbanisme qui sera accordé, ou non, par le Collège des Bourgmestre et Échevins le 25 février 2014. Suspense !

Quelques chiffres (pour rappel) :

  Montant récolté à ce jour pour l’achat et la rénovation : 875.000 €
  Dons reçus à ce jour pour le fonctionnement de l‘asbl : 196.000 €
 Le bâtiment comprendra 21 douches, 35 lavabos, 1 salon-lavoir, 14 toilettes, 400 consignes, 2 espaces pour des permanences de Médecins du Monde et Infirmiers de Rue, 400 m2 d’espace d’accueil, de rencontre, de réunion, d’atelier, de formation (dont 50 % potentiellement louables)

Le projet DoucheFLUX est né en 2011. Les activités à destination des précaires ont été lancées en avril 2012.

Visitez notre site : www.doucheflux.be

Asbl DoucheFLUX - 44 rue Coenraets, 1060 Bruxelles – contact@doucheflux.be
Développeurs du projet : Laurent d’Ursel (FR) 02 539 30 24 et Chris Aertsen (NL) 0497 430 972

Responsable relations extérieures : Danielle Borremans (NL/FR) 0477 91 80 38

POURQUOI UNE CONFÉRENCE DE PRESSE ?

- Parce que nous avons des raisons de douter que le Collège des Bourgmestre et Échevins nous accorde le permis d’urbanisme le 25 février 2014, et que nous tenons à informer au mieux concernant le projet…entre autres parce que, depuis le service de l’urbanisme lui-même et à plusieurs reprises et malgré nos protestations expresses, un bruit ignominieux est répandu à quiconque téléphone, même sans se présenter : « Vous savez, DoucheFLUX, c’est une couverture pour l’ouverture d’une vaste…bordel ! » (sic)… en témoigne l’article de Brussel Deze Week : http://www.brusselnieuws.be/nl/nieuws/zegt-anderlecht-ja-tegen-douches-voor-daklozen

Et comment combattre une rumeur… ?

- Parce que nous ne comprendrions pas que l’État, à qui nous ne demandons pas un euro, entrave un projet réputé « inattaquable » en faveur des plus démunis ;
- Parce que le bâtiment convoité a toutes les qualités rêvées et qu’il n’y a aucune raison de penser qu’un autre bâtiment se heurterait moins à l’effet NIMBY (not in my back yard) ;
 Parce que le vendeur est formel : « Je ne peux plus attendre au-delà du 25 février, désolé. »
 Parce que le même bâtiment est convoité par une association religieuse qui est prête à acheter le bâtiment plus cher a déjà reçu un avis favorable de la Commission de concertation (l’asbl DoucheFLUX n’a reçu que l’avis « Abstention générale »)…
 Parce nous avons appris ce matin même, vingt minutes avant la conférence, que cet étrange avis s’était mué en « AVIS DÉFAVORABLE », dont voici la motivation :

« (…)
- considérant que ces compléments ont fourni :
(1) une note explicative sur le fonctionnement des différentes activités projetées dans le bâtiment ;
(2) un détail des superficies planchers des affectations en m² (bureaux et commerces) ;
(3) les statuts de l’asbl DoucheFLUX, la coopérative Immoflux et la S.A.
(4) des précisions sur la destination/utilisation des locaux « tête-à-tête » °

 considérant que ces compléments ont été introduits en date du 20/01/2014 ; qu’après analyse de ces documents, les intentions du demandeur ne sont pas évidentes et laissent de nombreuses zones d’ombre ; *
 considérant que selon la nouvelle note explicative, la demande diffère vraisemblablement du projet initial ; **
 considérant les nuisances que pourra engendrer ce projet ; ***
 considérant que le projet ne présente pas le bon aménagement des lieux » ****

° Notre remarque
Confusion qui en dit long sur le mystérieux parti-pris de la commune dans ce dossier (cfr « DoucheFLUX, c’est une couverture pour l’ouverture d’un vaste…bordel !), il n’a, aucun stade du projet, été question que d’un seul et unique « local de tête-à-tête ».

 * Notre réponse
Vous trouverez (Annexe 1 et 2) les deux réponses qui ont été fournies : en quoi ne sont-elles pas claires ?

** Notre réponse
Nous pouvons prouver que la toute première version (novembre 2011) du site www.doucheflux.be contrairement à ce que la commune semble (sur quelle base ?) penser présente déjà les deux piliers du projet tels qu’ils sont définis aujourd’hui :

1) infrastructures sanitaires (douches, lavabos, toilettes) + consignes et
2) espaces pour rencontres et réunions pour activités redonnant estime de soi et confiance en soi.

*** Notre réponse
Parce qu’il s’agira d’un centre de jour, qui n’ouvrira jamais avant 8h et fermera au plus tard à 20h, il n’y a aucune raison de craindre la moindre nuisance nocturne ;
Parce que la grandeur du bâtiment et de l’espace d’accueil en particulier garantit que, même en cas de forte affluence, personne ne traînera sur le trottoir, devant la porte d’entrée, quand bien même les 21 cabines de douches seraient simultanément occupées.

Parce nous n’offrons pas de logement, même d’urgence, même s’il fait -15° dehors, aucun phénomène d’« appel d’air » n’est à redouter.

**** Notre réponse

Nous ne comprenons pas la phrase « le projet ne présente pas le bon aménagement des lieux ». Et rien, dans les questions ou remarques qui nous ont été adressées lors de notre passage devant la Commission de concertation (le 7 novembre 2013 et 16 janvier 2014 ) ne nous permet de deviner ce que l’on doit comprendre par ces mots. Jamais il ne nous a été signifié en quoi l’aménagement prévu n’était pas « bon ».

NB. Une pétition circulera dès ce soir sur www.petition.be (« Je soutiens l’installation de DoucheFLUX au 84 rue des Vétérinaires à 1070 Anderlecht ») en vue de permettre à ceux et celles qui le souhaitent de témoigner de leur soutien au projet. Elle sera adressée au bourgmestre d’Anderlecht, Monsieur Éric Thomas avant le Collège des Bourgmestre et Échevins, qui se tiendra ce mardi 25/02/2014 et se prononcera sur le permis d’urbanisme sollicité par DoucheFLUX asbl.

Asbl DoucheFLUX - 44 rue Coenraets, 1060 Bruxelles – contact AT doucheflux.be

Développeurs du projet : Laurent d’Ursel (FR) 02 539 30 24 et Chris Aertsen (NL) 0497 430 972

Responsable relations extérieures : Danielle Borremans (NL/FR) 0477 91 80 38
.
1. RÉPONDRE À UN BESOIN RÉEL QUI NE CESSE D’AUGMENTER
2. UNE MAISON OUVERTE ET APPROCHE CIBLÉE
2.1. L’offre de base : se refaire une beauté et redresser la tête
2.2. Un bâtiment spacieux et entretenu avec soin
2.3. Un lieu vivant aux multiples possibilités de revalorisation de l’image de soi
2.4. Un public varié et un bâtiment prestigieux : une combinaison positive
2.5. L’intégration au quartier
2.6. Un encadrement professionnel solide et des salariés compétents
2.7. La collaboration avec le secteur social

.
1 RÉPONDRE À UN BESOIN RÉEL QUI NE CESSE D’AUGMENTER

Historiquement, la population du cœur de Bruxelles comptait une proportion importante de pauvres et c’est encore le cas aujourd’hui. Bruxelles attire les défavorisés du pays tout entier. Les demandeurs d’asile, avec ou sans papiers, sont également très nombreux à Bruxelles. Et la capital d l’Europe est singulièrement démunie face à sa population la plus démunie...

Quelques chiffres :

• Le nombre de sans-abris et sans-logis est au moins de 2.500 (2013)

• Le nombre de demandeurs d’asiles qui se retrouvent sans logement est de 2.000 à 3.000 (chiffres 2011, sur les 20.000-25.000 demandeurs annuels)

• Le nombre de familles bruxelloises sans équipements sanitaires : 10% (Observatoire de la Santé et du Social, Rapport bruxellois sur la pauvreté, 2010)

• Le nombre de sans-papiers qui vivent dans des conditions misérables est inconnu, probablement une dizaine de milliers, on parle même de la vingtième commune de Bruxelles.

Nombre de personnes se plaignent du manque de lieux où prendre une douche, où laver ses vêtements. L’asbl La Fontaine offre ces services parmi d’autres, mais elle ferme pendant les deux mois d’été. Plusieurs centres d’accueil de jour offrent aussi ces services, mais il faut faire la file. Les difficultés s’accentuant en période d’été et le week-end (Extrait du Rapport annuel sur la pauvreté à Bruxelles de l’Observatoire de la Santé et du Social, 2010).

Ce rapport pointe du doigt un manque criant de consignes, une situation également dénoncée dans l’ouvrage Revendications des (pré-) SDF bruxellois (Collectif MANIFESTEMENT, éd. Maelström, 2011). En outre, il apparaît que les SDF ont besoin d’un lieu qui regroupe et mette à leur disposition les informations relatives aux divers services du secteur.

Le manque est donc réel et il risque de s’aggraver à mesure qu’augmente la pauvreté au sein de la population bruxelloise. L’offre actuelle en terme de douches, de consignes, de salon-lavoir et centre d’information est clairement insuffisante et elle conduit à des situations insoutenables.

2 UNE MAISON OUVERTE ET UNE APPROCHE CIBLÉE

2.1. L’offre de base : se refaire une beauté et redresser la tête
Les deux piliers du projet sont l’accès à des infrastructures et la participation à des activités.

2.1.1
DoucheFLUX cherche avant tout à combler les lacunes en proposant une série d’équipement près du centre-ville :

• 21 douches, 35 lavabos, 14 toilettes. Le temps d’utilisation des douches sera de 20 minutes. Du savon, des
serviettes et des peignoirs seront disponibles.

• 160 petites consignes destinées aux documents importants et aux médicaments, 220 consignes de taille moyenne et 20 grandes consignes, soit un total de 400 consignes.

• un salon-lavoir équipé de 10 machines, 6 séchoirs et 3 points de repassage.

La combinaison de ces trois services est essentielle pour répondre aux besoins de la population bruxelloise la plus précarisée. Le tarif est de 1 € pour chacun de ces services. Les consignes seront louées à la semaine.

DoucheFLUX souhaite ainsi mettre sur pied une structure qui soit complémentaire de celles qui existent déjà dans le secteur social. Optimalement, DoucheFLUX fonctionnera toute l’année et sera ouvert 5 jours par semaine de 8h à 13h et de 17h à 20h.

Ce qui signifie que l’offre potentielle de DoucheFLUX sera de 1.760 douches par semaine.

De par son volume d’activités, DoucheFLUX sera très fréquenté. D’où la volonté d’en faire aussi un guichet d’informations pour (ré)orienter les usagers dans le dédale des offres des services existants.

2.1.2
Grâce à une série d’activités inédites (ni passivement occupationnelles, ni culturellement consommatrices, mais intellectuellement participatives), DoucheFLUX favorise la revalorisation de soi et la confiance en soi, ingrédients indispensables à l’autonomisation / la réinsertion de la population fragilisée. Ces activités sont la « marque de fabrique » de DoucheFLUX et répondent à un besoin urgent : se sortir de l’oisiveté forcée à laquelle est condamnée cette population très fragilisée. Ces activités, qui visent donc à créer une dynamique mentale positive et qui prendront bien entendu une très grande ampleur dès l’asbl pourra investir son nouveau bâtiment, ont déjà débuté et porté leurs fruits. Les voici :

DoucheFLUX Magazine
Magazine mensuel de grande qualité rédactionnelle et co-rédigée par un bataillon de SDF et gens de terrain. DoucheFLUX magazine n’est pas le magazine des « bons pauvres », ceux qui se résignent à leur sort, sont soumis et reconnaissants envers ceux qui les soutiennent. Ce n’est pas le magazine des pauvres qui disent « merci ». C’est le magazine des « salauds de pauvres ! » Le n°7 est sorti en décembre 2013.
Responsables : Anne Löwenthal.

DoucheFLUX On Air
L’émission « La Voix de la Rue », hébergée par Radio Panik (105,4 FM) à Saint-Josse-ten-Noode, occupe les ondes de 13h à 13h30 chaque mois autour d’un thème particulier, décidé par l’équipe de rédaction composée de précaires. L’émission invite des acteurs du secteur de l’aide aux sans-abri encourage l’esprit critique. 13 émissions ont déjà été produites.
Responsable : Vanessa Crasset.

DoucheFLUX Films-débats
Très suivi, cet après-midi débat précédé ou suivi de la projection d’un film est généralement hébergée à « Het Anker » ou à « La Rencontre ». Souvent incisif, parfois dérangeant, toujours pertinent, le thème retenu toute chaque fois telle ou telle aspect de la problématique de la grande pauvreté. Les débats sont rehaussés par la présence d’un invité. 15 films débats ont déjà vu le jour.
Responsable : Annabelle Dupret.

DoucheFLUX meets Schools
Cette activité annuelle offre l’occasion à des élèves de l’enseignement secondaire de prendre le pouls des préjugés concernant la précarité à Bruxelles. Très mobilisateur, autant pour les étudiants que pour les SDF qui se « mettent à nu » deux heures durant. Les discussions menées en classe donnent un sens supplémentaire et un supplément d’âme à l’apprentissage, tout en favorisant le développement de l’esprit critique.Responsable : Cherifa Billami.

2.2. Un bâtiment spacieux et entretenu avec soin

Le but de DoucheFLUX est de satisfaire une série de besoins élémentaires et nous tenons à ce que son fonctionnement soit très professionnel. Nous misons sur une qualité optimale des infrastructures et du personnel. Les personnes en situation de pauvreté auront ainsi accès à ce dont dispose normalement le Bruxellois moyen. À DoucheFLUX, jamais il ne sera dit qu’ « ils ont déjà de la chance de pouvoir se laver ». Le bon cœur et les bons sentiments ne suffisent pas.

Les atouts de qualité :

• DoucheFLUX devra avoir une âme, être un lieu où les personnes en situation de pauvreté se sentent à l’aise, où la question du respect de l’usager est essentielle.

• Le prestige du bâtiment bien situé dans la ville, vaste, lumineux, accueillant, moderne, agréable, arborant les logos des sponsors, aura un impact positif sur l’image que les précaires ont d’eux-mêmes.

• Nous pensons aussi qu’au lieu de la dissimuler le plus possible, la grande pauvreté doit d’abord être reconnue comme telle et dédramatisée, ce qui suppose de la traiter avec tout le respect nécessaire.

• Nous tenons à avoir une capacité d’accueil suffisante pour éviter les files d’attente à la porte du bâtiment et garantir une circulation fluide à l’intérieur. Ainsi, nous espérons limiter les tensions et échapper à d’éventuelles procédures de sélection des usagers.

2.3. Un lieu vivant aux multiples possibilités de revalorisation de l’image de soi

Les précaires ne se réduisent pas à un estomac à remplir ni à un corps à faire dormir quelque part. Les personnes en situations de pauvreté sont d’abord et avant tout des êtres comme les autres, pour lesquelles l’estime de soi et l’engagement dans un projet sont particulièrement importants. La (ré) insertion est d’autant plus complexe que l’image de soi est dévalorisée. C’est dans cet état d’esprit qu’ont été pensées les activités – certaines sont déjà opérationnelles – proposées aux précaires, activités qui font la spécificité de DoucheFLUX : émissions de radio, magazines, films-débats, contact dans les écoles et autres actions culturelles ou citoyennes.

Dès que DoucheFLUXinvestira son bâtiment, les possibilités d’actions seront multipliées, notamment grâce à :

• une table ronde quotidienne où les desiderata des uns et des autres pourront être entendus et auxquels il
sera répondu de manière concrète et constructive ;

• des permanences dans différents domaines proposées par les associations du secteur qui le désirent (aides juridiques, sociales, administratives, médicales, etc.) ainsi que l’offre de services complémentaires (coiffure, pédicure, massages, etc.) ;

• des conférences, soit par des précaires, soit pour eux, afin de faire circuler informations, expertises et compétences entre les « extrêmes » de la société ;

• un large choix de livres et de films mettent en perspective la pauvreté, présentent des modèles stimulants et enthousiasmants ou mettant en exergue des personnes exemplaires.

2.4. Un public varié et un bâtiment prestigieux : une combinaison positive

DoucheFLUX est une structure ouverture, accessible à tous. Ceux qui se retrouvent momentanément privés des douches, les plus pauvres du quartier ou les voyageurs en transit y sont également les bienvenus. Nous sommes à cet égard dans le droit fil des bains-douches de Paris (19 lieux, 600 douches au total). La diversité du public et le caractère « chic » du bâtiment sont essentiels au projet et vont de pair.

Cela étant, les plus démunis y auront un accès privilégié (aux consignes notamment) et leur (ré)orientation fera l’objet d’une attention particulière, ainsi que l’aide spécifique qui leur sera proposée.

D’une manière générale, on veillera à ce qu’une « population » ou un type d’usagers ne « chassent » pas les autres des services et activités proposées chez DoucheFLUX. La grande taille des infrastructures est à cet égard particulièrement décisive.

2.5. L’intégration au quartier

• Nous garantissons la bonne tenue de la structure et le bon entretien du bâtiment.
• Nous nous engageons à mettre nos services à la disposition des habitants du quartier.
• Nous instaurerons un dialogue ouvert, régulier et transparent avec les habitants du quartier.
• Les associations socio-culturelles, les entreprises et les particuliers des environs pourront louer certains de nos espaces.
• Une fois par mois aura lieu le « DoucheFLUX de l’amitié » : le bâtiment ouvrira ses portes aux habitants du quartier autour d’un verre.
DoucheFLUX prendra également part activement aux activités du quartier.
DoucheFLUX aura donc un impact stimulant sur la vie du quartier..

2.6. Un encadrement professionnel solide et des salariés compétents

• DoucheFLUX veut constituer une équipe de salariés ayant les compétences requises dans différents domaines : une garantie de stabilité indispensable pour mener à bien un travail sur le long terme.

• Les usagers recevront des informations et seront accompagnés ou réorientés dans leurs demandes d’aide.

• DoucheFLUX fera aussi appel à des stagiaires et bénévoles pour effectuer une série de tâches complémentaires. Les stagiaires et les bénévoles travaillant au contact des utilisateurs recevront une formation préalable.

2.7. La collaboration avec le secteur social

La concertation et la collaboration avec le secteur social de Bruxelles sont essentielles pour nous.

• En premier lieu, nous tenons à informer correctement et à conseiller efficacement les personnes qui fréquentent DoucheFLUX.
• Parmi les utilisateurs des douches et consignes, certains ont besoin d’une aide sur mesure. C’est pourquoi nous ferons appel aux spécialistes du secteur.
• Nous inviterons d’autres organisations à tenir des permanences chez DoucheFLUX. Médecins du Monde et Infirmiers de Rue ont déjà manifesté leur impatience de voir le bâtiment DoucheFLUX s’ouvrir. (voir Annexe 3)
• DoucheFLUX collabore déjà activement avec les associations suivantes : Chez Nous / Bij Ons, La Rencontre, Het Hanker, Pierre d’Angle, et a noué d’innombrables contacts ponctuels avec d’autres associations.

»» http://www.doucheflux.be/fr/film-debat/FD-6.php
URL de cet article 24600
   
Même Thème
Meurtre au Burundi. La Belgique et l’assassinat de Rwagasore
Ludo de WITTE
En 1999, Ludo De Witte publie un livre-choc : L’Assassinat de Lumumba. Ses révélations sur le rôle du roi Baudouin, du gouvernement belge et de la CIA amèneront la Belgique à présenter des excuses officielles au Congo. En 2017, le sociologue belge sort chez Investig’Action L’Ascension de Mobutu. Salué par Jean Ziegler : « Un livre superbe d’érudition, de courage et d’intelligence analytique. Au magnifique peuple congolais, il contribue à restituer une mémoire claire… » En 2021, ce (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Partout où règne la civilisation occidentale toutes attaches humaines ont cessé à l’exception de celles qui avaient pour raison d’être l’intérêt.

Attribuée à Louis Aragon, 1925.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.