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Le dernier empire occidental ?

« L’arbre qui cache la forêt » est une métaphore appropriée si nous examinons la plupart des observations décrivant les vingt dernières années. Cette période a été remarquable par le nombre de changements véritablement tectoniques qu’a connus le système international.

Tout a commencé au cours de ce que je qualifie de « Nuit de Cristal« de la « loi du droit international », en août-septembre 1995, lorsque l’Empire a attaqué les Serbes de Bosnie en violation directe et totale de tous les principes les plus fondamentaux du droit international.

Ensuite, il y a eu le 11 septembre, qui donnait aux néocons le « droit » – du moins ils le prétendent – de menacer, attaquer, bombarder, tuer, mutiler, kidnapper, assassiner, torturer, faire chanter ou autrement maltraiter toute personne, groupe ou nation de la planète simplement parce que « nous sommes la nation indispensable » et « vous êtes avec les terroristes ou avec nous ». Au cours de ces mêmes années, nous avons vu l’Europe devenir une colonie étasunienne de troisième rang, incapable de défendre même les intérêts géopolitiques européens fondamentaux, tandis que les États-Unis devenaient une colonie d’Israël de troisième rang également incapable de défendre les intérêts géopolitiques mêmes des États-Unis.

Le fait le plus intéressant quand on observe cette époque est que les États-Unis et l’UE s’effondraient sous le poids de leurs propres erreurs pendant que la Russie et la Chine étaient clairement à la hausse. La Russie principalement sur le plan militaire et la Chine principalement sur le plan économique. Plus important encore, la Russie et la Chine ont graduellement accepté de travailler en symbiose, ce qui, selon moi, est encore plus fort et plus significatif que si ces deux pays étaient unis par une sorte d’alliance formelle : des alliances peuvent être brisées – en particulier lorsqu’un pays occidental est impliqué, mais les relations symbiotiques durent éternellement – oui d’accord, rien ne dure éternellement, bien sûr, mais si une durée de vie est mesurée en décennies, c’est l’équivalent fonctionnel du « pour toujours », du moins en termes d’analyse géostratégique. Les Chinois ont maintenant développé une expression officielle, spéciale et unique pour caractériser cette relation avec la Russie. Ils parlent d’un « partenariat stratégique et global de coordination pour la nouvelle ère ».

C’est le pire cauchemar des anglo-sionistes, et leur appendice les médias sionistes s’efforce de dissimuler le fait que la Russie et la Chine sont, à toutes fins utiles, des alliés stratégiques. Ils s’efforcent également de convaincre le peuple russe que la Chine constitue une menace pour la Russie – en utilisant des arguments factices, mais oubliez ça. Cela ne marchera pas, même si certains Russes craignent la Chine, le Kremlin connaît la vérité et continuera à approfondir la relation symbiotique avec la Chine. Non seulement cela, il apparaît maintenant que l’Iran entre progressivement dans cette alliance. Nous avons la confirmation la plus officielle possible de ce fait dans les paroles prononcées par le général Patrouchev en Israël après sa rencontre avec des responsables étasuniens et israéliens : « L’Iran a toujours été et reste notre allié et notre partenaire ».

Je pourrais continuer à énumérer divers signes de l’effondrement de l’empire anglo-sioniste, ainsi que des signes qu’un nouvel ordre mondial parallèle en gestation sous nos yeux. Je l’ai déjà fait maintes fois dans le passé et je ne vais pas tout répéter ici. Je soutiens que les anglo-sionistes ont atteint un stade terminal de dégradation dans lequel la question du « si » est remplacée par celle du « quand ». Mais il serait encore plus intéressant d’examiner le « quoi » : qu’est-ce que l’effondrement de l’empire anglo-sioniste signifie vraiment ?

Je vois rarement cette question discutée et quand elle l’est, c’est généralement pour donner toutes sortes de garanties que l’empire ne s’effondrera pas vraiment, qu’il est trop puissant, trop riche et trop gros pour échouer et que les crises politiques actuelles aux États-Unis et en Europe aboutiront simplement à une transformation de l’Empire, une fois résolus les problèmes spécifiques qui l’accablent. Ce genre de non-sens délirant est totalement déconnecté de la réalité. Et la réalité de ce qui se passe sous nos yeux est bien plus dramatique et déterminante que de régler quelques problèmes ici et là et de continuer joyeusement.

L’un des facteurs qui nous leurre dans ce sentiment de complaisance est que nous avons vu tant d’empires s’effondrer dans l’histoire pour être remplacés assez rapidement par un autre, que nous ne pouvons même pas imaginer ce qui se passe actuellement. Il s’agit d’un phénomène beaucoup plus dramatique : le passage graduel à l’inanité de toute une civilisation !

Mais d’abord, définissons nos termes. Malgré toutes les absurdités auto-amplificatrices enseignées dans les écoles occidentales, la civilisation occidentale n’a pas ses racines dans la Rome antique ni, encore moins, dans la Grèce antique. La réalité est que la civilisation occidentale est née du Moyen Âge en général et, en particulier, du XIe siècle qui, ce n’est pas un hasard, a vu une succession de mutations dans la papauté :

1054 : Rome se sépare du reste du monde chrétien oriental dans le prétendu Grand schisme
1075 : Rome adopte les Dictatus papæ
1095 : Rome lance la Première croisade

Ces trois événements étroitement liés, en si peu de temps, revêtent une importance absolument cruciale pour l’histoire de l’Occident. La première étape dont l’Occident avait besoin était de se libérer de l’influence et de l’autorité du reste du monde chrétien. Une fois que les liens entre Rome et le monde chrétien ont été coupés, il était logique que Rome décide que le pape dispose désormais des super-pouvoirs les plus extravagants qu’aucun évêque avant lui n’avait jamais osé imaginer. Enfin, cette nouvelle autonomie et cette volonté de contrôler de manière absolue notre planète ont donné lieu à ce que l’on pourrait appeler « la première guerre impérialiste européenne » : la première croisade.

En résumé, les Francs du onzième siècle furent les véritables ancêtres de l’Europe « occidentale » moderne et, durant ce siècle, a eu lieu la première « guerre étrangère » impérialiste – pour utiliser un terme moderne. Le nom de l’empire des Francs a changé au cours des siècles, mais pas sa nature, son essence ou son but. Aujourd’hui, les vrais héritiers des Francs sont les Anglo-sionistes.

Au cours des 900 années suivantes ou plus, de nombreux empires remplacèrent la papauté franque et la plupart des pays européens eurent leur « moment de gloire », avec des colonies à l’étranger, et une sorte d’idéologie qui, par définition axiomatique, se déclarait le seul bon – ou même « le seul chrétien » -, alors que le reste de la planète vivait dans des conditions non civilisées et généralement terribles, qui ne pouvaient être amendées que par ceux qui ont toujours cru qu’eux-mêmes, leur religion, leur culture ou leur nation avait un rôle messianique dans l’histoire – appelez-le “ destinée manifeste ” ou “ fardeau de l’homme blanc ” ou Kulturträger [dispensateur de culture] en quête d’un Lebensraum [espace vital] largement mérité, bref : les Européens de l’Ouest.

On dirait que la plupart des pays européens ont essayé d’être un empire et de provoquer des guerres impérialistes. Même des mini-États d’aujourd’hui, comme la Hollande, le Portugal ou l’Autriche étaient autrefois des puissances impériales redoutées. Et chaque fois qu’un empire européen s’effondrait, il y en avait toujours un autre pour le remplacer.

Mais aujourd’hui ?

Selon vous, qui pourrait créer un empire assez puissant pour combler le vide résultant de l’effondrement de l’empire anglo-sioniste ?

La réponse canonique standard est la « Chine ». Et je crois que c’est un non-sens.

Les empires ne peuvent pas uniquement commercer. L’échange seul ne suffit tout simplement pas pour rester un empire viable. Les empires ont également besoin de la force militaire, et non pas de n’importe quelle force militaire, mais du type de force militaire qui rend vaine toute résistance. La vérité est qu’aucun pays moderne ne dispose des capacités nécessaires pour remplacer les États-Unis dans le rôle d’hegemon planétaire : même unir les forces militaires russes et chinoises n’atteindrait pas ce résultat puisque ces deux pays n’ont pas :

Un réseau mondial de bases militaires tel que celui des États-Unis, entre 700 et 1 000 selon le décompte.

Une capacité majeure de projection de puissance stratégique par air et par mer
Un réseau de soi-disant « alliés » – des marionnettes coloniales, en fait – qui aideront à tout déploiement de la force militaire.

Mais, plus important encore, la Chine et la Russie ne souhaitent absolument pas redevenir des empires. Ces deux pays ont enfin compris la vérité éternelle, à savoir que les empires sont comme des parasites qui se nourrissent du corps qui les héberge. Oui, non seulement tous les empires sont toujours et fondamentalement pervers, mais on peut soutenir que les premières victimes de l’impérialisme sont toujours les nations qui « accueillent l’empire », pour ainsi dire. Bien sûr, les Chinois et les Russes veulent que leurs pays soient vraiment libres, puissants et souverains, et ils comprennent que cela n’est possible que si l’armée est capable de dissuader une attaque, mais ni la Chine ni la Russie n’ont intérêt à gendarmer la planète ou à imposer un changement de régime à d’autres pays. Tout ce qu’ils veulent vraiment, c’est être à l’abri des États-Unis, c’est tout.

Cette nouvelle réalité est particulièrement visible au Moyen-Orient, où des pays comme les États-Unis, Israël ou l’Arabie saoudite – ce que l’on appelle l’« Axe de la bonté » – ne peuvent actuellement déployer qu’une armée capable de massacrer des civils ou de détruire les infrastructures d’un pays, mais qui ne peut pas être utilisée efficacement contre les deux véritables puissances régionales dotées d’une armée moderne : l’Iran et la Turquie.

Mais le test décisif le plus révélateur a été la tentative des États-Unis d’intimider le Venezuela pour le soumettre à nouveau. Malgré toutes les menaces d’enfer et de damnation qui émanent de Washington, l’ensemble du (des) « plan(s) Bolton » pour le Venezuela a (ont) abouti à un échec véritablement embarrassant : si l’unique « hyper-pouvoir » de la planète ne peut même pas vaincre un pays extrêmement affaibli et en crise dans son arrière-cour, l’armée étasunienne devrait s’en tenir à l’invasion de petits pays comme Monaco, la Micronésie ou peut-être le Vatican – à supposer que la garde suisse ne veuille pas se défendre contre les représentants armés de la « nation indispensable ». Le fait est qu’un nombre croissant de pays de taille moyenne sont maintenant progressivement en train d’acquérir les moyens de résister à une attaque des EU.

Donc, si le destin est écrit sur le mur pour l’empire anglo-sioniste, et si aucun pays ne peut remplacer les États-Unis en tant qu’hégemon impérial planétaire, qu’est-ce que cela signifie ?

Cela signifie que : mille ans d’impérialisme européen se terminent !

Cette fois-ci, ni l’Espagne, ni le Royaume-Uni, ni l’Autriche ne prendront la place des États-Unis pour tenter de devenir un hegemon. En fait, il n’y a pas un seul pays européen qui dispose, loin de là, d’une armée capable d’engager le type d’opérations de « pacification de colonies » nécessaire pour maintenir celles-ci dans un état de désespoir et de terreur appropriés. Les Français ont eu leur dernier moment de gloire en Algérie, le Royaume-Uni aux Malouines, l’Espagne ne peut même pas récupérer Gibraltar et la Hollande n’a pas de marine qui vaille la peine d’être mentionnée. Quant aux pays d’Europe centrale, ils sont trop occupés à cirer les pompes de l’empire actuel pour imaginer devenir un empire eux-mêmes – sauf la Pologne, bien entendu, qui rêve d’une sorte d’empire polonais entre la mer Baltique et la Mer Noire ; ils en rêvent depuis des siècles, et ils en rêveront encore pendant des siècles...

Maintenant, comparez les forces armées européennes avec le type de forces armées que vous pouvez trouver en Amérique latine ou en Asie ? Il existe une telle vénération pour leur supériorité chez la plupart des anglo-sionistes qu’ils ne réalisent absolument pas que des pays, même de taille moyenne, peuvent développer des forces armées suffisantes pour rendre impossible une invasion totale par les États-Unis ou, à tout le moins, une occupation dont le prix serait prohibitif en vies humaines et en argent. Cette nouvelle réalité rend également la campagne étasunienne typique de frappe par missiles, ou aérienne, assez futile : ils vont détruire beaucoup de bâtiments et de ponts, ils vont transformer les chaînes de télévision locales – « foyers de propagande » en terminologie impériale – en énormes piles de gravats fumants et de cadavres, en tuant beaucoup d’innocents, mais cela n’entraînera aucun changement de régime. Le fait frappant est que si nous acceptons que la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, nous devons également admettre que, selon cette définition, les forces armées des EU sont totalement inutiles puisqu’elles ne peuvent pas aider les États-Unis à atteindre des objectifs politiques significatifs.

La vérité est qu’en termes militaires et économiques, « l’Occident » a déjà perdu. Le fait que ceux qui comprennent n’en parlent pas, et que ceux qui en parlent – pour le nier, bien sûr – n’ont aucune compréhension de ce qui se passe, ne fait aucune différence.

En théorie, on pourrait imaginer qu’une sorte de dirigeant fort viendrait au pouvoir aux États-Unis – les autres pays occidentaux étant totalement hors de propos, écraserait les néocons, comme Poutine l’a fait en Russie et empêcherait l’effondrement brutal et soudain de l’Empire ; mais ça ne va pas arriver. Si quelque chose a prouvé au-delà de tout doute raisonnable que le système impérial n’est absolument pas en mesure de se réformer malgré des personnes comme Ralph Nader, Dennis Kucinich, Ross Perrot, Ron Paul, Mike Gravel ou même Obama et Trump – tous les hommes qui ont promis un changement significatif ont été empêchés, avec succès, par le système, de réaliser quelque chose d’important. Ainsi, le système est toujours efficace à 100%, du moins aux États-Unis : il a fallu moins de 30 jours aux néocons pour écraser Trump et toutes ses promesses de changement, et maintenant, il a même obligé Tulsi Gabbard à se prosterner et à céder à l’orthodoxie politique et aux mythes obligatoires.

Alors, que va-t-il se passer ensuite ?

En termes simples, l’Asie remplacera le monde occidental. Mais, surtout, cette fois-ci, aucun empire ne viendra prendre la place de celui des anglo-sionistes. Au lieu de cela, une coalition informelle et souple, composée principalement de pays asiatiques offrira un autre modèle économique et civilisationnel, qui sera extrêmement attrayant pour le reste de la planète. Quant à l’Empire, il se dissoudra très efficacement et s’évanouira peu à peu. Les Etatsuniens et les Européens devront, pour la toute première fois de leur histoire, se comporter en citoyens civilisés, ce qui signifie que leur « modèle de développement » traditionnel – piller la planète entière et voler les aveugles – devra être remplacée par un autre dans lequel ces Etatsuniens et ces Européens devront travailler, comme tout le monde, pour accumuler des richesses. Cette notion va absolument horrifier les élites dirigeantes impériales actuelles, mais je parie qu’elle sera bien accueillie par la majorité de la population, en particulier lorsque ce « nouveau » modèle – pour eux – générera plus de paix et de prospérité que le précédent !

En effet, si les néocons n’explosent pas la planète dans un holocauste nucléaire, les États-Unis et l’Europe survivront, mais seulement après une période de transition douloureuse qui pourrait durer une décennie ou plus. Le facteur qui compliquera énormément la transition de l’empire vers un pays « normal » sera l’influence profonde que mille ans d’impérialisme a exercée sur les cultures occidentales, en particulier aux États-Unis, complètement mégalomanes. La série de conférences du Professeur John Marciano « l’Empire comme mode de vie » aborde superbement ce sujet, je la recommande vivement ! Mille ans de lavage de cerveau ne seront pas facilement surmontés, en particulier au niveau de l’inconscient.

Enfin, la réaction actuelle, plutôt mauvaise, face au multiculturalisme imposé par les élites dirigeantes occidentales n’est pas moins pathologique que ce multiculturalisme corrosif lui-même en premier lieu. Je me réfère aux nouvelles théories réexaminant la Seconde Guerre mondiale et trouvant une source d’inspiration dans tout ce qui concerne le Troisième Reich, notamment un renouveau des théories racistes / raciales. C’est particulièrement ridicule – et offensant – de la part de personnes qui essaient de se faire passer pour des chrétiens mais qui, au lieu de prier, ne font que vomir le non-sens de 1488.

Ces personnes représentent toutes exactement le type d ’« opposition » avec laquelle les néocons adorent traiter et qu’elles finissent toujours – et je veux dire vraiment toujours à vaincre. Cette pseudo-opposition, des idiots utiles en réalité, restera forte tant qu’elle restera bien financée, comme c’est le cas actuellement. Mais dès que la mégalomanie actuelle – « Nous sommes la race blanche ! Nous avons construit Athènes et Rome ! Nous sommes Europa !!! » – s’achèvera par un inévitable casse-gueule, les gens finiront par retrouver la raison et se rendront compte qu’aucun bouc émissaire externe n’est responsable de l’état actuel de l’Ouest. La triste vérité est que l’Occident a fait tout cela par lui-même – principalement en raison de son arrogance et de son orgueil !, et les vagues d’immigrants actuelles ne sont rien d’autre que mille ans de très mauvais karma qui est revenu à son origine. Je ne veux pas dire que les occidentaux sont tous individuellement responsables de ce qui se passe maintenant. Mais je dis que tous les occidentaux vivent maintenant avec les conséquences de mille ans d’impérialisme débridé. Il sera difficile, très difficile de changer de méthode, mais comme c’est aussi la seule option viable, cela se produira tôt ou tard.

Mais, quand même, il y a un espoir. Si les néocons n’explosent pas la planète, et si l’humanité dispose de suffisamment de temps pour étudier son histoire et comprendre où elle s’est trompée, il y a peut-être, juste peut-être, un espoir.

Je pense que nous pouvons tous trouver du réconfort dans le fait que, quelle que soit la vilenie, la stupidité et l’infamie diabolique de l’empire anglo-sioniste, aucun autre empire ne viendra le remplacer.

En d’autres termes, si nous survivons à l’empire actuel, ce qui n’est pas du tout certain, nous pourrons au moins nous attendre à une planète où il n’y aura plus d’empires, mais seulement des pays souverains.

Je prétends que c’est un avenir qui vaut la peine que l’on se batte pour lui.

The Saker

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

Le 1er août 2019

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