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Le Parlement suisse entrave la lutte pour les droits humains en Israël / Palestine

Une motion présentée par le conseiller national Christian Imark (UDC) exige que les organisations qui soutiennent soutiennent la campagne non-violente de BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) ne reçoivent plus de soutien financier. Elle a été approuvé par le Conseil national le 8 Mars}]. Depuis 2005, une large majorité d’organisations et d’associations de la société civile palestinienne appelle au boycott, au désinvestissement et aux sanctions (BDS) contre Israël jusqu’à ce que l’Etat se conforme au droit international et respecte tous les droits fondamentaux de la population palestinienne en Israël / Palestine. La motion doit être comprise dans le contexte de l’intensification des activités israéliennes contre les organisations – y compris à l’étranger – qui se montrent critiques à l’égard du gouvernement en Palestine / Israël. L’adoption de la motion va compromettre le travail de nombreuses organisations caritatives, d’ONGs et de défenseurs des droits humains, dont les organisations palestiniennes et israéliennes partenaires, pour la défense due droit des Palestiniens à la liberté, à l’égalité et à la justice.

La motion est une attaque contre la liberté d’expression. En décembre 2016, plus de 200 juristes ont signé une déclaration affirmant que BDS est un moyen légitime de promouvoir les droits des Palestiniens. Parmi les signataires figurent Marco Sassòli, ancien chef suppléant du service juridique du Comité international de la Croix-Rouge, et Robert Kolb, ancien conseiller juridique du DFAE. Selon cette déclaration, « les Etats qui interdisent BDS compromettent le droit humain fondamental à la liberté d’opinion et menacent la crédibilité de ces droits humains »

En Suisse, de nombreuses organisations soutiennent la campagne palestinienne du BDS et défendent le droit de s’engager dans cette campagne en faveur des droits fondamentaux de la population palestinienne.

»» https://www.bds-info.ch/index.php?id=460&items=2684
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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