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Le pays de la démocratie

Depuis l’existence de la Grèce contemporaine, nos « Alliés et « pays protecteurs », dont la France, n’ont laissé guère une occasion à ce pays à se construire économiquement et politiquement. Depuis l’assassinat du premier gouverneur de la Grèce, Kapodistrias, par les Français (qui accusent à leur tour les Anglais), ces « pays protecteurs » ont mis en place une royauté pour gérer leurs intérêts. Le Traité de Londres de 1832 fixait les modalités (rôle, préservation des intérêts dea grandes puissances ainsi que les règles de succession :

Otto de Bavière (Maison de Wittelsbach) de 6 février 1833 — 23 octobre 1862.

Georges 1er, (Maison d’Oldenbourg) de 30 mars 1863 — 18 mars 1913

Depuis, et avec l’extermination systématique de tous les patriotes qui s’opposaient à cette ingérence dans les affaires helléniques, le maintien de la royauté semble avoir été le seul compromis acceptable entre eux pour ce qui concerne la Grèce. Il faut se remettre dans le contexte (Napoléon, Russie Tsariste et Empire Austro-Hongrois et l’Allemagne en émergence) pour comprendre, quitte à excuser ces revirements historiques désagréables, comme beaucoup s’y plairaient de le dire,

N’empêche que la persistante présence en Grèce de tous ces pays ( intérêts obligent) est allée et va loin, l’actualité présente pourra être mieux comprise lorsqu’on se posera la question de la forme de nos Etats.

La Grèce, depuis 1831 a connu 7 referendums et ils peuvent être considérés comme témoins de son évolution contrôlée est subordonnée aux « pays protecteurs ». Tous ces referendums ont eu lieu au siècle dernier, ce même siècle durant lequel a connu aussi 5 coups d’Etat, et trois dictatures militaires. Rebelle grec, tu n’a pas fini d’en voir……

Constantin 1er, (Maison d’Oldenbourg) 18 mars 1913 — 10 juin 1917

Alexandre 1er 10/6/1917—25/10/1920 (Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg)

5/12/ 1920 : Lorsque Venizélos a perdu les élections, le nouveau gouvernement de D. Rallis pose la question s’il faut permettre ou pas le retour du roi Constantin 1er ( maison d’Oldenbourg ). Le retour est approuvé au taux de 99% des votants (cherchez la faille).

Georges II 27/9/1922 — 19/12/1923 Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, Roi en exil (19 décembre 1923 — 25 mars 1924)

1/5/1924 : L’Assemblée Nationale Populaire introduit le referendum pour supprimer la monarchie et proposer le retour à la démocratie. Approuvé avec 69,9% des votants. Deux coups d’Etat militaires en suivent, un en 1925 par le général Papagos, et un autre par le général Condylis en 1926. L’échec des coups d’Etat oblige les pays protecteurs d’asphyxier économiquement la Grèce. En 1928 un autre gouvernement est formé avec le retour de Venizélos et tient jusqu’à 1932, date à laquelle un autre coup d’Etat, civil cette fois et reprimé par l’armé qui instaure une dictature.

1935 : Les dictateurs au pouvoir proposent un referendum, qui est resté dans l’Histoire sous le nom de « faux referendum ». La question fut la suppression de la « démocratie sans roi ». Le résultat officiel donne 99,88 % pour le rejet de la démocratie et 2,12% contre. Cherchez la raison, dans un pays où à cette date plus de 80% soutenaient la « question des terres ».

1/9/ 1946 : Le gouvernement K.Tsaldaris impose un referendum sur le retour du roi et pour une démocratie royale ou non au retour du roi et contre une démocratie royale. 69% des votants ont voté pour et 20% ont voté contre et 11% ont voté pour une démocratie sans roi. En réalité, le vote des votants dans les campagnes (contre le régime royale et pour le régime démocratique) a été ignoré et d’autres urnes ont remplacé les vraies.

Paul 1er Roi régnant 1/4/1947 — 20/2/1964 (Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg), Roi dans l’incapacité sous la Régence du diadoque Constantin 20 /2/1964 — 6/3/1964

Constantin II en règne 6 mars 1964 — 14 décembre 1967 et en exil (14/12/1967 —1/6/1973 (Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg),

29/9/1968 : La junte militaire introduit un referendum pour soutenir un projet de constitution qu’elle avait « pondu » elle-même. La parodie (élections truquées) donne 92,21% « OUI » et 7,79% « NON ». Sans commentaires, cette période de guerre froide et de l’implication des Américains dans la région est connue par tous, Coca-Cola et Taxaco avaient financé ce coup d’Etat.

1973 : Le deuxième referendum – parodie de la dictature, a été organisé pour le 29 Juillet. Les questions étaient en relation avec l’approbation des réformes constitutionnelles du 1968 qui donnaient le pouvoir à la junte pour 8 ans ainsi que la suppression de la monarchie royale. 78,43% pour et 21,57% contre.

8/12/ 1974 : Après la chute de la dictature, suite du soulèvement des étudiants, le gouvernement de K. Karamanlis effectue un referendum sur la nature du régime politique. 69,2% des votants votent contre le régime de la royauté.

Après une période de transition démocratique, la Grèce est projetée au sein de l’Europe, la suite se passe dans les coulisses de Bruxelles, centre commun de gestion au service des forces de…. l’Entente.

05/07/2015 A. Tsipras, poussé par le chantage mafieux et injurieux des « Institutions », à rappeler ici, l’UE, le FMI, et la BCE, et devant une question qui relève de l’intérêt national, posera la question : « Acceptez-vous ou non le plan proposé par les institutions ? »

A la démocratie !

A.A.

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Leur Grande Trouille - journal intime de mes "pulsions protectionnistes"
François RUFFIN
GoodYear, Continental, Whirlpool, Parisot-Sièges... Depuis dix ans, à travers la Picardie d’abord, la France ensuite, j’ai visité des usines de robinets, de pistons, de cacao, de lave-linge, de canapés, de chips ; de yaourts, avec toujours, au bout, la défaite. Ca m’a lassé de pleurnicher. Mieux valait préparer la contre-offensive. C’est quoi, leur grande trouille, en face ? Leur peur bleue ? Il suffit de parcourir le site du MEDEF. Ou de lire leurs journaux, Le Monde, La Tibune, Les Echos : (...)
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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
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