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L’Etat de Grexit

La crise grecque, et tout ce qu’elle comprend – presque tout, ne fait plus couler de l’encre. La Grèce pourtant continue à traverser une phase très difficile, qui concerne tous les peuples, surtout ceux qui croient qu’ils sont à l’abri d’un tel traitement. La Grèce suit une feuille de route que son peuple n’a pas choisie, définit par ses créanciers qui avec l’asphyxie économique, font qu’elle soit plus que jamais enchaînée dans une situation d’austérité extrême qui est mal expliquée. Oui, il y a obstination à appliquer l’austérité comme un concept économique capable d’ajuster ou de réguler des situations et des modèles économiques, alors que nous savons depuis plus d’un siècle que ce concept n’est pas toujours applicable. Alors pourquoi continuer à le faire, encore aujourd’hui, dans des situations comme celle de la Grèce ? Cela ne devrait pas être un mystère ou en tout cas se présenter en tant que tel.

Historiquement, nous savons que les politiques de relance économique basées sur l’austérité échouent, surtout lorsqu’elles ne sont pas adaptées pour des pays comme la Grèce, qui souffrent non seulement d’un déficit budgétaire mais aussi du déficit de la balance de paiements. L’austérité, dénoncée depuis les débuts du siècle dernier (voir David Hume), consiste à un modèle de dévaluation intérieure des revenus d’un pays (travail, retraite, investissements, prix, etc.), qui n’est pas adapté dans le cas grec puisque plus le coût de travail et les retraites baissent, plus la dette augmente. L’austérité en tant que mesure de régulation des modèles économiques et financiers (G20 de Toronto, 2008). Le bloc européen a refusé de suivre le modèle suivi par d’autres pays comme la Chine, la Russie, les EU, etc.

Pourquoi alors l’Allemagne, principal moteur de la politique de l’euro, (avec la complicité partielle de la France), refuse de suivre le modèle macroéconomique keynésien et opte pour une adaptation par les politiques monétaires et économiques ? Depuis, alors que les grandes puissances optent pour une approche keynésienne, afin de sortir de la crise de 2008 et prendre les mesures nécessaires au niveau international afin de corriger les failles du modèle, l’UE, quant à elle, fait bande à part.

Les intérêts de la dette et les Memoranda

Le point de vue, ici c’est à l’occasion de l’inscription sur le budget 2017 de la Grèce d’une dette de 563.055.375.000 €. Cette décision, loi 4444 a été publié dans JO du gouvernement grec le 14/12/2016, date à laquelle les pays membres doivent inscrire dans leur bilan, non seulement leur dettes mais aussi les coûts de service de la dette, c’est-à-dire les programme d’assistance pour soutenir le service de la dette du pays endetté. Avec cette loi qui consiste à charger le peuple grec avec un fardeau deux fois plus lourd qu’il y a 4 mois, votée par le parlement, sous gouvernement dit d’extrême gauche, signé par le Ministre des Finances Tsakalotos, la Grèce se prépare à traverser une autre galère, bien plus grande que celle qui traverse aujourd’hui.

D’où vient cette dette ? Quel est son rapport avec l’économie réelle ? Comment le peuple d’une manière ou d’une autre a bénéficié de cette somme, pourquoi les économistes de gauche comme de droite ne réagissent pas, quel est le rapport avec le devenir de la France ou de l’Europe, seraient les questions à se poser, surtout lorsque on se prépare à élire notre président. Cela consisterait aussi à étudier de plus près le fonctionnement de la BCE et frapper pour changer, car le calcul est vite fait si on veut calculer l’inscription à porter pour le budget 2018 : Avec 40 Milliards de recettes, et 600 Milliards de dette, environ 80 Milliards serait exigibles fin 2017, c’est-à-dire deux fois les recettes de la Grèce. Ce qui veut dire, que jusqu’à 2030, date imposée par les créanciers, la dette actuelle augmenterait de 322 Milliards dont la moitié seront des intérêts.

Le droit à la faillite et l’état de nécessité

Le droit sur la faillite d’un Etat est inexistant. Les forces qui s’y opposeraient établissent ou non la légitimité nécessaire pour procéder. Le cas de l’Argentine ou de l’Islande sont différents de celui de la Grèce.

L’état de nécessité, reconnu par l’ONU, permettrait d’utiliser la force publique d’un Etat au service et les besoins de son peuple, et cela voudrait dire que la Grèce doit envisager une rupture unilatérale avec l’eurozone, qui elle-même constitue en elle-même un système incroyable. Autrement dit, comme la sortie de l’eurozone n’est pas prévue par les textes, la Grèce emprunterait une feuille de route inconnue, où elle trouverait face à elle l’hostilité de ses créanciers par le biais des grandes puissances qui les protègent. (Rappelons-nous, dans le cas de l’Argentine, même la France avec son président de l’époque, Nicolas Sarkozy a mis la pression, ce dernier une semaine après son installation à l’Elysée a pris son avion pour défendre les intérêts du Club de Paris). Ajoutons aussi que sur cette éventualité plusieurs propagandes de dangerologie essaient de barrer la route à tout Etat-membre qui tenterait de la faire.

Le danger est de rester dans l’UE

Si effectivement l’Europe était régie par une autre mentalité, la BCE interviendrait dans le bon sens pour compenser le manque de politique monétaire commune européenne dans l’intérêt de l’Etat qui subit cette politique de l’Euro, sans les compensations si on compare avec le fonctionnement du Dollar, ce qui est tant préjudiciable pour les pays comme la Grèce. C’est justement ce laxisme ou l’inaction très volontaire probablement, de la BCE qui a fait monter les spreads et conduire la Grèce à subir une situation de faillite non déclarée. Mais le fonctionnement de la BCE n’est pas isolé du fonctionnement de l’UE. L’attachement farouche à un certain type de construction de l’Europe a été ressenti avec la manière avec laquelle le Traité de Lisbonne a été adopté.

L’eurozone est une construction juridique incroyable et de caractère féodal. La BCE définit de façon unilatérale l’émission de la monnaie. L’art 104 du traité de Maastricht interdit à toutes les banques nationales d’émettre de la monnaie, interdit à la BCE de donner des avances dans les cas de nécessité exceptionnelle, comme il interdit à la BCE d’acheter des obligations des Etats-membres lorsqu’ils se trouvent face à des problèmes. C’est-à-dire l’avantage pour un Etat-membre de disposer de sa banque centrale et de bénéficier d’une souplesse pendant des périodes courtes d’un excès de besoin de s’endetter (c’est courant pour une entreprise, comme c’est courant pour un Etat de profiter des possibilités de roll up de sa banque centrale). Lorsque l’annonce délibéré en 2009, sur une éventuelle faillite de l’Etat grec a été propagée très efficacement (nul doute sur la source d’information), il n’y avait plus de banque centrale grecque pour intervenir et la BCE n’a pas agi en tant que banque centrale de substitution, et le résultat était la montée des spreads jusqu’à 30%. C’est-à-dire pour honorer un taux de 30%, quelle doit être le taux de croissance d’un pays ?

Grexit ou Grexit

Le danger d’un Grexit n’est pas pour la Grèce mais pour ceux qui s’attachent à voir leur capital rémunéré de la sorte, les créanciers qui prêtent à la BCE. Tous ceux, y compris des économistes Grecs, qui déconseillent à la Grèce de procéder de façon unilatérale à sa sortie de l’euro, et par conséquent de l’Europe, ne regardent pas l’inscription de la nouvelle dette grecque dans le bilan ? Cela ne leur fait pas peur ? On est donc face à des opinions sans preuves et il convient de les écarter, et ce n’est pas nouveau ou curieux de voir des intellectuels ou des académiciens changer de camp idéologique. L’Histoire nous montre bon nombre de nos intellectuels et scientifiques accueillir avec des fleurs lors de l’occupation nazie.

Le mécanisme européen est un mécanisme de mise en esclavage des pays qui ne sont pas en mesure d’être compétitifs (et il y en a qui œuvrent fort pour cela). Il y a un principe dans la théorie du mercantilisme, qui dit qu’il y a un avantage spécifique au pays qui présente une balance de paiement positive, alors qu’il y a un immense danger qui pèse sur le pays qui présente une balance négative. Avant l’euro, la mesure d’affronter un tel danger, en cas de balance négative, étaient de recourir à payer avec de devises étrangères la différence, mais cette possibilité n’est plus au sein de l’euro. Au lieu donc de recycler l’excédent dû à l’avantage concurrentiel au sein des pays les plus faibles, l’Allemagne le fait avec intérêts, dont les taux sont usuriers, et pour prendre le rythme de ce phénomène il suffit de mesurer les intérêts que la Grèce a déjà payés juste parce qu’elle présente un inconvénient (et non un avantage) concurrentiel. S’il n’est pas clair pourquoi l’Allemagne ne veut pas un changement, ni des règles de l’euro (ce qui conduirait à une Europe Fédérale, avec un fonctionnement identique à celui de la FED et un euro comme le dollar), ni de la forme de l’Europe. Le fait de ne pas vouloir se limiter au competitive advantage mais vouloir TOUT (l’huile d’olive ou les carrières de marbre, les aéroports ou l’exploitation des musées), n’est-il pas un argument de taille pour sortir de l’Euro et de l’Europe ? Dans un tel système européen, monétaire et financier, qui s’apparente aux pratiques des usuriers moyenâgeuses qui poussent les peuples à l’esclavage et à la disparition, ne pas sortir de l’Euro et de l’Europe serait du suicide.

C’est pour cela que la soi-disant destruction de la Grèce, dans le cas où elle choisit de se séparer de l’euro et de facto de l’Europe, non seulement elle est déjà faite pour plusieurs générations (et encore ceci est valable si la Grèce décide de sortir immédiatement de l’Euro), mais sans sortie immédiate de l’Euro, il faut accepter que la mort est déjà arrivée.

Comment est possible pour un peuple d’accepter une dette dix fois plus grande que ses recettes, pendant que les créanciers par le biais des Etats-membres détenteurs de la dette, principalement l’Allemagne, la France et l’Italie, la privent de ses outils de productivité en imposant la braderie de ses centres de productions les plus lucratifs, à laquelle on assiste depuis quelque temps déjà, pour se servir en premier au prix qu’ils définiront eux-mêmes. Comment qualifierait-on ce type de relation avec l’UE, ce type d’assujettissement, si ce n’est pas une vassalité assortie d’un joug économique aux effets gravissimes ? Faut-il se poser encore la question pourquoi les créanciers avec l’Allemagne en tête refusent de voir la Grèce sortir de l’Euro ? Qui tuerait-il la poule aux œufs d’or ? Quand on convertit l’intérêt collectif européen en intérêt national et au lieu de travailler sur la compétitivité européenne il travaille sur la compétition intra-européenne, juste pour tirer la couverture de la crise de 2009 vers soi, peut-il s’appeler partenaire européen ? Bien sûr que non.

Et même si les nouvelles mesures d’austérité tant désirées par les créanciers, ou 4e memorandum, sont acceptées, comment alors protéger une population de la famine, de la maladie ou de l’absence d’un système d’éducation ? Il faut croire que tout ceci ne constitue plus un minimum à assurer à une population, et ne correspond plus aux droits de l’homme les plus élémentaires.

Parfois il faut démolir pour tout reconstruire, et c’est ça le message à faire passer. Le traité de Maastricht avait promis une Europe politique et sociale qui n’a jamais eu lieu, montrant que le but de ses architectes était de construire seulement une alliance de créanciers tout en déconstruisant les acquis sociaux et politiques de chaque peuple. Les traités ce sont avérés être un bluff qui a enrôlé les peuples dans un système législatif complexe et périlleux. Et si ce n’est plus possible de s’entendre dans un très court terme, entre peuples cette fois-ci, sur une architecture de coopération contrôlée, alors il vaut mieux être seul et libre plutôt que dans une prison collective.

 http://www.afh-mp.fr
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COMMENTAIRES  

22/03/2017 07:44 par cunégonde godot

Excellent article. Dommage qu’il soit "écrit" dans un charabia franglais. Sauf la fin qui semble ne pas avoir été écrit par la même plume. Curieux...

22/03/2017 09:49 par D. Vanhove

Très bonne analyse, et conclusion imparable :"... il vaut mieux être seul et libre plutôt que dans une prison collective."

mais au-delà, l’exemple de la Grèce nous montre :

1/ jsq’où peut aller l’avidité de créanciers qui vu les répercussions de leur politique générale mise en œuvre dans le monde, devraient être sur le banc des accusés ;

2/ ce qui attend d’autres pays en difficulté par rapport aux traités maudits de cette UE et que ces mêmes pays feraient mieux de quitter avt de suivre le même chemin que la Grèce

nous ne devons pas uniquement garder notre capacité à nous indigner, il nous faut dans le même temps garder impérativement notre capacité à nous soulever et à renverser ce qui ne nous convient pas !

22/03/2017 10:45 par legrandsoir

Message personnel.
On ne vous a pas oublié. On réfléchit à comment et tout ça.

22/03/2017 12:03 par triaire

Cette "Europe " est vraiment incroyable ! Elle affame les peuples, lui pique les sous pour les donner aux banques et aux actionnaires et nos dirigeants nuls regardent et approuvent, car ils sont bien rémunérés !
Changeons tout ça dans notre pays et sortons de ce camp de concentration .

22/03/2017 12:17 par tchoo

Cette situation conduira tot ou tard incontestablement à la guerre intra européenne, ce qui devait être évite par la constitution de l’Europe
l’aveuglement des zélites politiques est un facteur de conflits

22/03/2017 14:50 par Rauch

En effet je fais le même constat, sauf pour la fin ou je pense que l’auteur c’est relu plusieurs fois avant d’appuyer sur enter. Cela nous fait croire en apparence à un autre auteurs.
La fin est superbe de clarté sur la construction politico-économique de l’europe en mettant en lumière la forme intellectuel des esprits qui l’on construit. Je ne vois pas de machiavélisme dans l’UE les libéraux pensent comme cela, et un point c’est tout. C’est leur philosophie intrinsèque des systèmes économiques.De plus Il n’ont aucune conscience des choix philosophiques dont il sont les promoteurs.
Formé et nourrit aux écoles d’administration et d’économie pour mettre en oeuvre des mécanisme d’économies du marché dénué totalement de libre arbitre ou simplement de bon sens. L’auteur semble avoir eut un flash révélateur et nous le fait partager un peu maladroitement.
Je pense que l’auteur sans vouloir ,la ou le, froissé est de ce moule là et je pense que c’est pour cela qu’il est à même de nous l’expliquer ; même si encore un petit effort de pédagogie serait nécessaire.
Courage, j’attend avec impatience les solutions à ce constat mais malheureusement je pense que cela ne fait pas partie du moule d ’enseignement sinon on ne proposerait pas le replis sur soit et son corollaire le nationaliste abêtissant. Cela n’est pas ce que propose l’auteur mais c’est ce qui se passe actuellement. On attend que la Grèce nous fasse sa leçon de démocratie comme elle l’as su le faire dans son histoire. Internet et la libre circulation electronique et physique des individus ne permet plus ces dérives à quand des manif trans européen. Un nouveau monde se développe à coté de l’ancien ! les groupe humains n’ont plus qu’as reprendre la main sur ces modes de gestion en réinitialisant les programmes économiques en place (logiciels) comme l’explique l’auteur par ci par là. La seule constante économique réel étant le capitale emprisonné par les libéraux (paradoxe) sous quelques forme qu’il soit il suffit d’avoir du S.E.L. Rien n’empêche de faire une double comptabilité et leur laissé leur dette de voleur
Excuser pour moi aussi le mauvais langage mais je n’ai pas fais cagne ni science po

22/03/2017 15:06 par Autrement

J’avais déjà donné LE LIEN pour la déclaration de Laïki Enotita appelant à soutenir la candidature de Mélenchon.
Il y avait des drapeaux grecs dans la manif du 18 mars pour la 6e république, salut à eux, reconnaissance et solidarité !
On peut compléter la très exacte analyse des problèmes de la Grèce par Anastase Adonis, avec la déclaration de Dimitris Stratoulis, membre du bureau politique de l’Unité Populaire et ancien ministre chargé de la Sécurité sociale :
GRÈCE : NON AU 4e MÉMORANDUM. MONNAIE NATIONALE ET PROGRAMME RÉVOLUTIONNAIRE CITOYEN MAINTENANT .

Le passage à la monnaie nationale et l’application d’un programme en faveur du peuple et anti-mémorandaire de sortie de crise n’aura rien d’une promenade de santé. Mais il s’agit de la seule voie possible pour empêcher que le peuple grec ne continue de s’enfoncer dans la misère et pour récupérer la souveraineté nationale et populaire.
Affronter les difficultés, qui seront cependant bien moindres que celles que nous connaissons aujourd’hui dans le cadre des mémorandums installant une austérité éternelle, suppose une volonté politique forte, un projet structuré et un soutien combatif porté par un peuple bien informé et la solidarité entre les peuples de l’UE.

Texte complet ICI.

22/03/2017 16:14 par malitourne

Frexit et Grexit : même combat. Si les Français avaient la bonne idée de choisir un frexit rapide et légal, pas besoin d’être devin pour prévoir que la Grèce par exemple emboîterait rapidement le pas. Le Frexit ne PEUT pas être un acte politique isolationniste, comme de mauvaises augures voudraient bien nous le faire croire...

22/03/2017 18:16 par Frexit

Et malgré ça vous soutenez la candidature du tsiprass français !?
L’apparatchic du PS Jean-Luc "Votez Fillon/Macron au 2ème tour" Mélenchon qui a cautionné la traitrise de tsiprass ,
qui est juste là pour rassembler les voix qui devront au deuxième "VOTEZ FUTILE" : PLRS (Partis Les Republicains Socialibéraux).
Sans nous !
Il refuse le Revenu d’existence
et la création monétaire
pas unmot pour sortir du Franc CFA : rien dans son programme qui puisse perturbver ses copains franc-banquiers.

22/03/2017 20:32 par act

@frexit :

Melenchon comme beaucoup d’autres camarades, avait espéré que Tsipras s’en tiendrait à son programme,
quand il fut clair que ce n’était pas le cas, plutôt que de cautionner il a élaboré un "plan B" avec d’autres camarades européens.
Vous semblez mal informé.
JLM est un socialiste démocrate, il participe donc aux élections, s’il n’est pas présent aux second tour et qu’il s’agit d’empêcher l’élection de MLP, il est probable qu’il appelle à voter pour l’autre candidat.

Le revenu d’existence garanti est un piège, interrogez vous un instant : pour quelles raisons, jusqu’à droite, il est question de ce "revenu" ?
http://www.rtbf.be/info/opinions/detail_l-allocation-universelle-contre-la-protection-sociale?id=8018227
http://www.marx.be/fr/content/que-faire-de-lallocation-universelle

Et vous, cher frexit, voterez-vous ? Et si oui pour qui ?

23/03/2017 08:45 par Moris

Le plan B de JLM est un paradoxe et donc un leurre total puisqu’il met en balance euro-réformisme et souverainisme. N’oublions pas que son programme présidentiel vaut referendum. Cela signifie que son élection éventuelle serait soutenue par une majorité divisée entre euro-réformistes et souverainistes. En conséquence, à l’heure de vérité de l’échec assuré de la négociation pour réformer les traités ( il n’y a pas d’alternative démocratiques aux traités européens dixit JC Juncker) il devra mettre en œuvre le plan B et placera sa majorité devant ses contradictions. A ce moment vous pouvez compter sur les comploteurs de l’Etat profond pour fomenter des manifestations type révolutions de couleur et il devra les affronter avec une majorité déchirée. Alors que s’il était parti sur un pied de Frexit clair, il pourrait bénéficier du soutien de tous les eurosceptiques dans un mouvement de salut public type CNR. Il n’y a pas de solution à l’eurof-ascisme sans une alliance de tous les euro-septiques. C’est cette réalité-là dont la candidature de JLM est le déni.

23/03/2017 10:01 par anastase adonis

Il y a effectivement un changement d’approche, puisque l’objectif initial ( informer sur la dette en tant que moyen d’établissement d’un ordre européen intérieur) a été changé en cour de rédaction et devenir l’objectif de sensibilisation. Il y a eu de la hâte....je l’assume.Je ne peux pas répondre à tous les commentaires, même les plus critiques, La dette il y a 3 mois, était officiellement ( eurostat ) de 322 Milliards. Lorsque la Troïka oblige ( UE comprise) d’inscrire dans le budget une dette de 600 Milliards, ceci doit inquiéter. Même avec une croissance de 25% par an pendant 20ans ce n’est pas possible, tellement les intérêts de la dette augmentent vite.

24/03/2017 00:06 par Scalpel

Meuh... nooon Moris !
La France insoumise est bien plus forte que la Grèce de notre grand ami degôôôche Tsip(étain)ras. On va leur montrer à ces satanés boches (ainsi qu’aux 25 autres cellules, pardon, nations) qu’une UE Mélenchonne est possible. Sabre au clair nous désobéirons aux traités, et tant qu’à faire, à notre propre constitution et son "marechaliste" article 5 stipulant que le président est le garant des traités. Bullshit.
Cela relancera le marché du PQ.
Alors ? Hein ?
On fait moins le malin...

24/03/2017 11:34 par legrandsoir

Sabre au clair nous désobéirons aux traités

Ce n’est pas au programme. Le programme, c’est : on les renégocie (avec référendum à l’appui, a dit le candidat), ou on en sort.

24/03/2017 14:25 par Moundi

Ce n’est pas au programme. Le programme, c’est : on les renégocie (avec référendum à l’appui, a dit le candidat), ou on en sort.

Ça doit suer de peur dans les gentilhommières des oligarques.... Sortir des traités... sans sortir de l’UE, il ne nous prendrait pas pour des cons ?

https://laec.fr/section/51/plan-a-proposer-une-refondation-democratique-sociale-et-ecologique-des-traites-europeens-par-la-renegociation
https://laec.fr/section/52/appliquer-un-plan-b-en-cas-d-echec-des-negociations

Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations.

Ce n’est écrit nulle part que Mélenchon veut sortir de l’UE. Il veut une autre UE (comme tous les politichiens ayant pignon sur médias depuis plus de 30 ans...), où les autres Etats-nations se plieraient aux intérêts de la France même si ce n’est pas leur intérêt. Il nous fait croire que les intérêts de la France seraient les intérêts des autres nations et que donc elles se rallieraient à ses idées de plein gré, ou sinon de force (le fameux "rapport de force" qui serait en notre pouvoir contrairement à ces ânes bâtés de Grecs et de Britanniques), les gouvernements puis les parlements des 27 autres États se rallieraient unanimement aux idées Mélenchon, puisqu’il faut l’accord de TOUS les membres de l’UE pour déplacer une virgule des traités de l’UE. Il ne nous prendrait pas pour des cons ?

24/03/2017 15:25 par Moundi

Plan A
https://laec.fr/section/51/plan-a-proposer-une-refondation-democratique-sociale-et-ecologique-des-traites-europeens-par-la-renegociation

En cas d’accord, le résultat des négociations sera soumis à référendum au peuple français qui décidera souverainement de sa participation à l’Union européenne refondée ou de la sortie

Qu’est ce que cela veut dire ?

1- En cas d’accord (des renégociations), le résultat des négociations sera soumis à référendum au peuple français qui décidera souverainement de sa participation à l’Union européenne refondée
2 - En cas d’accord (des renégociations), le peuple français peut aussi choisir la sortie (de quoi ?)

Mais pour avoir droit à ce choix, à ce référendum, il faut d’abord que Mélenchon et son gouvernement soit parvenu à un accord. Autant dire qu’il n’y aura jamais de référendum, car aucune renégociation n’aboutira.

Donc il reste le plan B en cas d’impossibilité de trouver un accord durant les négociations, après combien de d’années de tentative (déjà plus de 30 ans d’échec) ?,
qui se résume à : on fait ce qu’on veut sans tenir compte des traités mais sans vouloir en sortir non plus. On reste dans l’UE mais on est hors la loi de l’UE. Qu’espère Mélenchon de cette démarche schizophrène ? Pourquoi persiste-t-il à vouloir rester dans l’UE (cette belle idée des oligarques) ? Et si tous les États font leur caca nerveux hystérique pour que les autres leur cèdent ? Est-ce ainsi que peuvent se régler les conflits ? Quand un couple veut divorcer, il se montre infect vis-à-vis de son partenaire, le harcèle, lui coupe les vivres, ne respecte pas la loi/contrat ? Ne risque-t-il pas d’obtenir un divorce pour faute contre lui à la fin par ce genre d’attitude, (même s’il dit que c’est son partenaire qui au départ lui porte préjudice, c’est lui qui a accepté et signé le contrat) ?

24/03/2017 17:32 par malitourne

Petite question à mes concitoyens qui soutiennent FI. Qui est sûr à 100% que JLM, une fois élu, ralliera l’UE au programme de FI, Allemagne compris ?

24/03/2017 22:24 par Xiao Pignouf

@malitourne, et vous, vous êtes sûr de quelque chose ? Si c’est le cas, je voudrais bien savoir de quoi...

25/03/2017 04:33 par malitourne

@xiao pignouf
Je suis sur que le plan A est voué à l’échec... Voilà pourquoi la gauche m’a perdu en tant qu’électeur.

25/03/2017 12:12 par Xiao Pignouf

Grand bien vous fasse, moi je choisis d’y croire encore, et je ne vois pas en quoi les autres candidats apportent de meilleures et plus solides alternatives aux problèmes qui se posent, en outre, si plan A il y a, c’est parce que le plan B se profile, et c’est une perspective assez sérieuse et tout à fait claire dans le programme de la FI, mais ce n’est pas le seul changement à apporter, c’en est un grand, mais il y en a d’autres qui conditionnent un retour à une société plus juste, et quand on regarde à la loupe le programme de la FI, on se rend compte qu’il y a des myriades de points qui ont été abordés, et pas par JLM mais par des gens dont il a su s’entourer, alors réduire ça à lui seul, personnage public et médiatique, qui rend possible une victoire si incertaine, c’est se voiler la face. Toujours est-il que s’ils ne sont pas élus (et j’insiste sur le pluriel), on ne pourra pas savoir si tout ça équivaut à pisser dans un violon, et ce qui est sûr, c’est que tout autre candidat élu au soir du 7 mai, peste ou choléra s’il en est, ne le sera que pour améliorer le sort des nantis en empirant celui du peuple, classe moyenne y compris. Je ne peux pas croire que la FI soit un leurre, la FI c’est le peuple, et c’est le peuple qui porte JLM, pas l’inverse.

25/03/2017 14:15 par Assimbonanga

On ne peut avoir aucune certitude, mais il faut au minimum une volonté à la base. Hollande n’en a jamais eue. Mélenchon semble le plus décidé. Avant qu’il perde ou réussisse, du moins peut-on espérer qu’il tentera son maximum. Regardez comme l’Angleterre a su en prendre à son aise avec l’UE ! Ils n’en ont toujours fait qu’à leur tête et quelles sanctions cela leur a-t-il valu ? Aucune ! Rien, nibe, nada. Ils s’en sont toujours tirés à leur avantage.
Un truc que j’aimerais savoir : maintenant qu’ils se cassent, est-ce que l’anglais restera la langue de l’UE ? C’est fort de café.

25/03/2017 16:57 par Moris

Xiao Pignouf : "Je ne peux pas croire que la FI soit un leurre, la FI c’est le peuple et c’est le peuple qui porte JLM, pas l’inverse.
Ouh là ! Il est question de croyance, d’illusion groupale et d’un leader charismatique, certes. Mais que les groupies de JLM se prennent pour "Le Peuple" dans un rapport inversé portant le leader, alors là ! on est en plein délire sectaire. C’est extrêmement inquiétant parce que la sortie du délire sera rude. Mais ce n’est pas étonnant tant il faut être perché dans l’Imaginaire idéalisant pour adhérer à ce programme paradoxal incohérent. Le "Peuple" FI s’apprête à voter Macron au deuxième tour comme un seul homme, et c’est pour ça que FI a été pensé, voulu et organisé par JLM.
FI c’est le Front Républicain et rien d’autre.

25/03/2017 18:25 par malitourne

@Assimbonanga
En somme vous soutenez Mélenchon parce qu’il imposera les intérêts de la France à l’UE, comme on pu le faire les Britaniques, mais eux c’était mal. Les Britaniques ont finalement opté pour le Brexit par la voie légale. D’après vous, ils auraient du choisir le Bremain, et suivre la France Insoumise. Dommage, nos voisins n’avaient pas élu Corbyn à temps et n’ont pas voté pour le Bremain que le même Corbyn soutenait.

25/03/2017 21:08 par latitude zero

Le "Peuple" FI s’apprête à voter Macron au deuxième tour comme un seul homme, et c’est pour ça que FI a été pensé, voulu et organisé par JLM.

Il y a des indices qui laissent à penser que Mélenchon devrait appeler à voter en son âme et conscience ou à déposer un bulletin blanc annoté France Insoumise ou comme on veut ( le bulletin est lu par les assesseurs ). L’important étant de voter , en attendant la prise en compte des bulletins blancs.
Comme le dit Alexis Corbière , voter Macron c’est voter pour sa politique d’ubérisation qui fera le jeu de l’extrême droite et par conséquent l’ amènera au pouvoir .
Mais pour le moment , c’est hors sujet, la FI met tout en œuvre pour être présente au deuxième tour et c’est tout ce qui compte.

Franchement , personnellement je trouve qu’ il y en a vraiment marre des commentaires débiles des upéristes passant sur ce site. N’ont-ils rien d’autre à faire que de venir nous insulter … ?

26/03/2017 01:25 par malitourne

@latitude 0
Ok arrête de chouiner. Le méchant upr va te laisser commenter en compagnie des mélenchonistes.
@LGS
Je peux continuer à vous lire, même en fermant ma gueule ou bien c’est pas la peine ? C’est que je voudrais pas déranger...

26/03/2017 07:48 par babelouest

UPR : ERRARE HUMANUM EST, perseverare diabolicum
non ?
Malgré son "plan A, plan B" que je désapprouve (et semble-t-il je ne suis pas le seul, faut se décider dans la vie), je sais pour qui je voterai AU MOINS au premier tour (et au second si possible).

Là-dessus, en fin de semaine je commence la campagne des législatives, avec dans le programme la sortie immédiate et UNILATÉRALE de l’union. Au nom du Peuple bafoué le 4 février 2008. Comme l’EPAM, mouvement GREC ami.

26/03/2017 09:14 par cunégonde godot

Moris :
Xiao Pignouf : "Je ne peux pas croire que la FI soit un leurre, la FI c’est le peuple et c’est le peuple qui porte JLM, pas l’inverse.
Ouh là ! Il est question de croyance, d’illusion groupale et d’un leader charismatique, certes. Mais que les groupies de JLM se prennent pour "Le Peuple" dans un rapport inversé portant le leader, alors là ! on est en plein délire sectaire. C’est extrêmement inquiétant parce que la sortie du délire sera rude. Mais ce n’est pas étonnant tant il faut être perché dans l’Imaginaire idéalisant pour adhérer à ce programme paradoxal incohérent. Le "Peuple" FI s’apprête à voter Macron au deuxième tour comme un seul homme, et c’est pour ça que FI a été pensé, voulu et organisé par JLM.
FI c’est le Front Républicain et rien d’autre.

Le "Peuple" (de gauche, forcément de gauche, et avec une majuscule) s’apprête effectivement à voter au deuxième tour pour M. Macron. Comme en 2012 il avait voté pour M. Hollande...

26/03/2017 11:24 par Assimbonanga

@Malitoune, ce n’est pas bien de jouer à distordre ma pensée.
Je dis que, lorsqu’on a une claire détermination, on peut infléchir le destin. Il ne faut juste pas partir vaincu d’avance.

26/03/2017 13:39 par malitourne

A propos, on lui dit quoi nous français à monsieur Adonis ? On lui dit patientez, monsieur Mélenchon va réussir ce que monsieur Tsipras a échoué. Parce que on est plus gros nous les français. On lui demande de patienter encore plutôt que d’aspirer à ce que son pays recouvre une salutaire liberté politique ? Le peuple grec doit il encore endurer son carnage social en attendant que la Frqnce Insoumise desserre l’étau de l’UE ? Monsieur Adonis je souhaite à votre peuple la sortie de l’ornière, je souhaite à nos deux peuples amis une sortie imminentedecette prison collective.Frexit et Grexit : même combat.

27/03/2017 07:59 par Moundi

Je dis que, lorsqu’on a une claire détermination, on peut infléchir le destin.

Tsipras n’avait pas une claire détermination, comme Mélenchon n’en a pas non plus, en ce qui concerne la sortie de l’EU.

(Au modérateur : En quoi ce commentaire contrevient à la charte ?)

27/03/2017 11:17 par Assimbonanga

Tsipras avait une claire détermination. Mais il a perdu sa guerre. Dit autrement, il s’est fait bananer. Cela arrive.

27/03/2017 11:21 par Assimbonanga

Ne pas oublier que la Grèce n’appartient plus à la catégorie des pays développés. C’est un pays exsangue, pauvre et même miséreux. Si elle était sortie de l’UE, elle serait toujours aussi pauvre. Et on peut se demander en quoi le fait d’imprimer une monnaie nationale résoudrait les problèmes.

27/03/2017 18:39 par Xiao Pignouf

@Moundi et ses coreligionnaires,
vous avez le droit de ne pas croire en JLM et de croire en d’autres idées que les siennes, personne ici ne vous dira le contraire, vous avez le droit de défendre vos idées ou celui qui les représentent le mieux, c’est de bonne guerre et ça entretient le débat. Ce serait sain... mais comme vous-même ne respectez pas les idées qui diffèrent des vôtres (on ne peut pas dire contradictoires, si ?), et passez votre temps à dénigrer JLM, à déverser vos soit-disant certitudes sur ceci ou sur cela, à répandre des a priori fondés on ne sait sur quoi, à défendre votre point de vue non pas avec le programme que vous croyez le plus apte à répondre aux problèmes mais en discréditant JLM, c’est presque pathétique. Que souhaitez-vous ainsi ? Êtes-vous payé(e) pour faire ça ? Venez-vous ici en espérant débaucher quelqu’un ? Croyez-vous être en mesure avec vos non arguments de convaincre qui que ce soit ? Voyez-vous, je crois que monsieur Mélenchon et la FI représentent un espoir inédit (pour moi, en tout cas, pour ceux de ma génération qui ont des idées en commun, de plus anciens pourraient le confirmer ou l’infirmer, sachant qu’en 81 j’étais trop jeune et que je ne peux pas avoir une idée de l’engouement que cela représentait, si on fait abstraction du bilan des 14 ans qui ont suivi évidemment). Je le crois, parce que contrairement à l’ensemble des candidats qui lui font face, il est extrêmement bien entouré et bien avisé. Lui font face des appareils trop connus, farcis d’apparatchiks de partis pour les uns, de fachos cravatés pour les autres... et si on observe avec attention lors des si nombreuses occasions que la FI offre, on voit bien que ces gens se respectent, s’apprécient, s’estiment, avec une vraie sincérité... Je le crois mais je n’en ai pas la certitude, encore moins celle que la FI l’emporte. Mais je le souhaite vraiment (et depuis que je suis en âge de voter, c’est la première fois), et si ce jour-là arrive, j’exulterai ! Mais intérieurement seulement. Je ne sortirai pas dans la rue pour prendre part à un triomphe que d’aucuns auront plaisir à exprimer pour des raisons qui leur seront propres, parce qu’ils seront plus jeunes et plus fougueux, parce qu’ils auront été militants actifs pendant tous ces mois de campagne usante pour le corps et l’esprit et que l’ivresse procurée par de telles manifestations de joie peut être libératrice, etc. Moi, je resterai chez moi, satisfait. Mais ainsi que vous vous plaisez à le répéter, comme il subsiste une certaine forme d’incertitude (quel truisme !), dans l’expectative : feront-ils ce qu’ils ont promis ? (trahison ?) Pourront-ils faire ce qu’ils ont promis ? (état profoooond ?)... Je ne suis pas comme vous, je suis faillible, je n’ai pas la science infuse ni le don de double vue alors même si la FI avec JLM comme porte-drapeau, c’est le meilleur cheval sur lequel je peux parier, permettez-moi de continuer sur cette image turfiste, on n’est jamais sûr qu’il gagne, juste qu’il peut rapporter gros. Et je vous entends bramer que c’est le passage à la caisse qui sera l’os... p’t’êt’ ben qu’oui, p’t’êt’ ben qu’non, va savoir Edouard... Faut bien croire en quelque chose de nos jours, ma bonne dame, si on a des gosses ou bien quelqu’un qu’on aime, ou si tout bonnement on vomit ce système et ses factotums, et tous ceux qui veulent être vizir à la place du vizir. Alors pourquoi vous nous laissez pas un peu tranquilles avec vos invectives, pas que j’ai pas envie de causer avec vous, mais avec la manière récurrente que vous avez de vous moquer de mes espérances. Moi, je ne suis pas d’accord quand je vois que les candidats ne sont pas tous traités de la même manière, Asselineau, Poutou et les autres hausseraient le débat pourtant, quand on voit le niveau actuel, JLM le déplore mais qu’y faire, et je regrette que votre candidat (peut-être) ne puisse s’exprimer à sa juste valeur. Je comprends votre aigreur, vous qui souhaitez tant sortir de cette Union européenne de pissotière, je vous plussoie entièrement, mais je pense encore (traitez-moi de naïf, et comme vous avez 50% de chance d’avoir raison, ce serait fastoche) qu’on peut essayer de faire mieux que de se barrer : changer ce bazar anarcho-libéral capitaliste et en faire profiter l’ensemble des peuples d’Europe, perspective assez utopique, mais JLM a un peu raison quand il dit que nous avons un poids bien plus grand que celui de la Grèce, et que ça vaudrait le coup de tenter le coup, et si ça ne mène nulle part, alors on arrête de pisser dans ce panier de crabes violonistes et on consomme le divorce, tout le monde est content, vous y compris, et enfin, on est d’accord ! (si je fais ce que vous laissez entendre, c’est une voix de moins pour JLM et une chance supplémentaire pour, au choix : a)Macron b)Le Pen c)Fillon(mdr), car aussi beau et rapide soit vot’ cheval, le jockey n’est pas au niveau de la course et ne sera cette année ni dans le tiercé ni même dans le quinté...)

27/03/2017 19:37 par babelouest

Assibonanga si la Grèce avait pris son destin en mains, et avait démoli ceux qui l’ont mise en coupe réglée, elle n’en serait pas là : je tiens cela directement d’une personne qui habite en Grèce. Quelqu’un qui s’est battu pour que les ports, les plages, et le reste ne soient pas accaparés par des prédateurs et pis encore. Cela n’a pas suffi, il aurait fallu que les opposants soient plus nombreux.

27/03/2017 20:59 par malitourne

@xiao pignouf
Peut être que notre unique différence c’est la croyance en un projet politique au sein de l’UE. Mais elle est de taille. C’est l’enjeu d’une présidentielle : fixer un cap à notre Nation. Pour moi, pour les gens de l’upr, decgauche comme de droite, (eh oui une part du peuple est à droite, c’est triste, mais c’est la réalité), il n’y a pas d’avenir politique pour notre pays, pour d’autres non plus d’ailleurs (Grèce, Portugal...), dans une UE qui écrase les peuples et qui a été conçue sûrement pour ça. A 21 ans, j’ai voté oui avec candeur pour Maastricht, bien que j’ai été biberonné par des parents communistes, en rêvant d’une Europe sociale, fraternelle, humaniste et solidaire. Je me suis fait baiser parce qu’au lieu de ça, j’ai par mon vote accordé aux loups mondialistes de rentrer dans la bergerie, j’ai voté pour une casse sociale scandaleuse. On me baisera pas deux fois. Il n’y a que le frexit, légal et non négociable qui peut rallier mon vote désormais. Après en bon démocrate, je respecterai le votre soyez en certain...

27/03/2017 21:40 par Moundi

Quelle est la claire détermination de Mélenchon concernant l’UE ?

27/03/2017 22:13 par legrandsoir

2 euros pour acheter "L’avenir en commun", c’est trop ?
MV

27/03/2017 23:56 par assimbonanga

Oui, Babelouest. « il aurait fallu que les opposants soient plus nombreux. »
En effet ! Pour qu’un type déterminé réussisse, il a besoin d’une grosse majorité pour le soutenir. Et tous ces renoncements dont vous parlez cassent la Nation beaucoup plus qu’une adhésion à une Europe. Cette lubie de l’UE ne peut pas tout expliquer à nos problèmes C’est bien souvent une excuse ou un prétexte pour attirer ailleurs l’attention. J’ai un exemple trivial : les bistrottiers sont forts pour mettre sur le dos de l’Europe le passage de 1,20 Franc à 1,20 Euro sans transition ; ; ; Si vous voyez c que j veux dire !

28/03/2017 00:01 par assimbonanga

... et la France a déjà commencé à vendre des petits bouts d’elle-même, non pas à l’Europe, mais à des investisseurs privés étrangers.

28/03/2017 03:14 par T 34

C’est un peu dangereux l’article 50 quand même : Sortir de l’UE sans l’article 50 du traité de Lisbonne.

28/03/2017 08:00 par Moundi

2 euros pour acheter "L’avenir en commun", c’est trop ?
MV

Vous ne répondez pas à ma question. Pour lire le programme on peut aussi aller sur https://avenirencommun.fr/avenir-en-commun/

Ce programme incohérent n’a pu être élaboré par le peuple. Nous n’avons eu le droit que de choisir l’ordre, ce qui est ridicule quand on sait qu’aucun choix politique ni démocratique ne peut se faire au sein de l’UE et que l’UE est irréformable. Et que Mélenchon n’a pas la claire détermination de sortir de l’UE, exactement comme Tsipras.

28/03/2017 09:51 par Assimbonanga

... le passage du prix d’un petit café de 1,20 Franc à 1,20 Euro.
Souvent beaucoup de mauvaise foi entoure des pratiques douteuses qu’on chercher à imputer à l’Europe pour se dédouaner des us et coutumes de sa corporation.

28/03/2017 09:56 par Assimbonanga

@Moundi, je crois que nous avons compris que vous, vous avez la claire détermination de sortir de l’EU. Quels seront les premiers bénéfices de ce changement, concrètement ? Et les premiers inconvénients aussi, car l’un ne va pas sans l’autre. Le fait de n’avoir plus de monnaie commune entre Belgique, Allemagne, Espagne sera un impact très palpable, par exemple.

28/03/2017 15:35 par Moundi

@Moundi, je crois que nous avons compris que vous, vous avez la claire détermination de sortir de l’EU. Quels seront les premiers bénéfices de ce changement, concrètement ? Et les premiers inconvénients aussi, car l’un ne va pas sans l’autre. Le fait de n’avoir plus de monnaie commune entre Belgique, Allemagne, Espagne sera un impact très palpable, par exemple.

Retrouver un début de démocratie, espérer une politique différente de celle imposée par les GOPE de Bruxelles (c-à-d les oligarques, les multinationales), redevenir maître de sa monnaie (pourvoir dévaluer le franc par rapport à l’euromark), ne pas supprimer les services publics, renationaliser si besoin, pouvoir refuser les pressions des lobbies OGM et autres, sortir de l’OTAN (l’UE est liée juridiquement à l’OTAN) et ne plus participer à des guerres illégales néocoloniales, retrouver la France ... Retrouvez notre souveraineté. Regardez ce qu’il se passe au Royaume-uni : rien qu’à l’annonce du Brexit, l’investissement est en hausse, le chômage est en baisse, la livre a été dévaluée. Il y aura sans doute des inconvénients (hausse des matières premières) mais ce n’est pas l’apocalypse suivie par l’invasion du jurassique comme proclamé sur tous les grands médias, Soros, Lagarde et cie, à Wall Street, comme à la City... (Lorsque la Pravda des milliardaires dit une chose, interrogez-vous sur sa véracité.) Je trouve très étrange que vous soyez sur la même ligne européiste-totalitaire que les oligarques. Par contre, la destruction programmée de tous nos acquis grâce à l’UE, c’est maintenant, demandez aux Grecs, aux Portugais, aux Italiens, aux Français ... (les papy boomers ne sont pas les plus représentatifs).

Sortir de l’UE, c’est la première étape : ne plus collaborer au néolibéralisme globaliste de la grosse TINA. Je ne comprends pas que vous ne voyez pas qu’on ne peut en faire l’impasse. C’est le début de la reprise en main de notre destinée, si on veut qu’un jour un programme de gauche soit possible, ce sera forcément en dehors de l’UE. C’est l’Etat-nation qui peut encore nous offrir une porte de sortie, cette opportunité risque de ne pas durer longtemps au vu de sa destruction programmée.

A propos de programme de gauche, je pense sincèrement que le programme de l’UPR est plus sérieusement à gauche que celui de FI. FI c’est de l’emballage, vu qu’il ne veut de toute façon pas sortir de l’UE.

Renseignez-vous et comparez.
https://drive.google.com/file/d/0B-JYNFGugeVjRFhZOV9pNmxsekk/view
https://avenirencommun.fr/avenir-en-commun/

28/03/2017 20:04 par Assimbonanga

La pression des lobbies est la faute des lobbies.
La privatisation des services publics est la faute des décisions des gouvernants.
Je ne crois pas que l’Europe y soit pour quelque chose.
On aurait les mêmes pressions à l’intérieur d’une nation.
Pour le reste, ça fait beaucoup. Besoin de temps pour prendre connaissance...

28/03/2017 20:06 par Assimbonanga

Et pourquoi conditionner la sortie de l’Otan à la sortie de l’UE ? Comprends pas. Il n’y a que peu de temps que nous y sommes entrés. C’était une décision Sarkozy, qui, comme chacun le sait, adore les pompiers New-Yorkais et son fiston les armes à feu....

29/03/2017 08:44 par Assimbonanga

@Moundi, je vous remercie pour votre effort de me fournir des exemples concrets. Toutefois, je remarque au passage ce persiflage :

Je trouve très étrange que vous soyez sur la même ligne européiste-totalitaire que les oligarques.

Écoutez, Moundi, vous ne pouvez pas rabaisser d’un ton ? Je ressens à ce propos une inquisition, une accusation, une condamnation et, également, une distorsion . Au motif que je me questionne sur la pertinence d’une sortir de l’UE, je serais complice de l’oligarchie totalitaire ? Excusez-moi, Moundi, mais vous êtes en plein délire. La politique est chose passionnante, mais faut pas non plus s’exalter au point de perdre la raison et la simple logique. Il vaut mieux éviter l’écueil de l’emportement fanatique et continuer de respecter autrui.

Et, de plus, même à l’échelon national, on aura des lobbyistes, des oligarques, des népotistes, des promoteurs, des défiscaliseurs, des fraudeurs fiscaux, des gouvernants qui offrent des privatisations à leurs amis du patronat ou mettent en place des PPP. L’affaire Fillon offre une occasion exemplaire de voir comment fonctionnent ces gens, sans même se rendre compte de l’abus. Il y a toujours des opportunistes alléchés par l’odeur du fric et qui se servent sur la bête.

29/03/2017 09:04 par Frédéric Maurin

(Juste une anecdote en passant). Devant le consulat de Grèce de Grenoble - un consulat, pas une ambassade, hein - Grenoble, pas Paris, nous sommes d’accord - le véhicule consulaire était une BMW . J’atteste que cette voiture n’était pas "le plus petit" modèle de la marque et qu’elle semblait flambant neuve.

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