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Auteur : Anastase ADONIS

L’Etat de Grexit

Anastase ADONIS
La crise grecque, et tout ce qu’elle comprend – presque tout, ne fait plus couler de l’encre. La Grèce pourtant continue à traverser une phase très difficile, qui concerne tous les peuples, surtout ceux qui croient qu’ils sont à l’abri d’un tel traitement. La Grèce suit une feuille de route que son peuple n’a pas choisie, définit par ses créanciers qui avec l’asphyxie économique, font qu’elle soit plus que jamais enchaînée dans une situation d’austérité extrême qui est mal expliquée. Oui, il y a obstination à appliquer l’austérité comme un concept économique capable d’ajuster ou de réguler des situations et des modèles économiques, alors que nous savons depuis plus d’un siècle que ce concept n’est pas toujours applicable. Alors pourquoi continuer à le faire, encore aujourd’hui, dans des situations comme celle de la Grèce ? Cela ne devrait pas être un mystère ou en tout cas se présenter en tant que tel. Historiquement, nous savons que les politiques de relance économique basées sur l’austérité échouent, surtout (...) Lire la suite »
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Une saison sans foi

Anastase ADONIS

L’année 2016 s’achève laissant derrière elle une pléthore de chantiers européens sans constructions. Que ce soit en France ou dans les autres pays qui paient le prix de la crise, l’année 2016 fut une année sans rien, et ce n’est pas faute d’avoir montré ce qui n’allait pas, comme si les cris des peuples ne sont plus les colères des dieux.

L’an II de Tsipras se termine sur une succession de défaites, à l’identique de l’an I, dans le « combat » de ce dernier pour s’opposer à la mauvaise politique devant laquelle il se prosterne. Le bilan gouvernemental depuis deux ans, d’un gouvernement qui se dit d’ « extrême gauche », est un spectacle comico-tragique. D’abord tragique, avec un peuple à bout de force, exsangue, attelé à produire pour rembourser une dette illégale, si nous faisons référence à la définition juridique, selon laquelle, lorsqu'une dette nationale, est créée pour des raisons qui ne servent pas les intérêts nationaux, elle ne doit pas être honorée. Chômage, pauvreté, suicides,... Une image qui a fait le tour du monde, plus qu’en Europe, et utilisée pour légitimer les décisions ou les commentaires de nos dirigeants européens : « Il faut réformer, pour sauver le peuple grec.... » Tels des présidents en vadrouille qui prennent dans leurs bras un enfant. Quelle image, une association Pouvoir - Innocence et Avenir, une image si apaisante et si (...) Lire la suite »

POURQUOI LA GRECE DOIT SORTIR DE L’EURO (en 9 schémas)

Anastase ADONIS

L’année 2016 trouve la Grèce dans des perspectives d’attente et de pression. D’attente, car le démarrage économique dépend des politiques auxquelles elle est soumise. Cette situation catastrophique a été synthétisée dans le texte ci-dessous, à l’occasion d’une publication faite dans le journal britannique Telegraph (Traduction du grec - Source : INFOWAR – rediffusion du newmoney.gr).

La Grèce doit sortir de l’euro et ci-dessous il y a neuf bonnes raisons qui le démontrent. C’est ce que soutient le Britannique quotidien « Telegraph » dans la mesure où la Grèce flirte avec l’incertitude politique et se trouve dans le chemin des élections. 1. Développement : L’économie grecque s’est rétrécie de 27% depuis 2007. La crise grecque était la pire dans toute l’eurozone et peut se comparer seulement avec la grande crise de 1929 aux Etats Unis. Même si la Grèce a réussi cette année à montrer de signes de croissance, pour la première fois depuis huit ans, le PIB grec est affaibli de 25% en comparaison avec celui de 2008. Cela signifie que même avec un rythme de 2% par an la Grèce aura besoin encore 13 ans pour arriver au niveau où elle se trouvait avant la crise. 2. Dette : Le fait que la Grèce a une croissance faible signifie que le ratio Dette/PIB est aujourd’hui plus élevé depuis le début de la crise de 2009. A 177% du PIB, la dette grecque est la plus élevée de l’eurozone, ce qui a poussé la (...) Lire la suite »
Que vaut une banque ? Les investisseurs étrangers, avec seulement 5 milliards d’euros obtiennent le contrôle des actions des 4 banques systémiques grecques.

Raffler les banques, ça existe ?

Anastase ADONIS
La crise financière de 2009 a provoqué une série de crises bancaires, dans la mesure où les banques et d’autres établissements financiers similaires ont créé des bulles financières d’une valeur fictive ou hypothétique. Propagée dans chaque continent et dans chaque pays de manière différente, mais il y a beaucoup trop de similitudes pour qu’on puisse en faire abstraction, elle nous a laissé apprécié les différents traitements qu’elle a reçus d’un pays à l’autre, d’une autorité bancaire à une autre. Nous sommes en Europe, sous la même autorité bancaire, qui se nomme ECB ou Banque Centrale Européenne. La question que l’on peut légitimement se poser c’est « que vaut une banque ? Quelle est sa valeur ? Il n’y a pas de réponse miracle, mais juste une : sa vraie valeur. En théorie, car en pratique les pratiques, ou plutôt les volontés de l’autorité suprême laisse entrevoir les disparités. La vraie valeur d’une banque est la valeur de son actif, peu importe si sa valeur en bourse dégringole suite à un étouffement par (...) Lire la suite »

Grèce : Une année de désolation et de cendres

Anastase ADONIS

Hier la Grèce fêtait sa fête nationale, le NON à l’invasion germano-Italienne de 1940. C’était un NON pour la liberté, cela se comprend, mais surtout c’était un NON pour la paix, un NON pour le maintien de la souveraineté, car le premier ministre grec qui l’avait annoncé incarnait le fascisme à la grecque et il pourrait à ce titre, et au nom des affinités politiques avec le régime nazi, proposer une synergie politique à Hitler.

Dans un régime de royauté, avec ou sans chambre parlementaire, le premier ministre obéit au roi, dont les raisons pour s’opposer à Hitler s'accordaient parfaitement avec la conscience politique du peuple. Cette heureuse coïncidence a permis d’entendre aussi ce que le peuple aurait dit, un simple NON. Ce n’est pas un hasard si Syriza a repris le sens du NON du 28/10/1940 pour en faire sa bannière anti-austérité et remporter les élections, aidé par un peuple qui a vu la vraie face de ce dieu que l’UE veut incarner. L’étouffement de l’espace politique grec passait par le balayage d’un revers de la main de ses cris légaux, constitutionnels et légitimes... Dix mois se sont écoulés depuis que la prétendue gestion de la « crise de l’euro » a anéanti les efforts des Grecs pour se faire entendre, comprendre et traiter en tant que peuple d’un pays-membre d’une communauté « civilisée ». La Grèce a fêté son NON cette année avec moins d’espoir politique et moins d’enthousiasme que d’habitude. On ressentait la (...) Lire la suite »
Grèce : privatisations, liquidations, assassinat de l’Etat

Une Europe de solidarités

Anastase ADONIS

J’ai mis quelque temps à écrire cet article, préoccupé par les événements que j’observais en silence, pour comprendre ce qui se passait, pour séparer l’information dans le nuage de spéculations et propos informatifs souvent diffamatoires lorsqu’ils ne sont pas exagérés. L’affaire grecque prend une tournure de gestation de quelque chose de terrible, quelle que soit l’issue.

Nous serons témoins. Actifs ? Passifs ? A chacun de voir malgré la véracité du dicton « l'union fait la force ». Ne rien dire, ne rien faire, c'est tuer l'espoir qu'un peuple nous apporte dans notre Europe matérialiste où l'humain n'a plus place. Ne rien dire, c'est se trahir soi-même, c'est trahir Hugo, Voltaire et Byron, et tous ceux qui ont compris l'importance de la liberté dans les constructions sociales et humaines. Depuis toujours, l’espace européen a connu l’affrontement des uns et des autres, que ce soit pour des raisons de survie ou de pure vanité, même si le siècle dernier occulte sérieusement les siècles précédents, lorsqu’on parle de paix ou de guerre, de raison ou d’ambition, ou encore lorsqu’on essaie de trouver des identités ou des explications sur ce que nous vivons aujourd’hui. La civilisation pourtant nous a enseigné à travers l’Histoire, la vraie, celle qui est faite par les historiens de tous les jours, et non celle écrite par les vainqueurs, que les édifices doivent être pensés et (...) Lire la suite »

Le pays de la démocratie

Anastase ADONIS
Depuis l’existence de la Grèce contemporaine, nos « Alliés et « pays protecteurs », dont la France, n’ont laissé guère une occasion à ce pays à se construire économiquement et politiquement. Depuis l’assassinat du premier gouverneur de la Grèce, Kapodistrias, par les Français (qui accusent à leur tour les Anglais), ces « pays protecteurs » ont mis en place une royauté pour gérer leurs intérêts. Le Traité de Londres de 1832 fixait les modalités (rôle, préservation des intérêts dea grandes puissances ainsi que les règles de succession : Otto de Bavière (Maison de Wittelsbach) de 6 février 1833 — 23 octobre 1862. Georges 1er, (Maison d'Oldenbourg) de 30 mars 1863 — 18 mars 1913 Depuis, et avec l’extermination systématique de tous les patriotes qui s’opposaient à cette ingérence dans les affaires helléniques, le maintien de la royauté semble avoir été le seul compromis acceptable entre eux pour ce qui concerne la Grèce. Il faut se remettre dans le contexte (Napoléon, Russie Tsariste et Empire Austro-Hongrois et (...) Lire la suite »

Grèce : Le jour d’après…

Anastase ADONIS
La trêve dans les échanges de la réunion européenne d’hier laisse les discussions au stand-by, donne deux jours pour la préparation technique des propositions de Tsipras avec un traitement dans un futur lointain, mais en fait ce ne sont que les apparences car en réalité une histoire des gros sous reste une histoire difficile et longue à démêler. Avec la réunion hier à Bruxelles, personne des participants ne sait où aboutira le « cas grec ». La mise en relation directe entre la Grèce et ses créanciers, montée de toute pièce du fait de la pression du Grexit qui pèse sur les pays-membres, c’est une « bonne chose » puisque elle calme les marchés, fait monter les spreads chose qui a pour effet de pousser le coût des emprunts vers le domaine privé. Mais alors Que reste-il à faire ? Il a été dit, que le Grexit est à éviter, on reconnaît la délicatesse de la situation et surtout l’impact d’un défaut de paiement et surtout en cas d’un Grexit, malgré les mécontentements de ceux qui n’ont pas été invités à participer ou (...) Lire la suite »
Qui a falsifié les comptes, a emprunté, s’est enrichi, a ruiné la Grèce, l’a dépouillée, l’a livrée à la Troïka...? Qui doit payer ?

Les députés grecs réclament une commission d’enquête

Anastase ADONIS

Avec les signatures de tous les membres des partis politiques SYRIZA et ANEL, la coalition gouvernementale qui a porté l’extrême gauche au pouvoir a déposé (Mardi 31 Mars 2015) devant le Parlement la demande d’une création d’une commission d’enquête (voir ci-après) qui examinera les raisons et attribuera les responsabilités pour la mise sous tutelle de l’Etat aux conditions du Memorandum.

La proposition a été adoptée. Elle comporte 3 pages et le débat en séance plénière aura probablement lieu le lundi 6 Avril. Cette commission aura en charge les enquêtes qui porteront sur les quatre périodes, les périodes des gouvernances qui se sont succédé aux affaires depuis le début de la crise de l’euro, soient : Octobre 2010 – Mai 2010, Pour le premier accorde de prêt Mai 2010 – Novembre 2011 Pour le deuxième accord de prêt Novembre 2011 - Mai 2012 Mise en œuvre de PSI Mai 2012 - Janvier 2015 Coalition pour le Memorandum Pour les profanes : MoU = Memorandum of Undertanding PSI = Private Sector Involvment TAIPED = Caisse Publique de Valorisation de la Richesse Privée (en charge de liquider le patrimoine de l’Etat) dont le directeur, nommé par le gouvernement, a carte blanche pour ce faire. L’objectif de la proposition, qui ne cite pas des personnes nominativement, est d’attribuer les responsabilités politiques. Après une première citation du soi-disant plan de sauvetage, qui a permis de (...) Lire la suite »
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