Plein écran
15 commentaires
Les Sahraouis sont-ils les Palestiniens du Maghreb ?

LE SAHARA OCCIDENTAL INDÉPENDANT : L’Union maghrébine sera une réalité

Photo : Christine Spengler – Sahara Occidental, Garderie du Front Polisario. 1976.
« Le jour du Jugement dernier, aux portes du Royaume des cieux, Dieu garde les vertueux et met de côté les mauvais. Reste un groupe d’hommes auxquels il demande de se présenter. « Nous sommes les Sahraouis, répondent-ils. - Ah ! Alors installez-vous là avec vos tentes, le temps que je décide de ce que je vais faire de vous. »

Cette boutade, écrit Luis de Vega du journal espagnol ABC, qui circule dans le désert, est une façon de railler la passivité de la communauté internationale à propos du règlement du conflit au Sahara occidental.

Alors que le conflit qui oppose Rabat aux indépendantistes du Front Polisario est toujours dans l’impasse, la tension croît sur le terrain. C’est un rituel bien rodé. Périodiquement, des représentants du gouvernement marocain rencontrent dans la banlieue de New York, sous l’égide des Nations unies, une délégation d’indépendantistes sahraouis du Front Polisario pour des « discussions informelles ». Et il n’en sort rien.

S’agissant des derniers évènements, de jeunes Sahraouis décident d’ériger un camp de toile, à une vingtaine de kilomètres de Laâyoune, et d’y tenir une sorte de sit-in permanent. Leurs revendications portent sur le droit à l’emploi et au logement, la liberté d’expression, la « reconnaissance de leur dignité »...Durement frappée par le chômage (30%, alors que la moyenne nationale est de 9%), la population du Sahara vit très mal l’afflux de Marocains du Nord, à commencer par les fonctionnaires, chouchoutés par le gouvernement. Au fil des jours, le camp grossit, jusqu’à rassembler quelque 15.000 occupants.(1) Les gens présents dans ce camp, installé dans la banlieue de Laâyoune, n’avaient à l’origine aucun esprit belliqueux, comme le reconnaît le journal marocain Emarrakech.info, Un premier incident grave s’est déroulé le 25 octobre, quand un adolescent de 14 ans a été tué lors d’une échauffourée avec les forces de l’ordre. Le 8 novembre, le Maroc envahit le camp.(2)

Selon le Maroc, douze personnes ont été tuées lors du démantèlement du camp. Le Front Polisario qui réclame l’indépendance du Sahara occidental et s’est prononcé pour la tenue d’un référendum d’autodétermination, a fait état pour sa part de « dizaines de morts » et de plus de 4500 blessés au cours des violences qui ont suivi le démantèlement. Ces jeunes se sont révoltés d’une façon spontanée, en tout cas sans avoir été manipulés par le Front Polisario qui a vite fait de « récupérer » le mouvement. Même Aminatou Haïdar, la « Gandhi sahraouie ». est restée muette Elle avait fondé le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (Codesa) qui s’accompagne d’un rejet catégorique de la violence. De nombreuses organisations internationales ont protesté contre ces meurtres, tortures et emprisonnements aussi bien en France qu’en Espagne, Italie. Des marches de protestation sont organisées et qui demandent une enquête internationale qui n’a eu aucune chance d’aboutir, car la résolution du Conseil de sécurité a été bloquée par le veto de la France qui joue vis-à -vis du Maroc le même rôle protecteur que les Etats-Unis vis-à -vis d’Israël. Ainsi, le 17 novembre, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est contenté de « déplorer la violence ».

« Réduire au silence les Sahraouis, hommes, femmes et enfants, veut dire les tuer. Les paroles de M Kouchner le rendent complice des assassinats de femmes et d’enfants sahraouis de ces derniers jours. La démocratie marocaine assassine à huis clos, les journalistes et les observateurs sont interdits d’entrer au Sahara occidental occupé. La cruauté, la violence déchaînée et bestiale des autorités marocaines sur les Sahraouis c’était hier et avant-hier, et ça continue. Des Sahraouis sont morts, morts violentes, coups et balles : 11 morts annoncés par le ministère de l’Information sahraouie, puis 8 corps découverts près de la rivière Saguia el Hamra et dans la ville. 18 corps de femmes. 25 corps découverts dans un trou près des campements détruits...Et 723 sont blessés, 163 arrêtés et 159 portés disparus. (...) La France hypocrite valide les transferts des fonds par millions d’euros de l’Europe au Maroc, pour son bon voisinage, son accord de pêche, son statut avancé..(...)La France fière doit agir en urgence pour assurer la protection du peuple sahraoui et son indépendance sur sa terre ».(3)

On peut discuter, lit-on dans le journal El Periodico de Catalunya, du nombre de victimes, mais nul ne met en doute la brutalité avec laquelle ont agi les autorités marocaines quand elles ont fait évacuer à l’aube le campement de khaïmas [tentes de nomades] d’Agdaym Izik, à dix kilomètres de Laâyoune. Depuis que l’Espagne, en 1975, aux dernières heures du franquisme, a abandonné à son sort son ancienne colonie, on n’avait jamais vu une mobilisation sahraouie aussi massive et prolongée dans le temps. (...) A cet égard, rappelons le procès de militants sahraouis qui avaient visité le camp et les agressions contre deux journalistes espagnols qui couvraient l’événement, l’interdiction de voyager faite à plusieurs journalistes espagnols, l’expulsion du Maroc de la chaîne Al Jazeera en raison de ses informations sur le Sahara et l’expulsion de Laâyoune du député européen, Willy Meyer [un député français a lui aussi affirmé avoir été expulsé du Maroc le 8 novembre]. Après 35 ans de conflit, le Maroc ne peut pas continuer à vouloir régler le problème par la répression et la censure.(4) Pour rappel, le Sahara occidental est un territoire de 266.000 kilomètres carrés. Dès 1965, l’ONU pousse l’Espagne à décoloniser ce territoire, Hassan II, rappelons-le, avait au début une position proche de celle de l’Algérie tant que le territoire était sous le joug espagnol. Volte-face avec la complicité de l’Espagne.

La décolonisation bâclée a amené le roi Hassan II à faire une marche verte sous les yeux des garnisons espagnoles qui quitteront le pays en février 1975. Le Front Polisario créé suite à l’invasion du Maroc mène une « guerre des sables » gelée depuis le cessez-le-feu de 1991 et le déploiement d’une force onusienne. Mais elle reste sans solution. Le Maroc a souvent joué le rôle de gendarme des intérêts de la France en Afrique, ainsi que celui de temporisateur dans le Proche-Orient.

Naturellement, ce pays fait l’objet de convoitise. En 1975, un avis consultatif de la Cour internationale de justice confirme l’existence de liens historiques entre les populations du Sahara occidental et le Maroc, ainsi que l’ensemble mauritanien, mais conclut qu’ils ne sont pas de nature à empêcher un référendum d’autodétermination, en y rendant inapplicable la notion de terra nullius. Dans les années 1980, avec l’aide d’Israël et des Etats-Unis, le Maroc érige un mur qui sépare le territoire en deux. Le Sahara occidental figure sur la liste des territoires non autonomes, selon l’ONU depuis 1963. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer. En 2000, avec le soutien de la France, il renie sa signature et déclare le référendum infaisable. Ce pays se comporte comme Israël. D’ailleurs, c’est ce que pense James Baker, l’ancien envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental. En 2002, un avis de droit de Hans Corell, vice-secrétaire général aux questions de droit, conclut que le Maroc n’est pas la puissance administrante du territoire. En 2006 Kofi Annan avait indiqué qu’aucun État membre de l’ONU ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. En avril 2007, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une nouvelle résolution (n°1754) qui engage les parties à négocier « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

Qu’en est-il de la situation des Marocains ?

Si les Marocains vivotent au quotidien, ce n’est pas le cas du roi. « Au pouvoir depuis dix ans, le souverain marocain serait, selon le magazine financier Forbes, l’un des hommes les plus riches du monde. Et sa fortune aurait doublé au cours des dernières années (...) Il est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars. Justement à propos d’inégalité, la ville de Casablanca est déchirée par ses contradictions. Dans cette ville, écrit Chafaa Bouaïche, les autorités ont confié presque tous les services à des entreprises étrangères. « On fait appel à des étrangers pour gérer les affaires de la collectivité, comme si nous étions incapables de le faire nous-mêmes », « A Casablanca, même les autobus sont gérés par une société française », poursuit-il. Casablanca n’arrive pas à cacher la misère de sa population ». (5) On l’aura compris, les Marocains ne profitent pas des fruits de la croissance que l’on dit de 5%. On apprend que dans la plus pure tradition esclavagiste, les Espagnols recrutent. Hicham Houdaïfa écrit : « (...) Il s’agit de 12.000 ouvrières marocaines qui doivent être recrutées dans des exploitations agricoles espagnoles en 2008. (..) Les « mmimates » (mères de famille, dans le jargon populaire) ont le coeur lourd. Ces femmes doivent être en bonne santé, ni grosses ni maigres, avec une dentition parfaite. Elles doivent non seulement être mariées mais également avoir des enfants âgés de moins de 14 ans ! En acceptant toutes les conditions posées par les Européens en matière d’immigration, le gouvernement participe à une nouvelle forme d’esclavagisme. »(6)

Cela nous rappelle une contribution parue dans le Monde diplomatique « Mora le négrier ». Celui-ci qui arpente le haut Atlas à la recherche de mineurs pour les mines du nord de la France dans les années trente. Lui aussi, il examine la dentition des candidats et met un cachet rouge de refus ou vert synonyme d’acceptation, le candidat sera alors un forçat dans les mines françaises. Rien n’a changé pour les Marocains.

Les intérêts de la France, de l’Espagne et des Etats-Unis

Ce qui fait courir l’Europe et les Etats-Unis, outre la position stratégique du Maroc, ce sont les ressources minières, halieutiques et énergétiques du grand Maroc : « Côté américain, écrit Denise Sollo, il est important de gagner le marché marocain par l’établissement d’une zone franche entre les deux pays. Cette attitude s’inscrit dans la politique américaine de conquête du marché africain. Pour l’Union européenne, il s’agit surtout de garder les marchés déjà acquis. Le Maghreb, de par sa proximité et ses richesses, représente pour l’Europe un marché à préserver et à développer. Néanmoins, pour les Etats-Unis comme pour les Européens,. (...) les enjeux d’ordre économique relèvent des richesses contenues dans le sous-sol du territoire, ainsi que celles contenues au large des côtes et dans les fonds marins. En effet, des compagnies pétrolières y effectuent actuellement de la prospection, sous l’autorisation de l’Etat marocain. Il s’agit des multinationales française et américaine TotalFinaELf et Keer Mc Geer (...). »(7)

Dans ces conditions, le ras-le-bol des Sahraouis s’est traduit par une attaque de tous les attributs de l’Etat mais aussi des banques étrangères. Francis Weyl de l’Apso écrit (...)La décolonisation non aboutie est la cause primordiale de toutes les exactions commises sur les Sahraouis, peuple en trop sur son territoire. Les entreprises qui commercent avec le Maroc soutiennent directement la violence, le maintien dans le territoire des milliers de policiers, militaires, forces auxiliaires et mouchards, et l’importation massive de colons. (...) Dans les émeutes et les combats qui ont suivi, les Sahraouis ont tenté de repousser les forces répressives et attaqué les symboles du gouvernement, de son pillage des ressources naturelles du territoire et ses complices. D’autres banques à sonorités bien françaises sont installées à El Aâyun, pour une ou plusieurs agences. (...) En s’attaquant aux banques présentes dans ce territoire non autonome, les Sahraouis en attente de la mise en place du légitime référendum qui est leur droit, les accusent directement d’être complices de leurs souffrances, et de la souffrance du peuple sahraoui, qu’il soit exilé ou réfugié.(8)

Suprême récompense de la part de la France et de l’Espagne : le 7 mars se tenait à Grenade un sommet Union européenne - Maroc, le premier depuis que, en 2008, le Royaume s’est vu attribuer le « statut avancé » de partenaire économique privilégié de l’UE. L’analyse pertinente du journaliste marocain, Ali Lmrabet, décrit à bien des égards la situation du Maghreb à partir de « l’exemple marocain », tant il est vrai que les pays le composant ne sont pas acteurs de leurs destins. Ecoutons-le : « Peut-on vivre au Maroc d’aujourd’hui en faisant omission de cette réalité qui veut que tout doit tourner autour du roi ? (...) Et il est paradoxal de constater que ceux qui font leur cette analyse, en particulier les Français, les voisins espagnols et les lointains Américains (avant et avec Obama), ceux-là mêmes qui tiennent bec et ongles à leurs institutions et à leurs chères libertés, veulent nous garder en cage et nous pressent, indirectement bien entendu, de rester sages et d’accepter d’être gentiment conduits par le prince. (...) Nous ne serions pas prêts pour la démocratie, se lamentent ces hypocrites. Mais enfin, de quoi ont-ils peur ? Que nous commencions à penser par nous-mêmes ? A nous émanciper ? Que nous trouvions des solutions à nos besoins, matériels et autres ? Que veulent-ils, enfin, ces lointains Occidentaux ? On a du mal à croire qu’ils veulent que notre région continue à être la grande fabrique d’extrémistes - qui se nourrissent, justement, des dictatures, des injustices faites aux gens et du manque de liberté criant qui sont notre pain quotidien ».(9)

Les Sahraouis sont-ils les Palestiniens du Maghreb ? Ou y a-t-il une autre façon de faire ? L’honorable diplomate Lakhdar Brahimi, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU, avait l’habitude de dire qu’il n’y a pas de conflit sans solution. Imaginons une Union maghrébine réelle, selon Akram Belkaïd, les estimations les plus fréquentes, une Union économique réelle avec libre circulation des personnes et des marchandises générerait au moins un point de croissance supplémentaire. Sans compter le fait que l’agriculture algérienne bénéficierait du savoir-faire des ouvriers agricoles marocains, tandis que l’est du Royaume chérifien, asphyxié économiquement, a un besoin urgent de l’ouverture de la frontière terrestre. (10).

Pour qu’un Maghreb de l’intelligence puisse émerger, il est bon que les pays en question soient fascinés par le futur pour aller progressivement, à l’instar de l’Europe, vers une Union maghrébine des peuples enfin consultés, dans le plein sens du terme. Un territoire de plus de 6 millions de km², un gisement solaire important, des énergies fossiles, une population jeune et bien formée serait la meilleure réponse à cette Europe qui continue à diviser pour régner. Nous devons en être conscients !

Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique enp-edu.dz

1. Dominique Lagarde : Vent de colère au Sahara occidental Figaro 16.11.2010

2. http://www.courrierinternational.com/ revue-de-presse 2010.11.16 les-tensions-reprennent

3. APSO : L’oued Saguia el Hamra, Rivière rouge de sang- Site Oulala- 14 novembre 2010

4. Quel avenir pour les Sahraouis ? El Periódico de Catalunya 09.11.2010

5. Chafaâ Bouaïche : Casablanca, le règne du faste et de la misère -La Tribune 08.09.2008

6. Hicham Houdaïfa : Trente euros pour cueillir des fraises -Courrier international 03.01.2008

7. Denise Sollo : Origines, enjeux et perspectives de paix du conflit du Sahara occidental
http://www.irenees.net/fr/fiches/analyse/fiche-analyse-18.html

8. France Weyl : Des banques françaises au Sahara Occidental APSO, 17 novembre 2010

9. Ali Lmrabet : Sa Majesté et notre pain quotidien El Khabar 28.07.2009.

10. Akram Belkaïd : Un différend qui n’a que trop duré Le Quotidien d’Oran 09.04.2009

Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

27/11/2010 12:47 par Elandalussii

Mr Chitour, j’ai toujours aimé lire vos textes. Je les trouve souvent pertinents. Mais cet article, par ailleurs plein de rigueur et de bon sens, manque d’équilibre. Pas un seul mot sur l’action des généraux algériens, les valets de l’Europe, des US et d’Israel pour s’accaparer les côtes atlantiques et détourner le peuple algérien de sa misère quotidienne en agitant elgaragouz du Polisario. Pour progresser, Mr Chitour, ils faut que justice soit faite pour tous et pas seulement pour les sahraouis. Nous sommes toujours au même point de départ : le 5 juillet 1962. Rien n’a bougé d’un iota. Ou bien si : vers le pire.

27/11/2010 13:56 par IGUL

pour parler ""d’union maghrebine"" il faut d’abord ecarté l’ egypte. Parceque c’est elle qui a transformé cette union en ""maghréb arabe unie"" bien sur comme toujours,pour mettre son clou, et foutre de la merde, comme dans la ""ligue arabe"" ou maintenant dans la fameuse et fumeuse ""UPM"" de NS faite pour israel, mais a qui on laisse les rennes a l’egypte parcequ’ils sont tres bien payés par le FMI et les USA. Par les temps qui courrent, un conflit latent comme le sahara occidental constitu une chance pour l’occident chrétien imperialiste. Il faut le dire et sans crainte de faire un amalgame, que maintenant les notions d’economies, de technologies, de puissances militaires se sont dilués dans l’apologie du christianisme. Ils s’agit encore d’arabes et d’africains musulmans, alors,on attendra un momment propice pour declencher les hostilités des uns contres les autres.Pour l’instant,ce conflit sert les dessins des francais de sarko, des USA et d’ israel, car il ne faut oublier que c’est israel qui a conseiller et construit le mur du""triangle utile"" Boumediene avait proposer une solution, mais avant meme que le maroc ne la rejette, c’est les espagnoles et les francais qui ont crier plus fort. Il faut savoir aussi que la notion et loi sur ""l’autodetermination des peuples a choisir librement leurs destins"" n’a presque plus de sens et cela grace en partie a israel qui refuse de reconnaitre les territoires palestiniens, syriens et libanais allant contre les resolutions de l’ONU et de toute la communauté internationnale .Dans cette histoire le maroc est toujours gagnant pour l’instant ,malgres la situation qui regne, elle ne le derange pas du tout et il pense que le temps travaille pour lui. Par contre pour l’ algerie, meme si tout le monde a la conviction qu’ il s’agit d’ une cause juste et qui merite d’etre defendu jusqu’ au bout, cela n’arrange pas du tout les affaires economiques algeriennes , cette affaire a un peu fragilisé l’ algerie dans le choix de ses partenaires economiques , en effet depuis 35 ans on a l’impression que les decisions relatifs aux projets de contrats economiques, subissent un chantage invisible et sournoi.!!! J’espere que je me trempe.

28/11/2010 02:22 par immigré Marocain

je suis anti-imperialiste comme la famille de ce journal que je lis régulièrement.Mais l’auteur de cet article me fait douter du serieux et de l’objectivité du grand soir. Je ne connais pas les origines du "pr" Chitour mais à mon avis il doit avoir honte de continuer à répéter des informations fausses.Tous les médias (notamment espagnoles) qui ont cherché déseperemment à salir à tort l’image du Maroc, sont tombés la désinformation et le mensonge : certains médias par exemple ont,sans gène ni respect des régles élémentaires du journalisme,essayer de faire passer des crimes commis par les sionnistes sur les enfants de Gaza en 2008/2009 pour des massacres commis par les Marocains à Laayoune.D’autres ont exploité un crime de fait divert qui eu lieu à sidi moumen (casablanca)et l’ont présenté comme un massacre commis par les marocains sur les sahraouis... quel honte !!!
N’empêche, les médias espagnoles ont ou moins fini par s’excuser aux peuples Marocains et espagnoles.Que dit-on maintenant de ce professeur qui en rajoute d’autres couches ? Moi je dis tout simplement que mr Chitour est aveugler par la haine du Maroc. La haine du peuple Marocain, la haine de l’histoire du Maroc, la haine du Roi,la haine de voir le Maroc récupérer une partie de son territoire occupé par l’espagne.../c’est pourquoi il a fourré dans son article tout ce qui peut toucher les Marocains dans leur fierté et dignité:il parle de la pauvreté comme c’était un mal propre aux Marocains,des femmes qui partent travailler en espagne comme si le travail est devenu un pêché, il parle de l’amérique et de la france comme étant les protecteurs du Maroc (comme ""israel"").quelle naieveté dans l’analyse:si vous mr Chitour vous pensez que les occidentaux sont les protecteurs du Maroc, et bien moi je peux vous dire que le dernier des Marocains les considérent comme des impérialistes qui cherchent à faire durer les conflits dans le monde pour intervenir quand bon leur semble.
En fin j’aimerai vous dire une chose, quand l’algerie fut créer par la france entre 1834 et 1838(puisqu’il n’existait pas avant)le Maroc avait une souverainté établie jusqu’à la Mauritanie actuelle du côté du sud et sur une grande partie du sahara Marocain oriental qui actuellement sous occupation algerienne. Voilà la réalité historique, et le peuple Marocain n’abandonnera jamais ses terres aux dictateurs algeriens fils de collons français.

28/11/2010 16:30 par legrandsoir

@ immigré Marocain

Les colonnes du grand soir sont ouvertes à toutes les forces progressistes, y compris marocaines. Il suffit de proposer.

28/11/2010 16:38 par Spartel

C’est une grande plaisanterie de faire des saharaouis des palestiniens.
C’est se moquer de l’histoire et des peuples du Maghreb que de supposer qu’un " État saharaoui" serait le fer de lance d’une Union au Maghreb.
Risibles sont les mêmes arguments avancés durant des décennies par les élites militarisées algériennes, alors que la " politique intérieure et internationale de l’Algérie n’est en rien un élément de repère en matière de démocratie, de développement ou de valeurs universelles ; sans le pétrole, l’Algérie serait, au niveau diplomatique de la Côte d’Ivoire au Maghreb.
Ce conflit n’oppose pas les saharaouis au Maroc.
Ce conflit est voulu par l’Etat algérien qui dès l’indépendance a décidé de revoir les cartes et les frontières de la région à son avantage. Il faut croire que cette politique d’intervention à tout prix à l’extérieur n’a pas permis à l’Etat algérien de créer une situation favorable aussi bien à son développement national, à son agriculture, à la situation de l’ alimentation de ses hommes, à ses industries et à ses valeurs.

Il faut tout de même se souvenir que durant toute la période de lutte armée à l’intérieur de l’Algérie, lorsque le GIA et les groupes armés islamistes ont failli tout détruire, la question du Sahara était à peine mentionnée dans les médias, tandis que le royaume du Maroc tentait de mener sereinement une politique de développement et d’intégration économique et sociale de la population du sud, le tout dans l’esprit d’un Maroc indépendant des puissances et des idéologies binaires.
Bien sûr, le rattrapage économique et social du sud nécessite beaucoup d’investissements, des écoles, des routes, l’adduction d’eaux et d’égouts... ; des institutions et des fondamentaux qui ne se font pas en un jour mais qui sont au coeur de la volonté de la population marocaine et des élites politiques.

Je pense que tout le monde regrette que le sang soit versé et qu’il faut toujours tenter d’apporter des solutions qui maintiennent la vie et la cohésion sociale . Il y a une voie de la sagesse que le Maroc prend depuis des décennies. Depuis son indépendance et depuis la politique des barrages par exemple, l’objectif est d’essayer d’élever la population à un mieux être, et pour l’État d’apporter dans la mesure de ses moyens des réponses aux question sociales et économiques de la population et d’avoir dès lors une véritable stratégie de développement.
La demande qui s’est exprimée est plus une demande de revendication d’intégration économique qu’une demande politique. C’est à elle que l’Etat marocain répond, avec ses moyens, avec ses hommes et avec la volonté de fonder une cohésion politique pérenne et juste.

28/11/2010 20:34 par Algerien du Quebec

M. le professeur...

Zehira Houfani Berfas

9 artistes algériens disparaissent dans le « paradis » canadien

Les feux de la rampe ne peuvent éclipser la misère que le temps d’un show. Les artistes du ballet national algérien l’on prouvé lors de la grande réception donnée dans la somptueuse villa de l’ambassade d’Algérie à Ottawa pour célébrer 1er novembre et devant le public du théâtre Maisonneuve à Montréal. Une fois éteints les projecteurs, finis le faste officiel et la mise en scène, la misère de nos artistes a repris le dessus, poussant 9 d’entre-eux à rompre l’imposture des fausses paillettes officielles et disparaître dans le « paradis » canadien, pour ne pas embarquer dans l’avion du retour en Algérie. Pour les dirigeants algériens qui ne cessent de virevolter sur la scène internationale, claironnant des prouesses démocratiques qu’ils n’ont pas, l’accroc est de taille et la gifle amplement retentissante. Car, s’il est notoire que le pouvoir a fait de la majorité des Algériens un potentiel de « harragas », très peu d’entre eux auront la chance de ces artistes, qui ont voyagé en tout honneur dans le froufrou des salons officiels et jouit momentanément du faste ronflant de la gouvernance de Bouteflika, avant d’atterrir dans une ambiance plus que chaleureuse du pays de leur rêve : le Canada.

Après les milliers d’étudiants et autres boursiers qui chaque année, à la fin de leurs études, font faux bond à l’Algérie au profit de leur pays hôtes, voilà que s’ouvre un autre chapitre dans l’innovation du « harraguisme » algérien, comme pour rivaliser avec leurs dirigeants qui ne cessent d’innover dans la forfaiture pour entretenir l’enfer quotidien de leurs citoyens. Il va sans dire que l’initiative fugueuse des jeunes artistes du ballet a permis au phénomène « harraga » de gagner en grade, avec le risque de faire de nombreux émules. Pensons, notamment aux nombreuses délégations, d’autres secteurs que la culture, qui assistent aux colloques et rencontres internationales dans les pays occidentaux, surtout le Canada, connu pour son système plus ou moins généreux à l’égard des demandeurs d’asile. Pour plusieurs cadres, le calcul est vite fait et la tentation d’une meilleure vie est trop forte. Faut-il souligner que même des diplomates, qui ont pourtant largement profité du système, n’y ont on pas résisté. Combien sont-ils à avoir sauté le pas et demandé l’asile aux pays hôtes dès la fin de leurs mandats de représentants de l’Algérie ? Et même quand ils ne font pas faux bond à leur pays, combien sont-ils à lui faire assez confiance pour lui confier l’avenir de leur enfants et proches ? La réponse risquerait, non pas de surprendre, mais d’ajouter au discrédit de notre pays, déjà fortement accablé par une gouvernance affligeante qui détient le record de la perversité.

Dans cette affaire du ballet, il faut dire que la tangente en soi de nos jeunes compatriotes n’a rien d’incriminant, et il n’est pas question ici de leur jeter la pierre, nous savons ce qu’il en est du sort des gens du peuple chez nous, de surcroît quand ils sont artistes. Il est dans la nature des choses que tout individu, qui se sente opprimé, cherche à s’en libérer et partir en quête du bien être, là où il pense pouvoir le trouver.

Comment en vouloir à nos jeunes, dont le présent tient de l’absurde et l’avenir de l’obscurité ? Comment en vouloir à cette frange vulnérable de notre société, qui a grandi dans la forfaiture ambiante, sans autres repères que la haine, l’hogra, l’injustice, la malfaisance payante et la marginalisation du bien et de tout savoir-faire ? Qui, dans la jungle qu’est devenu l’Algérie peut prétendre détenir l’autorité morale pour juger ces jeunes qui, en surdose de désarroi, se jettent à la mort, où faussent compagnie aux « dignitaires » embourgeoisés qui les présentent comme faire-valoir et se moquent de leur misère ? Non seulement, il n’y a pas d’autorité morale pour rétablir la confiance dans le pays et l’espoir dans le coeur des gens, en particulier chez les jeunes, mais il y a pire, la société semble conditionnée à accepter l’arbitraire, l’intolérance, la corruption et l’incompétence de ses dirigeants. Alors que le monde lui renvoie, en grand et en large, sa condition d’esclave de la dictature, elle continue de se complaire dans un silence révoltant, et traîne à prendre ses responsabilités citoyennes, retardant ainsi tout projet d’une meilleure qualité de vie sous le ciel d’Algérie. Il n’est pas exagéré de déduire, que par sa passivité devant les aberrations continues du régime, la société algérienne, particulièrement sa frange savante et lettrée, contribue non seulement au maintien du pouvoir en place, mais torpille également toute chance de l’Algérie d’accéder à l’État de droit. L’Algérie pourrait se comparer à une école de mauvaise réputation, dont les résultats (toutes disciplines confondues) sont catastrophiques et le taux de décrochage scolaire des plus forts. Dans de telles circonstances, ce ne sont pas les jeunes algériens qui (décrochent à l’école) ou fuient le pays, qui sont à blâmer, mais cette indigence et irresponsabilité collective de la société, ce laisser-aller aux allures suicidaires, qui empêche de croire que leur pays est capable d’offrir un autre sort que celui de la marginalisation ou de la harga.

Ce qui m’attriste, je dois dire, c’est le timing de cette énième déconfiture de l’Algérie, car elle brouille quelque peu la symbolique du 1er novembre dont on célébrait le 56e anniversaire. Et même là , je refuse de mettre le blâme sur nos jeunes, que savent-ils vraiment du 1er novembre ? De la Révolution de leurs aînés ? De la souffrance endurées par les leurs pendant plus de 130 ans d’esclavage régi par l’odieux code de l’indigénat ? De sa lutte détournée, de son indépendance confisquée, etc. etc. Non, nos jeunes n’ont pas eu l’éducation qui aurait fait d’eux des citoyens libres, dotés d’un esprit critique, amoureux du travail bien fait et de leur pays. On les a intoxiqué par une démagogie malfaisante, produite par ceux-là mêmes qui ont conduit le pays dans l’impasse, battant en brèche toutes les valeurs universelles qui font les nations respectables. Dans de telles conditions, faut-il en vouloir aux jeunes de faire table rase de l’histoire de leur pays, des valeurs et des repères que nous, en tant que société, sommes incapables de leur transmettre, mettant ainsi en péril l’avenir de notre nation.

Pour conclure sur ce malheureux épisode de notre fierté nationale, disons qu’il a permis de remettre certaines pendules à l’heure. Comme secouer l’indifférence de la diaspora algérienne face au désespoir des leurs ; rappeler au Canada qui fait de très bonnes affaires en Algérie qu’il participe à la corruption et au pillage des ressources d’un peuple étouffé par l’état d’urgence ; et enfin, signifier un désaveu cinglant pour les autorités algériennes dont la débâcle a fait le tour des médias du monde.

Zehira Houfani Berfas, écrivaine.

28/11/2010 22:35 par Marocain partout

l’agriculture algérienne bénéficierait du savoir-faire des ouvriers agricoles marocains, tandis que l’est du Royaume chérifien, asphyxié économiquement, a un besoin urgent de l’ouverture de la frontière terrestre. (10).

ha ha ha mr Chitour présente l’algerie comme une puissance industrielle et riche qui aurait besoin de la main d’oeuvre MAROCAINE.Cest quoi ce délire,il ya plus de 14 millions d’algeriens qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté(chiffres de l’onu)et la majorité des jeunes de ce pays fuient par tous les moyens vers l’europe pour echapper à la misère et la dictature,il faut d’abord que le peuple algérien retrouve sa dignité avant de parler du PEUPLE MAROCAIN qui vit franchement mieux sans petrole ni gaz.Et puis les Marocains sont des gents qui ont des valeurs et une culture ancrée dans l’histoire, ils ne peuvent pas vivre dans un pays gouvernés par une mafia sans valeurs humaines qui a déjà commis un crime contre 350 milles Marocains en les expulsant en 1975 alors qu’ils ont donné beaucoup de sacrifices pour la libération d’algerie. En revanche les algeriens qui vivent au Maroc eux n’ont fait l’objet d’aucun mauvais traitement et continuent à y vivre normalement comme tous les Marocains...voilà la différence.
Cela dit,j’aimerai bien, en tant que Marocain, visiter un jour le pays de plus d’un million de martyres, mais quand le peuple algerien se libere de la dictature militaire et se débarasse de l’endoctrinement subit pendant plus de 35 ans contre le Maroc.

30/11/2010 01:21 par Antar

Je suis fatigué du chauvinisme et de l’étroitesse d’esprit de certains de mes compatriotes qui ne montent sur leurs grands chevaux que quand il s’agit de défendre (dans les salons bien entendu) une prétendue intégrité territoriale ou l’équipe nationale de football, élevées toutes les deux au rang de sacralités absolues.
J’ai beau lire et relire l’article de M. Chitour, je n’ai décelé aucune volonté d’atteinte à la dignité des Marocains ni une quelconque collusion avec le pouvoir mafieux des officiers algériens. Leurs commentaires versent dans le déni. Comment peut-on être aussi aveugle et réfractaire à toute critique, aussi objective soit-elle, de la réalité quotidienne des Sahraouis !!?? Pourtant, je doute que leur lecture quotidienne se limite uniquement aux organes du Makhzen : le Matin du Sahara et autres journaux spécialistes de la langue de bois officielle. D’où vient donc cette fixation pathétique ?!

Que pensez-vous donc de la collusion entre le pouvoir marocain et Israël, dénoncée à juste titre par l’auteur de l’article ( notre armée du Sud utilise de l’équipement militaire made in Israël que les responsables ne sont même pas foutus de travestir pour sauver les apparences, Voir Mahjoub Tobji in Les officiers de Sa Majesté) ? Que dites-vous donc du rôle de notre police nationale dans la sous-traitance de la torture pour le compte de la CIA ? De la participation de notre armée à la première guerre du Golf, dans le secret absolu et contre la volonté de tous les Marocains ? Où étiez-vous quand nos plus brillants patriotes croupissaient dans les geôles hassaniennes dans l’indiférence totale ? On dirait que votre indignation et votre patriotisme à la con s’arrêtent aux portes du Sahara et surtout lorsque quelques propos émanent de la bouche d’un intellectuel que vous soupçonnez d’être Algérien donc automatiquement anti-marocain !!??
Franchement, votre chauvinisme est affligeant.

01/12/2010 12:06 par Professeur Chems Eddine Chitour

Mea culpa à mes frères marocains
Apparemment je n’ai pas été compris. Loinde moi l’idée de porter atteinte à la dignité du peuple marocain qui, nous ne devons pas l’oublier nous a aidé quaznd on avait besoin de lui . C’est un fait que lroblème du sahara est chargé émotionnelement. j’ai bine pris la précaution de sciter in extenso l’avis de laCommission internationale qui reconnait des liens qui ne dis^pensent pas d’une consultation.
En tant qu’univ ersitaire j’avais beaucoup d’amis universitaires marocains que je ne peux plus voir C’est un drameAu moment ou de par le monde on développe des stratégies d’unioon ;Le maghreb est plus divisé quej jamais. Mon point de vue est qu’il faut tendre de toutes nos forces evers ce maghreb tant fantasmé en prenant exemple sur l’Europe. Nous serions assurèment les dragons de l’Afrique car comme je l’ai écrit nous avons un immense territoire uen jeunesse exubérante et des compétences. peut être uqe les universitaires devraient le chemin en unifiant et optimisant les systèmes éducatifs.L’allusion au savoir faire marocain est un plus pour le Magrheb. je n’ai jamais dit que je considérai l’Algérie comme un pays développé. Il y a du chemin à faire. mais de grâce mettent nous au travail au lieu de s’anathématiser en peure perte.

¨Professeur Chems Eddine Chitour

01/12/2010 14:10 par Pr. Grevisse

@ Professeur Chems Eddine Chitour :

Vous nous faites la démonstration par votre commentaire que Le Grand Soir doit passer beaucoup de temps à corriger vos articles avant de les publier. J’avais déjà remarqué que quelques fautes, coquilles, erreurs de ponctuation émaillaient, malgré tout, vos écrits.

Une vingtaine ici dans votre courte réponse !

Nous direz-vous pourquoi vous ne vous relisez pas avant d’offrir vos écrits à des milliers de lecteurs ?

Et, accessoirement, n’êtes-vous pas trop prolixe ou trop occupé par ailleurs ?

Pr Grevisse.

01/12/2010 23:57 par kusikusun

Prof Grévisse (?!),

la méthode qui consiste à disqualifier un adversaire idéologique en se gaussant de son expression témoigne au mieux d’une incapacité à argumenter sur le fond et frise l’ignoble lorsqu’un Français prétend donner des leçons de beau langage à un intellectuel manifestement de culture française, mais de langue maternelle arabe - ou berbère, en tout cas pas française. Peut-être même que le Professeur Chittour travaille avec un clavier arabe. Meskin, on comprend qu’il soit handicapé !

Le grand soir a passé bien des articles défiant la syntaxe française et pourtant rédigés par des Français uniquement francophones, mais c’est l’Algérien qui vous fâche ...

Mais peut-être que votre intervention était de l’humour au deuxième ou troisième degré parce que pour choisir une momie de la grammaire française pour pseudo, il faut être un sacré plaisantin.

02/12/2010 08:27 par legrandsoir

@ kusikusun, Pr Chitour et Pr Grevisse.

Il est vrai que des lecteurs se plaignent d’un laxisme rédactionnel, parfois en nous demandant de ne pas publier leurs commentaires, mais en nous indiquant avec précision les fautes à corriger (ce que nous faisons après coup alors que l’article est déjà en ligne).

Nous recevons des articles du monde entier, tapés sur clavier qwerty, ce qui pose un problème d’accent (surmontable). Le correcteur de grammaire et d’orthographe peut nettoyer l’essentiel d’un texte et c’est très rapide.

Nous sommes obligés de choisir entre les nombreux articles que nous recevons. Ceux dont le fond et la forme demanderaient au GS un travail important qui aurait dû être fait en aval ne peuvent être publiés. C’est aussi une question de temps et, comme nos rédacteurs à qui nous offrons un support, nous sommes bénévoles.

Le grand soir a passé bien des articles défiant la syntaxe française et pourtant rédigés par des Français uniquement francophones.

Pas autant que ça et ne "défiant" pas vraiment et peu importe la nationalité. SVP, pas ça. Vous remarquerez que le Pr Chitour est ici chez lui, nous le publions volontiers et il le sait.

LGS

(Et merci à kusikusun dont le ton est vif mais la rédaction de son texte parfaite.

02/12/2010 08:45 par Pr. Grevisse

@ kusikusun.

Vous avez tort de défendre bec et ongles un commentaire qui compte, malgré sa brièveté, 20 fautes. Ce texte-là n’a pas été relu, les inversions de lettres dans les mots l’attestent.

Cela n’a rien à voir avec le type de clavier ni avec la nationalité de l’auteur.

Moi, si j’ai le cohix enrte u site bine ecrit et un ature plnei de fautte, je n’éhsite pas (vous voyez comme c’est agréable ?)

Merci donc de ne pas me faire un procès en racisme. C’est parce que j’aime bien lire les analyses de mon collègue professeur que je regrette qu’il propose des textes dont l’aspect non fini porte préjudice à l’idée.

Sans rnacune ?

02/12/2010 10:32 par Prof.C.E. Chitour

au Professeur Grevisse

Merci de me rappeler à mes devoirs de revoir "de corriger les fautes d’orthographe" qui dit-on serait la science des ânes. Ceci étant dit une phrase bien ciselée dans la langue de Vauvenargues est toujours belle à entendre et à ..lire.
la maitrise du "bel usage" du français est peut être l’une des rares reconnaissances que nous pourrions avoir, s’agissant de l’oeuvre positive de la colonisation. Je l’ai écrit mille fois, je ne serais jamais assez reconnaissant à mes maitres qui m’ont appris à penser et à rêver en France malgré tous les interdits qu’ils ont su braver.
Il est vrai que sous le coup de l’émotion voire de la colère- errare humanum est-, je ne relis pas, souvent, ma prose ,je fait amende honorable auprès de LGS et de celles et ceux qui se donnent la peine de me lire.
Ceci dit, je ne sais pas quel est le fond de votre pensée quant au fond de l’article. Peut être que pour vous , le contenant est plus intéressant que le contenu ? surtout qu’il y a là uen occasion de lui chercher des poux dans la tête et il y en a..
De grâce ! allons à l’essentiel ! Je remercie LGS de me faire l’hospitalité de ses colonnes, cela me permet en respectant une déontologie de tous les instants de dire ce que je crois ,dans le calme et la sérénité loin de l’invective contreproductive..

Respect

Prof.Chems eddine Chitour

02/12/2010 12:07 par Pr Grevisse

...dans le calme et la sérénité loin de l’invective contreproductive..

Respect

Bien entendu, professeur. Si je me suis permis de signaler des erreurs, d’un seul coup trop nombreuses, c’est que le fond de votre expression se situe au-dessus et mérite le petit fignolage de la relecture.

Respect.

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.