RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Discours d’Andrés Manuel López Obrador à l’occasion du centième anniversaire de la Révolution mexicaine

Chers amis,

Je vous remercie une nouvelle fois, très sincèrement, d’être venus si nombreux.

Nous nous rassemblons pour commémorer, en même temps, le quatrième anniversaire du gouvernement légitime et le centième anniversaire de la Révolution mexicaine.

L’histoire nous enseigne que les trois grandes transformations de notre pays -
l’Indépendance, la Réforme et la Révolution - ont été forgées par les Mexicains les
plus modestes, les plus conscients et les plus engagés dans les justes causes.

Lors de ces trois grands moments, le peuple et ses dirigeants authentiques ont su
affronter les oppresseurs et les tyrans pour remédier aux maux de la Nation.
L’exemple le plus important c’est la Révolution mexicaine de 1910.

L’oligarchie porfiriste dominait alors le pays de façon cruelle et implacable. Un
groupe de propriétaires terriens, de commerçants, de banquiers, de propriétaires de
mines, Mexicains et étrangers, imposaient un régime dictatorial d’oppression de
classe et de race. Les communautés indiennes subissaient les attaques permanentes
des grands propriétaires terriens qui les dépouillaient de leur terre et qui
aspiraient à les convertir en peons.

L’esclavage était une amère réalité, indiens et paysans étaient déplacés, traités de
façon inhumaine et fouettés à mort. Les travailleurs dans les mines et dans les
usines étaient exploités sans pitié. La justice, comme l’a signalé Madero dans le
célèbre Plan de San Luis, ne servait qu’à légaliser les vols commis par les
puissants. La démocratie était inexistante. Porfirio Dà­az contrôlait tout et il se
faisait réélire sans difficulté, avec la bénédiction d’une minorité aristocratique
d’intellectuels serviles, qui se considéraient scientifiques, et avec la complicité
de la presse officielle et officieuse. Les élections étaient une farce. Les mêmes
gagnaient toujours, les grands caciques, maîtres des vies et des haciendas, les
seigneurs féodaux du Mexique.

C’est dans ces conditions de pouvoir absolu, sans justice ni liberté, que
l’opposition au gouvernement de Porfirio Dà­az a surgi, de façon admirable, alors que
cette dictature personnaliste était considérée comme la plus parfaite du monde.

Le noyau le plus intelligent des opposants, ceux qui avaient les plus fermes
convictions, était constitué de magonistes. Ce sont eux les précurseurs de la
Révolution. En hommage à ces héros si peu connus, rappelons quelques noms : Juan
Sarabia, Praxedis Guerrero, Federico Pérez Fernández, Santiago de la Hoz, Manuel
Sarabia, Benjamà­n Millán, Evaristo Guillén, Gabriel Pérez Fernández, Antonio Dà­az
Soto y Gama, Rosalà­o Bustamante, Tomás Sarabia, et les frères Enrique et Ricardo
Flores Magón.

Ce groupe de libéraux, le premier, a commencé à affronter la dictature en publiant
des journaux de dénonciation, en organisant des clubs et des comités pour
conscientiser et pour libérer le peuple.

En raison des persécutions et de la répression, les magonistes ont dû se réfugier
aux États-Unis, dans les villes frontalières. A partir de là ils éditaient le
journal Regeneración et ils le faisaient entrer en contrebande dans le pays pour
qu’il soit distribué. Ils étaient en relation avec des relais locaux, des femmes et
des hommes, qui effectuaient un travail auprès des travailleurs et des paysans. Leur
organisation et leurs idéaux ont influencé les grèves de Cananea, de Rà­o Blanco et
finalement l’ensemble du mouvement révolutionnaire.

Pour voir de quel bois étaient faits ces dirigeants, rappelons ce que disait Ricardo
Flores Magón : « Lorsque je mourrai peut-être que mes amis écrirons sur ma tombe
""Ci-gît un rêveur’’ et mes ennemis ""Ci-gît un fou’’. Mais personne n’osera graver
cette inscription : ""Ci-gît un lâche et un traître à ses idées’’ ».

Un autre de ces hommes aux profondes convictions révolutionnaires fut Juan Sarabia,
lequel a été arrêté en 1906, à Ciudad Juárez, après l’échec d’un soulèvement armé.
On raconte que, fait prisonnier, il a été emmené jusqu’à la ville de Chihuahua. Le 7
janvier 1907 Enrique Creel et Luis Terrazas, les hommes forts de Porfirio Dà­az dans
l’État de Chihuahua, se sont présentés au théâtre où il était jugé. Sur un ton
menaçant Luis Terrazas a alors demandé à Juan Sarabia : « Vous êtes le bandit Juan
Sarabia ? ». « Je ne suis pas un bandit, Monsieur, a répondu Sarabia, les bandits ce
sont d’autres personnes ». Le général porfiriste et grand propriétaire terrien a
demandé : « Qui sont ces personnes ? Dites-le. » Juan Sarabia lui a alors dit à voix
haute : « Les bandits ce sont Porfirio Dà­az, Ramón Corral, Enrique Creel, vous et
beaucoup d’autres ». Terrazas est resté silencieux, alors que le
public qui avait écouté a commencé à crier et à applaudir ; puis les gens ont été
évacués par la force et l’audience a été suspendue. Ce même jour Sarabia a été
emmené en train à la prison de San Juan de Ulúa, dans l’État de Veracruz, où il est
resté jusqu’au triomphe de la Révolution, lorsqu’il a été libéré par Madero.

C’est précisément Francisco Madero, un homme bon, qui a le plus contribué à la
promotion des changements révolutionaires. Malgré sa situation sociale très
confortable, fils d’un propriétaire d’hacienda, Madero était un idéaliste sincère,
un défenseur de la démocratie.

En 1905 il avait contribué financièrement à l’édition de Regeneración. En 1908 il a
écrit le livre « La Succession présidentielle », dans lequel il appelait à affronter
la dictature au moyen de la participation du peuple aux élections de 1910. A partir
de ce moment il a organisé le parti anti-réélectionniste et il a commencé une
campagne dans le pays avec la consigne « Suffrage effectif, non réélection ».

Après la fraude lors des élections présidentielles, il a lancé un appel aux
Mexicains : le 20 novembre à 6 heures du soir le peuple doit prendre les armes pour
renverser le gouvernement de Porfirio Dà­az.

Le soulèvement armé a obligé Porfirio Dà­az à démissionner et à quitter le pays.
Madero est devenu président de la République. Cependant les complicités étaient si
fortes, avec des réseaux mafieux tellement puissants, et le peuple était si peu
organisé, qu’il y a eu une période d’ingouvernabilité. Une bande de truands en a
profité, ils ont commis la trahison suprême, ils ont assassiné le président
Francisco Madero et le vice-président José Marà­a Pino Suárez. L’ambassadeur des
États-Unis, dont il vaut mieux oublier le nom, est l’auteur intellectuel de ce coup
des militaires, de ce coup d’État, qui a mené à la présidence Victoriano Huerta.

A partir de l’assassinat de Madero tout le mouvement révolutionnaire s’est propagé
dans le pays. Dans le nord Francisco Villa a instauré son autorité, alors que dans
le sud Emiliano Zapata continuait de défendre le Plan de Ayala demandant la
restitution de la terre aux paysans. Puis Venustiano Carranza a été le premier
gouverneur à rejeter l’autorité de Huerta et à appeler à lutter contre l’usurpation.

Alors que Huerta est vaincu, les divisions dans les rangs révolutionnaires, pour des
raisons idéologiques ou politiques, ont empêché la concorde qui aurait permis de
stabiliser le gouvernement et, surtout, de répondre aux demandes du peuple.

Malgré tout, on avançait. Le sacrifice des Mexicains n’a pas été vain. C’est grâce à 
la Révolution que dans la Constitution de 1917 ont été reconnus les droits sociaux,
le droit des paysans à la terre, le salaire minimum, la journée de huit heures,
l’organisation syndicale, le droit à l’éducation. De plus, et malgré les fortes
pressions des entreprises étrangères et des gouvernements étrangers, l’article 27 de
la Constitution de 1917 déclare la propriété et le contrôle de la Nation sur les
richesses naturelles, particulièrement sur le pétrole.

Convertir en réalité ces revendications n’a pas été facile. Plus d’un million de
Mexicains ont perdu la vie, et il a encore fallu attendre un bon moment. Cependant
la justice est arrivée. C’est là la grandeur du général Lázaro Cárdenas del Rà­o.
C’est lui qui, dans les faits, a répondu aux demandes sociales et qui a solidifié la
souveraineté nationale. Durant son gouvernement, de 1934 à 1940, 18 millions
d’hectares de terre ont été distribués à 1 million de familles paysannes. Les
travailleurs étaient défendus et le droit du travail était reconnu. Le pétrole,
alors détenu par des étrangers, a aussi été exproprié pour le bénéfice des
Mexicains. Le général Cárdenas est le seul président qui ait eu un amour profond
pour le peuple et pour la Nation.

Mais même s’il y a eu des progrès sur le plan social, la Révolution n’a pas produit
les changements politiques substantiels espérés. Le pouvoir s’exerçait encore sans la
participation du peuple. Jamais la consigne de Francisco Madero, « Suffrage
effectif », n’a été pleinement appliquée. La démocratie est encore à conquérir.

C’est précisément pour cela que la vie politique mexicaine s’est peu à peu dégradée.
Le peuple a été écarté et la politique est devenue l’affaire de politiciens qui,
sans idéaux ni principes, se sont convertis en employés des nouveaux oppresseurs.

Ce régime post-révolutionnaire a fini par devenir complètement pourri avec
l’implantation de la politique néolibérale et avec la tromperie de l’alternative des
partis au pouvoir. A partir de 1983 on mène une politique de pillage des biens de la
Nation au bénéfice de particuliers, Mexicains et étrangers.

Pendant le gouvernement de Salinas l’oligarchie actuelle s’est construite en
confisquant tous les pouvoirs, et les institutions restent séquestrées, bref la
contre-révolution s’est imposée, elle a éliminé les conquêtes sociales, elle a
appauvri le peuple et a détruit le pays.

C’est pour cela que nous sommes certains que les membres de l’oligarchie, avec son
président fantoche, ses politiciens corrompus et ses médias, sont les principaux
responsables de la tragédie nationale d’aujourd’hui. C’est cette maffia au pouvoir
qui a ruiné les activités productives, qui a empêché le développement et le progrès
du Mexique, qui a provoqué la stagnation économique, le manque d’emplois et la crise
du bien-être social. C’est également cette maffia au pouvoir qui est coupable de la
spirale d’insécurité et de violence qui tourmente le pays.

A cause de l’ambition de ce petit groupe qui a confisqué le futur à des millions de
Mexicains, et particulièrement l’avenir des jeunes, s’est produit l’explosion de
haine et de ressentiment qui a coûté la vie à 30 000 Mexicains, qui menace de
nombreux villages, et qui a provoqué un exode de plus de 100 000 familles de la
classe moyenne, lesquelles ont été contraintes de se réfugier aux États-Unis dans
les villes frontalières.

Tant et si bien que maintenant nous nous trouvons dans une situation semblable à 
celle qui existait il y a 100 ans. Et comme alors le remède devra venir du peuple.
Seul le peuple peut sauver le peuple et seul le peuple organisé peut sauver la
Nation.

Nous sommes convaincus que ce n’est qu’avec une transformation profonde dans toutes
les sphères de la vie publique que nous pourrons obtenir la renaissance du Mexique.

Heureusement beaucoup de Mexicains - comme vous - de tout le pays savent, ou
ressentent, que le changement que le pays nécessite ne viendra pas d’en haut, ni
avec la simple alternance du PRI ou du PAN à la présidence, parce que cela, comme
nous l’avons vu, ne signifie aucun changement. Ces deux partis sont aux mains de
l’oligarchie, ils défendent ses intérêts et ses privilèges, ils défendent en fait
l’économie de l’élite. Ils méprisent le peuple, et ils se désintéressent du destin
du pays.

Vous croyez qu’avec le PRI ou avec le PAN à la présidence, avec Calderón ou avec
Peña Nieto à la tête de la même maffia dirigée par Carlos Salinas, avec la
corruption de toujours et avec la dictature médiatique, le Mexique, notre cher pays,
sortira de la décadence et que son peuple pourra récupérer son bien-être, la
tranquillité et vivre dans le bonheur ? Non.

La crise ne se réglera pas avec le continuisme. C’est indéniable. Aucune personne
moyennement informée et disposant de quelque éclairage pourrait croire que les
choses vont s’améliorer sans un vrai changement. La crise est de telle ampleur que,
s’il n’y a pas une rénovation décisive de la vie politique, ce qui nous attend c’est
l’aggravation de la décomposition sociale, et notre pays finira de sombrer.

Mais nous sommes également obligés de dire que, de notre point de vue, la voie armée
n’est pas non plus la solution. Nous parions sur la transformation pacifique du
Mexique. Pourquoi considérons-nous que la violence n’est pas la voie à suivre ?
Premièrement parce qu’elle apporterait plus de souffrance et, tout comme avec le
continuisme, le pays finirait d’être détruit, avec en prime un accroissement de
l’interventionnisme étranger. On courrait y compris le risque de cesser d’être un
pays libre et souverain pour devenir une colonie ou un protectorat, avec des bases
militaires étrangères, ce que nous n’accepterons jamais. En plus, comme toujours,
les responsables du surgissement d’une confrontation armée ne se montreraient même
pas. Ils seraient les premiers à fuir et à se cacher. Et nous ne sommes pas d’accord
pour l’affrontement entre frères, entre le peuple et les soldats, lesquels sont
aussi le peuple. N’oublions pas qu’ils sont des fils de paysans et d’ouvriers.

On pourrait me répliquer que la voie armée est la seule façon d’en finir avec les
privilèges et de libérer le peuple, ce qui a été démontré avec l’Indépendance, la
Réforme et la Révolution. Mais, tout en respectant ceux qui pensent de cette façon,
nous répondons que les circonstances sont différentes.

Nous insistons pour dire que notre mouvement a été, est et restera pacifique. Nous,
et cela est très important, nous avons une croyance, une conviction, nous sommes
certains que nous parviendrons à transformer le pays avec la conscientisation et
l’organisation du peuple, avec le réveil du citoyen, avec l’insurrection civique,
massive, ordonnée, forte, qui rendra inévitable le triomphe populaire pour établir
une authentique et véritable démocratie. Mon optimisme se base sur ce que j’entends,
ce que je vois, quand je parcours le pays. Il y a beaucoup de femmes et d’hommes
conscients, partout. Il y a beaucoup de personnes comme vous au quatre coins du
territoire national. Ces Mexicains admirables qui travaillent quotidiennement pour
éveiller et pour organiser le peuple. Ils forment des comités et des communautés,
dans les villages, dans les quartiers, dans les zones d’habitation. Ils convainquent
les citoyens de nous aider en devenant protagonistes du véritable changement. Ils diffusent le journal Regeneración de maison en maison, et surtout ils réalisent ce travail emplis d’enthousiasme, avec un moral élevé et avec la ferme conviction qu’une société meilleure est possible.

C’est très significatif, parce qu’en ces temps funestes, de souffrance et de
tristesse, il y a beaucoup de Mexicains qui tombent dans la dépression, dans le
désespoir et même dans la frustration.

Certains pensent sincèrement qu’il n’y a pas d’issue et d’autres, en raison de leur
pensée conservatrice ou en raison de leur hostilité envers nous, ne sont pas
disposés à admettre qu’ils ont été trompés et se réfugient dans des arguments du
genre « tous les politiciens sont identiques ». Cela n’est pas vrai. Je l’affirme de
façon catégorique. Nous sommes de ceux qui ont des idéaux et des principes et nous
nous sommes engagés à ne pas mentir à ne pas voler et à ne pas trahir le peuple.

J’insiste, je suis optimiste, je pense que le travail, l’enthousiasme et la joie de
ceux qui participent de ce mouvement - je parle de vous et de millions de Mexicains
- créeront les conditions qui nous permettront de mener à bien la transformation du
pays.

Amis,

Le 5 février 1903 lorsque s’effectuaient les commémorations de l’anniversaire de la
Constitution de 1857, il y a eu des actes de protestation dans cette ville. Au
balcon du bâtiment où on imprimait El Hijo del Ahuizote, les magonistes avaient
disposé une banderole où était inscrit « La Constitution est morte ».

Aujourd’hui nous pourrions aussi écrire avec tristesse, douleur et colère : « La
contre-révolution a triomphé ». Mais comme en ces temps-là lorsque ces femmes et
hommes avaient refusé de se rendre face à l’adversité, aujourd’hui nous disons que
nous ne flancherons pas, que nous ne cesserons pas de lutter, et que l’ignominie, ce
régime d’injustice, de privilège et d’oppression, sera transitoire parce que la
révolution des consciences est en marche.

Et bientôt, très bientôt, nous célébrerons l’avènement d’une nouvelle république,
comme nous l’avons rêvée. Nous la voulons pour nous et pour les nouvelles
générations, une république libre, souveraine, progressiste, juste, démocratique,
égalitaire et fraternelle.

Vive la Révolution mexicaine ! Vivent les magonistes !
Vive Madero ! Vive Zapata ! Vive Villa !
Vive Lázaro Cárdenas ! Vivent les héros anonymes !
Vive le Mexique ! Vive le Mexique ! Vive le Mexique !

Source : http://www.amlo.org.mx/noticias/comunicados.html?id=82526

Traduction : Numancia Martà­nez Poggi

URL de cet article 12080
  

Même Thème
La Nuit de Tlatelolco, histoires orales d’un massacre d’Etat.
Elena Poniatowska
« Pour le Mexique, 1968 se résume à un seul nom, à une seule date : Tlatelolco, 2 octobre. » Elena Poniatowska Alors que le monde pliait sous la fronde d’une jeunesse rebelle, le Mexique aussi connaissait un imposant mouvement étudiant. Dix jours avant le début des Jeux olympiques de Mexico, sous les yeux de la presse internationale, l’armée assassina plusieurs centaines de manifestants. Cette histoire sociale est racontée oralement par celles et ceux qui avaient l’espoir de changer le Mexique. (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Un socialiste est plus que jamais un charlatan social qui veut, à l’aide d’un tas de panacées et avec toutes sortes de rapiéçages, supprimer les misères sociales, sans faire le moindre tort au capital et au profit.

Friedrich Engels

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.