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Les bombardiers de Poutine pourraient dévaster l’Ukraine mais il se retient. Voici pourquoi (Newsweek)

Aussi destructrice que soit la guerre en Ukraine, la Russie cause moins de dégâts et tue moins de civils qu’elle ne le pourrait, affirment les experts américains du renseignement.

La conduite de la Russie dans cette guerre brutale est différente de l’opinion largement acceptée selon laquelle Vladimir Poutine a l’intention de démolir l’Ukraine et d’infliger un maximum de dommages aux civils - et elle révèle le jeu d’équilibre stratégique du dirigeant russe. Si la Russie était plus intentionnellement destructrice, les appels à l’intervention des États-Unis et de l’OTAN seraient plus forts. Et si la Russie était prête à tout, Poutine pourrait se retrouver sans échappatoire. Son objectif est plutôt de prendre suffisamment de territoire sur le terrain pour avoir quelque chose à négocier, tout en mettant le gouvernement ukrainien dans une position où il devra négocier.

Selon les experts, comprendre le raisonnement qui sous-tend les attaques limitées de la Russie pourrait aider à tracer un chemin vers la paix.

Près d’un mois après l’invasion de la Russie, des dizaines de villes ukrainiennes sont tombées, et la lutte pour les plus grandes villes du pays se poursuit. Selon les spécialistes des droits de l’homme des Nations unies, quelque 900 civils ont péri dans les combats (les services de renseignement américains estiment que ce nombre est au moins cinq fois supérieur aux estimations des Nations unies). Environ 6,5 millions d’Ukrainiens ont également été déplacés à l’intérieur du pays (15 % de la population totale), la moitié d’entre eux quittant le pays pour trouver un endroit sûr.

"La destruction est massive", déclare à Newsweek un analyste principal travaillant à la Defense Intelligence Agency (DIA), "surtout si on la compare à ce que les Européens et les Américains ont l’habitude de voir".

Mais, selon l’analyste, les dégâts associés à une guerre terrestre contestée impliquant des adversaires pairs ne doivent pas aveugler les gens sur ce qui se passe réellement. (L’analyste a requis l’anonymat afin de pouvoir parler de sujets classifiés.) "Le cœur de Kiev a à peine été touché. Et presque toutes les frappes à longue portée ont visé des cibles militaires."

Dans la capitale, la plus observable à l’ouest, les autorités de la ville de Kiev affirment que quelque 55 bâtiments ont été endommagés et que 222 personnes sont mortes depuis le 24 février. Il s’agit d’une ville de 2,8 millions d’habitants.

"Nous devons comprendre le comportement réel de la Russie", déclare un officier de l’armée de l’air à la retraite, avocat de formation, qui a participé à l’approbation des cibles des combats américains en Irak et en Afghanistan. L’officier travaille actuellement en tant qu’analyste auprès d’un grand entrepreneur militaire qui conseille le Pentagone et a obtenu l’anonymat afin de pouvoir parler franchement.

"Si nous nous convainquons simplement que la Russie bombarde sans discernement, ou [qu’] elle ne parvient pas à infliger plus de dégâts parce que son personnel n’est pas à la hauteur ou parce qu’elle est techniquement inepte, alors nous ne voyons pas le vrai conflit."

De l’avis de l’analyste, bien que la guerre ait entraîné des destructions sans précédent dans le sud et l’est, l’armée russe fait preuve de retenue dans ses attaques à longue portée.

Depuis le week-end dernier, en 24 jours de conflit, la Russie a effectué quelque 1 400 sorties de frappe et livré près de 1 000 missiles (à titre de comparaison, les États-Unis ont effectué plus de sorties et livré plus d’armes le premier jour de la guerre d’Irak en 2003). La grande majorité des frappes aériennes ont lieu au-dessus du champ de bataille, les avions russes fournissant un "appui aérien rapproché" aux forces terrestres. Le reste - moins de 20 %, selon les experts américains - vise des aérodromes militaires, des casernes et des dépôts de soutien.

Une partie de ces frappes a endommagé et détruit des structures civiles et tué et blessé des civils innocents, mais le niveau de mort et de destruction est faible par rapport à la capacité de la Russie.

"Je sais qu’il est difficile ... d’avaler que le carnage et la destruction pourraient être bien pires qu’ils ne le sont", déclare l’analyste de la DIA. "Mais c’est ce que les faits montrent. Cela me suggère, au moins, que Poutine n’attaque pas intentionnellement les civils, qu’il est peut-être conscient qu’il doit limiter les dégâts afin de laisser une porte de sortie pour les négociations."

[...]

L’ampleur de l’attaque - du nord au sud, de l’est à l’ouest - a amené de nombreux observateurs à comparer le bombardement initial à un modèle observé dans les guerres américaines en Afghanistan et en Irak, où de grandes salves concentrées sur les défenses aériennes et les aérodromes avaient pour but d’établir la supériorité aérienne, une frappe de choc qui ouvrirait ensuite le ciel pour des bombardements ultérieurs à volonté. En ce qui concerne l’Ukraine, de nombreux observateurs ont non seulement "inversé" les objectifs russes pour qu’ils correspondent aux pratiques américaines, mais ils ont également fait des observations prématurées (et incorrectes) sur le fait que la Russie combattait un tel conflit.

Selon ce récit, avant même que les forces terrestres russes n’atteignent Kiev et d’autres villes, les forces aériennes et les missiles auraient tellement endommagé l’Ukraine - y compris ses communications et autres infrastructures nécessaires pour que les défenses continuent de fonctionner - qu’elles auraient assuré la victoire sur le terrain.

La Russie n’a atteint aucun de ces objectifs. Bien que les grandes lignes de sa première nuit de frappes aient suggéré une campagne de supériorité aérienne et une destruction intense et ciblée de l’armée ukrainienne, après un mois de guerre, le ciblage continu raconte une histoire différente. La Russie n’a pas encore complètement éliminé l’armée de l’air ukrainienne, ni établi sa supériorité aérienne. Les aérodromes éloignés du champ de bataille sont pour la plupart encore opérationnels et certains (dans les grandes villes) n’ont pas été bombardés du tout. Le réseau des communications dans le pays continue de fonctionner intact. Il n’y a pas eu d’attaque russe méthodique sur les voies de transport ou les ponts pour entraver les défenses terrestres ou les approvisionnements ukrainiens. Bien que des centrales électriques aient été touchées, elles se trouvent toutes en territoire contesté ou à proximité d’installations et de déploiements militaires. Aucune n’a été ciblée intentionnellement.

En fait, il n’y a pas eu de campagne de bombardement méthodique visant à obtenir un quelconque résultat systémique de nature stratégique. Les frappes aériennes et de missiles, qui semblaient initialement donner une idée de la situation, ont presque exclusivement servi à soutenir directement les forces terrestres.

"Pensez à l’armée de l’air russe comme à de l’artillerie volante", déclare l’officier supérieur de l’armée de l’air américaine à la retraite, qui a communiqué avec Newsweek par courriel. "Il ne s’agit pas d’une arme indépendante. Elle n’a entrepris aucune campagne aérienne stratégique à laquelle les observateurs américains pourraient être habitués par les 30 dernières années de conflit américain."

[...]

La Russie n’a pas bombardé les emplacements stationnaires de défense aérienne protégeant les villes. Les analystes américains affirment que les généraux de Poutine étaient particulièrement réticents à attaquer des cibles urbaines à Kiev.

Par conséquent, quels que soient les plans du Kremlin - que la Russie ait réellement cherché à obtenir la supériorité aérienne ou qu’elle ait eu l’intention de limiter les dégâts à Kiev - il ne fait aucun doute que Poutine a dû réviser le plan d’attaque à long terme.

Au cours des quatre dernières semaines, les missiles tirés sur Kiev ont été rares. Les médias ukrainiens ont rapporté un peu plus d’une douzaine d’incidents impliquant des missiles de croisière et balistiques russes interceptés au-dessus de la ville et de sa proche banlieue depuis le 24 février. Et tous, selon les experts américains, étaient clairement dirigés vers des cibles militaires légitimes.

[...]

Selon l’analyste de la DIA (...) : "Pour une raison quelconque, il est clair que les Russes ont été réticents à frapper à l’intérieur de la mégapole de Kiev.

"Oui, ils ne sont peut-être pas à la hauteur de la tâche des États-Unis [en matière de ciblage dynamique] ou de l’établissement de la supériorité aérienne [...]. Mais il s’agit de l’armée de l’air russe, subordonnée aux forces terrestres. Et cette guerre est différente : elle se déroule au sol, où tout ce qui est stratégique et que la Russie pourrait détruire devant ses forces - ponts, communications, aérodromes, etc. - devient également inutilisable pour elles à mesure qu’elles avancent. "

Depuis le tout début des frappes aériennes, les deux analystes américains s’accordent à dire que certaines des attaques aériennes et de missiles limitées ont également eu une certaine logique interne. Prenez, par exemple, l’aérodrome d’Hostomel, au nord-ouest de Kiev. Il n’a pas été directement attaqué parce que la Russie l’utilisait initialement pour faire atterrir des parachutistes, dans l’espoir de progresser vers la capitale. Au lieu de cela, l’aérodrome et la campagne environnante ont été le théâtre d’une bataille majeure, les forces ukrainiennes ayant monté une défense acharnée.

Dans le sud, l’aéroport de Kherson n’a pas non plus été attaqué. La raison en est devenue claire : la Russie utilise désormais ce même aérodrome pour mettre en place ses propres forces.

À Kiev, un seul des principaux aéroports a été touché, celui de Boryspil. Les médias ont rapporté que l’"aéroport international" avait été touché, mais ce double aérodrome civil-militaire abrite également la 15e escadre de transport de l’armée de l’air ukrainienne, y compris le jet présidentiel Tu-134 qui aurait pu être utilisé par le président ukrainien Zelensky s’il avait choisi d’évacuer. L’autre grand aéroport civil de Kiev, Zhulyany, n’a jamais été attaqué. Les deux aéroports civils de Kharkiv (deuxième ville d’Ukraine) n’ont pas non plus été attaqués.

[...]

Les frappes à l’intérieur des grandes villes (Kiev, Kharkiv et Odessa) ont non seulement été limitées, mais l’officier retraité de l’armée de l’air américaine fait remarquer que même lorsque l’aviation à long rayon d’action - les bombardiers russes Tu-95 "Bear" livrant des missiles de croisière et hypersoniques - a effectué des frappes dans l’ouest de l’Ukraine, loin du champ de bataille, elle a visé des cibles militaires.

Et il y a eu une logique stratégique, du moins du point de vue de la Russie.

"Ils ont émis des signaux", explique l’officier à la retraite. "Les aérodromes occidentaux [de Lutsk, L’viv et Ivano-Frankivsk] ont été frappés parce qu’ils étaient les tremplins les plus probables pour les avions de combat donnés en provenance de Pologne et des pays d’Europe de l’Est. Lorsque ces cibles ont été préparées", ajoute-t-il, "il a également été question d’une zone d’exclusion aérienne occidentale où ces aérodromes [occidentaux] auraient pu être essentiels.

Et le terrain d’entraînement des gardiens de la paix [à Yaroviv] a été frappé parce que c’était l’endroit où la "légion internationale" devait s’entraîner", ajoute l’officier. "Moscou l’a même annoncé".

La Russie, ajoute l’analyste de la DIA, a également pris soin de ne pas provoquer d’escalade sur le territoire biélorusse ou russe, ni de provoquer l’OTAN. Bien qu’elles soient menées depuis la Biélorussie, les opérations terrestres et aériennes russes se sont principalement limitées à la partie sud-est du pays. Et les attaques menées dans l’ouest de l’Ukraine ont pris soin d’éviter l’espace aérien de l’OTAN. Par exemple, la base aérienne ukrainienne de Lutsk, qui abrite la 204e escadre d’aviation et se trouve à seulement 70 miles au sud du Belarus, a été attaquée le 13 mars par des bombardiers à longue portée. Les missiles ont été lancés depuis le sud, au-dessus de la mer Noire.

Cela ne veut pas dire que la Russie n’est pas responsable de son invasion, ni que les destructions, les morts, les blessés et les bouleversements civils ne sont pas dus à son agression. Les preuves sur le champ de bataille, où il y a eu une lutte acharnée pour le territoire - à Kharkiv, dans les villes de la ligne de front contestée comme Mariupol, Mikolaiiv et Sumy à l’est, et à Tchernihiv au nord-est de Kiev - indiquent que les décès de civils ont été beaucoup plus nombreux là où les forces terrestres opèrent.

Même si la majorité des frappes aériennes russes ont eu lieu dans ces zones, l’augmentation du nombre de victimes civiles est due à l’utilisation d’artillerie et de lance-roquettes multiples, et non aux frappes aériennes ou de missiles à longue portée russes.

"Les gens parlent de Grozny [en Tchétchénie] et d’Alep [en Syrie], et du rasage des villes ukrainiennes", explique à Newsweek un second officier supérieur de l’US Air Force à la retraite. "Mais même dans le cas des villes du sud, où l’artillerie et les roquettes sont à portée des centres habités, les frappes semblent essayer de cibler les unités militaires ukrainiennes, dont beaucoup opèrent par nécessité depuis l’intérieur des zones urbaines."

L’officier a requis l’anonymat car il est informé en privé sur la guerre par le Pentagone et n’est pas autorisé à parler aux médias.

Lui et les autres analystes qui ont parlé à Newsweek soutiennent non seulement que la destruction n’est qu’une petite fraction de ce qui est possible, mais aussi qu’ils voient une lueur d’espoir dans une analyse factuelle de ce que la Russie a fait.

"J’étais initialement perplexe quant à la raison pour laquelle davantage de missiles à longue portée n’ont pas été envoyés sur Kiev et d’autres grandes villes comme Odessa, et aussi pourquoi l’aviation à longue portée n’a pas été plus utilisée dans les attaques stratégiques", déclare le deuxième officier supérieur. "Mais ensuite, j’ai dû changer pour voir la guerre à travers les yeux de [Vladimir] Poutine".

"Pris le pantalon baissé, peut-être que Poutine a effectivement changé de stratégie après avoir réalisé que l’Ukraine n’allait pas être une promenade de santé et que Kiev ne pouvait être conquise. Peut-être a-t-il décidé de se concentrer uniquement sur la prise de territoires le long de la périphérie et de relier ses consolidations dans le sud, afin d’être en mesure de détenir suffisamment de territoires pour arracher des concessions à l’Ukraine et à l’ouest - des garanties de sécurité ou une certaine zone démilitarisée."

Le deuxième officier supérieur dit que Poutine continue évidemment à faire pression sur Kiev, mais que la Russie n’a pas déplacé beaucoup de ses propres forces et a continué à reculer les bombardements dans la ville proprement dite.

"En cela, il laisse peut-être la place à un règlement politique", dit l’officier.

[...]

Les images déchirantes permettent aux médias de se concentrer sur les dégâts causés par la guerre aux bâtiments et aux vies. Mais proportionnellement à l’intensité des combats (ou à la capacité de la Russie), les choses pourraient en effet être bien pires.

"Je sais que les informations ne cessent de répéter que Poutine vise les civils, mais rien ne prouve que la Russie le fait intentionnellement", déclare l’analyste de la DIA. "En fait, je dirais que la Russie pourrait tuer des milliers de civils en plus si elle le voulait".

[...]

William M. Arkin

Traduction "jamais vu un évènement autant couvert par les médias avec le sentiment d’en savoir si peu." par Viktor Dedaj avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

 https://www.newsweek.com/putins-bombers-could-devastate-ukraine-hes-holding-back-heres-why-1690494

COMMENTAIRES  

25/03/2022 06:15 par BEYER Michel

Cet article confirme ce que nous savions déja, du moins pour beaucoup de lecteurs de ce site : l’intervention russe n’a pas pour objectif de détruire l’Ukraine. Les buts principaux, on les connait : PAS D’OTAN, DENAZIFICATION.
Les supposés "experts" occidentaux , aveugles et menteurs, prétendent que les dirigeants russes voulaient la victoire en quelques jours. Quelques frappes de missiles bien placées ont fait réfléchir au sujet de l’OTAN. Encore que rien est acquis en ce domaine.
Quand à la dénazification, elle se poursuit pas à pas, malheureusement avec beaucoup de victimes. Si la Russie avait appliqué le"blieztkrieg" tant souhaité par nos amuseurs en studio de télévision, leurs amis nazis, se seraient évaporés. Là, ils sont maintenus et détruits systématiquement.
J’ai 87 ans. Les bombardements, j’en ai subi, principalement en 1944. Beaucoup de bombardements dans certaines villes étaient effectués sans discernement. Le 9 juin 1944, 243 morts inutiles à Fougères(Ille et Vilaine), un cadeau des américains.

25/03/2022 08:32 par ozerfil

« Peut-être (Poutine) a-t-il décidé de se concentrer uniquement sur la prise de territoires le long de la périphérie et de relier ses consolidations dans le sud, afin d’être en mesure de détenir suffisamment de territoires pour arracher des concessions à l’Ukraine et à l’ouest - des garanties de sécurité ou une certaine zone démilitarisée." »

C’est aussi, modestement, mon point de vue.
Sauf que je pense que l’Ukraine ne reverra pas les territoires conquis...

Kiev, le Centre et l’Ouest de l’Ukraine resteront complètement indépendants de la Russie, pleins de rancœurs après cette guerre et pour ces nouvelles pertes territoriales, et l’Ukraine pourra rentrer dans l’UE et l’OTAN : échec russe !
D’autant plus qu’une fois dans l’OTAN, il suffira à l’Ukraine de provoquer une nouvelle fois la Russie, mais cette fois appuyée par la machine de guerre internationale des USA, pour récupérer la Crimée et les territoires perdus, devant une Russie furieuse mais médusée ayant le choix entre un conflit mondial ou ne pouvoir rien faire !!
Les ukro-nazis, eux, vont être en grande partie décimés à Marioupol...

Il est manifeste que la Russie retient ses coups - cet excellent article...AMERICAIN l’explique très clairement ! - et aussi qu’elle ne pensait pas rencontrer une telle résistance ukrainienne, ce qui l’oblige à réviser à la baisse ses plans d’invasion de l’Ukraine, pour la conduire à la table des négociations en position de faiblesse : ce sera relativement raté !

Rappelons-nous les solennels appels de V. Poutine, pathétiques et risibles avec le recul, d’épargner au maximum et traiter avec respect les soldats ukrainiens capturés et ensuite à l’armée ukrainienne de renverser Zelensky...
A mon sens, il pensait alors à une "promenade de santé" et voulait épargner les Ukrainiens par une guerre qu’il croyait "éclair"...

On sait maintenant que la guerre va durer, que la Russie va souffrir sur le théâtre d’opérations et chez elle - économiquement - : une
opération très mal ficelée ou un piège très bien tendu par les Occidentaux - à voir l’arrogance de Zelensky qui pourrait être pulvérisé par un missile russe à tout moment - s’il se trouve bien où il prétend être... - j’ai tendance à croire que tout fonctionne COMME PREVU contre les Russes !!
La Russie ne perdra pas cette guerre mais ne la gagnera pas non plus : elle s’est faite entrainer dans un nouveau bourbier de type afghan par les USA... Et les Ukrainiens, instrumentalisés, seront de la chair à canons !!
USA qui n’ont d’ailleurs pas fait mieux en Afghanistan - tout comme nous au Mali...

Heureusement pour la Russie que la Chine a rebattu les cartes et déjoué le Plan en disant qu’elle ne la "lâchera" pas économiquement.

Militairement, la Russie n’a besoin de personne...

25/03/2022 08:49 par cunégonde godot

Pendant la “petite“ guerre frontalière russo-ukrainienne la grande guerre économique mondiale redouble d’intensité. Et c’est celle-là que nôôôtreurope a déjà commencé à perdre…

25/03/2022 10:23 par Auguste Vannier

Cette "confirmation" américaine de la mise en oeuvre des intentions annoncées de la Russie, et la "retenue" dans le soutien de l’OTAN et des US à l’Ukraine, montrent la justesse de la stratégie des militaires russes. Mais en bons stratèges les responsables des opérations n’ont évidemment pas dévoilé toutes leurs intentions et en bonne pratique s’efforcent de dissimuler l’essentiel de leurs actions décisives.
C’est pourquoi je suis moins "pessimiste" que @ozerfil. J’ai plutôt l’impression que tout se déroule comme prévu et c’est ce qui fait flipper les experts du Pentagone. L’Ukraine est bien connue de la Russie qui y "libère" une partie de sa population, russophone, maltraitée par ses dirigeants et n’est en rien comparable à l’Afghanistan. Son armée quasi défaite ne résiste que pour sauver sa peau (en tout cas celle des cadres directement visés par la Russie) et tant qu’elle peut compter sur les mercenaires les volontaires allumés et l’acheminement de matériel et d’armes par les chantres Européens de la Paix..
L’est de l’Ukraine qui dépend économiquement beaucoup de la Russie sera bientôt "sécurisée" pour devenir la zone neutre et tampon prévue à l’origine.
D’une certaine manière des accords de Minsk 3 seront signés, et cette fois-ci avec des garanties en béton pour qu’ils soient respectés par les autorités Ukrainiennes et surtout pas sabotés en sous-main par le bloc USATLANTISTE...
Evidemment tout cela n’est qu’une hypothèse, mais peut-être un peu moins hypothétique que d’autres dont beaucoup résultent des effets de la propagande massive.

25/03/2022 14:04 par CAZA

Bonjour
Je le remets pour les lecteurs de passage .
Les USA et la guerre propre . Pourquoi se retenir ?
Vous avez dit nazis ??

https://www.youtube.com/watch?v=zLVDxK6fX5k

25/03/2022 14:30 par CAZA

RE
Comme le dit Ozerfil les russes ne seront certainement pas venus pour rien
Ils vont garder le contrôle de l’est avec une ligne de partage de Kiev ( quel statut de Kiev ? ) à Odessa avec la mer Noire comme mer intérieure .
La tenaille militaire russe nord ,sud va se refermer sur l’armée ukrainienne et la débandade vers le salut occidental pour les nazis ne va pas tarder .
La question humanitaire principale concerne de sort des populations russophones prises en otage par les nazis et empêchées d’utiliser les couloirs humanitaires . Des massacres perpétrés par l ’ armée ukrainienne contre ces populations pour les attribuer aux russes ne sont pas à exclure . La complicité des mas-me(r)dias ( et voilà j’écoute l’ ami modérateur ) est entièrement acquise à ces opérations sous faux drapeau .

25/03/2022 14:40 par herbarz

Cet article est bienvenu au sens où il remet les pendules à l’heure. je regrette juste des coupes par rapport à l’article d’origine dont je ne vois pas bien le sens. Clairement Poutine ne veut pas détruire la Russie, on le sait depuis longtemps, et clairement il aurait les moyens de le faire, personne n’en doute. Il n’y a qu’un aspect qui me chagrine un peu, c’est l’usage des bombes à sous-munitions, en villes ou ailleurs : ces saloperies polluent le terrain pendant des années après, car une grosse partie n’explose pas, cf Irak et Afghanistan...

25/03/2022 14:59 par BEYER Michel

@CAZA,
cette video donne envie de gerber. 2014, la Maison du Peuple à Odessa, quelqu’un a-t-il une video sur ce genocide ?

25/03/2022 16:05 par Sieur de la Palice

Un article intéressant malgré une traduction un peu "reuffe" qui rend certains passages difficilement compréhensibles.

Sa faiblesse principale est qu’il est d’inspiration anglosaxonne sans explication / complément / commentaire / remise en perspective non-anglosaxonne. Par anglosaxonne j’entends l’approche "cynique de bonne foi" qui transpire dans tout l’article et en entache quelque peu le raisonnement. L’auteur anglo-saxon ne peut pas envisager que Poutine retienne ses bombes par égard pour les vies humaines, Il lui faut forcément identifier une raison pratique.

Par exemple ce passage "Si la Russie était plus intentionnellement destructrice, les appels à l’intervention des États-Unis et de l’OTAN seraient plus forts" contient à mon avis une erreur de raisonnement. Cette retenue poutinienne représente au contraire un risque élevé (calculé, maîtrisé, j’espère) : une Russie perçue comme moins forte qu’attendu ou moins impitoyable, ou moins folle furieuse, risque au contraire d’exciter les instincts sanguinaires US, d’autant qu’ils n’auront qu’un ordre à donner pour que la chair à canon européenne aille se joindre à l’ukrainienne, gardant les "boys" bien au chaud dans leurs bases otaniennes. L’intérêt stratégique des russes serait donc bien de passer pour une force totalement déchaînée et incontrôlable pour pousser l’Otan à la négociation et à l’apaisement. D’effrayer en prime les Ukrainiens et pousser les russophones à sortir du bois pour sauver leur peau au lieu (comme actuellement) d’attendre timidement de voir dans quel sens le vent va tourner. Mais encore une fois, mon sentiment est que la conviction de Pouytine est que l’Ukraine et la Russie sont un seul et même peuple, et donc chaque vie pouvant être sauvée, que ce soit dans la population ukrainienne ou parmi ses militaires doit l’être... au risque tout aussi dramatique d’en perdre dans son corps expéditionnaire. Une tendance assez récurrente dans l’histoire militaire russe, totalement inconcevable d’un point de vue anglo-saxon.

Bravo en tout cas au Grand Soir qui donne la parole aux adversaires de la liberté et assure à lui seul ou presque le pluralisme dans la presse française !

25/03/2022 16:29 par CAZA

Bonjour Michel Beyer
Les yankees avaient la réputation de bombarder de très haut
Un survivant marseillais m’avait raconté que c’était par lâcheté .
Sur Wikipédia il est dit que c’était volontairement qu’ils ont détruit les centres villes .
La longue liste suivante est incomplète malgré tout

<<< On peut citer par exemple les villes d’Amiens (27 et 28 mai 1944), d’Angers (28-29 mai, 8 juin, 17 juin, 17 juillet 1944)33, d’Angoulême (15 juin 136 morts, 14 août 1944), d’Argenteuil (29 avril 1942), d’Aunay-sur-Odon (12 et 14 juin 1944, entièrement détruite par erreur), d’Avignon, de Billancourt (3 mars 1942, usine Renault), de Bordeaux (17 mai, 24 août, 16 septembre, 5 décembre 1943), de Bourges, de Brest (objectif militaire), de Caen, de Cambrai, de Châlons-sur-Marne (27 avril 1944), de Chambéry34, de Chartres (26 mai 1944, plein centre-ville), de Châteauroux (6 janvier au 18 août 1944, objectif militaire), de Cherbourg (30 septembre 1941, objectif militaire), de Chaumont (Haute-Marne) (11 et 23 mai 1944), de Clamart (3 mars 1942), de Clermont-Ferrand (le 16 mars 1944), de Colombes (mai 1944), de Cormeilles-en-Vexin, de Courbevoie (31 décembre 1943), du Creusot (17 octobre 1942 et 20 juin 1943), de Dinan (5 août 1944), de Dinard (11 et 14 août 1944), de Évrecy (15 juin 1944, entièrement détruit par erreur), d’Évreux (du 23 mai au 12 juin 1944), de Falaise (Calvados) (7juin 194435), de La Ferté-Bernard, de La Flèche (7 mars 1943), de Gennevilliers (19 juin 1944), de Gisors (mai 1944), de Grenoble (du 26 mai 1944), du Havre, d’Issy-les-Moulineaux (3 mars 1942), de Juvisy-sur-Orge (18 avril 1944), de Lille (10-11 mai 1944), de Limoges (23-24 juin 1944), de Lisieux (6 et 7 juin 1944, destruction complète), de L’Isle-Adam (5 et 13 juillet 1944, 3 et 18 août 194436), de Lomme (10 avril 194437), de Lorient (objectif militaire), de Lyon (principal 26 mai 1944), de Malicorne, du Mans (avril 1942, 7, 8, 14 mars, 6 août 1944), de Mantes (du 20 avril au 30 août 1944, destruction complète38), de Massy-Palaiseau (2 juin 1944), de Marseille (du 27 mai 1944), de Montbéliard, de Montluçon, de Morlaix (29 janvier 1943), de Nantes (dont le 16 septembre 1943, 1500 bombes), de Nice (26 mai 1944), de Nîmes (le 27 mai 1944), de Nucourt (objectif militaire), d’Orléans (19, 20, 23 mai et juin 1944), de Paris (3 mars 1942, 26-27 août 1944 189 morts, 890 blessés), du Pont-Saint-Esprit (15 août 1944, 52 bombardiers, 160 morts), du Pecq (le 3 mars 194239), du Portel (les 8 et 9 septembre 1943, entièrement détruite par erreur), de Poitiers (13, 19 et 21 juin 1944), de Pontoise (9 et 14 août 1944), de Rennes (24 mai 1943, par erreur, 171 civils tués), de La Roche-Guyon (par erreur), de Royan (5 janvier 194540), de Saint-Étienne (le 26 mai 1944), de Saint-Ghislain (14 avril et 2 mai 1944), de Saint-Laurent-du-Var, de Saint-Leu-d’Esserent (du 17 mars au 30 août 1944, objectif militaire), de Saint-Lô (6-7 juin 1944, destruction complète, 1 270 morts41), de Saint-Malo, de Saint-Nazaire (objectif militaire), de Saint-Omer (13 mai 1943, et 200 bombes le 25 juin 1944 par erreur), de Saint-Quentin (2 mars 1944 par erreur42), de Sartrouville (27-28 mai, 24 juin 194443), de Sisteron (15 août 1944), de Sochaux (15-16 juillet 1943), de Solesmes (9 mai 1944), de La Suze-sur-Sarthe, de Tilly-la-Campagne (population civile évacuée par la Wehrmacht avant l’attaque), de Toulouse (6 avril et 25 juin 1944), de Tours (19-20 mai 1944), de Trappes (6-7 mars 1944, 1 260 tonnes de bombes), de Versailles (24 juin 1944), du Vésinet (3 mars 1942, 28 mai et 1er juin 1944), de Vierzon (1er juillet 1944), de Villejuif (3 mars 1942), de Vire.

Beaucoup de ces bombardements de centres historiques de villes importantes sont justifiés comme ayant ciblé une gare afin d’interrompre le trafic ferroviaire, ce qui pouvait se faire aussi bien en détruisant des ouvrages d’art dans la campagne[réf. nécessaire]. D’autres auraient eu pour cible des usines situées plus ou moins à proximité et produisant pour l’armée allemande ; on sait que les usines Ford General Motors en Allemagne n’ont jamais été bombardées.

Les ports comme Lorient, Brest, Saint-Nazaire, Bordeaux ou Le Havre qui abritent des bases des sous-marins ou des bases navales allemandes utilisées dans la Bataille de l’Atlantique, constituent des cibles militaires. L’objectif pour les Anglo-Américains est naturellement de détruire ces bases, mais aussi de les isoler en détruisant l’ensemble d’une ville française avec toute sa population civile[réf. nécessaire]. Toutefois, comme le rapporte A. Knapp (p. 83) ; ces destructions de zones urbaines ne gêneront pas les Allemands qui ont rapidement rapatrié hors des villes les ateliers dans les bases et déplacé les lieux de casernements pour les équipages.

25/03/2022 16:41 par CAZA

RE pour Michel
Vidéo de Rance Info qui noie le poisson en renvoyant dos à dos les protagonistes et en parlant de guerre civile .
A 1,57 mn Alban Mikoczi remet les pendules à l’heure en pointant la responsabilité du régime ukrainien .

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/video-dans-le-sud-de-l-ukraine-odessa-s-embrase_591459.html

25/03/2022 18:20 par André

C’est marrant, j’ai connu les lecteurs de LGS plus suspicieux vis-à-vis des articles de MMS qui accumulent les témoignages anonymes. Tous les anonymes ne se valent pas ? :))

25/03/2022 20:52 par legrandsoir

Oui, comme toujours, la première question est "qui essaie d’envoyer un message à qui ?"

25/03/2022 20:23 par sylvain

tout de même, il me semble que même "le monde" n’ose pas affirmer que poutine a déclaré cette guerre pour tuer de l’ukrainien
Dans la zone ou l’armée russe opère, plus de la moitié des gens sont russophones et bon nombre se considèrent russe, ce serait très bizarre de les tuer intentionellement

25/03/2022 22:07 par CAZA

Juste un dernier .
Pour attribuer le Guignol d’Or à Rance Info qui ne recule devant aucune énormité pour remporter cette récompense .
Ils doivent être mort de rire dans les tanks russes à la vue des combattants entrainées à la kvas et retraités .
Et ya des cons qui lisent ça ?? Et qui le prennent au sérieux ?
<< Ils attaquent par surprise souvent avec succès >> Mort de rire . Le mec qui écrit ça il a pas fait l’armée dans la cavalerie .

Jean Luc laisse tomber , Ils sont trop cons et trop nombreux tu n’y arriveras jamais à les sortir de là .
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/reportage-guerre-en-ukraine-au-coeur-des-unites-speciales-des-saboteurs-qui-s-attaquent-aux-chars-russes_5044042.html

26/03/2022 17:32 par sergio

Attendez un peu, que sont réellement les anciens et soi-disant "nouveaux apparatchiks" du ps, rien sinon que d’anciens et nouveaux apparatchiks jusqu’à la nausée (de super-zombies, tout comme son pendant du "parti républicain", l’un des (trop) nombreux copier-coller des turpitudes sarkosistes), conclusion, refusez farouchement, il vous en vous prie, d’aller voter pour cette "nouvelle" (pas vraiment) et mémorable pantalonnade, et soi-disant électorale…, n’allez pas voter, et à aucun prix ... c’est une véritable couillonnade !
et c’est doublement, voir triplement signé sergio, l’inénarrable « concombre masqué »… et son "Z" comme vengeance absolue… et qui pousserons sans doute ?, toutes les forces militaires et civiles disponibles dans le camp ultra-majoritaire de l’opposition aux fores otaniennes, à une totale et irrémédiable "dénazification" mondiale, y compris jusqu’à ce que vous osez encore nommez l’UE (organisme totalement facho !), et à coups de missiles s’il le fallait absolument… arrêtez de nous pourrir la tête avec votre propagande anglo-sioniste au rabais…, les masques sont définitivement tombés, et vous, les soi-disant "opposants" (y compris sur ce site) à la dénazification mondiale, allez salement trinquer "camarades" !

27/03/2022 10:54 par Ch DLR

Entendu : Première info : la mauvaise préparation de l’armée : Plus d’essence dans les tanks, jeunes mal habillés, peu formés... Seconde info : L’armée se replie sur la partie Est et le Donbass pour assurer sa conquête. Troisième info : Biden en Pologne : pas touche aux pays de l’Alliance . Alors qu’en penser ? Un rapport de force s’instaure qui pourrait porter sur la présence maintenue ou non des russes au Dombass. Enjeux multiples : valider ou non un nouvel impérialisme Grand Russe de Poutine ? Autre enjeu moins évident : qui va continuer à humilier les russes ? Enfin : Que vont faire les oppositionnels européens avec l’Otan ?

27/03/2022 15:41 par bostephbesac

Un dépôt de carburant détruit à Lvov, hier, et frappe visiblement "chirurgicale" les habitations alentours semblent épargnées...............ce qui prouvent que les Russes ne recherchent pas le massacre de civils . Merci à L’ Est Républicain du jour pour sa photo/,franchise !

Même journal : l’ armée Russe s’ empare de Slavoutich, nord de Kiev.

27/03/2022 18:29 par michel PAPON

Il serait irrealiste de sous-estimer le naufrage de l’Europe que l’arrêt des livraisons russes -blé, engrais, gaz, petrole, etc. va entrainer pour les 10 ans à venir...
A ajouter à la dette, la crise financiere et le covid ; si avec tout ça les français sont encore debout à la fin de l’année....

28/03/2022 12:17 par coincoin Ducon

@Caza

Les français et françaises sont malades d’une psy-épidémie, victimes de leurs propres croyances, mais si vous pensez que vos concitoyens sont trop nuls ou cons (ce qui vous place au dessus de la melée en passant) il n’y a plus ríen a espérer, car la quand on est con, c’est c’est pour la vie...

Vite, un sauveur intelligent pour nous sauver de la connerie ambiante... On en a un justement la sous la.main, qui a gagné sur une profession de foi, face à un parterre de tout ce que la France et le reste comptait de pouvoir sonnant et trébuchant : Manu bien sur, en plus il est beaucoup plus séduisant ! Mais celui-ci, c’est un populiste de droite il parait.

28/03/2022 15:06 par CAZA

CouCou CoinCoin
Aujourd’hui les opposants politiques sont appelés complotistes .
Les bénis-ouioui d’autrefois lecteurs contemporains des méres-dias sont dénommés mougeons vaccinés à la spike US .
Bienvenue ici sur LGS pour votre désintoxication et bon courage . Pas plus d’un ou deux articles matin , midi et soir faut y aller mollo .

Proverbe africain c’est à mn 7,22
https://foumi.mondoblog.org/proverbes-africains-entre-sagesse-et-humour/

28/03/2022 15:29 par Assimbonanga

@michel PAPON, ainsi qu’un petit dérèglement climatique qui arrive à maturité...

28/03/2022 18:44 par CAZA

Bonjour
Les régimes occidentaux ont affiché la volonté de juger les criminels de guerre .
On peut en douter en ce qui concerne les criminels ukrainiens
De mémoire les US qui ont génocidés les civils japonais à la bombe atomique ne l’ont pas été .
Bombarder des civils c’est la méthode anglo-américaine que ces civils soient alliés ( les centres villes français en 45 détruits par centaines ) ou pas ( Dresden , Hiroshima )

Lu dans RT ;
Des vidéos, dont RT France n’est pas en mesure de garantir l’authenticité et qui montreraient, en Ukraine, des prisonniers se faire tirer dans les jambes par des combattants, ont été diffusées. Moscou a dit enquêter sur ces faits. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré le 28 mars que la Russie enquêtait sur de potentiels crimes de guerre commis contre des prisonniers russes après la diffusion de vidéos non formellement authentifiées à cette heure sur les réseaux sociaux. « Ces faits, ainsi que d’autres, seront vérifiés. Vous savez que notre Comité d’enquête s’occupe de cette question », a-t-il déclaré lors d’un point presse après avoir été interrogé par un journaliste sur ces vidéos montrant, selon les termes de la question, « des mauvais traitements infligés à des prisonniers de guerre russes par ce qui semble être des soldats ukrainiens ». Des prisonniers de guerre volontairement visés aux jambes ? Comme le rapporte notamment l’agence de presse Reuters, sur ces images difficilement soutenables apparues sur les réseaux sociaux, on peut voir des prisonniers se faire tirer dans les jambes par des hommes armés. Une autre séquence montre des hommes blessés aux jambes interrogés pendant qu’ils se vident de leur sang. Les vidéos ont été très largement partagées — cumulant plus d’un million de vues sur Twitter — sans qu’il soit pour l’heure possible d’avoir plus d’informations sur leur provenance. « Ces images sont assez monstrueuses. Il est certain qu’elles doivent faire l’objet d’une évaluation juridique et que ceux qui ont pris part à ces tortures doivent être poursuivis. Et ils devraient être tenus responsables de leurs actions », a déclaré en outre Dmitri Peskov. Sans mentionner spécifiquement cette affaire, le conseiller de la présidence ukrainienne Oleksi Arestovitch avait pour sa part tenu à rappeler aux combattants de la partie ukrainienne au cours de son briefing du 27 mars que la maltraitance de prisonniers est un crime de guerre imprescriptible et non amnistiable. Il a rappelé en outre que l’Ukraine devait traiter les prisonniers conformément à la Convention de Genève et ce quel que soit les motifs personnels de ceux qui combattent.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/97425-videos-actes-torture-presumes-sur-prisonniers-russes-ukraine-enquete

29/03/2022 13:45 par CAZA

Bonjour
Il serait enfin temps de savoir si LGS et ses lecteurs sont ou ne sont pas covid- complosphériques .
J’ai ma petite idée mais je dis rien .
Autrefois on disait opposant politique . On parlait de l’opposition à la majorité .
Le monde libre à l’époque des collectivistes d’URSS de révoltaient contre la mise en HP des opposants .
Bon aujourd’hui en France les masses-mères-dias ont recensés 37% de fadas à enfermer en HP mais c’est impossible , ya pas de place .
Et le François Kraus il est quoi ? Mange merde , cireur de pompes anticomplosphérique .?
Il se serait pas fait un peu piéger par Sud Radio Mr Pontificateur

https://www.sudradio.fr/societe/antivaccins-pro-kremlin-grand-basculement-complotistes

29/03/2022 14:44 par legrandsoir

Il serait enfin temps de savoir si LGS et ses lecteurs sont ou ne sont pas covid- complosphériques

On a cru comprendre pendant les échanges que c’était assez partagé...

29/03/2022 20:47 par Xiao Pignouf

@CAZA

J’avais eu l’intention de le dire sous un article paru brièvement sur le GS puis disparu encore plus vite (bizarre) : l’auteur y faisait la même hypothèse en partant de l’autre versant : selon lui (ou elle, je ne me souviens plus), les moutons vaccinés étaient plus prompts à bouffer le foin ukrainien des médias dominants.

Faire le rapprochement entre antivax (terme réducteur à dessein, il faudrait parler d’opposants à la vaccination contre le covid, ce serait plus juste) et pro-Poutine (terme aussi réducteur, il faudrait parler plutôt de personnes versées dans les faits historiques) est tout aussi profondément débile.

Ça n’a pas plus de valeur que de découvrir que 25% des Français aiment à la fois la quiche lorraine et le tennis de table.

29/03/2022 21:18 par CAZA

Héhé

Trop beau pour être vrai . Ca sent pire la propagande de caniveau .
A L ’ Ouest France on enfourche le cheval de l’amalgame de la calomnie qui mélange à la louche ,pour salir les opposants des collabos du capital US , opposition politique et ésotérisme illuminé .
Perso moi Boubba chai pas qui c’est et le rap j’aime pas .
J’aime pas non plus les mas -maires-dias qui vendent la soupe et qui profitent de la crédulité de leurs lecteurs .
Pas de chance on serait déjà 37% . Peut être beaucoup plus ?
On est des opposants politiques et on emmerde Ouest France
https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/antivax-pro-russes-meme-combat-pourquoi-une-partie-des-complotistes-soutient-vladimir-poutine-8a9df980-ae75-11ec-835a-3d4944813049

01/04/2022 11:40 par ozerfil

Proposé par CAZA :

https://www.youtube.com/watch?v=zLVDxK6fX5k

Une bête américaine assoiffée de sang qui ne cache pas son plaisir morbide et malsain, jouissif, de tuer du "Viet " qui s’enfuit - à cette altitude et à cette vitesse, il ne sait pas précisément sur qui il tire et largue des bombes !!

"Peace and Love "...

01/04/2022 11:44 par ozerfil

« C’est pourquoi je suis moins "pessimiste" que ozerfil »...

Bravo à Auguste VANNIER de ne pas avoir vu des propos partisans dans mes écrits !!

02/04/2022 11:44 par ozerfil

Avec l’attaque ukrainienne sur la ville russe de Belgorod, je pense que les Russes vont durcir le ton et les actions en Ukraine !!

Les Ukrainiens ont beau nier, on voit deux hélicoptères tirer des roquettes/missiles sur le dépôt pétrolier et s’enfuir vers l’Ouest - même "Libération " * admet qu’ils étaient ukrainiens...

* je rassure tout le monde, je ne lis plus ces renégats depuis des années, tout comme "Le Monde " et "Le Canard Enchaîné "...

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