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Les communistes philippins soutiennent la rupture de Duterte avec les États Unis : les Philippines se tournent vers les BRICS !

Se tournant vers la Chine et la Russie, le président Duterte affirme une rupture des Philippines avec la tutelle totale de Washington sur sa plus veille colonie. Dans le même temps, Duterte a engagé une politique de cessez le feu avec les très influents rebelles communistes. Et des négociations de paix sont en cours depuis cet été à Oslo ayant déjà abouti à la libération de plusieurs dizaines de prisonniers politiques et des engagements en faveur d’une profonde réforme agraire.

Le PRCF, mobilisé pour défendre la paix soutient les efforts pour la paix des camarades philippins.


Le PRCF exprime son soutien au Front démocratique National des Philippines dans les négociations de paix qui se déroulent à Oslo.

Ces négociations sont le fruit de décennies de résistance et de luttes populaires – d’abord contre la dictature de Marcos et ensuite contre les pouvoirs corrompus vassaux du grand Capital et des Etats Unis – qui ont toujours vu les forces rassemblées par le NDFP en première ligne, au prix de grands sacrifices.

Le NDFP se bat pour la libération de plus de 400 prisonniers politiques et pour un accord pour résoudre les causes réelles du conflit, à commencer par une profonde réforme agraire avec la distribution de terres aux paysans et un plan de développement industriel prérequis indispensable pour un pays indépendant et se développant.

L’arrivée de Duterte à la présidence a ouvert une possibilité concrète pour mettre une fin au conflit dans le pays, un conflit qui a commencé il y a 47 ans. La victoire aux Philippines d’une option politique qui ne soit pas asservie à l’impérialisme mais tournée vers le développement indépendant et progressiste serait un afsisonppui majeur pour promouvoir la paix dan la région et pour renforcer partout le camp anti-impérialiste.

Pour cette raison nous réaffirmons notre solidarité internationaliste avec le NDFP et avec l’ensemble des luttes populaires des Philippins pour une paix durable et pour la justice sociale.

Commission Internationale du PRCF – 27/10/2016

Pour illustrer l’évolution de la situation aux Philippines nous publions une tribune de José Maria Sison figure du parti communiste philippin qui expose son point de vue mais donne aussi des indications pour nourrir nos propres analyses.

www.initiative-communiste.fr donne la parole aux camarades philippins, avec la traduction de cette tribune de Jose Maria Sison, figure du parti communiste philippin, traduite par nos soins. Évidemment, l’avenir dira si un large Front populaire et patriotique à participation communiste parvient à se consolider aux Philippines et si les déclarations, annonces et actions de Duterte contre l’impérialisme étasunien se confirment dans la durée. D’ores et déjà la violente campagne de presse et les pressions exercées par Washington contre Duterte (lire ci après Vont Il assassiné Duterte ?) montre que le mouvement des Philippines menace les visées de l’impérialisme américain. Le désalignement des Philippines – principale et historique base militaire et politique des Etats-Unis depuis près d’un siècle et demi – signerait un bouleversement politique majeure ouvrant des perspectives majeures pour l’ensemble de l’Asie et donc pour les peuples de toutes la planète. Cela cinquante ans après que les Etats-Unis et le bloc impérialiste occidental ont totalement fini de verrouillé cette partie du monde, imposant leurs tutelles l’Indonésie en assassinant près de 3 millions de communistes indonésiens pour faire tomber le régime non aligné de Sukarno et après avoir mis sous tutelle Philippines et Malaisie là aussi en massacrant les communistes.

Les rebelles communistes philippins soutiennent la rupture de Duterte avec la politique étasunienne

Un accord de cessez-le-feu entre le Gouvernement de la République des Philippines (GRP) du président Rodrigo Duterte et le Front Démocratique National des Philippines (NDFP / FNDP) conduit par le parti communiste des Philippines (CPP) a débuté le 26 aout dernier, à la suite d’une première session de pourparlers de paix entre le GRP et le NDFP.

L’accord de cessez-le-feu a été mis en œuvre au moyen d’ordres de cessez-le-feu unilatéraux simultanés ordonnés par le GRP aux Forces armées des Philippines (AFP), à la Police nationale philippine (PNP) et aux forces paramilitaires ; et par le Comité central du PCP à l’Armée Nouvelle Populaire et la milice populaire. Jusqu’à présent, c’est le plus long-feu en vigueur entre le GRP et le FNDP depuis le début de ces 47 années de guerre civile révolutionnaire aux Philippines. Les ordres de cessez-le-feu unilatéraux devraient être transformés en un cessez-le-feu bilatéral ou conjoint plus stable sur la base du respect de certaines exigences, dont la principale est l’amnistie et la libération de plus de 500 prisonniers politiques emprisonnés par les régimes Arroyo et Aquino.

Dans la deuxième série de pourparlers officiels, à partir des 6 et 10 octobre les équipes de négociation du GRP ont assuré à leurs homologues du NDFP que la libération effective de 22 consultants politiques du FNDP emprisonnés serait suivie par la libération de 200 autres prisonniers qui sont malades ou âgés, des femmes et de ceux qui sont depuis trop longtemps en prison avant que la troisième série de pourparlers formels ne débute dans la troisième semaine de Janvier 2017. Les négociateurs du NDFP ont fermement rappelé à leurs homologues du GRP que la libération est en conformité avec l’Accord général sur le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire (CARHRIHL) que tous les prisonniers politiques doivent être libérés immédiatement parce qu’ils ont été injustement emprisonnés sur des accusations forgées de toutes pièces de crimes de droit commun.

La délégation de négociation NDFP a également rappelé à la partie du GRP que le président Duterte a promis d’effectuer la libération des prisonniers politiques par le biais d’une proclamation d’amnistie afin d’éviter des retards inutiles dans leur libération et de leur faire bénéficier d’un effacement de leurs casiers judiciaires après une longue période d’incarcération injuste. La demande du peuple pour la libération de tous les prisonniers politiques a été réclamée à grands cris depuis plusieurs décennies déjà.

En fait, la promesse du président Duterte de l’amnistie et de libérer tous les prisonniers politiques a été une importante incitation pour le NDFP pour souscrire à la reprise et l’accélération des négociations de paix et à un cessez-le-feu au moyen d’ordres de cessez-le-feu unilatéraux qui peuvent conduire à un accord de cessez le feu conjoint bilatéral plus robuste.

Le NDFP est devenu très ouvert à forger un accord de paix avec le GRP sous la présidence de Duterte en raison de sa déclaration d’opposition à l’impérialisme US et contre l’impérialisme et l’oligarchie nationale des grands compradores, alors que Duterte apparait se tenir comme le premier président de gauche des Philippines qui est déterminé à respecter l’indépendance nationale, étendre la démocratie pour le peuple, à mener à bien l’industrialisation nationale et une véritable réforme agraire, et à conduire une politique étrangère indépendante.

Le NDFP est prêt à coopérer avec le gouvernement Duterte à travers les négociations de paix dans l’adoption et la mise en œuvre des réformes sociales, économiques et politiques et est prêt à participer à un gouvernement inclusif d’unité nationale, la paix et le développement et à un système de défense nationale contre toute combinaison des agressions américaines et des menaces réactionnaires locales.

Le NDFP est bien averti par l’exemple des FARC de la Colombie qui a accepté les promesses de concessions du gouvernement Santos mais qui a accepté d’admettre la responsabilité pénale et de dissoudre l’armée du peuple, avant même la mise en œuvre des réformes. Le pire de tout, il est convenu de soumettre son accord de paix avec le gouvernement Santos à un référendum qui était évidemment un dispositif piégeant et de la frustration de tout ce qui a été promis comme bénéfique pour le peuple et les forces révolutionnaires.

Alors que le président Duterte lui-même a essayé d’inspirer l’espoir d’un changement parmi le peuple, il y a des éléments dans son propre gouvernement qui souhaitent imposer la capitulation et la pacification des forces révolutionnaires et populaire et qui souhaitent prolonger la politique économique néolibérale déjà discréditée et en faillite dictée par les Etats-Unis et perpétuer la domination étrangère et féodale dans le Philippines.

Dans le même temps es éléments patriotiques et progressistes occupent des postes au sein du gouvernement philippin et s’opposent aux réactionnaires et aux marionnettes pro-EU. Duterte lui-même veille à ce que le mouvement de masse continue à le soutenir. Ainsi, il a organisé le Kilusan sa Pagbabago (Mouvement pour le changement) qui est prêt à coopérer avec le mouvement de masse de longue date des forces patriotiques et progressistes. [Ndlr : l’avenir dira si un large Front populaire et patriotique à participation communiste parvient à se consolider aux Philippines]

Un large éventail de la population philippine a applaudi les rapprochements du président Duterte avec la Chine, la Russie et le reste du bloc des BRICS pour les relations diplomatiques et économiques dans la reconnaissance d’un monde multipolaire et tournant le dos à l’hégémonisme des Etats-Unis et le pivot stratégique des Etats-Unis vers l’Asie de l’Est. Duterte est allé aussi loin que fustiger les Etats-Unis pour n’avoir jamais présenté ses excuses pour l’assassinat en masse de 1,4 millions de Philippins entre 1899-1914, fustigeant également la poursuite de la même politique meurtrière d’agression dans divers pays à l’heure actuelle.

Les forces révolutionnaires et le peuple au sein de la large alliance du FNDP et sous la direction du PCP continuent d’appuyer les déclarations et les actes progressistes et patriotiques du gouvernement Duterte, de faire des propositions de réformes fondamentales et de pousser Duterte à confirmer par ses actes ses déclarations générales contre l’impérialisme américain et les oligarques nationaux.

Jose Maria Sison est membre fondateur du Parti Communiste des Philippines et consultant politique du Front Démocratique National des Philippines FNDP

Traduit depuis l’anglais par www.initiative-communiste.fr

»» http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/les-communi...
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