RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Les Marches Internationales vers Bruxelles - Acte 2

Explorateur de sa conscience, il marche. Du cosmos à la politique, il marche. C’est la voie qu’il a choisie. Celle qui lui permet de redonner sa place à sa pensée. De réconcilier l’espace public et la nature. Celle sur laquelle il a misé pour se réaliser. Son sérum, son élixir, sa quête vers un nouveau paradigme. Ce marcheur, c’est cette femme ou cet homme qui gravite et opère une révolution, en orbite autour de l’axe de sa vie, en phase avec le présent perpétuel et conscient de l’irréalité du futur. Il observe, il envisage, il réfléchit, agit, ressent et réalise qu’il n’est qu’une particule dans l’univers.

Nos idées tournent, tournent sur elles-mêmes, comme la terre tourne sur elle-même et à travers elle, elles tournent autour du soleil. Au-delà de nos perceptions les plus apparentes, nous sommes des voyageurs du cosmos, inexorablement embrigadés dans l’espace intergalactique, que nous en soyons conscients ou non. Le mouvement est en nous. Il régit chaque vaisseau sanguin, chaque nerf, chaque neurone de notre corps. Nous sommes des organismes vivants en mouvement dans un monde en mouvement, En un mot : nous sommes le mouvement, nous efforçant de figer les évènements en tentant de saisir leur essence et leur devenir, prédicateurs de la première heure qui lorsqu’ils ouvrent leurs yeux chaque matin ne peuvent voir au-delà des murs de leurs chambres.

Le temps guérit de tout sauf de la vérité. Avec le temps va tout s’en va, sauf notre conscience. Tout au long de nos révolutions, nous observons et explorons le champ des possibles ainsi que les chants de leurs danses, lorsqu’ils s’attrapent la main et puis se relachent, n’existant que par intermittences, nous rappelant que nous sommes voués à revenir à nous-mêmes. Leur partage n’occupe qu’un segment sur la ligne du temps, une lettre dans un mot, lui-même coincé dans une phrase, elle-même traçant les contours de son contexte au travers des yeux du lecteur mais un jour viendra, où les mains des possibles ne se relacheront plus, et que les voyageurs du cosmos décideront réellement de leur présent.

Littéralement,
Badi Baltazar

www.lebuvardbavard.com

URL de cet article 14557
   
1914-1918 La Grande Guerre des Classes
Jacques R. PAUWELS
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Malheur aux pays qui ont besoin de héros.

Bertolt Brecht

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.