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Les Marches Internationales vers Bruxelles - Acte 2

Explorateur de sa conscience, il marche. Du cosmos à la politique, il marche. C’est la voie qu’il a choisie. Celle qui lui permet de redonner sa place à sa pensée. De réconcilier l’espace public et la nature. Celle sur laquelle il a misé pour se réaliser. Son sérum, son élixir, sa quête vers un nouveau paradigme. Ce marcheur, c’est cette femme ou cet homme qui gravite et opère une révolution, en orbite autour de l’axe de sa vie, en phase avec le présent perpétuel et conscient de l’irréalité du futur. Il observe, il envisage, il réfléchit, agit, ressent et réalise qu’il n’est qu’une particule dans l’univers.

Nos idées tournent, tournent sur elles-mêmes, comme la terre tourne sur elle-même et à travers elle, elles tournent autour du soleil. Au-delà de nos perceptions les plus apparentes, nous sommes des voyageurs du cosmos, inexorablement embrigadés dans l’espace intergalactique, que nous en soyons conscients ou non. Le mouvement est en nous. Il régit chaque vaisseau sanguin, chaque nerf, chaque neurone de notre corps. Nous sommes des organismes vivants en mouvement dans un monde en mouvement, En un mot : nous sommes le mouvement, nous efforçant de figer les évènements en tentant de saisir leur essence et leur devenir, prédicateurs de la première heure qui lorsqu’ils ouvrent leurs yeux chaque matin ne peuvent voir au-delà des murs de leurs chambres.

Le temps guérit de tout sauf de la vérité. Avec le temps va tout s’en va, sauf notre conscience. Tout au long de nos révolutions, nous observons et explorons le champ des possibles ainsi que les chants de leurs danses, lorsqu’ils s’attrapent la main et puis se relachent, n’existant que par intermittences, nous rappelant que nous sommes voués à revenir à nous-mêmes. Leur partage n’occupe qu’un segment sur la ligne du temps, une lettre dans un mot, lui-même coincé dans une phrase, elle-même traçant les contours de son contexte au travers des yeux du lecteur mais un jour viendra, où les mains des possibles ne se relacheront plus, et que les voyageurs du cosmos décideront réellement de leur présent.

Littéralement,
Badi Baltazar

www.lebuvardbavard.com

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La liberté contre le destin, discours de Thomas Sankara
Thomas Sankara reste une figure révolutionnaire de premier plan pour la jeunesse africaine en lutte. Durant son passage bref mais fulgurant à la tête du Burkina Faso, interrompu par son assassinat en 1987, le jeune officier a marqué l’histoire de son pays et de l’Afrique, ainsi que la mémoire des luttes anti-impérialistes. On trouvera dans ce recueil, outre les principaux discours de Thomas Sankara, des discours inédits. En plus de faire des bilans réguliers de la révolution, il aborde les thèmes (...)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
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Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
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"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
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