RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre du Redressement productif

Monsieur le Ministre,

L’idée que j’ai l’honneur de venir vous soumettre m’est inspirée par une actualité que je viens de suivre ce soir même à 20 heures sur la chaîne de télévision Paris 1ère.

Un inventeur américain souriant a mis au point un robot non moins souriant qui se montre capable de faire le travail de n’importe quel ouvrier.

Il suffit d’investir quelques dizaines de milliers de dollars une bonne fois pour toutes,et son acquéreur se trouve délivré du souci du coût du travail à chaque fin de mois.

Le journaliste qui menait l’interview opposa à l’inventeur que cet être super-doué, s’il venait à être commercialisé, supprimerait de nombreux emplois.

- Pas du tout ! rétorqua, toujours souriant, l’inventeur américain.

Car, derrière le robot, il faudra bien un ouvrier ! (sic)

Il faut donc aussi, Monsieur le Ministre, que la France acquière en exclusivité ce brevet qui semble être encore disponible sur le marché, et qu’elle se lance dans la fabrication de masse de cet automate.

Si les fonds manquent en ce moment, ce que j’ai cru d’ailleurs comprendre, vous pourriez envisager de lancer un grand emprunt national ouvert et réservé aux bénéficiaires du SMIC, du RMI, et pourquoi pas ? du RSA, catégories qui sont au premier chef concernées par ce vaste plan de réindustrialisation du pays

Sous l’hypothèse d’une mise en route sérieuse de cette restructuration du tissus industriel qui couvrira rapidement tout le territoire national d’un dense réseau de PME, cela créera dans l’immédiat des millions d’emplois qui ne nuiront en rien aux emplois déjà existants puisque, à terme, ce sont précisément les travailleurs actuels qui seront placés derrière les robots dès que ceux-ci seront sortis des chaînes.

Quand la France sera entièrement équipée, on peut penser à une deuxième génération de robots, hilares cette fois, dont la fabrication exigera la présence et d’un robot précédemment fabriqué, donc de l’ouvrier qui se trouve derrière, et d’un autre ouvrier.

Vous voyez, Monsieur le Ministre qu’il suffit d’une invention, celle du robot bourré (d’électronique), à la différence du prolétaire chez Emile Zola, et d’un peu d’initiative politique de votre Ministère pour relancer la production.

Production non polluante de surcroît, car il est établi que la population humaine, au même titre que celle des ruminants contribue naturellement,quoique à un moindre degré, à la production des gaz à effet de serre.

Vous devriez dans cette perspective avoir tout EELV derrière vous, et sans qu’ils aient à faire la fine bouche ou à se boucher le nez !

En espérant trouver chez vous, monsieur le Ministre, l’attention que mérite ce conseil de redressement productif, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments dévoués et très respectueux.

URL de cet article 18028
  

L’Avatar du journaliste - Michel Diard
Michel Diard
Que restera-t-il du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le président omniprésent dans tous les médias ? Cet ouvrage dresse un inventaire sans concession des faits et méfaits de celui qui se présentait comme l’ami de tous les patrons de presse et a fini par nommer les présidents des chaînes de l’audiovisuel public. Le "sarkozysme" a largement reposé sur un système de communication proche de la propagande, digne des régimes les plus autocratiques, à la limite de l’autoritarisme. Le système Sarkozy, même s’il (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Dans toute idée, il faut chercher à qui elle s’adresse et de qui elle vient ; alors seulement on comprend son efficacité.

Bertolt Brecht

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.