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Lettre ouverte au président Amine Gemayel

J’ai lu avec intérêt votre dernière déclaration à l’effet que vous voulez exercer « une opposition objective » et que vous n’êtes pas « concerné par les communiqués... qui menacent de recourir à la rue »...Cependant, j’ai de la difficulté à comprendre votre position à l’égard du TSL et des armes de la Résistance.

1— Le TSL

Vous n’êtes pas sans savoir que la création de ce prétendu tribunal est un exemple unique dans l’histoire des tribunaux internationaux. On n’a créé un tel tribunal ni pour le Mahatma Ghandi, ni pour Fayçal d’Iraq, ni pour J.F. Kennedy, ni pour O. Palme, ni pour Patrice Lumumba. J’ai oublié de nombreux autres hommes d’État prestigieux, mais je crois avoir fait le tour des continents. D’autre part, Rafic Hariri est un Libanais qui a été assassiné au Liban. Son meurtre relève très évidemment de la Justice libanaise. Or la délégation d’un pouvoir constitutionnel comme celui de la Justice, pour entrer en vigueur, doit faire l’objet d’une procédure complexe nécessitant à tout le moins le dépôt d’un projet de loi, son approbation en conseil des ministres, son renvoi à la Chambre des Députés pour adoption par un vote majoritaire à la suite d’un débat, enfin sa publication au Journal Officiel après avoir reçu le seing du Président de la République. Rien de tout cela n’a été fait. Il a suffi d’un paraphe de Fouad Siniora. C’est là un énorme coup de pied dans la Constitution qui est la pierre angulaire de notre Unité Nationale. Le TSL est anticonstitutionnel, Monsieur le Président. Et ce n’est pas au juriste et à l’ancien chef de l’État que vous êtes que je l’apprendrai. Ces deux qualités vous font un DEVOIR de défendre la constitution de notre pays et de dire la VÉRITÉ sur l’absence de LÉGALITÉ et de LÉGITIMITÉ de cet prétendu tribunal. Je n’aborde même pas ici ses méthodes d’investigation à tout le moins douteuses.

2- Les armes de la Résistance

Là non plus, Monsieur le président, je ne vous apprendrai pas que nous avons un ennemi au Sud qui nous interdit d’exploiter nos eaux -celles-là mêmes que votre regretté oncle Maurice Gemayel a défendues bec et ongle, et pour l’exploitation rationnelle et intégrale desquelles, il avait établi tout plan. Or, cet ennemi au sud guette l’occasion favorable pour s’emparer de ces eaux. Cet ennemi est sur-armé, sur-équipé, sur-entraîné par ceux-là mêmes qui se disent nos amis et nos protecteurs (Ah ! Que ce dernier terme me fait penser aux mafias de New-York et de Chicago).

Ces mêmes « protecteurs et amis » refusent d’équiper notre Armée Nationale de façon à lui permettre d’assurer notre sécurité. Ils nous livrent ainsi à un ennemi incomparablement plus puissant, et dont nous avons expérimenté la cruauté dans notre chair. Il y a longtemps que nos propres chefs militaires ont compris qu’aucune confrontation de type classique ne permettra jamais à aucun pays arabe, et le Liban autant qu’un autre, de remporter une victoire, même défensive contre cet ennemi qui ne sait pas se suffire de ses victoires antérieures et dont l’appétit est insatiable. Nos officiers supérieurs ont TOUS compris que seule une guerre non conventionnelle, une guerre de harcèlement, une guerre de guérilla pouvait menacer l’ennemi. Et donc l’amener à réfléchir, à limiter ses actions meurtrières contre nous. Bref le forcer à nous respecter quelque peu. L’équation : NATION-ARMÉE-RÉSISTANCE est une nécessité vitale pour notre pays. Et la condition essentielle, même si elle est insuffisante, pour nous conduire un jour à une paix honorable pour tous.

Je n’ose qualifier le déni de ces deux ÉVIDENCES, Monsieur le président.

Joseph Berbery

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Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d’Angleterre.

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